haklyone
You do not have a soul. You are a soul, you have a body.
you are such a soft and messy thing, nobody knows how to take care of you - ari



 
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you are such a soft and messy thing, nobody knows how to take care of you - ari
Ari M. Niva
Maison du Chant et des Os
Ari M. Niva
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Mer 27 Sep - 13:54

Ari Miel Niva,

fidèle de la MAISON DU CHANT ET DES OS

genre : masculin, a priori... Mais avec la connaissance de soi viennent des questions qui ne se posaient pas auparavant.
âge : trente deux années à errer dans ce monde, trente deux années qu’Ari aurait bien voulu interrompre à vingt-neuf, sans y parvenir, alors il faut bien continuer à les vivre, à en assumer le poids, la fatigue et la solitude qui viennent avec.
orientation : pour savoir ce genre de chose, encore faudrait-il avoir un minimum de connexions, d’affinités avec des personnes de différents genres… Sauf qu’Ari n’a jamais vraiment eu ça, alors c’est compliqué à dire. À l’heure actuelle, on ne va pas faire les difficiles : n’importe quel type d’échange ou de rencontre serait bienvenue.
métier : Fleuriste, ayant récemment repris la boutique où il travaillait depuis deux ans. Anciennement comptable dans une boite quelconque.
résidence : Après de très (trop ?) nombreuses années chez ses parents, Ari vit à présent dans le petit appartment au dessus de son magasin.
âme : Le pangolin géant. Vraiment pas ce que sa famille attendait, ni lui, ni personne en fait. Lui qui ne chercherait qu'à se faire tout petit et discret pour se cacher dans la fleur la plus proche... voilà qu'il devient une sorte de créature pataude aux écailles acérées, aux proportions étranges, à l'allure et aux gestes maladroits et peu élégants... Cela va sans dire qu'Ari vit très mal cette forme animale contraire à toutes ses attentes, lui qui ne cherchait qu'à se fondre dans la masse...
Feat : akaashi keiji, post timeskip - Haikyuu!!

Caractère
Faut le faire pour ne nouer aucun lien véritable en trente et un ans de vie, pas vrai ? Ari doit être quelqu’un de détestable, certainement, quelqu'un à qui on adresse la parole une fois et l'expérience est si désagréable qu'on veut à tout pris éviter de la retenter… Eh bien, non. De même, il n’est pas particulièrement timide, et même si c'est rarement lui qui engage la discussion, il est assez facile d’avoir une conversation de quelques minutes plutôt agréable, voire drôle… seulement voilà, Ari n’a juste pas assez de personnalité ou de bagoût pour qu’on se souvienne de lui ou qu’on veuille aller plus loin que ces quelques mots échangés au dessus du comptoir de sa boutique ou au supermarché. C’est quelqu’un de désespérément invisible, discret, banal. Il n’a rien de remarquable, rien qui permettrait de se dire ah, tiens, je vais prendre de ses nouvelles. Je vais passer le voir même si je n’ai besoin de rien. Ari mène donc une vie atrocement calme et solitaire, rythmée par le travail, les livres, les balades dans la nature, les livraisons, et les visites au temple, avec un déjeuner ou un dîner chez ses parents, de temps en temps, de moins en moins souvent toutefois après sa petite mésaventure en haut du toit d’un immeuble. Son problème principal… C’est qu’il a peur de déranger les gens autour de lui, alors pour éviter ça, il s’applique à ne pas prendre de place, à ne pas trop se faire voir, pas trop en demander aux autres… Tant et si bien qu’il a fini par se demander si sa propre existence n’était pas une gêne, finalement, et qu’y mettre fin n’était pas la meilleure option, tant pour lui que pour les autres.
Outre cela, Ari est quelqu’un de raisonnablement intelligent, rêveur, sensible, créatif. La seule manière dont il arrive à s’exprimer, c’est à travers les plantes, plus particulièrement les fleurs dont les arrangements sont comme des bouteilles à la mer qu’il essaie d’envoyer au monde extérieur. Les bouquets sont sa langue des signes, puisque le reste de son être semble vouloir garder le silence sur ce qui importe vraiment. Bien sûr, autant de solitude ne va pas sans son lot de désespoir et de fatigue, et Ari a tendance à se perdre dans ses pensées, pas forcément les plus joyeuses d’ailleurs, le vide existentiel remplissant vite tous les recoins de son être. Il ne trouve de réconfort que dans les fleurs, la nature, le verre, les vastes étendues d’herbe, à défaut de pouvoir en trouver auprès de ses congénères. Car malgré tout, Ari en est persuadé, il est un animal social, un peu craintif, un peu trop doux, désespérément sensible, mais social tout de même. Il est fragile, facile à froisser, mais il ne souhaite rien de plus qu'un sourire, une main amicale ou caressante venant à sa rencontre, peut être un peu de chaleur personnelle. C'est tout.

