haklyone
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The Sleeping Beauty ❝ Libre



 
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The Sleeping Beauty ❝ Libre
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Sam 7 Mai - 11:47
You would not believe your eyes inten million fireflies
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L’éclosion d’une reine, joli poupon et bijou de la couronne, a mis le château en émoi. C’est un corps qui enlace le ciel, des planches jusqu’aux mains dans les airs, et une ronde chamarrée pour l’accueillir, pointes sur pliés, étend l’harmonie aux confins du royaume. Tendre, le visage maquillée des paillettes rouges de l’enfance, et le pas qui s’élance, cueille, une par une, les grâces.

Pare toi de bravoure,
pour défier même l’étriqué du toujours.

Enfile la robe du rêve,
pour qu’avec grâce sur les marches tu t’élèves.


Aurore d’une vie, c’est la perfection d’un jeté, un saut dont la course traverse scène et banquet, tourne sur lui-même pour enrouler les dons comme on lace les rubans. La foule valse en vague, salue encore, offre l’ovation, des pieds synchrone qui se détachent à en toucher les paumes. Le piqué d’un tutu noir, et c’est tous les convives qui éclatent, rejetés aux extrémité du tableau, épaules en arrière à en défaire les cervicales, pour ne laisser que la princesse, à genoux, et son antagoniste, qui tourne, moqueuse, dans une parade maudite.

Sur l’épine de la rose, tu te piques,
et dans l’ombre éternelle, tu plonges.


Le silhouette qu’on effondre, disloquée dans un écart, et les lumières torpillent en traits funestes, rouge sanguinaires et mauve mélancolique. Les festivités interrompues, ceux sont les réjouissances en deuil et les dos qui tombent, échines arqués de frayeur.  Approche en pas de chat, l’esquisse en pointillé des chaussons, la dernière des fées dont la tulle a l’azur d’un espoir estivale, les paumes implorent le ciel, avec ses chassés elle apaise même le drame, un lit pour la fin des temps.

Sertis l’amour à ton cœur,
pour avoir chevillé au corps l’ardeur.

L’embrasement, même en songe,
signera la fin du mal qui te ronge.


Chatoiement des froufrous, l’empoisonnée, ballerine aux genoux fléchis du fardeau quitte la scène une fois, les sujets se fanent, dans l’ombre d’un éclairage à nouveau bouleversé, la magie s’évapore. Les souverains, animés du désespoir, donne la représentation d’un duo, arpentant les sentiers, les envolées de la reine sur les phalanges de l’aimé. Sans triomphe, la quête s’achève dans le sanglot des violons, et c’est le tour du premier rôle de dessiner, du bout des doigts, l’arabesque d’un retour, heurter de cacophonie, monstres de cauchemars, pour enfin étreindre le réveil.

La nuque qui s’étire, c’est un fil invisible, et de nouveau les orchestres de joie en fanfares, d’une impératrice, longtemps égarée, maintenant ressuscitée. Un ultime spectacle, où moirée d’un blanc impérial, l’héroïne dans la fleur de l’âge, effleure paysans, nobles et valets, pour insuffler son souffle retrouvé. Les pétales tombées au sol reprennent vie, forment la traîne, toujours plus étendue, d’un peuple amoureux de la belle, les mouvement se calquent sur elle dans des gestes grâcieux et éperdus.

Le collier de perles rassemblées salut la future monarque, la plante en arrière et c’est l’accord au piano d’un règne radieux à venir.

Esmée, Aurore, trop longtemps endormie donne un dernier bond magistral à en décrocher même une étoile, scintillante comme la gloire.

~  ☆  ~  ☆  ~  ☆  ~


Révérence finale, le parquet sous ses pieds est bien la seule chose qui lui permet de garder les pieds sur terre. Elle a la tête qui bourdonne d’une excitation tremblante, comme ses mains dans les paume des partenaires, et le cœur donne un concert, aussi grandiose que celui de l’orchestre de son ballet. L’euphorie, adrénaline brûlante, la parcourt dans un sourire impossible à réprimer.

