haklyone
You do not have a soul. You are a soul, you have a body.
There's blood in water, Now, I'm the violence // Prélien



 
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Ephraïm Kurusu
Maison de la Lune et du Sang
Ephraïm Kurusu
Feat : There's blood in water, Now, I'm the violence // Prélien Fc23041744fc3a287acec3a8d6c0d4be
Âme : Pur Sang Arabe
Métier : Milicien
Double compte : Jayson Wymer
Lenss : 464
Messages : 139
Date d'inscription : 26/03/2023
Dim 26 Mar - 17:39

Ephraïm Kurusu

fidèle de la MAISON DE LA LUNE ET DU SANG

genre : Masculin
âge : 25 ans
orientation : Pansexuel et Panromantique
métier : Milicien (plus précisément, garde saisonnier du Mont Hurleur, basé à Lunapolis le reste de l'année, unité Solario)
résidence : Vit à Lunapolis, mais rend régulièrement visite à ses parents à l’Allée des Temples
âme : Pur-Sang Arabe
Feat : Jiang Cheng de Mo Dao Zu Shi (Grandmaster of Demonic Cultivation)

Caractère
Assidu, Entêté, Rancunier, Compétitif, Diligent, Eloquent, Intuitif, Inventif, Blasé, Colérique (très), Susceptible, Impulsif, Radin, Tempétueux, atteint d’une légère forme de trouble obsessionnel compulsif  

Il est sérieux, dans son travail. Il est perfectionniste, dans ses manières. L'effort, ne lui fait pas peur, au contraire, il le cherche. L'adrénaline. Grimper jusqu'aux plus hauts sommets, se laisser tomber quelques mètres plus bas. S'enfoncer, dans les eaux épaisses, retenir son souffle, jusqu'à se sentir implosé. Courir, courir, toujours plus vite et plus loin, au point d'atteindre à la course, celleux qui le dépassent.

Posé et réfléchi, il est en réalité impulsif et compétitif. Être le meilleur, c'est ce qu'il veut, c'est exister, non pas parce qu'il a suivi les pas de son frère, mais parce qu'il veut exceller. Qu'il cherche ses limites et les repousser. Exprimer, tout ce qui l'envahit et tout ce qui l'étouffe, ces émotions dont il ne sait pas quoi faire.

Son père, chargé de communication pour la Milice, sa mère, chasseresse, son frère, héros de la Milice, considéré comme la meilleure recrue de sa promotion, un homme humble et exemplaire, un homme efficace et discret, un martyr, lorsqu'il est tombé dans le coma. Sa famille, l'a toujours accompagné, sans savoir comment gérer cette tête qui déborde. Impulsif depuis toujours, seule la joie, il sait l'exprimer sans trop de difficultés. Jusqu'à ce que son frère, tombe dans le coma. Qu'il ne soit plus là.

Il a pratiqué des sports explosifs, et continue d'ailleurs, la pratique d'activités martiales et surtout, la gymnastique et le parkour, gravir les sommets, se faufiler dans les anfractuosités, bondir et grimper, se battre et frapper.

Econome, le peu d'argent qu'il possède, il le garde pour ce qu'il n'a pas le choix qu'acheter, essayant tant bien que mal de se débrouiller avec ce qu'il a. Il se balade avec son thermos, empli du café de la veille ou de l'avant-veille, plutôt que cracher 20 centimes pour un gobelet. Les transports en commun ? Il ne les emprunte jamais, il fait tout à pieds, traversant la ville comme un dératé. Ca lui fait du bien, de se défouler.

Ca évite l'ennui. Le vide et les questions. Toutes ces choses qu'il ressent, qu'il apprend petit à petit à exprimer. Le plus dur reste la colère. Elle détonne, elle éclate, elle explose. 4 niveaux, il sait à peu près, à quels moments il passe au rang supérieur, et lorsqu'il est au dernier stade, c'est une furie. Il jette, ce qu'il a à portée de mains, il frappe, il hurle, il se lacère de ses griffes, s'arrache les cheveux, détruit, tout ce qui se présente à lui. Jusqu'à ce qu'une présence l'entoure, l'étouffe, le maintienne, le tranquillise.

C'est au fond des lieux les plus dangereux qu'il se sent le plus à son aise. Qu'il a toute confiance, en son corps solide et son esprit endurant. La fatigue, l'épuisement, il les cherche constamment, en étant continuellement, en mouvements.

Il a bonne mémoire, surtout pour celleux qui l'ont offensé et plus encore, pour les prix des restaurants auxquels Ilya le traîne de force. Il n'oublie pas, tout ce que son frère lui a dit, tout ce que son frère représente pour lui, bien que parfois, la peine lui fasse voir rouge, qu'il s'énerve, s'insurge, qu'il en vienne à le maudire. Lorsque la colère monte, il insulte, il gronde, jusqu'à frapper alors, avec la violence d'un orage, s'abattre, un déferlement de rage.

Il essaye pourtant de s'améliorer. Auprès de son psychologue, de son père et de l'encadrement de la Milice, il apprend un peu mieux, à se maîtriser. Il apprend à exprimer, ce qu'il ressent, avec maladresse et parfois, brutalité. Il sait repérer, les signes d'alerte, il sait qu'il doit s'en aller, courir pour se défouler, nager pour oublier, grimper, pour cracher, ce trop plein d'énergie qui parfois, lui fait sauter l'esprit. Et qu'est-ce qu'il aime apprendre ! Il réfléchit toujours, au meilleur moyen d'agir. Astucieux et ingénieux, il n'a d'autres choix que trouver le meilleur accès pour se faufiler.

