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Ven 28 Oct - 16:26
Terribles enchères
Event 3 24/10/2098
Maxine pieds sur la table, fierté toute bien placé dans le vin écrasé sur l’herbe fraiche comme une giclée de sang. Elle voudrait faire bonne impression Maxine, se tenir bien droite comme les grandes dames, marcher sur des talons hauts comme les cieux et parler dans une élégance toute contenue. Mais le naturel revient au galop et la pie engouffre une par une les délicieuses cacahuètes dans sa bouche légèrement peinte de rouge pour l’occasion. Finalement, elle ne sait pas faire semblant, s’armer de faux semblant et parer ses yeux verts de lueurs hypocrites. Avec son mentor, au moins n’a-t-elle pas à faire semblant, les yeux rivés au beau costume, à la mine bien parfaite du prédateur. Elle ne l’avouerait pour rien au monde, mais la situation lui parait bien moins oppressante en sa compagnie. Pourtant parfaitement consciente qu’ici, il n’y a pas pire danger que lui ; la mort ça l’attire un peu comme un aimant, ça murmure de douces paroles au creux de l’oreille. Maxine se dit que la mort, ça ressemble bien trop au gout de la vengeance, aux cauchemars de ses nuits, au gout salés des pleurs à minuit. Le danger, elle trouve que ça roule bien sous la langue, ça part les épaules d’armures invisibles face aux défis.
Elle redresse le menton, fière. Un peu contente de la voir retenir les rires. Au moins ne lui crie-t-il pas dessus. « Cette pétasse de Cendrillon elle n’a rien trouvé de mieux que d’ouvrir les jambes au premier prince venu et de porter des putains de chaussures de verre. J’espère qu’elles se sont brisées sous ses pieds et qu’elle a fini estropiée. » Le rictus se part de mauvaise humeur, légèrement. Juste un peu pour montrer qu’elle n’apprécie pas tellement se faire traiter de souillon. Ça lui rappelle que sans lui, elle n’aurait probablement rien eu à porter de convenable ce soir. Sans lui, elle aurait dû se débrouiller pour dénicher une invitation par ses propres moyens.
Le nouveau venu fait germer les frissons d’effroi, plaquer les paumes moites contre le corps. Avaler une dernière cacahuète et ne plus y retoucher. Ça pue le prédateur mais Maxine en a marre de se faire marcher sur les pieds, tente de faire comme si de rien n’était ; sourire affable sous le baise-main. Envie de cracher qu’elle n’est pas comme Cendrillon. Qu’elle n’est pas une foutue princesse en porcelaine à qui il faudrait tenir la main pour descendre d’une chaise. Un bonsoir et elle ne dit plus rien, se contente d’attendre la réponse du puma avec une pointe de nervosité. Et là voilà qui ouvre finalement de grands yeux, surprise. Associée. Ça roule sur la langue encore mieux qu’un bonbon mortelle, ça noue les entrailles aussi habilement qu’un coup de poing délicieusement bien placé. Associée. Elle a très envie de l’embrasser. Cache difficilement sa joie sous un rictus narquois pour le dénommé Elvis.
« J’pense qu’il a pas grand-chose à part un foutu sourire et des jolies chaussures. » Une seconde de silence alors qu’elle baisse les yeux sur ses propres baskets, toujours posées sur la table. « Mais les miennes sont mieux. » Cheh.
Maxine elle raconte de la merde comme d'habitude même si au fond elle est super contente d'avoir dez avec elle dans cet endroit inconnu. Ultra surprise mais SUPER CONTENTE de l'entendre dire qu'ils sont associé même si en vrai elle se doute bien qu'il va pas lui ouvrir la porte de ses secrets et que c'est surement pour faire chier le nouveau venu. Elle a un peu peur de l'autre mais essaye de pas le montrer en répondant comme une connasse. Mais c'est vrai, elle a de belles baskets Maxine...
Maxine Dupuy
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Sam 29 Oct - 12:10
Landha est installée près du bar, tendant l’oreille et observant du coin de l’oeil le petit monde qui y est rassemblé. Un rassemblement un rien plus important commence à se faire à l’extérieur. Peut-être est-ce là que se passeront les transactions les plus intéressantes de la soirée. Et pourtant, repartir avec une petite sculpture ne lui déplairait pas, histoire d’agrémenter la décoration du sous-sol dont elle trouvait certaines pièces un rien tristounettes. Quelques éclats de rire proches attirent son attention. Cela parle œuvre d’art et talent d’artiste. Un des exposants seraient-ils à portée de serres ? Intriguée, elle se glisse dans la conversation.
- Quelques belles œuvres en vérité sont exposées ici. Mais ne trouvez-vous pas que certaines manquent de coeur et ne sont qu’une triste répétition d’un travail déjà réprouvé ?
Elle se tourne vers Micheletto qui semblait être le coeur même des discussions.
- Je suis certaine que notre talentueux artiste ici présent ne me contredira pas. Un homme intègre n’irait pas vendre une poterie affaissée sur sa table comme une œuvre représentant l’essoufflement d’une société. N’est-ce pas ?