Esmée se glisse en coulisses. L’excitation la pousse à renoncer à la patience de défaire les cristaux brillants qu’on a collé sur ses joues et ses tempes. Elle tire sur le tutu, plonge dans une robe fendue en velours rose poudrée. Pressée, ses doigts arrachent en gestes précis l’entrelacement des chaussons, elle saute dans des escarpins chaire qui n’ont pas de talons et court vers la réception organisée en l’honneur de la représentation.

Sa première, sueur et doutes, une préparation où elle a souvent fini exsangue.
Aujourd’hui, Esmée n’en est peut-être qu’un fragment,
pourtant, c’est limpide, elle est stellaire.


~  ☆  ~  ☆  ~  ☆  ~

HRP

~ Esmée donne son grand spectacle "La belle au bois dormant", parodiée un peu (pas de prince, sauce Haklyone avec Roses et Ombre) + se rend à la réception poste spectacle
~ Vous êtes libre d'interagir avec elle, félicitez là ou huez là, brrr
~ Passage du C2 au C3 "Une étoile sous les projecteurs" (je MàJ sa RS asap) et pour les débuts du succès Esmée parlera en DeepSkyBlue



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07.05.2098 - Opéra, Babel

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Mar 17 Mai - 13:55
The sleeping beauty, feat Alastair THOMPSON


Le costume bleu foncé parfaitement bien lissé et les chaussures sombres on ne peut plus étincelantes, Alastair a le sourire du prédateur, la mine ravie du spectateur. Il n’a pas lâché la star de la soirée des yeux, l’observant virevolter avec la grâce d’une colombe, tourner dans une roue de paon et s’écraser dramatiquement au sol comme une danseuse parfaite. S’il ne fut pas le premier à se lever pour applaudir, là assis tout au fond de la salle sans que personne ne le remarque, ses applaudissements admiratifs résonnent encore aux oreilles. Pour une enfant de sa Maison, le Maître a ce soir fait le déplacement, encadré par deux gardes du corps aussi grands que des armoires à glaces et glissant silencieusement comme des serpents.

Un sourire par ci, un autographe par là, une fois le grand Maître aperçu, les foules se bousculent un peu pour pour lui parler, ne plus le lâcher. Tout sourire carnassier, il dit oui à tout. Et quand il en a marre, quand il aperçoit la vedette de la soirée faire enfin son apparition dans la réception censée la félicité, délicieuse dans sa robe rose, il fait signe à ses gardes du corps qui ni une ni deux, s’empresse d’écarter les admirateurs un peu trop collants.
Il se coule derrière elle comme un chat qui traque, lui murmure à l’oreille ses félicitations.

“Je vous félicite pour cette spéctaculaire préstation, Esmée. Nulle doute que notre Maison se souviendra longtemps de vous.”

Il se redresse, fait signe à un serveur pour attraper deux coupes de champagnes, en tendant une à la gazelle. Un peu plus loin, les gardes du corps semblent parfaitement maîtriser la foule, les isolant un instant du reste des convives. Le lynx lève son verre pour trinquer dans un air malicieux.

“A Aurore et à tous les autres rôles qui vous attendent !”

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Mar 17 Mai - 15:57
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Esmée, ballerine radieuse, elle est enlacée par l’harmonie des décors. La faste, elle l’a rêvée ainsi : bruyantes acclamations, souvenir impérissable d’une première et le chamarré des amateurs d’art. Elle est submergée du trop-plein de joie, esquisse encore des pas aériens dans sa robe de princesse. La gazelle voudrait exulter de joie en cris poussifs, courir d’un bout à l’autre de la pièce saluer tous ses amis, sautiller comme les enfants. Elle se contient comme elle peut, ne laisse déborder de la cuve du bonheur qu’un sourire éclatant. Il lui fait presque mal à force mais peu importe, elle n’y renonce pour rien au monde à sa liesse. Le tintamarre dans son cœur a décidé de ne plus jamais s’arrêter, elle est prête à en découdre avec l’ivresse d’être une starlette. Peut-être seulement ce soir, mais personne ne lui volera.

