Caractère

Riley,
Tout le monde veut profiter de toi.
Ta naïveté est ce trait de ta personnalité marqué par cette douce éducation que tu as reçu.
Déjà tout petit, tout le monde te disait si doux et gentil ; peut-être trop ingénu et encore aujourd'hui.
T'as les sourires les plus sincères collés aux lèvres – pourtant c'est tout de même plus chaotique dans ton esprit.
Tu es le beau temps avant la pluie, l’hiver après le printemps.
Une petite colère ou bien une crise de larmes qui s'atténue après un câlin.
Un amour tendre qui devient une haine viscérale.
Tu es un paradoxe d’émotions.

La culpabilité te ronge, encore, car la page n'est pas tournée.
Puis, lorsque tu observes ton reflet dans le miroir, ton image finit toujours par te dégoûter.
C'est le monstre ! Hurlent les enfants bêtes et méchants, quand ils t'ont vu pour la première fois ; tu veux les ignorer, mais tu ne peux pas.
Ton cœur est trop lourd à porter. Tu veux oublier que tout cela est arrivé, que toi tu es vivant – et lui non.
C'est de ta faute tout cela.

Il y a un truc attachant et attirant en toi ; mais il y a aussi un truc qui oblige certaines personnes mal intentionnées à profiter de ta tendre générosité.
Alors il y a ce mécanisme qui se déclenche, ses pensées parasites, comme des rêves éveillés. Parfois, elles sont trop dures à décrire, trop cauchemardesque pour l’avouer, digne des plus grands films d’horreur. Tu t’imagines commettre des crimes, pourtant, ce n’est que dans ta tête.
Tu imagines perdre la raison, et pourtant avec ce secret lourdement caché, tu restes sain d’esprit.

Tu as trop d’amour à donner.
Mais tu as peur d’être de nouveau délaissé et qu’on puisse encore te manipuler. Tu as la crainte sans cesse dans l’estomac et elle te hurle que tu n’es rien qu’un petit rat.
Heureusement que tu brûles de passion pour le cinéma, une flamme qui ne s’éteindra jamais et qui te rapproche petit à petit de ce rêve qui fait vibrer ton âme.

Patience limité • Assez calme • Hypersensible • Amicale • Naïf • Tendre • Généreux • Angoisse cachée • Manque de confiance en lui • Innocent • Maladroit • Impulsif

Physique

1m77 • 68kg • Borgne, porte une prothèse oculaire • Cheveux blond en bataille • Yeux marrons • L’air tout le temps perdu • Sourire bête •  Voix calme, pas trop grave • Vêtu de vêtements confortables • Toujours une caméra en main

Facts

Cancer ☉ Balance ↑ Vierge ☾ • ENFP • Souffre de phobie d’impulsion • Pense toujours à l’accident • Convaincu par l'ésotérisme, les pseudo-sciences et le paranormal • Se ronge les ongles • Assez présent sur les réseaux sociaux pour ses créations de court-métrages • Trouve toujours une qualité à n’importe quel film, même si c’est un gros nanar • Facilité à se faire des ami-es • Adepte des cadeaux personnalisés • Possède un abonnement au cinéma, il y va une fois par semaine au moins • Très familier avec tout le monde, cependant il reste poli • Aime les petits plaisirs simple de la vie comme manger et dormir • Écoute des OST de ses films et séries préférés pour s'endormir • Amateur de bubble tea

aesthetic • playlist

TW accident, décès, phobie d’impulsion, relation toxique
childhood

Gros plan sur le visage de ton père.
Il te sourit si gentiment
Tu as de la chance qu’il soit là, investi pour toi. Tu ne t’es jamais ennuyé, même sans adelphes, puisqu’il a toujours été là. Et pendant qu’il fait son rôle de père au foyer, ta mère travaille d’arrache pied pour subvenir aux besoins de la petite famille. Une vie paisible souhaitée par n’importe qui. Les rires d’enfant par millier, tu pétilles de joie.
Tu es un soleil parmi les étoiles.

À chaque fin de semaine, tu as ta sortie avec ton papa adoré. Un samedi, il a proposé de voir un film au cinéma. Ce jour-là doit être ton souvenir préféré.
Mais il est devenu le plus détesté.

Plan d’ensemble sur lui et toi.
Tu marches à ses côtés en lui tenant la main. Ne la lâche surtout pas.
La navette arrive et tu rentres dedans, avec lui, à tes côtés. Tout semble si calme, rien n’indique que cela va mal se passer. Tu continues de sourire, avant que ton expression se déforme.
Puis tout déraille. Les vitres se brisent. Les corps s’ébranlent.
Ta tête prend un coup et ta main se colle à ton œil droit trop douloureux. Tu cherches désespérément ton père du semi-regard déjà trop flou. L'acouphène siffle en continue dans tes oreilles.
Enfin, tu perds connaissance.
Tout est si
Noir.

Réveille-toi.