Elle ne connaissait pas Micheletto avant ce soir, tout au plus avait-elle déjà eu l’occasion de voir l’une ou l’autre de ses œuvres exposées de-ci de-là. Ici, elle intervenait juste pour mettre fin aux gloussements ridicules… Et peut-être un peu pour taquiner l’artiste qu’elle avait senti un rien mal à l’aise dès son intervention dans la discussion, mais surtout sa discrète arrivée. Heureusement pour lui, l’interpellation polie et pleine de grâce d’Errilys sauva Micheletto d’une discussion cruellement suave et, qui sait, peut-être à son complet désavantage. Se détournant du groupe, elle se fendit d’un beau sourire pour le paradisier.
- Bien le bonsoir, très cher. J’ai un instant cru contracter mon nom en Languir, de ne pas pouvoir vous saluer plus tôt.
Elle appréciait la compagnie du paradisier, car elle se permettait d’être plus… Naturelle. En tout cas, leur petit jeu de séduction mutuelle l’amusait toujours autant à chacune de leurs rencontres. Ça permettait aux commères et autres oiseaux jaseurs d’avoir un sujet de discussion.
- Si nous sortions pour parler, je ne voudrais pas embêter plus les amateurs d’arts de nos petites discussions?
D’une pierre deux coups, une excuse pour aller écouter ce qui se tramait dehors tout en profitant d’une agréable compagnie. La chance semblait lui sourire après les incidents du début de soirée. Proposant son bras à Errilys, elle l’entraîne vers le jardin.
Résumé:
Landha taquine Micheletto sur les œuvres exposées avant d’inviter Errilys à sortir dans le jardin, avec l’idée de glaner quelques informations intéressantes.
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Micheletto C. Qaderi
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Sam 29 Oct - 19:51
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Terribles enchères | Event 3 L’alcool chasse vite l’arrière-goût de la nostalgie -si l’on peut bien appeler ainsi le sentiment qui vient semer le chaos dans ses pensées dès lors que le nom du satané puma est prononcé. Le peintre ne veut pas tenter de décortiquer son propre esprit, encore moins ce soir; heureusement, la flatterie a tôt fait d’emporter son attention loin de ce guêpier. Jamais premier de classe, ces insipides réceptions sont bien les seules moments où il peut réellement briller tout en haut du podium, artiste éthéré prêt à illuminer les incultes de son savoir quasi-ésotérique sur le sacrosaint art; et en temps que professionnel du baratinage, il ne faut pas grand chose pour se hisser haut dessus de la conversation.
Après son poignet fracturé, c’est à son égo d’être soigné.
Il a peut-être été imprudent, ou peut-être ne s’attendait-il pas a être attaqué sur son propre territoire, mais il ne voit même pas arriver les serres qui viennent le piquer à vif d’une simple réflexion. Au fond, peut-être n’y a-t-il aucun sous-entendu derrière les mots de la jeune femme, un simple jeu intellectuel; peut-être n’est-ce que son instinct de proie qui le rend si prompt à y voir une provocation, mais il est bien trop tard pour arrêter la machine. La girouette tourne, et le sourire presque affable prend des airs de crocs qui lui font défaut en se tournant vers le rapace. “Y’a que ceux qui cherchent à tout prix à se réinventer qui feraient un truc aussi pathétique.” Disparut les grands airs, le naturel revient au galop et avec tout le dédain qui imprègne le moindre mot craché. Il faut dire que le corps de son œuvre à toujours été plutôt harmonieux pour un personnage aussi tumultueux: même fascination pour le ciel étoilé, mêmes couleurs sombres, même éclat psychédélique au milieu des figures usuelles.
Mais ça ne veut pas dire que ses dernières œuvres sont essoufflées, n’est-ce pas ?
Cohérence n’est pas forcément sœur de monotonie, pas vrai ?
L’oiseau de mauvaise augure repart aussi vite qu’elle venue semer la discorde dans sa tête, ne laissant qu’un bruit parasite qui rend lointaines les conversations autour de lui. Soudainement, le petit rat ne trouve pas sa place au milieu de cette soirée mondaine pleine d'inconnus familiers, minuscule rongeur insignifiant entouré d’imbéciles insensibles. Ça lui prend soudainement, cette envie irrépressible de dire tout haut ce qu’il pense tout bas; l’impulsion qui fait finir chacune de ses apparitions en public en fiasco. A côté, ne pas s’excuser en quittant le groupuscule pour aller chercher un autre verre de réconfort au bar, c’est la bien meilleure option que les dernières miettes de self-contrôle restant lui offre. "File-moi un truc sympa."
Comme un éternel gros bébé, Miche prend totalement pour lui la réflexion de Landha (et déforme totalement ses propos dans sa tête en passant), casse instantanément l'illusion qu'il avait créé avec les invités et s'en va faire une crise existentialiste au bar pour la contenir à l'intérieur.
Micheletto C. Qaderi
Faith A. Bartholomé
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Dim 30 Oct - 0:43
Concrètement elle a l'impression d'entendre des piaillements sans grand intérêt, pourtant elle reste très souriante et garde l'oreille attentive. Au cas où il viendrait à dire quelque chose d'intéressant : mais au final elle se rend bien compte qu'elle a perdu son temps. Mais comme dirait le vieux proverbe, le temps c'est de l'argent et plus de temps Faith vient a passer avec la plèbe, plus d'héritage elle touchera à la fin.
"Oh je vois !"