Elle manque un battement en l’apercevant.
Le maître auquel elle a juré allégeance en dépit du bon sens. L’icône exubérante des Roses et Ombre était dans la foule ce soir. Ses mirettes papillonnent avec ébahissement. Faites durer cet instant encore un peu et si c’est un rêve, par pitié faites qu’elle ait éteint le réveil. Grandiose et surtout demandé partout et finalement toujours là où on ne l’attend pas, Alastair est noyé sous les admirateurs. Un sort qu’Esmée lui aurait envié d’ordinaire mais ce ballet, c’est un peu d’elle et elle est juste envahie de l’orgueil d’avoir, peut-être, attirer son attention.

Les serres de sa professeure la ramènent à la réalité. Oui, un temps manqué. Oui, un peu plus d’émotion que de précision. Oui, vieille harpie, tu peux la vilipender jusqu’à user ses tympans. Esmée ne se démoralisera pas. Ce soir, c’est à elle, ça lui appartient. Et c’est très précieux cette sensation. La gazelle lui fait faux bond, elle a des opinions moins pertinentes mais plus attendues à solliciter de ses proches lorsque le souffle d’une voix de miel sur son oreille hérisse sa peau, alors que son rythme cardiaque s’accélère encore en reconnaissant le timbre des interview à la télé et la radio.

Elle sursaute d’être prise par surprise mais ne cède pas à la peur, rayonne avec les joues colorées de fard.

_Monsieur Thomson ?! Merci, merci mille fois d’être venu, c’est un grand honneur.

Elle a le souffle qui manque de lui échapper, pince les lèvres pour contenir un chapelet de louanges surexcités. Elle prend la coupe un peu fébrilement en constatant qu’il n’y a plus personne pour lui voler l’attention de son maître de maison. Les verres s’entrechoquent et Esmée oubli la retenue, rit aux éclats. Tant pis, c’est meilleur d’être authentique, elle le sait aujourd’hui. Elle avale une gorgée, regarde le lynx avec la candeur de quelqu’un reconnu par une maison adoptive, pas pour de faux, pas pour des promesses bancales. Juste cette reconnaissance pour laquelle elle a tant travaillé.

_Je suis très fière de porter les couleurs de notre maison. Esmée oublie qu’elle devrait demander un autographe au lieu de faire des déclarations qu’il entend tous les jours, elle est un peu bouleversée par le privilège. J’espère Monsieur que vous viendrez à nombre d’entre elles, j’espère aussi Monsieur que ce n’est pas par politesse que ça vous plait et que votre avis est toujours sincère comme ils disent dans les journaux.

Esmée elle dit ça mais si il a détesté, elle préférerait ne pas le savoir. Et zut, même s'il a détesté en réalité, elle s'en moque.


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07.05.2098 - Opéra, Babel

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Mer 18 Mai - 9:25
The sleeping beauty, feat Alastair THOMPSON

Alastair Thompson à le sourire prédateur, le sourire admirateur. Prenant son temps pour boire une gorgée du délicieux champagne de marque, il hoche la tête d’un air satisfait. Si plus loin une jeune femme cri son nom, quémandant un peu d’attention il l’ignore, entièrement focalisé sur Esmée. Si elle est fière de porter les couleurs de leur Maison, lui l’est encore plus.

“Ce qu’ils disent dans les journaux n’est parfois pas très flatteur mais je suis heureux de voir que vous vous intéressez à mon cas !” Il tape dans ses mains, amusé. "Bientôt, c’est peut-être vous qui ferez la une à ma place.”

Étoile montante en première page, oui il voit déjà les gros titres Alastair. Il se penche, comme pour lui faire une confidence.

“La prochaine fois essayez de tomber en montant les marches, ou faites une déclaration excentrique, ça marche à tous les coups.”

Car finalement ce qu’il préfère, ce sont les esclandres.


