Caractère
Il aime : Dormir, manger, dessiner, rêvasser, les lasagnes, le café, la bière, jouer aux cartes avec des amis, faire la fête, fabriquer de nouveaux jouets, faire peur aux enfants, raconter des histoires, écouter de la musique, jouer de la guitare (classique), jouer de l'harmonica (à l'aide), jouer du kazoo (... là c'est pour faire chier, clairement), camper, chasser, avoir raison.

Il n’aime pas : Avoir des obligations, être critiqué, être impliqué dans des discussions sérieuses, la paperasse, les dîners à rallonge, les personnes avec une voix nasale, les endives, les alcools distillés, l’odeur du tabac froid, le crépis.

Patient - Sous ses mains, bois, cuir, métal, fourrures et tissus prennent vie mais ces créations ne sont pas le résultat d’un don. Ce sont des milliers d’heures de labeur et de patience qui ont forgé ce talent. Fabriquer des jouets et dessiner des plans est une véritable passion.

Introverti - Le monde duquel il tire son inspiration n’est autre que son propre univers, développé depuis sa plus tendre enfance et regorgeant de couleurs. Avec une telle imagination à entretenir, dur de s'intéresser à l’enchevêtrement d’idéaux qu’est “la vraie vie”. Si personne ne l’a vu c’est qu’il est soit planqué au fond de son atelier soit parti en vadrouille quelques jours.

Sociable - Bien évidemment, si on met l’argent, l’amour et la politique de côté, tout devient beaucoup plus simple. Quand Hob entre dans une salle, il ramène toujours un rayon de soleil avec lui. C’est un type franchement sympathique qui considère comme ses amis toutes personnes avec qui il a interagi plus de deux minutes. Il donne l’impression de juger tout le monde comme digne de confiance et bien qu’il soit instruit aux règles d'étiquette, il n’est pas rare qu’il dépasse les limites et tombe dans la familiarité.

Têtu - Et il a toujours raison. Ses proches le mettent en garde contre telle ou telle personne? Il prendra en compte leur point de vue mais n’en laissera rien paraître. Avoir tort est acceptable, mais le reconnaître? Jamais.

Généreux - Et puis on récolte ce que l’on sème, n’est-ce-pas? Dans ce cas, il est bon de semer la bonté, la joie et la confiance. Que les escrocs et les charlatans en profitent tant qu’ils peuvent, Hob au moins, il dort avec la conscience tranquille.

Tête-en-l’air - En revanche, ce n’est pas par gentillesse qu’il oublie son porte carte dans la navette ou laisse son téléphone sur la table d’un café. On ne compte plus les fois où il s’est retrouvé à devoir entrer chez lui en crochetant la serrure ou en escaladant la maison pour passer par la fenêtre des toilettes. Tout ça pour retrouver ses clefs au fond de sa poche, bien évidemment.

Astucieux - Heureusement, il est très doué pour résoudre les petits problèmes pratiques du quotidien et se faciliter la vie . A croire qu’il prend finalement un certain plaisir à passer 40 minutes à  crocheter une serrure lui-même plutôt que d’appeler un serrurier.

Sans-soucis - Sa famille gérant pour lui les questions financières et administratives, il fait ce que bon lui semble de son temps, ne se préoccupe que de l’instant présent et ne vit que pour prendre du plaisir. Heureusement, la plupart de ses passions sont rentables et peu coûteuses.

Joueur - Courir après des enfants en incarnant le monstre de la forêt Tue-Loup? C’est fun. Les faire trembler de trouille en leur racontant des histoires terrifiantes? C’est fun. Leur enseigner à fabriquer des épées en bois et se retrouver à la tête d’une armée de gamins à attaquer des géants imaginaire? Oui c’est fun! Passer une journée en talon aiguille après avoir perdu une partie de carte? Mais que demande le peuple! Que ce soit pour gagner ou pour perdre, Hob aime jouer.

Colérique - Bien que tout en sucre de l'extérieur, l'artisant cache en réalité un petit volcan dans le microbiome qu’est sa caboche. Trop de mépris, trop de critiques, trop de sarcasme et le voilà tel un chien fou prêt à mordre le premier venu, qu’il soit coupable ou non.

Pragmatique - Mais tous les mots ayant une solution concrète, il laisse rarement ses émotions exploser à la gueule d’un Anima et aura plutôt recours à la méditation, au punching ball ou au mur en contreplaqué si la situation est vraiment urgente.