Elle fait genre d'être émerveillée, mais en vrai elle a du voir un nouveau plateau de petit four être servi et ça lui ouvre l'appétit.
"Mademoiselle Bartholomé, Faith Bartholomé. Et auriez vous par hasard une carte pour vous contacter pour un évènement ou connaître l'emplacement de votre prochaine prestation ?"
Et malgré que l'ordre initial de ses actions à été chamboulé perdant ainsi une certaine logique, ce n'est pas suffisant pour l'arrêter. Alors elle ne peu s'empêcher d'être soulagée qu'il ne possède aucun moyen d'être contacté, cela éviterait des déchets supplémentaires qui viendrait polluer le sol, car elle avait de plus en plus de mal à viser les poubelles. (C'était un de ses plus grands talents pourtant)
Acquiesce alors, qu'elle feint de comprendre et d'aller dans son sens. Étonnée qu'elle surjouerait presque à l'arrivée de l'organisateur ! Parce que c'est quand même un privilège dirions-nous, mais était elle vraiment choqué ? Vue que toute sa vie elle avait été privilégié hum.
"Je ne nierais pas que cela m'a presque donné envie de me renseigner un peu plus sur cette forme de l'art."
Pas le moins du monde, parce que ça ne valait pas un clou. La preuve en est que lorsque Errilys part, ça lui a procuré le même sentiment que lorsqu'elle voit son père. (Rien)
" En effet, c'est bien moi ! Oh ! Le connaitriez vous ? Cela expliquerait pourquoi il semblait si déçu de ne pas pouvoir venir ce soir. A défaut d'être aussi magistral qu'il ne l'est, je tâcherai d'être son bon représentant ce soir."
La seule vérité à l'égard de sa famille, car son grand-père c'est le big boss, le vin diesel de la médecine et du social. Très bon docteur avec une sublime réputation, mais un talent incroyable pour la gestion et l'enrichissement (de l'hôpital) presque triste qu'il est aussi bon cœur.
"J'ai d'ailleurs été mandaté pour lui ramener l'une des meilleurs pièces durant ses enchères, j'imagine que je ne serais pas déçu."
Un petit clin d'oeil très léger, marre de la vie alors elle boit une gorgée comme si ça pouvait lui upgrade son swag.
Faith A. Bartholomé
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Dim 30 Oct - 15:02
terribles enchères
VOUS ÊTES AVEC...
Charles Guerin Organisateur de la soirée Maison des rose et de l'ombre Léopard
Charles Guerrin semble un peu déçue que tu partes, Errilys. Il fait un peu la mou en te voyant déguerpir au bar, mais il est bien conscient que tu as des gens à saluer, et que ce n’est de toute façon pas lui la star de ce soir. Juste l’organisateur. Son sourire revient lorsque Faith, tu le brosses dans le du poil, à complimenter les œuvres disponibles à la vente ce soir.
"Ah ! J’espère bien que vous n’allez pas être déçue. J’ai tout fait pour sélectionner les plus belles œuvres pour cette soirée ! D’ailleurs…" Il se rapproche de ton visage, Faith, comme sur le ton de la confidence. "Il y aura même du jamais vu…"
Mais il se redresse, tout content, sans en dire plus après cette phrase bien mystérieuse. Il tape ensuite dans ses mains en remarquant l’heure !
"D’ailleurs, il est l’heure ! Les enchères vont commencer !!"
Il s’active ensuite à prendre la parole pour que tous les convives se rendent à l’étage. Il interpelle d’abord ceux de la salle d’exposition, puis ceux vers le bar, et enfin, il se dirige vers les jardins pour le petit groupe étant sorti dehors.
ET AVEC...
Elvis Noé Turel Travail dans la vente Maison de la Lune et du Sang Âme ???
Elvis Noé Turel semble assez amusé de votre dynamique, Maxine et Désiré. Il trinque avec le sourire, et lève son verre à Maxine qu’il salue d’un coup de tête.
"A votre associée et ses jolies chaussures, dans ce cas ! Quelle est votre nom, mademoiselle ?" les verres s'entrechoquent. "Elvis Noé Turel, monsieur Chanteloup. Faites-moi le plaisir de m'appeler par mon nom complet, j’y tiens…"
Il soutient ton regard, Désiré, ne semblant pas sourciller devant le fait de te corriger. Il a bien appuyé sur chacun des mots qui compose son prénom: Elvis. Noé. Turel. Il ne porte pas le whisky à ses lèvres tout de suite, et te dévisage toujours en souriant.
"Je sais, je sais… la Maison de la Lune et du Sang n’est malheureusement pas réputée pour son sens des affaires. Néanmoins, les voeux que j’ai pu faire à l’âge de quatorze ans n’ont plus rien à voir avec la personne que je suis aujourd’hui…" Il plisse les yeux, semble pensif, avant de sourire de plus belle. "Je travaille dans la vente… l’import/export pour diverses entreprises de l’île. Je vous assure que c’est un trafic assez juteux pour me permettre d’être là ce soir !"
Et puis, Charles Guérin arrive dans les jardins pour vous indiquer qu’il est temps de monter à l’étage pour démarrer les enchères. Elvis Noé Turel affiche une grimace, visiblement déçu de devoir mettre un terme à cette conversation.