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Mer 18 Mai - 10:56
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Alastair est éclatant de charisme. Ca saute aux yeux. Intimidée et grisée, la jeune ballerine boit avec avidité ses expressions. Elle est flattée Esmée d’être un peu le centre de son attention. Ca lui donne des ailes à elle dont les sabots voudraient se décrocher du sol. Les médias, c’est tout ce qu’elle connaît d’Alastair mais ses paroles sont d’or. Il frappe dans ses mains et le sourire de la gazelle s’élargit, peut-être que rêver tout haut ce n’est pas si démentiel.

_J’y compte bien !

Un peu prétentieuse mais comment ne pas l’être quand les étoiles convergent enfin pour la hisser sous les feux de la rampe ? Esmée tressaille en le voyant se pencher, noie sa gêne dans une gorgée supplémentaire du liquide exquis dont elle est à peine capable d’apprécier les nuances. Il doit plaisanter alors elle rigole, les rires d’une jeune fille ça émousse les embarras naissants. Une lueur espiègle dans ses yeux, elle veut faire mieux.
Esmée veut que Monsieur Thomson se souvienne de leur rencontre.
Plus que tout Esmée, veut briser les derniers fers qui la séparent de la vie d’artiste.
Elle extirpe soigneusement son cellulaire de sa sacoche Louis Vison en plumes de corbeau véritables, majeur volontaire à quelqu’un qu’elle ne reverra plus. La ballerine glisse l’index sur la touche appeler du contact John sale rat et attend les premières tonalités en fixant le lynx dans les yeux. La voix de son patron, maudit et détesté, lui donne l’impulsion.

_John ? J’espère que je vous dérange. Je vous donne ma démission. J’en profite pour vous dire que votre calvitie est plus monstrueuse de jour en jour et qu’il n’y a que les boomers pour continuer à poster des photos affligeantes de leurs gamins sur Facebouc. Dites à votre maîtresse que je la regrette déjà, elle dont le cul a le mérite de faire la taille de votre ego.

Esmée appuie sur la touche haut-parleur et tend l’écran en direction de son maître de maison, une sourire terrible au visage.

_Monsieur Thomson, pouvez-vous confirmer à mon ex-patron que je ne remettrai jamais les pieds dans sa boutique ?

John perd visiblement contenance de l’autre côté entre jurons étouffés et promesses de poursuite en justice.


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07.05.2098 - Opéra, Babel

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Mer 18 Mai - 12:04
The sleeping beauty, feat Alastair THOMPSON

Tout à son champagne, le lynx observe curieusement la brune attraper son téléphone et appeler un certain John. Les yeux brillent d’un éclat nouveau en l’entendant parler de démission, de calvitie et d’égo surdimensionné. Oh le show a l’air de lui plaire, d’exciter ses instincts de félin. Finissant cul sec sa coupe de champagne très vite délaissée à un serveur passant à coté, il ne perd pas une miette du spectacle.
S’il semble étonné qu’on lui demande son avis, Alastair n’en montre rien et attrape avec plaisir le téléphone que lui tant la jeune femme pour à son tour discuter avec ce John qu’il ne connait pas le moins du monde.

« Oh John mon cher John, je crois que vous venez de perdre une incroyable employée mais ce n’est pas pour me déplaire. Si vous voulez un conseil, les shampoings au thé vert sont apparemment excellent pour lutter contre la calvitie et vous devriez peut-être vous aussi vous lancer dans la danse classique, les cours pour séniors sont fascinants. » Tout sourire, il lance un petit regard amusé à Esmée alors que l’homme au téléphone s’est fait totalement silencieux, hébété. « Je ne sais pas de quelle boutique on parle, mais si je passe un jour devant j’ose espérer qu’elle sera fermée. Définitivement. John vous êtes adorable mais pas très bavard, à bientôt. »

Alastair touche l’écran pour raccrocher et tend son téléphone à la gazelle, tout sourire. « J’espère ne pas avoir trop envenimé la situation, mais c’était bien trop tentant ! Par définition, les hommes qui s’appellent « John » ne sont pas de bonnes fréquentations, faites plus attention la prochaine fois. »