Le meilleur.

C'est ce qu'il veut être, non pas pour les autres, mais pour lui-même.

Être le meilleur.
Détails physiques
Taille (sujet qui fâche)(1m58), Poids (70 kilos, tas de nerfs, d’os et de muscles), Longs cheveux (toujours attachés, en catogan ou en chignon serré), Sourire poli, Voix posé, Pas militaire, à la mention d’un défi, sourire devient rictus, l’expression figée, signe de contrariété, lorsque les nerfs lâchent, le corps rugit, il sème la tempête, a pratiqué la gymnastique, l'escalade et le taekwondo, pratique le parkour comme passe-temps, a sur lui un très vieux téléphone offert par son frère, joue à snake dessus, s’inquiète car la batterie commence à le lâcher, en recherche d’adrénaline, c’est ça qui le fait vivre.


5 ans
_ Je te propose quelque chose.

Ephraïm lève les yeux vers Lui. Son grand-frère lui rend l’œillade. Ses yeux, si bleus, si gris, brillent. Le soleil à l’horizon est pâle, face à son sourire empli de chaleur.

_ On prépare le petit déjeuner aux parents… Puis on va se prendre quelque chose à la boulangerie. Juste tous les deux. Qu’est-ce que tu en dis ?

Ephraïm écarquille les yeux. Il hoche vigoureusement la tête.

_ Je vais t’aider !

En quelques minutes, les tartines sont faites, déposées sur la table, leur main s’unissent, lorsqu’ils sortent dans les rues encore désertes. Le milicien ralentit le pas, et l’enfant en fait de même, main dans la main, ils marchent ensemble.

Ephraïm parle, de toutes ces choses bien futiles que les adultes ne remarquent même plus, regarde, la jolie libellule, tu sais, on est allés dans la forêt avec maman, et j’aimerai devenir chasseur comme elle, et tu sais, l’eau, elle était pas si froide finalement, une fois qu’on a mis les deux pieds dedans, regarde là-haut, les oiseaux, tu sais ce que c’est toi ?
Son frère marche et répond, sa voix est douce. L’enfant se tait, pour l’écouter, et parfois, sourit simplement, le dépasse de quelques pas plus rapides, impatient, lorsqu’il voit la boulangerie ! Les odeurs viennent ravir leurs papilles et l’enfant rougit, quand son ventre gargouille. Ils entrent et choisissent, sortent et s’installent sur un muret.

L’enfant tente de grimper, son frère l’attrape par les bras, le soulève et le dépose. Ephraïm rit, puis ouvre de grands yeux quand l’éclair est glissé entre ses mains. La pâte à chou est molle, sous ses doigts. Emplie d’une chantilly qui déborde, et recouverte de fraises qu’il attrape une à une, pour les glisser entre ses lèvres.

Il agite les jambes, et son frère, en rythme, bouge l’une des siennes.

_ T’as pris quoi toi ?

_ Un fondant au chocolat. Tu veux goûter ?

_ Oui !

Même s’il n’aime pas trop le chocolat. Il mord, à peine, mâche et hoche la tête, comme un connaisseur, il constate.

_ Ca, c’est du vrai chocolat.

Son frère rit, et lui, il rit aussi.

Ce petit-déjeuner, a un petit quelque chose d’interdit. Un secret délicieux, qui abandonne sur ses papilles, la crème épaisse et onctueuse. C’est ça, le goût du bonheur.  

  10 ans

Ephraïm bondit. S'accroche à ses appuis. Les pieds, bien posés, il saute, il jaillit, il grimpe. Il touche le sommet, le souffle tremblant, s'arrache de ses lèvres sous l'effort, avant qu'il ne se laisse retomber au sol.

L’enfant saute de joie, se tourne vers ses parents. Son frère salue sa victoire, de deux doigts levés vers sa tempe, un clin d’œil. Leurs parents lui tournent le dos.

Ephraïm attend un signe de son instructeur, puis court vers son frère, qui l’attrape et le soulève, par-dessus la barrière.

_ Père, Mère ! Ephraïm a réussi ! Annonce fièrement son grand-frère. Leurs parents se retournent et, surpris, abandonnent leurs discussions. Leur père échange quelques mots, avec ce qu’il semble être une milicienne, alors que leur mère s’approche pour embrasser fièrement la joue de l’enfant.

_ Tu as réussi, bravo Ephraïm !

L’enfant sourit fièrement, se dandinant un peu dans les bras de son frère pour qu’il le repose.

_ De quoi vous parliez ? Demande l’enfant.

Son frère laisse échapper un rire bref, un peu gêné, leur mère répond.

_ Le Capitaine est venu le féliciter pour ses dernières missions. Apparemment, ton grand-frère serait l’une des meilleures recrues cette année !

Leur mère tapote fièrement l’épaule de l’aîné, qui détourne pudiquement les prunelles.

_ Je fais de mon mieux, répond l’homme, ses yeux venant simplement s’unir à ceux d’Ephraïm, Je fais de mon mieux.

Et cette phrase, cette simple phrase, attise quelque chose.

_ Et moi, je ferai mieux que toi.

Ephraïm l’affirme. Ses mots incisifs, armés d’un sourire carnassier, d’un éclat, dans les prunelles bleutées. D’un rictus, qui tire légèrement ses yeux, ses prunelles, plantées franchement dans celles de son aîné. Son grand-frère cligne des paupières, déstabilisé. Leur mère s’est figée, décontenancée.

Et après un silence, ils rient.