"Ah, l’art nous appelle ! Monsieur Chanteloup, Mademoiselle, je vous dis à très bientôt. On aura l’occasion de se recroiser, j’en suis certain."
Petite référence avant de se mêler au groupe et de gagner l’étage.
* * *
Vous avez monté les escaliers et êtes arrivés à l’étage. La différence entre le rez-de-chaussé et l’étage vous surprendra peut-être, car en haut des escaliers, pas de grand hall, mais plutôt un long couloir. Au bout du couloir, vous arrivez sur une autre salle d'exposition, et enfin, la salle des enchères. C’est Charles Guerrin qui vous y guide. Vous découvrez une magnifique salle avec une scène à votre droite. devant vous, une centaine de sièges en velours rouges n’attendent que vous.
Désiré, Maxine et Micheletto, vous vous retrouvez tous les trois vers le milieu gauche de la rangée. Micheletto et Désiré, vous avez peut-être des choses à vous dire ? Derrière vous d'ailleurs, vous pouvez sentir la présence d’Elvis Noé Turel. Landha, Faith et Errilys, vous vous êtes mis un peu plus devant. Charles Guérin monte sur scène sous les applaudissements. Il vous explique comment les enchères vont se dérouler.
"Merci à tous d’être présents ce soir ! Le moment que vous attendiez tous est sur le point de commencer. L’exposition n’était qu’un amuse-gueule, nous allons maintenant passer aux choses sérieuses… Les enchères ! Voici les œuvres mises en vente ce soir !”
Le rideau se lève, dévoilant une trentaines d'œuvres sur la scène. Trois sont mises en avant. Une peinture à l’huile représentant un tigre dans la jungle, une petite sculpture d’un loup en marbre très détaillée, et un tableau représentant un arbre et une nuit étoilée aux couleurs magnifiques.
Parmi les autres œuvres au second plan, Maxine, ton sang ne fait qu’un tour car il y a là, sous une cloche, un magnifique collier. Tu reconnais immédiatement le savoir-faire de l’orfèvrerie Dupuy. Micheletto, tu peux apercevoir deux ou trois tableaux à toi au second plan, ce qui te rends tout content. Mais si tu es attentif et que tu n’as pas encore trop bu, ton œil d’expert te fera peut-être remarquer que les deux tableaux mis en avant ne ressemblent à rien que tu connais.
"Bien ! Je peux remarquer l’excitation dans vos yeux, et vous aurez sans doute remarqué la qualité de nos œuvres phares… Néanmoins nous allons commencer doucement pour ces enchères…” Les membres de la sécurité s'activent derrière Charles Guérin pour ramener les œuvres dans l’entrepôt que vous devinez derrière la scène. "C’est parti pour la première œuvre !”
La vente commence sous les applaudissements. Quelques œuvres sont présentées, mais ni les 3 œuvres phares ni le bijoux Dupuys. Micheletto, une des tes œuvres à été vendue. Peut-être que Faith, Désiré, Errilys ou Landha avez vous fait une ou plusieurs acquisitions selon la taille de votre porte-monnaie. Mais ce qui va vraiment faire monter les prix, et vous vous en doutez, ce sont les trois œuvres phares présentées au début. Micheletto, peut-être après une intense réflexion, as- tu as percé le mystère sur ces étranges œuvres ? Quoiqu’il en soit, ça y est, la première arrive sur la scène.
"Et voici donc une de nos pièces phares… “Tigre dans une tempête tropicale” ! C’est une magnifique huile sur toile d’il y a mesdames et messieurs… pré de deux cents ans ! C’est un tableau centenaire d’une immense valeur, qui aura peut-être une place dans votre salon ? Le prix de départ est de 5 000 lenss. Que les enchères commencent !”
Mais pile à ce moment- là. La lumière s’éteint.
Vous ne voyez plus rien pour le moment, du moins sous forme humaine. Il y a des cris de surprise et de peur devant cette surprenante chute de lumière. Micheletto, Désiré, Maxine, j’ai une mauvaise nouvelle. Vous sentez tous les trois une lame sous votre cou, et une voix qui vous murmure:
- Désolée pour ce post très long ! C'était le temps de mettre en place le contexte. Vous aurez plus de liberté par la suite. - Si jamais quelqu'un d'autre que Micheletto à percé le mystère des oeuvres, c'ets tout à fait possible alors n'hésitez pas. - Il fait tout noir, mais à part ça vous, n'avez pas beaucoup plus d'information. - Micheletto, Désiré, Maxine, vous êtes tout de même en danger actuellement puisque 3 personnes vous tiennent avec une lame sous votre cou. - Maxine, ton objectif est toujours de récupéré le bijoux Dupuy (et de ne pas mourir). - N'hésitez pas si vous avez des questions et courage !!
Vous avez jusqu'au mercredi 02/11/22 pour répondre !