Il s’approche pour tapoter l’épaule de la jeune femme tout en observant un instant sa propre montre. « Hm Je vais rester encore un peu dans les parages. Des admirateurs à voir, des amoureux à faire languir, bref vous connaissez la chanson. A bientôt mademoiselle Caucase et encore une fois, félicitation. »

Sourire félin aux lèvres, il fait finalement signe aux gardes du corps de laisser passer les gens et se dirige à son tour vers le buffet, une nouvelle coupe de champagne mystérieusement apparue entre ses doigts fins.



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Mer 18 Mai - 15:25
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Esmée observe et écoute, le sourire un peu peste, la satisfaction d’être débarrassée une bonne fois pour toute des piles de dossiers affreux. Elle rentre, elle brûle ses costumes. Non. Elle les donne à une association caritative. Oui, même qu’elle en postera un cliché sur les réseaux pour que son premier acte de charité désintéressé soit immortalisé à jamais dans son mur Instardigram. Alastair a la répartie acide, déverse avec les lèvres des litres d’huile sur une relation d’affaire dont il ne reste déjà que de la fumée.

La ballerine a le cœur qui bat les cent coups, excitation et peur mêlée d’avoir envoyé au diable encore un volet du formatage Caucase. Elle reprend son téléphone et le range discrètement. Elle rend son sourire à l’autre, profite des minutes d’inconscience égrenée par l’adrénaline pour en rajouter une couche.

_Je vous crois ! Dans ce cas, méfiez-vous des Celian et des Caspian, Moniseur Thomson. Ils sont par définition incompréhensibles. Le lynx lui tapote l’épaule avant de consulter l’heure. Il est prisé. La vie de star c’est ça : les admirateurs suspendus à nos lèvres et nos yeux suspendus aux aiguilles. La ballerine espère mener pareil agenda un jour, une fois, goûter le faste d’être exténuée de la renommée. Elle prétend donc y comprendre quelque chose. Ah oui, c'est l'évidence même, merci pour votre temps Monsieur, au plaisir de vous recroiser ce soir ou une autre fois.

Esmée le laisse s’égarer dans la foule qui l’englouti lui et sa coupe. Elle laisse un soupir radieux passer la barrière de ses lèvres en constatant que les molosses ont rompu le cordon de sécurité invisible. La brune est prête à retrouver sa clique, célébrée avec eux sa première et sa démission.

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Celian Dresdell
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Jeu 19 Mai - 6:54

The sleeping
beauty

Rise and shine




Observateur, spectateur, mais pas tout à fait un admirateur. Il avait imaginé ce jour maintes fois, celui où sa petite apprentie les éblouirait tous, celui où petite étoile deviendrait comète venue s'abattre sur Babel. Alors, il se serait levé, l'aurait acclamé avec énergie, l'aurait applaudi un peu plus fort que les autres, la mine réjouie.

Mais la situation avait changé depuis, l'enthousiasme s'est éteint, le regard est devenu plus sévère. Un siège à l'abri des regards, en retrait de tout, aujourd'hui Celian est bien présent mais tente de ne pas trop exister, se faire invisible, minuscule.

Le rideau tombe, le bruit des applaudissements s'élève. Corbeau met quelques secondes avant de décider à en faire de même. Parce qu'elle l'a mérité, quoiqu'il pense d'elle. La colère s'est amenuisée au fil du temps, la rancœur demeure toujours présente pourtant. Mais une première représentation, ça n'arrive qu'une fois dans une vie. Et Celian avait promis que rien au monde ne l'empêcherait d'y être quand le jour viendrait. Le corbeau tient toujours ses promesses, ça lui évite d'avoir des regrets par la suite. Une fois ses sentiments mis de côté, même lui est forcé d'admettre ce qu'il avait pourtant su depuis le début.

Esmée a du talent, il ne peut le nier.