Leur mère tapote la tête d’Ephraïm et son grand-frère le fixe, croisant les bras sur son torse.

_ Et tu y arriveras.

Son frère détourne les yeux.

Ce geste surprend l’enfant. Qui serre les poings.

12 ans

 Il accompagne sa mère à la chasse. Tapi près d’elle, il l’observe jusqu’à la voir s’élancer, bondir, saisir la gorge de l’animal entre ses mâchoires, le plaquer au sol. Lui broyer la nuque. Le bruit sec le fait sursauter et il attend qu’elle se tourne vers elle, pour se redresser.

La forêt est épaisse. Les arbres sont si serrés autour d’eux. Ils marchent, le son de leurs pas, étouffés par la mousse et les racines. L’air est humide, chargé de fragrances douceâtres. Il les hume, les yeux mi-clos, laissant l’humidité imprégner sa peau. Il aime cette sensation. La fraicheur, incrustée dans son derme, apaise un peu tout ce qui brûle au fond de ses veines.

Ca fait mal parfois. Il ne sait pas comment en parler. Il ne sait pas comment dire. Toutes ces choses qui bougent dans son ventre. Des fois, c’est lourd et ça écrase sa gorge. Il sent son cœur palpiter, comme les poussins qu’il attrape parfois entre ses mains, qu’il serre dans ses paumes. Ca fait la même chose, entre ses côtes.

Ca le prend, parfois. Quand il perd aux jeux de société. Quand il doit aller au temple pour prier, quand son frère n’est pas là, quand il ne peut pas aller à la plage avec lui. Quand sa mère marche en silence, et qu’il se retrouve seul dans sa tête, il y a quelque chose, qui l’étouffe, dans son crâne, il manque d’air. Alors l’enfant, saisi d’une impulsion, s’élance.

Les arbres s’écartent sur son chemin. L’air ne pèse plus, l’air l’embrasse, l’air le porte. Son corps si fin, s’élance et s’élève, bondit, lorsqu’il jaillit de racines en racines. Sa mère, surprise, crie son nom, court à sa suite.

_ Ephraïm ?

Son nom, il l’entend mais ne répond pas, l’enfant court, et la boule dans son ventre, la chaleur dans ses veines, s’effacent, son cœur bat avec vigueur cette fois, l’air frais, lui fait du bien.

Sa mère est à ses côtés, elle court avec lui, prend sa main dans la sienne, et elle court plus vite encore ! Ephraïm écarquille les yeux lorsqu’ils bondissent par-dessus un rocher, reprennent leur course effrénée. Ephraïm sent une vague monter, le submerger, sa vue se brouille et son pied glisse, il tombe, sa mère le rattrape, le soulève, l’enlace.

Agenouillée, ses proies lâchées au sol, elle écrase contre son poitrail, son enfant. Et Ephraïm, contre elle, ne sait pas s’il doit rire ou pleurer, les larmes coulent sur ses joues et un sourire, reste sur ses lèvres.

_ Ephraïm…

_ C’était bien, de courir !

Il glisse ses bras autour de ses épaules, il l’enlace à son tour, et ils restent longtemps, à écouter les bruits de la forêt. Les sons de son cœur, qui s’apaisent.

Il y a moins de bruit dans sa tête.

13 ans
 La mer monte, jusqu’à effleurer ses orteils. Ephraïm sourit, les agite, se penche pour toucher l’eau, du bout des doigts. Une vague vient jusqu’à lui, joueuse, elle asperge son visage d’un crachat salé. Ephraïm grimace et frotte ses yeux, non, son geste est retenu par la main de son frère.

_ Ca va gratter encore plus, laisse-moi faire.

Son frère nettoie ses propres mains avec un peu d’eau de sa bouteille, puis frotte les paupières d’Ephraïm. Ephraïm se dégage, d’un geste d’épaule.

_ Je suis assez grand pour me débrouiller !

Son frère sourit simplement, le relâche puis s’avance dans l’eau. Ephraïm le rejoint, se jette, l’eau l’accueille à plein bras. Il ferme les yeux, lorsqu’il sent l’eau salée l’envelopper. Instinctivement, Ephraïm se roule en boule, se réfugie en son sein, jusqu’à ce que ses poumons le brûlent. La sensation est presque familière, il nage, jusqu’à la surface, il inspire et replonge, longtemps, longtemps. Il ouvre ses yeux sous l’eau, laisse le sel rougir ses yeux, le sel relance les égratignures sur ses genoux.

Ephraïm se sent si bien. Il n’entend que les battements sourds de son cœur. La pression qui l’écrase et pourtant, le libère, il marche au fond de l’eau, saute, voltige, tourne sur lui-même, il revient finalement vers son frère. L’homme fait la planche, les yeux levés vers le ciel. Ephraïm nage jusqu’à lui et bascule à son tour sur le dos. Les vagues le soulèvent, le bercent, au rythme d’un souffle lointain, sur lequel il calque naturellement le sien.

_ Pourquoi est-ce que tu viens la nuit ?

_ C’est plus tranquille.

Ephraïm retombe dans le silence. C’est plus tranquille, oui. Il n’y a qu’eux, et l’océan.

_ Hé ?

Son grand-frère tourne les yeux. Ephraïm finit par reposer prudemment pied à terre. Il marche lentement. La résistance de l’eau contre sa peau l’invite à pousser davantage. Il contracte ses muscles, il lutte, contre le courant. Les pieds bien plantés dans le sol meuble, il va contre le sens des vagues, ferme les yeux, quand l’une s’abat sur son visage.

_ Ephraïm ?