@nébuleuse
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Désiré Chanteloup
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Lun 31 Oct - 22:00
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Terribles enchères
Cendrillon, c’est vrai, quelle pétasse, des jolies cheveux et une fausse vertu, rien à envier à la langue acérée de Maxine, ses serres taillées dans une misère amère. Désiré sourit, absent, qu’il s’étonne même de ne plus vouloir plus la malmener, c’est de l’avoir vue cloquée de sueur, un effort haineux et éreintant, presque émouvant. L’embout du cigare abreuve l’entourage mielleux, écœurant, et l’acidité de la conversation, un concours de qui pisse le plus loin, les habitudes ont la vie dure. Il l’agace ce type, avec sa grande gueule, son air pompeux, bien satisfait de lui-même. Désiré, il se demande, déjà, si on éclate les pommettes bien dessinées, combien de coups pour entendre le cartilage craquer, le sang éclaté aux quatre coins du jardin, ses feux d’artifices favoris, et les sirènes angoissées de la bourgeoisie en déconfiture.
La langue râpeuse, aplatie d’appétit, vient caresser de canines allongées d’insolence, et le fauve penche la tête pour réduire l’écart, une intimité aux accents de menaces.
Quand on a besoin de se faire appeler par un nom aussi long et chiant, c’est qu’on est une putain de pisseuse Turel. Il exhale un nuage opaque sous les narines de l’autre, avant de rejeter l’échine en arrière, l’air brutalement désintéressé par un éventuel contrat, les sens aux aguets pourtant. J’ai toujours eu une mauvaise opinion des marchands de tapis. Faut croire que je me suis planté sur ton compte.
Désiré n’est pas venu jouer, ce n’est pas un plaisancier en balade, ni pour la splendeur des toiles, ni pour la beauté des paysages bucoliques de Regalia. Il glisse un œil à la môme, qu’elle est encore là, accrochée à son ombre mieux que la provocation à ses rictus. Sans se donner la peine de saluer le connard qui lui a volé quelques minutes précieuses de son temps, de sa vie, l’héritier Chanteloup relève la carcasse, les vertèbres déroulent un bruit de tonnerre, et finit le verre cul-sec. La tige brune fermement accroché à l’index et le majeur réverbère les reflets du foyer sur le chevalière Chanteloup, son héritage, et ne le quitte pas quand il passe le seuil, sans un regard pour les yeux ronds du personnel.
A l’étage, où les places sont attribuées, l’éventail d’enchère soigneusement rangée sur l’accoudoir, Désiré s’installe en tirant une taffe songeuse. Il se serait trompé. Les caractères dorées, l’inattendu de la demande, ne cacheraient rien de plus qu’une énième mondanité grotesque. Impossible. Alors il ravale l’amertume furieuse, qui colle à son palais, et l’irritation d’avoir sur les bras, à ses côtés, les enfantillages de son apprentie et une figure connue, la nostalgie le poursuit ces jours-ci. Micheletto, sorti du trou à rat des souvenirs, n’est même pas méconnaissable avec les poils au menton de plus et les cernes terrifiantes, c’est sûrement cette odeur d’alcool à brûler qui n’a pas changé. Les commissures hésitent un sourire franc, que les roulés boulés dans le caniveau avec les dents serrés de rage lui manquent, maintenant que de Qaderi il ne fréquente plus que les tableaux, quand ils comportent assez de rouge
Vieux rat. Ben putain. Si je m’attendais à voir ta gueule dans le coin. J’étais sûr que tu finirais par crever d’avoir confondu ta teille avec de l'huile avant que tes croutes se vendent dans une enchère.
Désiré se marre, vulgaire, la paume qui vient familièrement taper dans les omoplates de l’artiste, par pur ennui, il faut dire que les ronrons de la bienséance ça lui écorche les tympans. Les yeux plissés, la vue lui a toujours fait défaut, il prête un semblant d’intérêt aux premières œuvres avant de souffler, las et impatient. Le puma claque les doigts, sous le nez de sa cadette, l’éventail signé du chiffre 66, le destin est moqueur, tendu dans sa direction.
Achète un tableau. Il faut que j’retape la chambre d’Hector.
Il est temps. D’aller de l’avant, en dehors des sentiers cloutés de son testament, il a l’habitude de finir seul, c’est moins regrettable que de finir mort. Désiré s’y résout, le plexus creux, les regrets évaporés dans les liqueurs estivales, et encombré des fumées denses du cigare.
Le tigre rougit la toile, le noir dévore la salle. En un instant, peut-être une inspiration, quand ses cils battent et transforment le turquoise en or, les iris fendues en deux et la jugulaire contenue par l’acier trempé. Désiré est satisfait. Il sourit à demi, sans respirer, et écrase le foyer du cigare contre la main qui le menace, l’adrénaline boue dans les artères.
Enfin. Il a la cervelle polluée d’envies désastres, des chaos en forme de mêlée. L’odeur de la chaire fondue, ça ressemble au gigot de maman, hérisse l’épiderme d’excitation et il garde les lèvres bien serrées, prêt à se détendre comme une lance lorsqu’il aura repéré Turel, ce salaud avait bien quelque chose à cacher.
HRP:
ϟ Désiré kiffe pas trop Turel, il le trouve giga pompeux et surtout si c'est un concours de bite, ben il veut gagner ptdr. Il l'envoie donc chier sry. Il finit son verre garde son cigare, trouve quand même que le hasard est chelou en se retrouvant entre Max et Mich. Btw, Mich ça fait un bail, à sa façon (de manière insultante quoi) il lui témoigne qu'il est content de le retrouver. Il demande à Max de gérer les bails d'enchères à sa place parce qu'il faut qu'il foute un coup de peinture dans la chambre d'Hector et en plus vasy il pensait franchement qu'en tant que VIP il allait lui arrivait des trucs plus stylés. La lumière s'éteint, couteau toussa et la Dez est giga heureux (baston baston baston) il éteint son cigare sur la main de son agresseur, déso mais pas déso, et avec sa vision nocturne cherche Turel des yeux pour lui sauter à la gorge.