Focus sur ton visage.
Ton œil gauche solitaire s’ouvre avec difficulté – ta vue n’est plus la même.
Et pourtant, tu ne fais pas plus attention à cela. Toi ce que tu veux c’est savoir–

« Où est mon papa ? »

Tout au fond de toi, tu as compris qu'il est parti.

Depuis tes neuf ans alors, tu as pris l’habitude de lui rendre visite à la crypte. Sa mort te remplit toujours de mélancolie mais tu t'accroches. Tu lui parles, comme s’il était là.
Pour lui rendre hommage, tu te rends au cinéma très souvent – comme avant. Et ce rituel est devenu une véritable passion. Puis, ton rêve s'est développé en une grande ambition. Un jour tu seras réalisateur, et tu espères que tes futurs films soient à la hauteur.

teenage years

Habitué aux moqueries de tes camarades de classe, tu fais comme si tu n'étais pas touché.
Mais tu retiens juste qu'on te traite de,
Monstre !
À longueur de journée.
Cela t'épuise un peu, mais toi, tu le sais que c'est faux. Maman te surnomme,
Petit génie,
Car tu t'en sors plutôt bien à l'école.
Pourtant, tu as parfois des moments de nonchalance, tu n'y arrives pas sans encouragements, puis tu t'évades grâce à ta passion pour le cinéma. Alors, pour tes quatorze ans, ta mère t'a offert en cadeau, une caméra que, désormais, tu ne lâches plus. En échange, tu dois montrer ta fidélité pour la maison du Chant et des Os, car dans ta famille, tout le monde est croyant ; ton père aussi. Puis toi, tu suis le courant, car cela te rassure de croire en quelque chose.

Soudainement, tu vis avec des pensées qui paralysent ton esprit.
Dès que tu n’es pas stimulé par une quelconque activité, des scénarios macabres se construisent tout seul, sans que tu ne puisses les contrôler.
Toi, faisant du mal à autrui,
Et des accidents qui arrivent par,
Ta faute,
Uniquement de ta
Faute.

Plus le temps passe,
Plus tu te lasses un peu de te sentir seul. Alors tu pars à la recherche de ton courage, et tu fonces te faire des amis.
Finalement, le monstre n'est pas si horrible que cela.

first loves
heartaches

Quand tu commences tes études, tu commences tes premières sorties entre camarades.
Ton cœur s’emballe ; tu as envie de tromper l’amour de ta vie qui est le cinéma.
Tu en fais des rencontres, tu reçois même des propositions de rendez-vous.
Tu es perdu ; les gens ne rient plus de toi et de ton handicap.

En réalité,
Il y en a deux qui sortent du lot ; et finalement tu tombes amoureux de la plus sage.
Violet…

Violet.
Aux tendres risettes.
Violet.
Avec elle, ce n’est pas qu’une simple amourette.
Violet.
Que tu répètes, en continue,
Dans ta tête.

Elle te sourit quand tu filmes ces instants-là, avec elle ; puis tu oublies qu’il y a…
La deuxième, verte de jalousie.
Son amitié avec toi ne lui suffit pas ; elle espère que ta moitié te jette sans l’expliquer.
Bien sûr, elle a gagné. Alors elle se précipite sur toi.
Tu es trop triste pour dire non, elle t’emprisonne dans sa toile et t’empoisonne dès qu’elle en a l’occasion, et tu bois le poison sans rechigner.
Dans le fond, tu es attaché à elle, car elle a tout fait pour être ta nouvelle obsession.

Tu encaisses ses paroles qui te rabaissent ; tu ne dis rien et tu l'obéis au doigt et à l'œil.
Tu es comme un pantin pris au piège, tu ne peux rien faire.

Et tu repenses à Violet, tu repenses à votre séparation. Pourquoi est-elle partie ? Pourquoi elle t’a quitté ?
Tu penses que c’est toi le problème, c’est de ta faute tout cela. Alors tu te punis tout seul en servant de victime à ta nouvelle petite amie.

La démone continue de hanter tes nuits. Puis c’est là que tu commences à imaginer faire le pire ; jusqu’à ce qu’elle aille trop loin.
Alors tu lui avoues, entre deux sanglots, que parfois tu t'imagines lui faire du mal.

« Mais t’es complètement taré en fait ! »

Tu sais que jamais,
Jamais,
Tu es certain, que tu ne passeras,
Jamais,
À l’acte.
Tu te persuades toujours, puis tu te dis que peut-être,
Elle a raison.
Qu’après tout tu es un
Monstre.

L’amour te fait l’effet d’un couteau planté dans le cœur ; tu pleures encore, et tu te dis que cette fois, ce n'est peut-être pas fait pour toi.
Tu visionnes tous les souvenirs filmés avec soin et tu es sûr, dès à présent, que ta seule véritable amoureuse, tu l’as entre tes mains, elle est toujours là, quand tu as besoin, toujours à tes côtés, pour t’échapper de la mauvaise réalité.
Ta fidèle caméra, elle est plus qu’un simple outil, qu’un appareil électronique, car elle t’aide dans ton processus de création.
Sans elle, tu n’es rien, sans elle, tu n’arrive pas à
Oublier…