Son frère s’est redressé, à son tour, et l’enfant finalement, se tourne vers lui.

_ Qu’est-ce qu’il y a ? Demande-t-il. Ephraïm lève les yeux vers son frère. Dans le silence de la nuit, il n’y a qu’eux. Les bruissements des vagues. Et tout ce qui rugit dans sa tête.

Ephraïm, pour seule réponse, se jette de pleine face contre la prochaine vague. La violence de l’impact heurte ses joues, son ventre, il le cherche encore une fois, encore une fois, jusqu’à ce que son frère l’emprisonne tendrement dans ses bras, le rapproche de son torse, l’enlace.

_ Mais qu’est-ce que tu fais Ephraïm ?!

Ephraïm se débat, quelques secondes, jusqu’à ce que son frère raffermisse son étreinte, il l’écrase presque contre son torse. Ephraïm plante ses doigts dans ses bras, il tire, il lutte, son frère, résiste, murmure, chuchote, tendrement, je suis là, qu’est-ce qu’il se passe, dis-moi.

Et Ephraïm, il ne sait pas quoi répondre, sa bouche s’entrouvre et se referme, ses yeux sont secs et lui font mal, sa peau le picote. Ephraïm lève les yeux vers son frère, ses yeux inquiets qui le dévisagent, et son cœur se serre.

Car Ephraïm, ne sait pas, s’il est normal. Car ça fait quelques années, qu’Ephraïm ne parle plus, plus autant qu’avant. Ca fait quelques temps, des années maintenant, qu’il sent des choses étranges, du vide, des picotements, des tensions, ça monte et ça descend, comme les vagues, de l’océan.

14 ans
Face au psychologue, Ephraïm garde la tête baissée. Ses parents et son frère sont présents. Une dépression, chez un enfant ? Son père est inquiet, déjà, des médicaments ? Qu’ont-ils fait de mal ? Demande sa mère. Son frère reste silencieux, les bras croisés, les yeux détournés. Les réponses ne leur suffisent pas, les défauts de la génétique, une production insuffisante de dopamine, peut-être manque-t-il, de stimulations, peut-être ne connaît il pas ses émotions, qu’il ne sait pas les identifier, les nommer, les exprimer ?

Ca va être long, ces mots s’écrasent sur ses épaules, il y a cette pression qui revient l’étouffer, Ephraïm, il a envie de planter ses ongles dans sa gorge, de la déchirer, de s’ouvrir le torse, d’arracher toute cette chair dans laquelle il se sent crever.

Ephraïm entrouvre les lèvres, il cherche de l’air, ses mains sont cramponnées à son siège, il veut s’ouvrir le crâne contre le mur, s’exploser la tête ! Il serre les dents, les mâchoires, ses muscles se contractent, son corps tremble et ses dents grincent.

Le son n’échappe à personne, et tous le regardent, avec de grands yeux surpris. Ephraïm baisse la tête, ses mains se détachent du siège qu’il malmène, il courbe le dos en avant.

_ Je suis désolé, articule-t-il péniblement.

_ Va courir, ordonne alors le psychologue.

Surpris, Ephraïm redresse les yeux.

_ Sors, cours jusqu’au bout de la rue, reviens, et recommence. Recommence jusqu’à ce que tu n’en puisses plus. Tu ne reviendras que lorsque tu te seras défoulé. D’accord, Ephraïm ?

_ Je peux courir avec lui ? Demande son grand-frère, se levant à son tour.

_ C’est à Ephraïm de choisir, répond le psychologue.

Ephraïm tourne les yeux vers son frère, ses parents, son aîné lui tend la main, Ephraïm la prend. Et les deux courent. Ils courent, dehors, dans la rue, font des aller-retours, l’un dépasse l’autre, Ephraïm pousse un râle, lorsqu’il parvient à arriver devant son frère. Ephraïm fait volte-face, saisit à bras le corps, son frère par la taille, les deux chahutent, se poussent l’un et l’autre, Ephraïm pleure et rit, sa tête s’abat contre l’épaule de son frère, avant qu’il ne s’écarte, ne jaillisse vers l’avant. Le mur au bout de la rue, ne le ralentit pas, Ephraïm fonce et bondit, sur une poubelle, se jette, lève les mains, attrape le bord du mur, il veut se soulever, mais n’y parvient pas. Jusqu’à ce qu’une pression de son frère, lui donne l’impulsion nécessaire.

Debout sur le mur, Ephraïm contemple la rue s’étendre, devant lui.

Il halète, il respire, enfin, ses bras se lèvent.

15 ans
Il continue l'escalade, s'appuie d'un peu d'un gymnastique. Et pour apprendre à contrôler sa violence, il se lance dans le taekwondo. La nage, la randonnée, le parkour, Ephraïm n’est jamais chez lui, Ephraïm dépense sans cesse son trop plein d’énergie. La milice lui offre un cadre, où s’épanouir, où contenir les émotions qui bouillonnent au fond de son être.

Les séances chez le psychologue s’accompagnent de sessions hebdomadaires auprès de son père. Assis avec lui, Ephraïm inspire profondément, expire, longuement, les mains posées sur ses cuisses, il reste calme, face à l’homme en face de lui. Son père réfléchit, les mains jointes devant lui.

_ Quelles émotions sont les plus simples à exprimer pour toi ?

_ La joie.

La réponse est rapide, et son père, d’ailleurs, lève un sourcil, jusqu’à sourire.

_ C’est vrai que tu as retrouvé le sourire. Ca faisait quelques années que je ne t’avais pas vu sourire comme ça.