Corbeau se relève difficilement, d'une main, il en serre une légèrement plus petite. Joli canari a gracieusement accepté de venir lorsqu'il lui a fait part de sa volonté de ne pas rester seul. La douleur résonne encore dans ses os, il s'en sortira. Rien n'est cassé d'après son médecin. Sa fierté lui a dicté qu'il n'avait pas besoin de béquilles non plus. Tant pis s'il a la démarche boiteuse. Dans le pire des cas, il tombera, et le joli bouquet de roses dans ses bras amortira sa chute. Peut-être. (Probablement pas.)

Dos appuyé contre le mur, il regarde défiler les différentes convives, ignore ceux qui essaient de l'aborder, va même jusqu'à détourner le regard en voyant Alastair au loin. Sans rien dire, il serre la main du petit canari avec force. C'était une erreur de venir ici, si ça se trouve.

Fixe le bouquet de fleurs, moue contrariée sur les lèvres. Celian est un lâche, aimerait foutre les bourgeons dans les bras de Florianne pour qu'elle aille les lui porter à sa place. Mais ce n'est pas à elle de faire ça. Corbeau guette le rouquin d'un oeil attentif, n'a pas spécialement envie de le croiser ce soir, pas dans un état aussi pitoyable, non, hors de question. Il ira porter le bouquet et s'en ira sans plus de cérémonie. Voilà tout.

Celian s'avance doucement, prend un peu trop appui sur Florianne par inadvertance. Interpelle la vedette du jour.

- Mademoiselle Caucase.

Tend le bouquet en sa direction. Une carte y est accrochée. En entendant que petite gazelle donnerait sa première véritable prestation, lss employé.e.s du Palais des Rois ont tenu à marquer le coup, mots de félicitations transmis dans une lettre qu'ils ont fait promettre à Celian de remettre en main propre à la concernée. Encore aujourd'hui, Celian sait que la présence de la jeune ballerine manque au personnel du manoir.

- Faites-en ce que vous voulez. Brûlez-les, foutez les dans les ordures ou tapez-moi avec si ça vous chante. Juste. Prenez-les.

Le ton se veut neutre, les yeux se détournent lentement. Le vouvoiement, comme s'il parlait à une étrangère. Aujourd'hui, il n'est pas venu en tant que mentor, ni en tant qu'ami. Seulement en tant que membre de la même maison, voilà tout.

- Félicitations pour votre première représentation.... C'était magnifique.

Corbeau est mal à l'aise, ne sait pas quoi dire d'autre que la vérité toute simple. Dirait bien qu'il a apprécié le spectacle, mais se doute bien que son avis ne doit pas valoir grand chose ce soir. Lui ne vient pas pour lui faire la conversation de toute façon.

L'oeil se dirige vers la sacoche en plumes de la ballerine. Quelques secondes passent, le temps que son cerveau capte l'information, le message qu'elle cherche à passer.

Un gloussement amusé quitte ses lèvres sans qu'il ne puisse l'en empêcher. Il s'en veut d'avoir brisé cette façade sérieuse qu'il a érigé juste pour elle, mais le culot le fera toujours rire quoi qu'il advienne.

2098.05.07




Celian Dresdell
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Florianne Reyes
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Jeu 19 Mai - 14:49


The Sleeping Beauty ❝ Libre Zyig

The star of the show


Paillettes scintillantes, belles arabesques et jetés gracieux, pas complexes et spectaculaires. Florianne, émerveillée devant de telles performances – Florianne, fascinée par ces danseurs aux mouvements empreints d’une grâce qu’elle n’aura jamais. Spectatrice toute souriante, tout au long de la représentation, perd parfois ce beau sourire lorsqu’elle ressent le stress de Celian se traduisant par une forte prise sur sa main abîmée.

Alors elle serre en retour, lui caressant le dos de la main doucement du pouce en un effort pour lui offrir un peu de réconfort, l’observant du coin de l’œil un instant pour jauger son état et s’assurer qu’il ne se sente pas trop inconfortable.