Désiré Chanteloup
Micheletto C. Qaderi
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Mar 1 Nov - 17:04
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Terribles enchères | Event 3 Le verre ne l’accompagne pas en haut des marches; non non, Micheletto l’a sifflé aussitôt a-t-il été posé devant lui, sans prendre même le temps de profiter des saveurs. On aurait pû lui servir de l’essence, il n’aurait pas senti la différence. Tout ce qui compte, c’est l’étreinte langoureuse qui prend ses entrailles, chasse le feu qui menaçait de ressurgir d’un bon coup de fouet.
Les enchères peuvent commencer.
Le destin ne cesse de se moquer de lui, le plante juste à côté de celui qu’il cherche à tout prix à éviter, les souvenirs de son dernier rencard avec un Chanteloup se réveillant comme une mise en garde. Et pourtant, n’est-ce pas une pointe d’excitation qui se faufile sous la rancœur au moment où ses yeux rencontrent enfin les siens, plutôt que d’aller fricoter avec le gratin.
(est-ce donc la jalousie que son héritage l’ait arraché à leurs jeux d’enfants qui noircit les souvenirs ?)
“Et toi c’t’un putain de miracle que tu te sois pas encore étouffé avec ta cuillère en argent.” La vulgarité des mots choisis par Désiré ont moins d’impacte que ceux du rapace; pire, ils lui tirent le sourire jusqu’aux oreilles et l’envie de l’étrangler presque affectueusement. Il ne veut qu’attraper la main dans son dos pour la tordre, se contente de le pousser comme si de tel enfantillage avaient leurs places dans une salle d’enchère. Lui qui jouait les grands artistes ne la suit que du coin de l'œil, intéressé par une seule chose: le prix auquel ses œuvres partiront.
Mais quelque chose le chicane à propos des pièces maîtresses. Il n’arrive pas à mettre le doigt dessus, mais comme un grain de sable dans sa chaussure, il ne peut chasser cette sale impression. “J’me gafferais à ta place.” Il ne sait lui-même pas s’il lance cela à l’autre chacal ou la gamine qui lui colle aux basques, son attention happée par la raison de son trouble qu’il recherche désespérément dans la fine brume de l’alcool.
Ce ne sont pas des réponses qu'il obtient. Le temps de battre des cils et la salle toute entière est plongée dans l’obscurité, la caresse familière du métal venant embrasser sa gorge. Dans l’obscurité, la bout rougeoyant du cigare de Désiré brille comme un phare dans la périphérie de sa vision, et le bruit inimitable de la cendre rougeoyante sur la peau mue la crainte en jubilation avant même que leur agresseur n’ait le temps de réagir, fait s’échapper un éclat de rire abrupte du fin fond de sa poitrine. La nostalgie est au rendez-vous ce soir !
La lame ne peut le retenir contre le dossier de son siège sous sa forme animale, sale petit rongeur vulnérable mais bien difficile à attraper ainsi dans le noir; il file à l'aveugle sous les sièges pour tenter de se faufiler au rang derrière lui, prendre à revers leurs agresseurs dont il ne connaît que l'odeur. On l'a déjà poignardé une fois, ce n'est pas la perspective de réitérer l'expérience qui retiendra son poing, ni ses vêtements abandonnés.
Miche siffle son verre fissa avant de monter à la salle d'enchère avec les autres. Il fait genre il a le seum d'être à côté de Dez mais en vrai il était surtout vexé de pas avoir été salué ptdr. Il sent qu'un truc cloche mais vu que le joueur derrière lui est trop con pour comprendre c'est quoi le bail il est interrompu avant de mettre le doigt sur ce qui le chicane par l'extinction des feux et les couteaux. Enorgueilli par le move de Dez il se change en potit rat pour échapper aux couteaux sous sa gorge et se faufile derrière pour espérer taper sur du méchant et trust son nez pour pas envoyer une baigne à la mauvaise personne. (pardon d'avance à Maxine si elle se retrouve en danger à cause de ces bouffons………)
Micheletto C. Qaderi
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Mer 2 Nov - 10:40
Terribles enchères
Event 3 24/10/2098
Maxine lève le nez de fierté, l’humeur indécise quant à monsieur Turel. Les poings crispés sous les plies bleutés de sa robe quant à monsieur Turel. C’est l’effroi, la gorge bloquée dans l’instant ; le moment diablement excitant dans un sourire qu’elle retient de toutes ses dents. Son nom dévoilé dans un air hautain, le nom Dupuy qui dévale la pente comme une malédiction. Défis l’autre de s’arrêter dessus. Cette malédiction, c’est la sienne.