Ephraïm hausse les épaules, prend quelques rougeurs et détourne pudiquement les yeux.

_ .. Et c’est vrai aussi que le psychologue m’a dit que tu avais des difficultés avec la tristesse, la peur ou… la colère.

Le regard d’Ephraïm se braque alors sur son père. Son visage s’est figé. Les sourcils à peine froncés, le regard neutre, aucune expression n’apparaît sur son visage. Son père hésite, retire ses lunettes et les dépose à côté de lui.

_ Tous ces sports auxquels on t’a inscrit, c’est pour apprendre à te défendre, et à te défouler. Pas pour frapper tes camarades.

Ephraïm reste de marbre.

Son père lui adresse un lourd regard.

_ Si tu souhaites rester dans la Milice, tu vas devoir apprendre à exprimer ta colère différemment. Il y a d’autres moyens que les poings.

Il soupire.

_ En tant que chargé de la communication, j’ai bien quelques outils à te donner, pour que les mots soient aussi efficaces que les poings. Et si tu t’exprimes avec suffisamment d’intelligence, tu sauras aisément retourner une situation à ton avantage. Nous allons tenter un jeu de rôle, pour te mettre en situation…

La mise en situation ne se déroule absolument pas comme prévu.

Ephraïm finit cloué par terre, son bras plaqué contre son dos, par son père qui reprend son souffle.

_ … Putain mais d’où te vient cette force ?! Crache son père, les yeux écarquillés, Heureusement que j’ai enlevé mes lunettes… Bon, on va reprendre et essaye de te tenir, je ne vais pas en venir à t’attacher comme un animal bordel !

Sa mère pointe le bout de son nez, stupéfaite.

_ J’en connais un autre qui va devoir apprendre à s’exprimer correctement, Monsieur Chargé de la Communication.

Ephaïm ricane, tête contre le sol, alors que son père gonfle les joues.

16 ans
Son grand-frère est sur le lit. Sa mère reste à ses côtés, tient précieusement sa main dans la sienne. Son père reste à la fenêtre. Ephraïm le fixe.

L’homme est inerte. Le visage tuméfié. Les nombreux appareils branchés à même sa chair, indiquent des signes vitaux faibles, mais encore présents.

Ephraïm est figé, les mains jointes devant lui. Son regard est droit. Fier. Son expression est sérieuse, les sourcils à peine froncés.

_ Je…

Sa voix est grave. Viscérale. Dans le silence, il s’entend. Et ça, le, gave. Ses sourcils se froncent à peine.

_ Mère, Père. Je vais courir.

Personne ne le retient.

Ephraïm sort. D’un pas lent. Il traverse les couloirs. Le port bien droit, les mains glissées dans le dos, l’allure est militaire, le regard, planté droit devant lui.

Niveau 1.

17 ans
 Ephraïm traverse le parcours du combattant. Il rampe, s’élance, bondit sur le mur d’escalade, le gravit, bondit et court.

Ilya le devance.

_ Il n’a aucune chance, constate un spectateur, amusé, T’as vu comme il le dépasse ? Avant qu’il ne le rattrape…

Niveau 2.

Ses mâchoires se serrent l’une contre l’autre. Ses poings se serrent. Son pas, se fait plus long, ses muscles, se contractent, son corps s’élance.

Comme face aux vagues de l’océan, Ephraïm se jette en avant. Il n’écoute pas les protestations de son cœur déjà à bout, de ses côtes embrasées, du poing qui pulse dans ses viscères, les rides, creusent le coin de ses lèvres. La distance, il la dévore.

La stupeur gagne les rangs, lorsqu’Ephraïm engloutit son retard, arrive à hauteur d’Ilya, qu’il ne regarde même pas, ses yeux fixés sur la piste d’arrivée.

18 ans

_ Alors ton frère est toujours dans le coma ?

_ C’est vraiment dommage… Il faisait partie des meilleurs éléments de la milice… C’est une grande perte pour nos rangs.

Ephraïm sourit. Les mains jointes devant lui, la tête est droite, s’incline légèrement vers l’avant.

_ En effet. Sa présence… Est un manque pour la Milice et sa famille, répond-t-il d’une voix posée.

_ Je suis vraiment désolé. J’espère hm… Qu’il finira par se réveiller.

_ … Et moi donc, sourit plus encore Ephraïm, Veuillez m’excuser. Je dois ramener à ma Mère les courses qu’elle m’a demandés.

Ephraïm se détourne et fait quelques pas.

_ En tous cas, il doit être fier de voir que son frère marche sur ses pas ! Salue le milicien.
Ephraïm s’immobilise. Se retourne à demi.

_ … Je ne marche pas sur ses pas. Je suis ma propre voie.

Sa voix est ferme. Autoritaire. L’homme, surpris, se tait alors qu’Ephraïm disparaît de son champ de vision. Ephraïm marche. Jusqu’à rejoindre la plage, près de laquelle il s’attarde. Il ramasse un coquillage, qu’il observe, récupère une pièce, qu’il glisse dans sa poche. Le sac de courses pend à son bras. Ca fait quelques mois maintenant qu’ils l’ont repris à domicile.

Qu’ils soignent sa carcasse.

Il range dans son sac à dos les compresses, les tubes et les poches, les médicaments, il l’enfile sur ses épaules. Hors de question de prendre les transports en commun… Il ne supporte pas le bruit, le monde, et encore moins de payer un ticket.

Pourtant, sa famille touche une compensation financière de la part de leur Maison. Pour combien de temps ? Quelques années ? Jusqu’à ce que sa Mère et son Père décident de le débrancher ?

