Caractère
Une âme douce, une mélodie apaisante que l’on écoute un jour de pluie, près du feu.
Calme, patience, bienveillance. Ces mots qui décrivent une personnalité facile à vivre cache pourtant un tempérament passionné. Ses avis sont extrêmes, jamais les mêmes – l’entre-deux, c’est ne jamais se ranger d’un côté ou d’un autre et prétendre être purement pacifiste. Les conflits ne l’ont jamais intéressé, pourtant il peut rapidement se montrer virulent si l’on risque de perturber sa tranquillité. Ses propres intérêts sont au cœur de sa vie : il n’y a que les plantes, parfois ses amis s’il ne les oublis.      

Anthem est conscient de ses propres travers, du feu qui l’anime. Il ne parvient jamais à ne pas trop aimer. Trop dévoué au point de s’oublier et ce qui l’entoure – mais jamais les plantes. Il sait que le monde n’est pas noir ou blanc ; le nuancier de gris l’effraie. Reconnaitre, catégoriser, nommer et étiqueter, c’est plus aisé.


Détails physiques
1m75 • corpulence fine, mais des jambes musclés par de longues marches, et les bras par quelques escalades • cheveux d’un blond très clair • yeux bleus • quelques grains de beauté visible parsemés sur son visage et son cou • vêtements amples • une ceinture où se situent plusieurs poches et un carnet • les doigts toujours tâchés d’encre et des traces vertes sur ses manches et pantalons qu’il ne parvient jamais à faire partir • gaucher • son index et son majeur sont courbés à force de tenir son stylo

Facts
Lorsqu’il écrit, il oublie souvent de terminer ses phrases • A l’oral également • Son écriture a de jolies courbes mais est quasi-illisible pour une personne non habituée à ses lettres • Il sait dessiner – seulement les plantes et les insectes • Perd fréquemment ses affaires, fautes à un esprit et environnement désorganisés • Grand amateur de thé • Oubli de prendre des nouvelles de ses proches • Bien qu’il préfère la forêt, il se rend souvent à la maire afin de nager sous sa forme animal

My wish is to stay always like this
 Courir pieds nus dans les bois. Courir vite, courir loin, sous le regard des oiseaux dans les arbres hauts perchées. Tournoyer dans l’herbe, sentir la brise caresser les joues, les doigts. Inspirer l’air pur et souffler une balade aux cieux. Embrasser la liberté de ses lèvres si tendres.

Attendre que tombe la nuit pour se réfugier près du feu, dans les bras aimants des parents. L’odeur des ouvrages des ancêtres. Des plantes que l’on fait sécher. Le goût de la soupe aux légumes de la saison. Le réconfort du thé. Le son des rires. La musicalité des contes avant de s’endormir. La sensation du baiser sur le front. La chaleur des draps. L’amour inconditionnel.  

Retenir ses leçons assidument. Commencer à devenir aussi fort que père et mère pour reconnaitre les plantes. Grandir un peu plus chaque jour. Connaître la passion, une douce flamme qui ne vacille pas. Lentement, elle consume le cœur. Risque un jour de devenir brasier.

Devenir adulte. La solitude entre ces murs où il n’y a plus qu’une seule personne, mais aucune souffrance. Hériter des fleurs éternelles dessinées sur des pages maintenant jaunis. Oublier le reste du monde. Un lierre grimpe sur la façade, quelques branches se dirige vers la porte. S’enfermer doucement dans une rêverie, loin de la réalité. Joie teintée de mélancolie.


  living quietly in a corner of nature
La famille d’Anthem, du côté paternel, est botaniste depuis plusieurs générations. Ainsi la demeure familiale - qui lui a été léguée, tandis que ses parents ont pris une retraite méritée afin de vagabonder entre les villes -, possède une collection d’ouvrages conséquente à propos des plantes et des insectes. Sa mère, quant à elle, était fleuriste avant de se joindre aux travaux de son père, quittant la ville pour la nature paisible.

Anthem s’inquiète d’une descendance, peu enclin à fonder une famille, encore moins à laisser des années de travail à l’abandon une fois qu’il deviendra poussière. Il ne désire pas la vie de couple, trop satisfait de sa solitude pour trouver la parfaite personne qui acceptera de passer le restant de ses jours avec lui et les plantes. L’Amour de ses parents parait trop idyllique, trop rare et précieux, pour qu’il ose espérer ressentir cela avec quelqu’un.

Il essai de penser à ses amis, donner des nouvelles et en prendre en retour ; et quelquefois sortir de sa zone de confort en quittant la forêt tue-loup pour les eaux salés d’Ithloreas, comme le réclame son âme.