Un dernier regard en arrière, et la pie suit Désiré un peu comme une ombre à l’annonce des enchères. Ça lui va pour l’instant. Ça lui va que ce soit lui qui attire l’attention, les regards farouches, les envies passionnées. Ça lui va Maxine, elle sera alors plus habile de ses 10 doigts. Les yeux verts d’eau furètent ici et là, s’arrêtent sur les escaliers, la salle d’exposition, les portes dissimulés dans un froncement de sourcils. La salle des enchères, les fauteuils plus que confortable accaparé dans un délicieux soupire. Encore plus confortable que son propre lit, Maxine, elle pourrait bien dormir ici. D’un air faussement intéressé, le visage observe les différents convives, s’arrêtant une seconde sur l’homme qui les rejoint, Désiré et elle. Elle fronce le bec. Les confrontations de Désiré, ça ne la concerne pas. Note simplement dans un recoin de son esprit qu’elle lui doit probablement cette affreuse vision de tableaux tous aussi moches les uns que les autres. Maxine, elle n’aime bien que les origamis.
Moue perplexe face au 66 du mentor agité sous son nez. Et puis quoi encore.
« C’est ton gosse pas le mien putain. Achète-lui un château de poupée il sera content ! »
Maxine décline fermement, repousse les numéros dans un reniflement peu gracieux. Désiré parfois, il la fait chier. Mais le regard s’arrête sur l’éclat flambant du collier et le corps entame un mouvement. Du bijoux Dupuy. Papa. Le sang bouillonne, la moue se crispe. L’envie irrésistible de se jeter dessus maintenant. Maintenant. Mais Maxine souffle, se force à se rasseoir sans lâcher son précieux héritage des yeux. Ce n’est pas comme ça que ça se passera. Elle est forcément plus intelligente que ça. Alors Maxine prie, prie les âmes pour qu’aucun des malheureux débiles de la salle ne lui prenne ce qu’elle mérite de droit. Le reste des tableaux, elle s’en fiche un peu, quoique légèrement intriguée par la pièce maîtresse. Mais comme tout le reste mis à part son héritage, ça reste absolument moche.
Mais soudain Maxine, elle n’y voit rien dans le noir. Soudain, c’est la lame froide contre la gorge, les menace au creux de l’oreille comme un amant maudit. Soudain, elle crie à plein poumon parce que pour la première fois de sa vie, elle n’avait pas prévu de prendre les armes. Pour la première fois, elle envisageait la chose sagement, le collier habilement glissé dans sa poche et le retour en sifflant, gambadant fièrement. Dans le noir, elle ne sait plus ce qu’il peut bien arriver à son bijou. Le noir, ça lui rappelle quand elle oublie de payer sa facture d’électricité.
« BORDEL LACHEZ MOI LACHEZ MOI ! FOUTEZ-MOI LA PAIX J’AI RIEN DEMANDÉ»
Pour une fois. Hargneuse, la blonde se tortille, bien consciente de l’arme contre sa gorge. Tente un coup de pied dans le genoux (parfois, c’est pratique d’être plus petite que tous les méchants du monde) et dans un accès de colère, tente de mordre à pleine dans la main qui tente de la maintenir. Si elle n’arrive à crever ni au club Geolis, ni dans la Fosse, ni dans la rue, ce n’est pas un foutu gala d’artiste qui aura raison d’elle.
Maxine en a un peu rien à foutre des enchères et trouve les tableaux moches, même la pièce maîtresse (elle aime même pas les tigres wsh ça fait peur). Par contre le COLLIER DUPUY la elle le voit direct, elle a les yeux qui brille et tout... ele s'imagine déjà repartir avec... Mais non, faut que le karma s'en mêle alors elle pete un peu un cable. Faut pas se mettre en travers de son chemin. tranchez lui la gorge si vous voulez mais filez lui son foutu collier merde. (bon Alexis, je te laisse juger si elle arrive ou non à bien viser avec son pied et ses dents ptdr ou si elle reste juste une merde)
Maxine Dupuy
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Mer 2 Nov - 16:32
L’organisateur de la vente l’avait-il fait exprès, jouait-elle à nouveau de malchance ? Landha ne le savait pas, mais adieu la douce fraîcheur du jardin, à peine goûtée et déjà retirée. Au moins était-elle en bonne compagnie.
- Décidément, Errilys, cette soirée désire que nous n’ayons pas l’occasion de beaucoup converser. À moins que nos sièges ne soient côte à côte.
Elle gloussa malicieusement en s’engageant dans l’escalier vers l’étage. Voilà qui la changeait : dans sa boutique, les enchères et ventes privées se faisaient au sous-sol. Par contre, le long couloir d’accès était ressemblant.
*Peut-être devrais-je m’inspirer de leur décoration, ça donne un air plus sérieux que ma moquette bordeaux… Ah, mais les taches de sang risque de beaucoup plus s’y voir, suis-je bête.*
Heureusement que ses pensées étaient restées discrètes, car un rien inappropriées pour les lieux. La salle n’étant pas encore fort remplie à son entrée, Landha se dirigea directement vers les premières rangées. Pas toujours idéales pour voir les plus grandes œuvres, mais bien plus efficacement placées pour attirer le regard du commissaire-priseur. Errilys est assis à ses côtés, de même qu’une jeune femme qu’elle salue d’un gracieux, mais simple mouvement de la tête.Bien vite, l’anima en oublie son entourage pour regarder les pièces en exposition. Beaucoup sont banales, donc parfaites. D’autres semblent bien plus onéreuses… et donc hors de portée de sa bourse. Mais qu’à cela ne tienne, tout se négocie en ce bas monde et parfois, un plaisir interdit vaut plus qu’une œuvre d’art. Et puis, à certaines heures de la nuit, le faucon se mue en marchand de tapis, pas moins redoutable que le rapace en pleine chasse.