Ephraïm s’étire, avant de s’élancer. Son parcours est chaotique. Il traverse la ville, grimpe le long des murs, saute par-dessus les toits. L’adrénaline ? Elle le fait vivre.

Il la cherche, au fond des ruelles, le soir, lors des entraînements, lorsqu’il traverse la forêt ou plonge dans la mer déchaînée. Il cherche, à ressentir, à vivre, à oublier, toute cette colère qu’il ne sait toujours pas maîtriser.

Le front trempé de sueurs, il rejoint la maison de ses parents. Il enlève ses chaussures, sa veste, puis entre dans la maison traditionnelle. Un soupir s’arrache de ses lèvres, lorsqu’il traverse le couloir. D’un geste de la main, il ouvre la porte, trouve sa mère, près de ce qu’il reste de son frère.

_ Ah, ton frère est rentré ! Accueille-t-elle.

_ Arrête, il ne t’entend pas, ça sert à rien.

Sa mère est près du corps. Elle coupe ses cheveux avec application. La chambre empeste le désinfectant. Et Ephraïm est persuadé de percevoir les fragrances moites de son corps pourrissant.

Le nez froncé, Ephraïm va ouvrir la fenêtre de la chambre.

_ Tu as pris tout ce qu’il fallait ? Demande sa mère.

_ C’est dans le sac.

_ Bien… J’ai changé les poches pour hm…Enfin, tu n’auras pas à t’en occuper.

Ephraïm ne répond pas. Sa mère termine paisiblement ses soins, puis embrasse le front de son frère.

_ Je repasserai tout à l’heure, je te laisse un instant avec ton frère.

Elle sort de la pièce. Ephraïm hésite, se retourne pour observer les traits émaciés de son aîné. Ses bras maigres. Il s’approche et se laisse tomber sur les fesses, près de lui, pour le dévisager.

_ Elle continue à te parler. Comme si ça servait à quelque chose.

Soupire Ephraïm en penchant la tête sur le côté. Le silence lui répond. Les traits de son frère sont figés, depuis longtemps déjà. Ephraïm ferme à demi les yeux, attend, de longues secondes, jusqu’à ramener ses jambes contre lui.

_ Je suis passé à la boulangerie. J’ai repris un éclair aux fraises. C’est dégueulasse. Comment je pouvais aimer ça ? Soupire-t-il en détournant les yeux.

_ …

Ephraïm se redresse et fait quelques pas. La maison est si silencieuse. Ses bras se ferment autour de son corps.

Niveau 1.
Il sent la pression sur ses épaules. Son expression se fige, elle se vide de toutes émotions. Si neutre, si vide, il sent ses forces, se reculer au fond de son être, se tapir au fond de ses viscères. Comme un fauve, prêt à bondir. Un tsunami, prêt à s’abattre.
Un soupir plus tremblant s’échappe de ses lèvres.
_ A quoi ça sert…
Il fait quelques pas.

Niveau 2.
Les muscles se contractent. La colère gronde, dans ses veines. Il sent sa montée, lente et puissante, emplir ses côtes, écraser ses poumons, l’air lui manque. Et la force, la force dans ses poings serrés, ne demandent qu’à se déchaîner.
_ A quoi ça sert de te parler ? T’entends rien ! Tu réponds pas ! T’es qu’un légume depuis des années ! Les parents te gardent par lâcheté ! Ils n’ont pas le courage de te débrancher ! D’en finir bordel ! Tu te vois ? Tu vois dans quel état tu es ?

Niveau 3.
Ses lèvres s’étirent en un rictus haineux. Il s’approche, d’un pas plus chaloupé, attrapant les cheveux si bien coiffés, de son frère tant aimé. Il les tire, tournant vers lui, ses yeux aux paupières closes.
_ Tu n’es qu’une merde. T’es en train de pourrir dans les draps. T’es plein d’escarres, tu te chies dessus, même si tu te réveillais, tu serais plus capable de marcher, tu pourrais même pas te débrouiller pour te raser… Il est où, le beau, le grand, le plus fort des Miliciens hein ?! IL EST OU, LE MEILLEUR DES MILICIENS ?
Rugit Ephraïm.

Niveau 4.
Se reculant d’un bond, il attrape l’électrocardiogramme. Et d’un mouvement, l’arrache de son socle. Pour le balancer violemment au sol. L’appareil s’arrache, du bras de son frère, du mur, se brise au sol, alors qu’un hurlement de rage s’arrache. Le cri, déchire sa cage thoracique en deux, ses mains veulent attraper, quelque chose, n’importe quoi, le balancer, le briser, l’éclater, ses mains, attrapent ses propres cheveux, tirent dessus, de toutes ses forces.
_ IL EST OU ?
Vocifère Ephraïm.
Sa mère entre et se fige, les yeux écarquillés. Par réflexe, elle a un pas de recul, quand Ephraïm lève les yeux vers elle. Les lèvres retroussées dans un rictus enragé, ses yeux luisent, la haine, dans ses poings serrés, ces poings qu’il abat contre le mur, sa tête qu'il cogne contre le mur.

_ Ephraïm, ton frère !

Ephraïm cligne des yeux et se retourne. Son frère. Dans sa furie, il l’a blessé. Son bras saigne.

Ephraïm écarquille les yeux. Tombe à genoux.

_ Je… Je suis désolé… !

Levant tour à tour les yeux vers sa mère et son frère, il porte les mains à sa tête, il rampe jusqu’à son bras, il embrasse sa plaie, il fouille dans son sac, récupère un mouchoir, essuie le sang qui coule. Les larmes noient ses yeux et un sanglot déchire ses lèvres.