Solitaire - Enfin, il n’hésite pas à se retrancher dans l’auto-isolement pour se préserver et préserver son entourage. Rien de mieux qu’un bon bol d’air frais et quelques jours en autarcie loin de sa forme humaine pour se ressourcer. Seul face à l'immensité du ciel nocturne, il se complaît dans son rôle de petit maillon d’une chaîne prenant racine à la création de l’univers.


Détails physiques

• 72kg - 1m73
  
  
• Un visage long, maigre et anguleux, des pommettes saillantes, des rides aux coins des yeux et aux commissures des lèvres, des sourcils broussailleux et un piercing à l‘arcade sourcilière gauche.
  
  
• Oreilles percées au lobe en deux points ainsi qu’au sommet du cartilage.
  
  
• Yeux verts légèrement tombants, parsemés de petites taches noires similaires à des graines de kiwis.
  
  
• Peau, hâlée en été, prend une teinte pâle en hiver. Il est couvert de tâches de rousseurs notamment sur le visage, le dos et les épaules. Ce sont des cicatrices dues aux nombreux coups de soleil accumulés au fil des ans.
  
  
• Cheveux roux, ondulés et coupés courts une fois par an vers la fin du printemps. Il ne les lave qu’à l’eau et se les peigne sous la douche. Généralement tombant au dessus de son front, il les porte tirés en arrière dès que son apparence se doit d’être un peu soignée.
  
  
• Porte la barbe par flemme. Son volume varie périodiquement mais elle ne disparaît jamais. Se raser complètement lui donnerait probablement moins de travail.
  
  
• Carrure d’un homme dont le travail manuel est une passion et non une nécessité. Ses épaules sont larges, ses mains sont calleuses et ses doigts sont fins. Sa musculature existe, elle se porte bien mais se planque sous la fine couche de graisse de celui qui mange à sa faim.
  
  
• N’a pas vraiment une bonne poigne, cela dit, méfiez-vous de ses poings.
  
  
• Est ambidextre et regular.
  
  
• A un mauvais genoux gauche à la suite d’une chute dans un escalier.
  
  
• A une cicatrice au menton à la suite de la même chute dans le même escalier. Elle est à l’origine d’une faille dans sa barbe.
  
  
• Pilositée conséquente mais rousse et par ce fait plutôt discrète.
  
  
• Côté vestimentaire, il privilégie les pantalons larges et les hauts ajustés. Il porte les mêmes pantalons toute l’année et se contente de rajouter des collants en hiver.
  
  
• Côté chaussures, il passe drastiquement des claquettes aux bottes fourrées, sa tolérance au froid étant très élevée (on ne peut pas en dire autant pour sa tolérance à la chaleur).
  
  
• Ses couleurs sont le vert le noir le marron et le beige.
  
  
• En cas de force majeur, le costume trois pièces vert d’eau est présent dans la penderie ainsi qu’une large chemise blanche et un veston vert foncé qui, combinés à un de ses fameux pantalons, lui donne une tenue décontractée mais pas trop, tout à fait convenable.
  
  
• Des basquettes vertes foncées lui font office de chaussures passe-partout.
  

Un business familial
“Moi c’est Robin Kendal.”

“Kendal, comme la marque de jouet?”

“Oui, c’est ça.”

Dans la famille, les jouets, c’est du sérieux.

Parmi mes professeurs, rares sont ceux qui n’avaient jamais eu de pantin articulé, peluche ou un set de figurine produit par “Kendal Toys”.

Cela fait maintenant plus d’un siècle que les affaires tournent. Ma maman a repris le flambeau il y a 40 ans, c’est avec l’aide de mon père qu’elle a retravaillé l’image de la marque et s’est mise à vendre le jouet fait-main comme un produit de luxe. Les pièces sont élaborées par des maîtres et reproduites en quantités humaines par des artisans qui y insufflent un peu de leur âme (ça c’est du beau marketing je vous dit). Kendal Toys vend des jouets vivants.

A ma naissance, l’entreprise possède des boutiques rattachées à des ateliers dans toutes les villes d’Hakylone. Les affaires tournent et mes frère et sœur (respectivement 10 et 12 ans plus âgés que moi) assurent déjà la succession.