Détails physiques
cheveux bruns en bataille, yeux bleu foncé • plutôt grand, surtout par rapport au reste de sa famille, le p’tit Ari mesure environ 1m85  • de nombreuses cicatrices lui restent d’une petite chute plus ou moins accidentelle qu’il a fait du haut d’un immeuble et à laquelle il a heureusement survécu. Une grande balafre s’affiche vers le côté de son torse, là où le coin en métal du auvent qui a freiné sa chute l’a quasiment transpercé de part en part, une autre estafilade orne son cou et va jusqu'à sa mâchoire, une autre, discrète, au coin de l’œil où ses lunettes cassées sont venues s’enfoncer à l’atterrissage… De manière générale son corps en est parsemé. Ses membres inférieurs et son cou sont encore raides, et certaines douleurs ne sont pas encore passées, certains tendons restent engourdis... Il lui arrive de devoir encore utiliser une canne dans les mauvais jours. Son corps lui fait payer d’avoir voulu le quitter avant l’heure. • outre ces marques disgracieuses, aucune encre ne vient parer son corps, décoré toutefois d’une multitude de tâches de son et de grains de beauté. • Il porte des lunettes, qu’il troque de temps en temps contre des lentilles. • Son style vestimentaire est on ne peut plus banal, dans des tons foncés et/ou neutres, toutefois sa longue silhouette élancée fait que tout lui va plutôt bien. S’il voulait, s’il faisait un petit effort pour, il pourrait être attirant. Parce qu’il en a pour lui, le bougre. Sans lunettes, habillé à la mode, il aurait déjà moins l’air d’un « oncle » et plus d’un type de son âge, voire plus jeune encore.  Il a du potentiel, si seulement il comprenait comment l'exploiter...






From then on he lived in lonely caves
(cw. suicide, dépression, etc.)

i. and in that dream i saw the skies you were born to

”Ne te fais pas remarquer. Les autres sont peut être bruyants, dissipés, excessifs… ce n’est pas comme ça que nous sommes. Dans cette famille nous sommes des gens comme il faut. Il ne faut surtout pas être une gêne pour les autres.” Voilà le mantra avec lequel Ari a grandi. Surtout, se faire le plus petit possible. D’ailleurs, les âmes de ses parents étaient parfaitement adaptées à une telle philosophie. Maman souris, papa rapiette, finalement quoi de mieux pour s’effacer dans le décor, ne pas faire de vague? Ses frères et sœurs étaient tout aussi discrets. Vous savez, les gens silencieux qui transportent des attaché-case dans la rue et dont vous vous demandez ce qu’ils peuvent bien faire de leur journée sans toutefois jamais vraiment vous y intéresser? Voilà de quoi est composée la famille Niva, souls and all. Seulement voilà, chacun y trouvait son compte, y mettait sa propre nuance. Dans le calme et la tranquillité d’une vie ennuyeuse, chacun trouvait son petit bonheur. Dans la pratique d’un art, bien qu’en amateur. Dans des amitiés profondément ancrées.