Le sang et les larmes, sur ses lèvres, c’est ça, le goût du malheur.

20 ans
_ Je vais être posté au Mont Hurleur. Ils m’ont dit que j’étais l’un des meilleurs de ma promotion. Je peux faire encore mieux. J’en suis sûr.

Ephraïm est à la plage. Il fait nuit. Le corps de son frère, repose sur la bouée qu’il entraîne avec lui. Il finit par s’arrêter, sécurise la bouée, d’une main glissée autour, l’autre reste en travers des jambes faméliques de son frère. Ephraïm regarde les vagues qui viennent à eux et veillent à ce qu’aucune d’elles, ne submergent le corps de son frère.

_ Je sais que le sel n’est pas bon pour les escarres. Mais tremper dans ta sueur dans ton lit n’est peut-être pas mieux.

Soupire Ephraïm, tournant les yeux vers son frère.

_ Père et Mère étaient d’accord, pour que je t’emmène là. J’espère que ça te fait plaisir. C’était pas pratique de t’embarquer. Et malgré tout le poids que tu as perdu, t'es lourd.

Ephraïm observe songeusement son frère. Il perd une main dans ses longs cheveux bruns, défait son propre chignon et attache les cheveux de son frère avec douceur.

_ Voilà. On se ressemble un peu plus, comme ça.

Ephraïm sourit, d’un air encourageant, avant de lever les yeux vers le ciel, les étoiles.

_ Tu sais…

Il marque un silence.

_ Tu sais, cette fois où tu m’as demandé… Ce que j’avais ? Quand je me suis jeté dans les vagues ? J’étais triste. J’avais peur. J’étais en colère. Parce que tu allais partir à l’internat, et que je ne savais pas quand je te reverrai. Que j’avais peur d’être sans toi. Que j’étais en colère que tu t’en ailles, que tu me laisses. Et j’étais à la fois heureux… heureux que tu réalises ton rêve.

La voix d’Ephraïm tremble.

_ Je suis désolé de t’avoir fait du mal. Je voulais… J’étais prêt à tout pour que tu te réveilles. Pour que tu bouges, pour que tu me parles, pour t’avoir avec moi.

Ephraim détourne les yeux et les frotte finalement du dos de sa main.

_ Putain t’as raison, ça pique, mais j’ai pas le choix…

Il pouffe faiblement, avant de redresser la tête.

_ Je t’avais dit que je serais meilleur que toi… Et c’est le cas aujourd’hui. J’ai explosé ton record.

Sourit-il d’un haussement d’épaules.

_ Mais y’a un connard qui m’emmerde. Ilya. Tu sais, je t’en ai déjà parlé, de ce type. Un riche, qui s’en sort super bien sans tellement d’efforts. En plus, il prend toute l’eau chaude à la douche. Je te jure, ce type, je vais le défoncer.

Il reprend sa marche jusqu’à la plage, ramène son frère et le soulève dans ses bras. Il l’allonge sur une serviette, rince son corps à l’eau claire, essuie tendrement sa peau.

_ A tous les coups, tu te serais bien entendu avec lui. Je suis sûr que oui… Il t’aurait amusé. Même s’il dépense son fric à tout va. Il m’offre un café tous les matins… Il n’a pas conscience du prix que ça coûte ? A croire que mon café thermos est dégueulasse. Quand tu te réveilleras, je t’en ferai goûter. Tu me diras ce que tu en penses.

Le corps de son frère revient à son fauteuil, les affaires sous le bras, Ephraïm se remet en marche.

_ T’as du temps devant toi ? Je compte pas prendre les transports. On en a pour quelques heures de marche mais… C’est l’occasion que je te raconte ce qu’il s’est passé aujourd’hui.
Alors qu’ils passent un nid de poule, la tête de son frère bascule. Et Ephraïm croit y lire un sourire.

Son cœur tressaute. Ephraïm retient son souffle. Le ravale. Lève les yeux vers le ciel.
C’est peut-être ça, le goût de la vie.

Un peu de sel et de sucre sur les lèvres, le vent qui souffle, sur son visage, la fraicheur de l’air et la chaleur au fond de ses viscères.

Facts divers et variés
Il raffole des plats épicés - Il chante très mal - Il a toujours un traitement antidépresseur - L'hypothèse d'un diagnostic d'hyperactivité a été émise, mais non confirmée - Malgré sa petite taille, Ephraïm a beaucoup de forces, assez pour réussir à renverser Ilya s'il arrive à le chopper (aux genoux) (ah ah) - Ephraïm aime emplir les bouteilles de tessons de verre polis ramassés au bord de la plage - Ephraïm va souvent en forêt pour des randonnées et a aidé à sécuriser plusieurs passages au Mont Hurleur - Famille très traditionnaliste, ils portent des kimonos chez eux, ont une tenue pour le dimanche, une pour les jours de la semaine - Il préfère ramener son thermos que se payer un café - C'est le relou qui râle toujours devant la carte des prix et qui prend le moins cher, quitte à manger un truc qu'il n'aime pas - Vraiment, il n'aime pas dépenser ses sous, n'insistez pas - S'il peut le faire lui-même, il essaye, il bricole des trucs et au moins l'avantage de la Milice, c'est qu'on a du bon matériel, alors oui, raffistoler ses chaussures avec du scotch de sécurité, ça fait l'affaire okay ? - N'a pas vraiment le sens du danger, au contraire, va le chercher, c'est ce qui l'excite - Apparence polie et posée, jusqu'à ce que l'agacement le gagne... Sa vulgarité et le nombre de gros mots prononcés dans une phrase trahissent la montée de sa rage - Au niveau 4, il est très difficile de le raisonner, il n'est pas rare que Soo-Yun l'immobilise de sa poigne d'acier (ou qu'Ilya lui refile un truc à balancer) - Il a battu le record de son frère de grimpée du Mont Hurleur (en 5 h et 10 minutes) - Les circonstances de l'accident de son frère sont encore mystérieuses pour Ephraïm (ne veut pas savoir) - son frère a été longtemps considéré comme un héros de la Milice et il arrive parfois, qu'il anime encore les conversations -