La lumière se tamise, Maître Guerin commence son show, mettant en avant les mets principaux avant de les soustraire à la vue des plus gourmands pour commencer par les hors-d’œuvres. Landha récupère rapidement le panonceau avec son numéro sous sa chaise. Elle vient pour investir pour son second commerce.
*Trente-trois. Mon âge et un signe du destin que cette soirée va être enrichissante.*
Un tableau et un collier plus tard, un autre tableau et une sculpture lui avait échappé à cause d’un ignorant qui avait voulu jouer des mécaniques, Landha était déjà satisfaite de sa soirée. Elle rangea en conséquence son numéro sous son siège. Elle n’avait aucune envie d’enchérir sur les pièces maîtresses de la soirée et préférait les grandes bourses de ce monde se vider sans elle. Malheureusement pour elle, pas de bagarre de richards, car à peine le prix énoncé que la salle plongeait dans le noir.
- Et voilà… On parle de 5000 lenss et c’est déjà la coupure de courant. Par hasard, mademoiselle, vous ne seriez pas un oiseau nocturne pour nous dire ce qu’il se passe ?
Elle n’avait aucun intérêt à se transformer, sous sa forme de faucon crécerelle, elle verrait encore moins bien que sous sa forme actuelle. Dommage… Sinon elle aurait bien été tentée de partir à la dérobée avec ses œuvres pour la modique somme de la gratuité…
Résumé:
Landha achète 1 tableau et 1 collier, peste de ne pas être un animal nocture et sollicite Faith sur son anima pour essayer d’entrapercevoir quelque chose dans la pénombre.
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Jeu 3 Nov - 1:06
Terribles enchères
Amusé par le jeu de mots délicat de la faucon crécelle, Errilys rit brièvement.
- Je te prie de pardonner de ce délai. Je prendrais en effet l’air avec plaisir, d’autant que je suis curieux de ce qui se passe dehors.
Le paradisier saisit donc le bras de la dame et la mène dehors. Malheureusement, l’air frais des jardins ne les touche qu’un instant avant que l’organisateur ne poursuive finalement le danseur. Errilys soupire. Il se moque des enchères et aurait largement préféré continuer d’échanger avec toutes les personnes présentes.
- Oh ! Je doute que nos sièges soient attitrés et donc pense qu’ils seront côte à côte ma chère Landha.
Suivant le mouvement, le duo monte donc les escaliers. Comme le verre du danseur n’est pas vide, il garde ce dernier pour le siroter tranquillement pendant l’enchère. De toute manière, il n’a pas prévu d’acheter quoi que ce soit.
Lorsque les œuvres sont révélées, l’attention du volatile est toute de même capté. Aucune des œuvres de l’arrière-plan n’attire l’attention du Paradisier, mais les œuvres phares, elles, sont particulièrement intéressantes. Il laisse toutes les fortunes de l’assistance acquérir les œuvres, note que Landha en acquiert plus d’une, mais s’en moque. Les possessions matérielles l’intéressent peu, il préfère s’intéresser à ce qui peut le surprendre. Or, si Errilys n’est pas particulièrement féru d’art, il a vu beaucoup de chose et parcourut tous les recoins de l’île. Ces œuvres phares ne ressemblent à rien qu’il ait rencontré par le passé. Si une chose attire bien le paradisier, c’est bien l’inconnu.
La sculpture de loup intéresse tout particulièrement le danseur, qui hésite à essayer d’en faire l’acquisition. Il devrait pour ce faire consommer une partie importante de son argent. Mais cela pourrait valoir le coup pour comprendre ce qui l’attire tant dans ces ouvrages. Lorsque l’organisateur présente finalement une des œuvres phares, une théorie fait jour dans l’esprit du volatile. Plus de deux cents ans ? Errilys n’est pas particulièrement féru d’histoire, mais l’île n’aurait-elle pas à peine plus de deux cents ans ? Ces œuvres pourraient être des œuvres humaines.
Seulement, cette réflexion n’a pas le temps d’être portée plus loin. Un noir d’encre ampli la salle. Les instincts de proie du paradisier prennent instantanément le dessus, l’incitant à se saisir de la lame cachée sous son veston. Les œuvres phares viennent d’être présentées, il n’est pas normal que l’enchère soit interrompue. Il pourrait s’agir d’une tentative de vol, et Errilys refuse d’être un dommage collatéral. Il se lève donc de son siège, et commence à de glisser en douceur vers le côté gauche de la salle. Il a préféré ce côté afin de ne pas être obligé de se glisser devant Landha. Le danseur est forcé à quelques acrobaties car de nombreuses personnes sont assises dans sa rangée et se demandent également ce qu’il se passe. Pourtant, le volatile se glisse et avance vers l’un des murs de la salle.
Trop absorbé par l’observation des œuvres phares, Errilys n’a pas consommé son verre d’alcool. L’assombrissement de la salle l’ayant fait l’abandonné, il est toujours osé en équilibre sur l’accoudoir de son siège. Il pourrait tomber sur sa voisine à la suite d’un quelconque mouvement brusque de cette dernière.