Ari, lui, ne se sentait pas à sa place. Jamais, nulle part. Ça commençait par ce corps, trop grand, qu’il tassait le plus possible pour se recroqueviller dans les plus petits espaces. Déjà enfant il était plus grand que la moyenne pour son âge. Oh, pas de beaucoup, quelques ridicules petits centimètres qui pourtant lui pourrissaient la vie. Les années passaient et Ari s’efforçait de rentrer dans la norme, quoi que ça veuille dire. Ses notes étaient bonnes mais pas remarquables, il ne s’entendait vraiment mal ni vraiment bien avec personne. Déjà enfant, il traversait la vie comme on marche doucement sur du sable mouillé: la forme humide de notre pied se dessine un instant, puis plus rien, le sol oubliant déjà notre présence. Si vous l’évoquiez à l’un de ses anciens camarades de classe, vous auriez droit à un haussement de sourcil, puis une brève lueur. « Ah oui, c’est vrai qu’il y avait lui aussi… on a jamais vraiment parlé. » voilà tout ce que vous obtiendriez.


ii. it must be hard being a delicate creature

En fait, Ari avait du mal à trouver du réconfort auprès de quiconque. À la récréation, il jouait seul, au déjeuner il mangeait seul. Il vivait ainsi, loin du monde dans lequel il était pourtant. Même à la maison, il était là… mais en dehors. La famille Niva n’était déjà pas du genre à faire dans les grandes effusions ou les gestes d’affection spectaculaires, mais même dans ces circonstances il était facile de voir que, peut être, le petit dernier des trois enfants était celui de trop. Rien n’était dit, murmuré ni même conscient, sûrement… mais l’attitude des parents était plus distante avec Ari qu’avec son frère ou sa soeur. Ainsi, Ari avait grandi sans tendresse, se languissant sans cesse et sans espoir de la chaleur d’une étreinte.

Ses seuls moments de bonheur véritable, déjà dans l’enfance, étaient ceux où il pouvait s’attarder dans la nature, humer le parfum des plantes, se délecter de la couleur des fleurs. Ainsi, les balades familiales hebdomadaires dans la campagne le rendaient plus heureux que tout. Le petit garçon au visage neutre s'éclairait alors, pétillait, et son expression s'éveillait. C'était aussi lors de ces balades qu'Ari faisait connaissance avec la mort, sous la forme d'un petit oiseau tout raide, aux pattes figées, qu'il récupérait sur le sol du chemin dans ses mains nues pour le ramener à ses parents. Lorsque ceux-ci expliquaient la vérité de la situation, le choc le saisissait si fort qu'il en tombait dans les pommes en se transformant, les pattees crispées autour du volatile, roulé en boule autour de celui ci. Lorsqu'il se réveillait, il pleurait longtemps, longtemps, sans s'arrêter, tant et si bien qu'on le ramenait à la maison en le tirant par le bras alors qu'il trébuchait, aveuglé par tant de larmes, qu'il buvait au dîner, et qui le baignaient encore alors qu'il finissait par s'endormir, épuisé par l'injustice du monde.


iii. it was a flood that wrecked this home

Rapidement, toutefois, les remarques de ses parents et de ses frères et soeurs eurent raison de sa vulnérabilité. "Tu ne vois pas que tu mets tout le monde mal à l'aise ?" "c'est gênant que tu pleures tout le temps comme ça" "tu tiens à ce point à te faire remarquer ?" Alors bientôt, il ne pleurait plus devant qui que ce soit. Si quelque chose le rendait triste, à l'école ou ailleurs, il le gardait pour lui et ne s'autorisait à pleurer qu'une fois seul, le soir sous les couvertures. Et alors que les années passaient... les larmes se tarirent. Il ne savait même plus pleurer. Il traversait les jours sans que quoi ou qui que ce soit ne le touche, sans laisser de trace dans les mémoires des autres. Au fond de lui, lorsqu'il voyait quelqu'un être brillant, laisser exploser ses émotions, exposer ses idées, se battre pour soi-même... il bouillonnait de rage, intérieurement. Il mettait des années à réaliser que c'était de la jalousie, et là il était trop tard. Il enviait atrocement ceux dont les formes animales étaient discrètes, petites. C'était tout ce qu'il aurait voulu, mais lui, à chaque fois qu'il se transformait, devenait une grosse créature pataude, couverte d'écailles, avec une longue queue dont il ne savait que faire. Ses parents lui avaient bien recommandé de ne pas se transformer trop souvent, et il était exclus de certaines sorties familiales puisque toute sa famille pouvait se glisser dans des endroits où lui n'aurait jamais pu aller, bien trop gros pour y passer.