La représentation finie, elle se lève pour applaudir, reprend la main de son corbeau afin de lui offrir son soutien. Ces derniers temps avaient été si difficiles – elle le savait, elle en avait été témoin depuis plusieurs jours. Se remettre de blessures pareilles ne pouvait pas être facile. Florianne ne pouvait qu’imaginer la douleur qu’il ressentait, actuellement, à rester debout malgré ses genoux pas tout à fait guéris, ces égratignures qui ne pouvaient qu’être plutôt douloureuses. La jeune femme restait près de lui, soucieuse de s’assurer qu’il n’en fasse pas trop, qu’il n’essaie pas de filer seul où elle ne le retrouverait pas.

Ces fleurs qu’il a à bras, elle se doutait qu’elles étaient destinées à quelqu’un. A Esmée, en particulier – c’est ce qu’il lui avait dit, lorsqu’elle avait posé la question, après que le doute se soit pointé. Il a hésité, longuement, comme s’il songeait à ne pas lui offrir alors qu’ils étaient présents à la réception pour cette raison. Florianne l’avait encouragé avec le sourire, serrant sa main de façon rassurante. C’était toujours mieux que de remettre un cadeau en personne que par l’intermédiaire d’un autre. Elle le suivit donc lorsqu’il se dirigea vers l’étoile de la soirée, le laissant prendre appui sur elle sans toutefois s’en soucier. Elle ne souhaitait que l’aider, après tout.

Arrivés devant ladite Esmée, le canari ne peut qu’observer la scène, se doute désormais que quelque chose a dû se produire entre lui et elle, juste à la façon dont Celian lui parle et aux mots qu’il choisit de lui adresser. Son sourire s’estompe légèrement, mais elle garde contenance – soupir discret, serre la main de Celian à nouveau, doucement. Elle est là pour lui, s’il en besoin.

A son tour, elle adresse la parole à la demoiselle.

« Vous étiez absolument sublime, Mademoiselle. »

Elle lui offre un sourire – poli, bienveillant, sincère. Mais elle change rapidement le sujet, par souci d’éviter de laisser planer un certain malaise sur la conversation.

« Je n’ai jamais vu plus ravissante ballerine. Il me faut rencontrer votre designer, histoire qu’on m’explique comment on a pu transformer mes tissus en de si jolies parures ! Elles vous allaient à merveille. »

Elle ne disait pas cela par vanité, ni même pour vanter ses mérites – c’était sincère. Elle n’avait jamais vraiment eu la chance de voir qui que ce soit porter les étoffes qu’elle tissait à la main avec tant d’amour, alors les voir sur scène ce soir-là, transformées en magnifiques habits scintillants et paillettés, avait été un grand plaisir. Elle souhaitait partager son enthousiasme et féliciter tout le monde, mais le temps était compté. Elle savait très bien que son ami corbeau ne tiendrait plus le coup bien longtemps – s’il partait, elle ne tarderait pas à aller le rejoindre. Elle n’avait pas l’intention de le laisser seul, pas dans son état actuel.

Halloween
Prima ballerina, how graceful you were
Up on that stage, how beautifully you shone
Florianne Reyes
https://haklyone.forumactif.com/t247-florianne-the-language-of-f https://haklyone.forumactif.com/t255-the-flowers-that-bloom-in-adversity-liens-de-florianne
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Jeu 19 Mai - 15:12
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Les yeux furètent un peu partout. C’est pailleté la réception à en perdre tout sens de l’orientation. La ballerine ne cesse de réprimer le sourire béat, un peu bête qui traverse sa figure, elle doit faire cruche, toute seule, à se réjouir dont ne sait quelle grâce. Par où commencer ? Ca se liste comme les choses à faire le bonheur ? Ou bien ça s’apprécie dans le désordre de l’émoi ?

