Every day, nowadays
It's getting strange in different ways
You call me out from in a haze
I should've stayed home

Le Bal Masqué | event 4

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Snap.

Le piège à souris s’est refermé sur sa petite nuque, tombé comme un couperet. En guise de lame le plus joli sourire qui lui a été offert ces derniers jours qui pourtant lui retourne les tripes comme un poignard oublié là.

Valeryane Chanteloup le tient dans sa paume sans qu’il ait besoin de rejoindre le cortège des animaux, terrible petit rat figé dans sa poigne délicate comme s’il craignait qu’elle se mette à serrer.
Mais les mains de l’astronome ne sont pas faites pour blesser, et il est le seul auteur de la sensation écrasante qui lui fait perdre ses mots, marmonner dans sa barbe, soudainement trop saoul pour articuler un bonsoir ou un compliment sur sa tenue, le regard fuyant. Leurs vêtements les assortissent étrangement, unis, toujours par l’amour de la voûte céleste, et d'une certaine façon cela ne fait qu'approfondir son malaise. Face à elle, il abdique, étrangement docile, l’élan de colère revêche qui aurait pu le prendre en se faisant acculé ainsi tenu à l’écart par le spleen qui l’a fait retardataire, lui colle à la peau ces derniers jours.
Micheletto, il passe une mauvaise journée depuis quelque mois maintenant, on ne peut pas le nier.

Sa main ne se referme pas dans la sienne, rigide, se contente de se laisser enlever à l’étage sans même poser ses yeux sur son dos.

Non, ils restent collés sur les marches,
honteux,
les émotions remuées ce jour-là remontant sous l'influence de la lune.

Même s’ils avaient rangé ensemble le capharnaüm laissé par le typhon, même s’il l’avait laissée partir le lendemain sans rancune et la promesse de faire de son atelier un refuge, la sensation atroce qui danse au creu de son estomac et lui reproche le mélange d’alcool croupissant dans ses sucs n’était jamais partie, s’envenimant à la seconde où il avait refermé la porte.

Et Micheletto, égoïste par-dessus tout, ne voulait plus la ressentir.

Il n’avait pas besoin de se faire ça. Valeryane, elle aurait d’autres épaules sur lesquelles pleurer, d’autre amis avec qui trinquer,
(pas besoin de lui, comme lui d’elle)
et pourtant ce soir, c’est contre son verre, qu’elle est venue s’échouer. L’envie vertigineuse d’aller s’écraser au milieu des danseurs le tente d’un coup d'œil en allant s’accouder à la rambarde, trop tendu pour vendre l’apparence décontractée qu’il aimerait exsuder en sirotant son champagne. “… T’es là d’puis longtemps ?” Le peintre fait de grands efforts d’élocution, l’apparition de la noiraude pas assez grande claque pour le rendre instantanément sobre.

Avec lui ?
La question lui pend au bout des lèvres.
Le fin mot de l’histoire, il n’a pas voulu le savoir,
ne veut même pas se risquer à prononcer son nom, car il y a peu de gens qu’il déteste plus que lui-même pour l’avoir blessée
et qu’il ne veut pas s’emporter.

©A devious route

Résumé:
✦ tenue + masque  
✦ Miche marmonne des demi-réponses dans sa barbe en fuyant les yeux de  @Valeryane Chanteloup comme un enfant coupable, mais il se laisse quand même docilement tirer à l'étage sans protestation
✦ il bad à mort parce que ça fait quelque mois quand même qu'il évite Val, qu'il est trop bourré et kk pour ce genre de sensations fortes et qu'il a aucune idée de comment se sont fini ses histoires avec Mortimer
✦ à la place de verbaliser tout ça, il s'accoude à la rambarde et lui demande si elle est là depuis longtemps ptdr mais heu en vrai il est encore vénère contre Morty (et lui-même lol)

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Le Bal Masqué | event 4

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Un rire succinct, souffle à peine qui s’échappe de la gorge serrée, malgré lui, malgré tout. C’est le naturel qui revient au galop, qui essaie de se frayer un chemin entre la couardise et les non-dits d’adultes: cela fait depuis si longtemps qu’elle le tolère que ces réactions sont devenues réflexes qu’il ne peut plus rattraper. “C’est vrai…” admet-il sans la regarder. Ses iris bleus nuits prétendent s’intéresser à la valse animalière, son attention ravie à l’ambiance étouffante qu’une seconde, à peine, en apercevant ce qu’il croit être Jayson, fidèle à lui-même, les deux mains enfoncées jusqu’aux coudes dans la situation étrange pour aider quelques âmes confuses.

Sa tenue le fait sourire, découvrir ses crocs, une remarque pour plus tard qu’il essaie tant bien que mal d’imprimer dans la passoire qui lui sert de cerveau, mais le rictus fane à l’instant où la noiraude reprend la parole, le ramène à la situation présente. Cet énorme nœud qu’il n’a fait qu’ignorer, et par lequel il ne sait pas où commencer.

Il la regarde, enfin, mais ses yeux à elle contemplent le sol, chicane quelque chose au creux de sa poitrine même si elle rit.