Alors, il restait seul à la maison, pendant des heures et des heures, à ne rien faire d'autre que lire, rêvasser, étudier. Il n'avait personne à voir de toute façon. Et ainsi, petit garçon frustré et refermé sur lui même devenait adolescent frustré et refermé sur lui même, puis jeune adulte frustré, refermé sur lui même, et désespérément seul. Il restait habiter chez ses parents, ceux ci le décourageant de se chercher un appartement, puisqu'il n'aurait de toute façon pas le temps de gérer ses études, un job pour payer le loyer, et la logistique requise pour vivre seul. De même, ils le découageaient de faire une formation dans la botanique ou pour être fleuriste. "Botaniste, c'est des longues études, et tu trouveras jamais de travail là dedans" "Pour faire marcher un commerce il faut avoir un bon contact humain, et toi mon pauvre chéri tu n'as aucun charisme," lui disaient-ils. Ainsi, il se retrouva à faire le choix raisonnable, et bientôt il était engagé dans des études de comptabilité. Très certainement, ce métier aurait pu plaire à un autre, mais lui.... il se fanait lentement sur les bancs de l'université, et plus encore à son premier travail. Il était un employé modèle, toujours à l'heure, jamais un mot plus haut que l'autre, travailleur acharné. En fait, le plus agréable chez lui, c'était qu'on oubliait qu'il était là. Le travail était fait, presque comme si les choses se faisaient toutes seules. On oubliait régulièrement d'inviter Ari aux sorties entre collègues, et même lorsqu'on le faisait... c'était comme s'il n'était pas là, ses rares interventions peinant à relancer la conversation.


iv. i don't ask for anything

Les choses se déterioraient lentement, Ari était toujours seul, désespérément sans ami et célibataire ("tu voudrais pas trouver une fille? Te marier? Regarde ton frère et ta soeur ils ont déménagé eux, ils ont fondé une famille !") et il suffit d'une simple goutte d'eau pour faire déborder le vase. Il suffit d'un retard, d'une remontrance de son supérieur... Et il quitta son travail, sans faire de vagues. Il n'en dit rien à ses parents, continuant à mettre son petit costume, sa petite cravate, son petit sac à dos et partir et rentrer aux mêmes heures. Sauf que cette fois, il faisait ce qu'il voulait. Avec l'argent qu'il avait économisé, il se faisait plaisir. Il allait au restaurant, il payait des entrées au cinéma, au musée, au jardin botanique... Il finit même par payer quelqu'un pour l'accompagner. Cette personne, contre de l'argent et des cadeaux, lui tenait compagnie, lui démontrait un semblant d'affection. Il était clair qu'il aurait pu obtenir du sexe, s'il voulait, mais... il était trop mal à l'aise pour demander ça. Et à vrai dire, avoir quelqu'un avec qui discuter, qui l'écoutait et répondait à ce qu'il disait, ça lui suffisait. Cette personne, plus jeune que lui de plusieurs années, le taquinait même gentiment, et il lui semblait même par moment qu'elle l'appréciait peut être réellement, au moins un peu. Seulement voilà, ça ne suffisait pas vraiment à arranger ce qui ne pouvait pas l'être.

Il cochait peu à peu les cases des choses qu'il voulait faire, après des jours à aller dans cette boutique de fleurs et tout regarder sans jamais se décider, il s'achetait des fleurs, une fois, deux fois, trois fois, les humait, frottait son visage dans les brassées de tulipes, de jonquilles et autres freesias, reconnaissant comme une sorte de respect et de compréhension dans le visage de la vieille dame qui tenait le magasin. Peu à peu, il arrivait à bout de ses économies. Un jour, il remplissait deux enveloppes avec ce qu'il restait, et en déposait une dans la boite aux lettres du magasin, l'autre chez la personne dont il louait la compagnie. Et puis, il montait en haut d'un immeuble. L'ascension était longue, lui laissait le temps de repenser à sa décision, mais malgré tout, rien n'arrivait à le convaincre de rester. Sur le toit, il avait déposé toutes sortes de fleurs, de plantes achetées au fil des semaines précédentes. Debout sur le parapet, il regardait le soleil se lever pour la dernière fois, il s'autorisait enfin à pleurer... Et puis il sautait dans le vide.