Il apparaît bien habillé, un peu courbé, le pas qui traîne et lance, une démarche malgré tout conquérante : Monsieur Dresdell. Longtemps adoré, longtemps iconique, puis plus rien, comme les bougies qu’on ne souffle qu’une fois. Le cœur de la gazelle se serre dans une contorsion pour éviter son regard. La brune est un peu confuse. C’est difficile de dissocier les chagrins de Cendrillon du plaisir de l’apercevoir. Ses mirettes veulent réclamer tout haut tu as vu c’était moi, et moi seule, tu étais quand même un peu fier, non ? et ses pieds crient de partir, de frapper le sol, avec toute l’assurance que lui donne son premier succès.

Elle reste immobile avec un sourire doux, crispé parce qu’elle est entre deux feux mais ne renoncerait pour rien au monde à la gaité que lui inspire son ballet.

_Monsieur Dresdell.

Elle prend le bouquet du bout des doigts, des yeux, cherche nerveusement les fleurs empoisonnées dont lui un jour parlé Terra. Il n’y en a pas. Il n’y a que les effluves de roses, sucrées comme l’été, et un mot signé qu’il lui tarde de lire. Par fierté, elle pince les lèvres, retient sa gratitude – un premier bouquet pour sa première c’est un symbole qui compte. Embarrassée, elle a du rouge aux joues alors elle tire une seule fleur du bouquet prend la lettre, essaye de ne pas paraître trop empressée quand elle le fait.

_Je n’en garde qu’une. Vous devriez remettre les autres aux restes des danseuses et aux techniciens qui ont travaillé dur.

Elle lui tend le reste du bouquet. Esmée Caucase sait aujourd’hui que la sueur d’un seul c’est une goutte perdue dans l’océan. Elle a appris de Cendrillon qui ne peut exister sans la charité de plus petits et plus grands, le voile de son mépris de classe en a pris un coup, s’est disloqué sous les frasques commises avec Alysse, sourire voyou. Elle mentirait si elle disait que ce geste elle ne l’avait pas réfléchi à l’avance. Si on m’offre un bouquet. Si le spectacle est une réussite. Si j’ai assez de joie à partager. Beaucoup de conditions à remplir, Celian n’était pas inclus dans le calcul pourtant.

Les joues colorées par la flatterie, elle essaye maladroitement de cacher sa sacoche. La ballerine, elle est toujours plus audacieuse lors de l’élaboration des stratagèmes astucieux  que dans leur exécution pratique. Les rires de Celian font baisser ses yeux et elle sent les oreilles la chauffer, ses lippes esquissent un sourire gêné. Maladroitement, elle essaye de se défaire de cette situation.

_Pas besoin de venir aux prochaines, je me débrouille très bien toute seule. Vous voyez ?

C’est un mensonge. Pourvu qu’il vienne, elle n’a pas fini de le guetter dans les tribunes. Seulement l’amertume a tissé au fil des mois, le besoin de prouver qu’elle pouvait s’en passer. Gonflée de le confiance d’Alastair, elle ose un regard droit et sans détour. Fière et plus jamais dépendante du regard qui que ce soit. C’est le message qu’elle aimerait faire passer dans sa robe de gala et son échine droite.

Esmée se rend compte qu’elle n’a pas même pas saluer la ravissante jeune fille à ses côtés. Qui est-ce ? Sa remplaçante ? Floréanne est encore un peu énigmatique à ses yeux depuis le camping. La gazelle pince les lèvres et balaye l’idée. Elle ne laissera pas le venin de la jalousie contaminée la douce euphorie de sa réception. De toute manière, être inondée de compliments suffit à lui rendre une expression radieuse et elle se tourne avec douceur vers la jeune femme.

_Je suis enchantée d’apprendre que c’était vous derrière les étoffes. La qualité est remarquable. Ce ne m’étonne pas d’une proche de Terra. Floréanne c’est bien ça ? Vous avez toute ma gratitude.

La brune rayonne.
Il y a fort à parier que ce ne sera pas la dernière fois qu’elles sont présentées l’une à l’autre. Elle compte bien faire la part des choses entre la naissance de sa carrière à l’opéra et le tumulte de ces derniers échanges avec le maître des fêtes.



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07.05.2098 - Opéra, Babel

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