Coucou c'est le retour du vieux daron !!! Bien l'une des rares fois où je fais un DC mais que voulez-vous, l'appel de cette communauté est trop fort pour mon petit coeur (ewi ewi). Merci encore à Ilya d'avoir accepté que je joue son prélien ;www; Ainsi qu'à Caspian et Alexis pour avoir répondu à mes nombreuses questioooons !
Ephraïm Kurusu
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Ilya Matkovic
Asticot pas content
Ilya Matkovic
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Dim 26 Mar - 17:43
excuse me while i scream AAAAAAAAAAAAAAAAH
ça fait tellement longtemps que je l’attends et qu’on en parle j’avais tellement tellement HÂTE et il est encore milles fois mieux que je l’imaginais?? franchement je pourrais pas espérer mieux comme rival??
trop hâte qu’ilya et lui se querellent comme un vieux couple j’avoue on aime l’amour vache et les rivalités saines ici!!!!!

j’édite plus tard même si t’as déjà reçu mes commentaires sur lui snif je l’aime je suis amoureuxse, ses qualités, ses défauts, le personnage est incroyable je le redis et l’histoire est OUF j’en suis encore bouleversé.e de toutes ces émotions que tu nous fait vivre par ta plume??

rebienvenue à la maison et vivement les âmes!! (pour qu’il ait l’âme de fourmi qu’il mérite u know)
Ilya Matkovic
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Soul
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Dim 26 Mar - 19:43
Le nom est tellement classe...
Il lui faut une âme tout aussi classe...

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Alexis Ross
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je suis très très fan d'accord...
je l'imagine courire dans la forêt en treillis et en rangers, se faufiler entre les feuilles, vif et nerveux, et cette vision me rend heureuse. trop contente pour ilya et son près lien également, j'ai très hâte de vous lire !!
rebienvenue sur le forum heart hâte de voir ton choix pour les âmes...

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En lisant l'hitoire d'Ephraïm je ne peux m'empêcher de penser au personnage de Kiku dans Les bébés de la consigne automatique de Murakami. Surtout ces images lorsqu'il court dans la forêt ou plonge sous l'eau. Un peu comme si il était poussé par une machine infernale.

Un perso rtès sympa somme toute et des âmes tout aussi cool n.n

Hâte de connaitre ton choix.

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Ephraïm Kurusu
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Mer 29 Mar - 11:57
Bonjouuuuuuuuuur !!!!

Merci vraiment beaucoup pour vos retours ;www;

@Alexis Ross tu as totalement cerné le lascar ah ah ! Et les avatars que tu m'as fait lui correspondent mais tellement ;www; Merci encore beaucoup !

@Hob Kendal Merci beaucoup pour cet accueil et ces commentaires ! Je ne connaissais pas du tout l'oeuvre, je suis allé.e jeter un oeil sur le net et woaw... Ca a l'air vraiment intense comme livre. Et je suis très touché.e d'un tel compliment. Je dois avouer que je voulais quelque chose de "violent", de "viscéral" dans ce personnage, sans qu'il ne soit pour autant porté sur "la violence envers l'autre", malgré quelques déboires. Merci encore pour ces mots...

J'ai fait mon choix, après plusieurs jours d'intense réflexion ! Je choisis l'âme du Pur-Sang Arabe, dont le physique (la queue levée, en référence à ses cheveux attachés, la corpulence fine et nerveuse), colle très bien à mon personnage, de même que leur sacré caractère ah ah !!!

Merci encore pour tout !!
Ephraïm Kurusu
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Mer 29 Mar - 21:29

Validé !

Bienvenue sur le forum


Bonsoir quel est donc ce petit homme avec son catogan.... Très très heureuse de voir un autre cheval sur le forum, les bestioles comme ça ça manque et je trouve que tu as fait un très bon choix ! Vraiment Ephraïm c'est une tempête, une tempête qui fonce dans le tas, détruit tout sur son passage. Cette impulsivité et cette façon de ne PAS savoir gérer toutes les émotions qui le traverse, on ressent vraiment tout ça dans ton histoire et c'est beau, les passages avec le psy sont bien menés (avec toi je m'inquiète pas trop de ce côté là ptdr) et l'adoration du plus jeune pour son ainé ??? c'est beau et tellement triste quand on sait ce qu'il est devenu. Cette façon de le voir comme son héros. La fin avec les deux à la plage là ? Ouiin mon cœur... et Ephraïm qui court toujours qui court tout le temps... c'est très beau tout ça, ton histoire m'a un peu donné les larmes aux yeux j'avoue mais je suis fragile aujourd'hui, trop de drama d'un coup oups.
Bref j'ai adoré ton histoire en tout cas ??? Et ton perso tout entier en fait. Hâte de le voir évoluer ! thanks

Tu es donc validé  ! Tu peux venir poster une RS juste ici et demander un petit rp ou autre par là !

Soul
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