v. and if you're still breathing, you're the lucky ones

Les lumières des ambulances dansaient devant ses yeux alors qu'il retrouvait sa forme humaine. On lui expliquerait plus tard qu'il s'était transformé pendant sa chute, que plusieurs collisions l'avaient freiné, et qu'il était pour ainsi dire miraculé, car la grosse trentaine de kilos de sa forme animale n'avait clairement pas chû avec la même violence que son corps humain qui en pesait presque quarante de plus. "Je n'ai même pas réussi à mourir, en fin de de compte," se disait-il, presque avec sérénité. Une cicatrice parcourait dorénavant le côté de son torse, une autre causée par ses lunettes ornait le coin de son oeil et le côté de son nez, et de multiples autres lui donnaient l'allure d'une porcelaine brisée et recollée. On lui répétait à quel point il avait eu de la chance. À force d'être entouré de personnes autres que ses parents (qui, bien sûr, étaient venus le bec enfariné s'excuser platement de tout le dérangement que leur fils avait causé, sans toutefois oser le tanner ouvertement devant le personnel médical), qui lui montraient sinon de l'affection au moins de l'attention et du respect, il avait commencé à y croire. Peut être qu'il avait de la chance. Il passait presque un an à l'hôpital, et lorsqu'il rentrait chez lui... Il trouvait dans sa chambre une succulente pangolin, laissée pour lui par "une vieille dame, tu fréquente des grand-mères toi maintenant? Tu ne crois pas que ça serait mieux de voir des gens de ton âge?"

Dès qu'il était capable de le faire, il allait à la boutique de fleurs. La vieille dame lui souriaient, et ils discutaient un peu... jusqu'à ce qu'elle lui dise qu'elle cherchait quelqu'un pour reprendre sa boutique, à terme. Ari rougissait, disait qu'il n'y connaissait rien en fleurs, qu'il n'avait aucune formation. Elle le rassurait: l'idée était de former quelqu'un, et elle resterait présente même lorsqu'elle aurait déménagé à la campagne pour profiter de ses petits enfants. Il savait déjà faire les comptes, il fallait maintenant qu'il apprenne le reste. Et dans un élan de vie naïf et spontané... Il acceptait. Il déménageait alors dans un tout petit appartement, s'éloignait de ses parents, continuait la thérapie... et endossait le tablier vert qu'on lui proposait. Pendant les deux ans qui suivaient, il était attentif, concentré, épuisé mais... heureux? Ou du moins, moins malheureux? Ainsi donc, la petite mamie rat des moissons déménageait à la campagne, et bien qu'ils restent en contact, et qu'elle passe régulièrement, elle laissait à Ari la responsabilité de faire tourner la boutique. Et bizarrement, faire quelque chose qu'il aimait l'aidait à accomplir ses tâches. Il se sentait toujours fatigué, mais moins, toujours seul, mais moins... Et il se prenait à imaginer que, s'il faisait assez d'efforts, lui aussi pourrait avoir une vie satisfaisante.

  he's chewing cotton wool

Un papier coincé sous l'un des pots de fleurs sur le toit de l'immeuble.
Citation :
Depuis très longtemps, je contemple l'idée de m'ôter la vie. Plus j'y ai réfléchi ces derniers mois, et plus je me sens drainé de toute mon énergie, plus continuer me paraît au dessus de mes forces. Quand je regarde à quoi ressemble ma vie, je me rends compte que continuer de lutter et de devoir résister aux critiques et à la solitude chaque jour jusqu'à la fin de ma vie me semble insoutenable. Envisager un futur si morose me laisse penser que je n'ai aucune raison de continuer, rien qui me retienne ici. Lorsque j'ai démissionné, j'ai décidé d'utiliser mes économies pour faire des choses que j'avais toujours voulu faire avant d'en finir. Je voulais simplment effacer mon existence de ce monde d'une jolie manière. Je suis désolé pour le dérangement que je causerai à ceux qui vont me trouver, et aussi de blesser les quelques personnes qui m'ont apporté de la joie dans ces derniers mois. J'espère que vous pourrez me pardonner, et m'oublier rapidement. Merci pour tout.

moi c'est ashh, j'ai 29 ans, et comme Ari j'aime beaucoup les plantes! Par contre les singes me font un peu peur :/ J'espère que mon petit bébou trouvera enfin un sens à sa vie et des amis!
Ari M. Niva
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Marek Romejko
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Marek Romejko
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Mer 27 Sep - 14:36
Bienvenue à toi,