Un enfant de trop

On ne m'a jamais caché que ma conception n’était pas désirée, elle est l’issu d’un “raté” comme dirait mon père, suite à une soirée un peu trop arrosée “et d’ailleurs, il se peut que je ne sois même pas ton papa, ha ha ha ha ha”.

Loin d'avoir des ambitions pour moi, mes parents m’ont toujours considérés comme la cinquième roue du carrosse. Mes notes désastreuses ne les ont jamais inquiétés et sécher les cours pour les suivre dans des voyages d'affaires à Ithloreas ou Lunapolis était la norme.

J’ai sûrement passé plus de temps dans les ateliers familiaux que sur les bancs de l’école, c’est de cette manière que j’ai appris un métier malgré le laxisme lunaire de mes parents.

J’étais moi même le jouet de ma maman. Une poupée vraiment vivante. Mignonne comme tout avec ses grands yeux verts et sa peau rose. “Hob, mon choux, viens montrer tes talents à notre amie Thompson.” Et en plus elle épate la galerie avec ses dessins, un vrai plaisir. Par contre ne lui demandez pas de parler d’histoire, de mathématiques ou de vous écrire quelque chose, son ignorance vous brûlerai les yeux.

Bref.
6 ans: mignon,
8 ans: craquant,
12 ans: fascinant,
14 ans: “Mon fils? Oui il va bientôt finir ses études, il compte prendre ma suite vous savez? Oh… Vous pensiez au petit dernier? Robin est un paresseux, on ne peut pas attendre grand-chose de lui.”

C’est 3 jours avant mon 14 ème anniversaire qu’une gifle de ma mère m’envoi valdinguer dans les escaliers. Dans ma chute je m’éclate le menton et me rompt le ligament collatéral interne du genoux gauche. Malgré ça je jure fidélité à la maison de mes parents, n’ayant jamais envisagé d’en faire autrement.  

Maman me méprise de plus en plus, pourtant je n’ai pas changé mes habitudes. Je sèche toujours autant les cours, je continue d'accompagner mes parents dans leurs voyages d’affaires, la seule différence est que je suis moche, boutonneux et que je sent la sueur. Le duvet roux et les cheveux gras ça ne fait pas signer les gros contrats du carnaval, que voulez-vous.

Un artisan sorti de nul-part

Passer de l’enfant roi à l'enfant rat me permet de devenir artisan puis maître artisan.

J'arrête l'école à 17 ans. Mes jouets sont beaux, innovants, leurs mécanismes sont fascinants. Ma sœur reprend les rênes de l'entreprise et décide de m'employer officiellement.

Avec ça se termine ma puberté et je retrouve un corps presque fiable. Je ne sais pas si c’est grâce à mon avenir potentiel où à ma nouvelle gueule de jeune homme mais ma mère me reprend sous son aile et me présente à tous comme l’artiste de la famille.

C’est à cette époque que je fais de mon surnom mon prénom officiel dans une tentative de laisser mon adolescence bizarre derrière moi.

A 20 ans le poste de "directeur technique et artistique" est créé rien que pour moi. La charge de travail augmente et pourtant je n'en ressens pas le poids, je n’ai pas l’impression de bosser plus qu’avant.

On me verse un salaire semble-t-il, mais je continue de vivre à Regalia dans la maison familiale et hormis durant quelques semaines de débauches, je ne sors pas souvent la carte bleue.

En somme, on me laisse vivre. Que je disparaisse deux jours ou deux semaines, tant que le travail est fait, personne ne pose de question. La forêt tue-loup est l'extension de mon atelier, j'y passe beaucoup de temps à dessaouler à l’ombre des arbres et j'ai le sentiment de ne manquer de rien. Autant dire que lorsque mon père vient me parler de mariage et d'enfants, je ne me sens pas concerné.

Mais clairement, lui si. Il est concerné par ma situation.

Un adulte?

La pluie de météorite commence vers mes 25 ans. Jamais mes parents n'ont autant attendu de moi. “Habille toi bien”, “Sois présentable”, “Surveille tes manières”, “Va parler à la fille du banquier, elle est seule et commence une très belle carrière!”.

Ça fait maintenant deux ans que je campe dans mon atelier tel un irréductible guerrier luttant bravement contre la volonté parentale. Au fond, j’ai bien envie de me barrer mais vivre à la fois seul et en société m’angoisse. Tant qu’à faire, je préfèrerai disparaître pour de bon.