Toujours + de perso fan de plantes c'est grave cool (surtout pour Marek)
J'ai hâte de voir quelles âmes vont tomber sur ton personnage qui a l'air si paisible comme toutes ses activités... Je trouve que les personnages sur les forums qui sont trop / très calmes / rêveurs sont souvent sous côtés et vrm j'suis contente d'en voir et j'aime le fait qu'il soit hyper "lambda " (vrm un gros mood dans le caractère des fois), j'aime les tons de neutralité

Voilà j'ai hate de voir la suite,

Bonne continuation pr la fiche

_________________
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Marek Romejko
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Ari M. Niva
Maison du Chant et des Os
Ari M. Niva
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Mer 27 Sep - 14:40
Hehe merci beaucouuup!
Ouais avant je faisais des persos de fifou mais mtn j'aime bien des persos ultra normaux, avec juste éventuellement des ptites issues qui peuvent évoluer en rp (bon ok là c'est des issues un peu plus grosses jveux dire c pas du drama de zinzin c'est juste des truc personnels)
En tout cas jpense qu'on pourra trouver quelque chose entre Marek et mon/a ptit.e Ari!
Ari M. Niva
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Wendy Fabre
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Wendy Fabre
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Mer 27 Sep - 20:23
J'ai fais un petit commentaire sur Discord mais ça compte pas ça donc je le refais ici. Moi quand j'ai lu le chara ça m'a fait mal au cœur : l'impression d'être rien dans un tout, de disparaitre, de rechercher le contact alors qu'on se retire, ne jamais être assez malgré les efforts, et au final l'impression que rien n'a jamais compté fin bref je me comprends je sais pas si c'est 100% le mood du perso mais ça me fait ressentir beaucoup d'émotion irl et du coup j'ai hâte et peur en même temps de lire l'histoire ? Bref désolé je parle beaucoup de moi mais trop hâte d'avoir ce bbchat avec qui rp et de voir ses âmes parce que je suis très curieux de ce sur quoi iel va pouvoir tomber hihi bon courage !!!

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Mer 27 Sep - 20:58
Pour mister/miss flower  thanks

Show me your soul
Pangolin géant
Petite roussette
Campagnol des champs




Soul
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Ari M. Niva
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Ari M. Niva
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Jeu 28 Sep - 1:21
Olala merci @Wendy Fabre ! Et oui je crois que tu as assez bien saisi l'essence du personnage! Je compte la développer plus dans l'histoire, bien entendu.

@Soul vous ne m'avez pas rendu la vie facile à moi qui suis déjà quelqu'un de très indécis avec cette fantastique sélection!! Mais je crois m'être finalement décidé! je rédige l'histoire etc. au plus vite! sparkles
Ari M. Niva
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Lun 2 Oct - 19:10

Validé !

Bienvenue sur le forum


Ouin vraiment cette fiche m'a fait passé par beaucoup trop d'émotion... on a la douceur d'Ari, son côté rêveur et pourtant mal dans sa peau, qui ne vit que par ses plantes. C'est adorable en surface mais on ressent clairement le sentiment de solitude en fond, le mal être. Seul animal plus "volumineux" dans sa petite famille, mis à l'écart simplement pour être ce qu'il est 😔 c'est vraiment triste, heureusement qu'il a les plantes quand même le bebou... La succulente pangolin en tout cas vraiment j'adore ! Plein de petits détails qui rendent tout ça attachant, vrai mais très triste. J'espère qu'Ari pourra tisser des liens et surtout évoluer, sortir de ses grosses écailles qu'il a appris à ne pas aimer.

Tu es donc validé.e  ! Tu peux venir poster une RS juste ici et demander un petit rp ou autre par là !

Soul
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Ari M. Niva
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Ari M. Niva
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Lun 2 Oct - 20:57
Olala merci, ravie que ce que je voulais faire passer ait réussi à transparaître dans ce petit récit! J'espère aussi qu'il va pas rester roulé en boule comme le gros pangolin qu'il est au fond de lui
j'y vais de ce pas!!
shine
Ari M. Niva
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