“Ça…” La fin de sa réponse reste coincée de travers, rechigne à sortir même après une gorgée de champagne. Ça ne va pas, non, mais il refuse que ça se passe comme ça, qu’il l’ignore des mois durant pour dégueuler son mal être à ses pieds. Par fierté. Par culpabilité. Inconsciemment, il fait rouler son poignet gauche, remuant le pétillant, sa main libre venant se perdre dans les mèches en bataille alors que le rat se replie sur lui-même, un soupir presque plus grognement fusant à la place de tout ce qui pourrit à l’intérieur. “Qu’est-c’que tu veux, Val ?” Ses doigts se crispent, tire sur le cuir chevelu. Cette chanson-là, ce n’est pas la première fois qu’ils la répètent ensemble -c’est tout ce qui sort, quand les émotions le dépassent, devant la barrière infranchissable de son égo. De l’incompréhension, de la colère, substitut à cette émotion qui lui a toujours fait défaut. “T’as pas eu ta dose, d’puis l’temps ?”

Il est fatigué. Excédé qu’elle s’entête à tendre le bras à travers sa cage d’épine, de la regarder s’empaler encore et encore pour quelqu’un comme lui. Ce jour-là, cette discussion, elle lui a ouvert les yeux, et il ne peut plus s’en détourner, ni se pardonner, ses excuses non méritées jamais digérées.

©A devious route

Résumé:
✦ tenue + masque  
✦ Miche donne raison Valeryane et arrive même à rire parce qu'au fond, leur amitié est trop naturelle pour pas ressortir. Il fait mine de regarder ce beau petit monde, aperçoit Jayson en train d'aider les gens et sourit en voyant sa tenue, mais Val le ramène vite à leur discussion
✦ malheureusement heu toute simple qu'elle est la question fait mouche, ça va pas mais Miche refuse de lui vomir son mal-être après l'avoir évitée tout ce temps
✦ mais du coup, alcool + ça va pas + ouin il se sent tjrs mal d'avoir fait du mal à sa meilleure amie, il cherche à la repousser en lui demandant cash pourquoi elle est encore là, pardon il est imbuvable

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Le Bal Masqué | event 4

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Pourquoi tu es comme ça, Micheletto ?

Après 36 ans de vie, la question reste sans réponse, revient inéluctablement s’écraser contre les rochers de sa vie. Mais ce n’est pas ce que demande Valeryane -non: jamais la phrase ne s’est échappée de ses lèvres ailleurs que dans les tréfonds de son esprit, pas une seule fois. Même en en ayant vu de toutes les couleurs, l’intégralité de la palette, des plus jolies nuances aux pots éventrés, elle ne le lui a jamais, jamais demandé.

Ce qu’elle lui dit, c’est la vérité, rien que la vérité, mais comme l’eau et l’huile, elle refuse de se mêler à son esprit, glisse le long de la toile sans jamais se lier aux pigments. Le peintre ne trouve rien à redire, rien qui ne soit pas d'insultes infantiles et faciles, mais elles restent bien sagement au fond de sa gorge car il sait, depuis le temps, que la répulsion marche dans les deux sens, qu’elles ne l’atteindront de toute manière jamais. Un exercice de futilité, maintes fois répété des deux côtés.

Lui, imperméable à sa bienveillance, et elle, à son venin.

Quel duo.
Un ricanement amer ne sort jamais, coupé dans son élan par la toute petite voix qui le pousse, enfin, à relever la tête vers elle, lui faire face malgré l’horrible réalisation qui lui retourne l’estomac, écarquille ses yeux.
Un peu trop égocentré, il n’y avait pas vraiment songé.

Que ça puisse aussi lui manquer.

Et devant cela, il ne peut constater qu’il l’a fait, une fois de plus.

Pourquoi tu es comme ça, c’est lui qui se le demande, encore et encore, ne fait que prêter les voix de son entourage à cette question pour ne pas affronter cette frustration grandissante envers lui-même. Devant cette évidence, il doit se faire violence pour ne pas fuir, reste paralysé par sa fragilité. Même lorsque le verre se brise sur la rambarde et que la fatigue s'échappe par les fissures, lui rappelant que ce ne sont pas les soucis qui lui manque, qu’il ne fait qu’en rajouter sur ses épaules qui lui semble si, si frêle à l’instant, il ne bouge pas d'un pouce.
C'est la première détonation qui le sort de sa stupeur, ses mâchoires serrées se relaxant enfin, ne laissant qu’une lassitude désolée sur son visage. Car elle a raison, Valeryane, sur toute la ligne, et c’est justement pour ça qu’il n’arrive pas à la comprendre; mais peut-être qu’il n’en a pas besoin, que ce n’est pas à lui de choisir si elle devrait ou non s’entêter à l’apprivoiser, même si ça ne vaut pas la peine à ses yeux.

Son opinion n’a pas d’importance car peut-être, peut-être qu’il n’est pas le seul à gagner quelque chose en prenant sa main tendue. Alors, craintivement, le rat offre la sienne en retour, un peu pitoyable, un peu honteux, et surtout désolé. Désolé de silencieusement lui demander pardon, encore et encore, sans aucune garantie que cela ne se reproduise pas. “Maintenant, si tu veux.” Dans la pénombre, la lumière des feux d’artifices débordent de la porte du balcon.

Ils ne verront certainement pas les étoiles ce soir à cause de la pollution lumineuse, mais est-ce que ce ne serait pas un bon prétexte pour cesser de fuir ?

©A devious route

Résumé:
✦ tenue + masque  
✦ The rat was too stunned to speak.
✦ Il se prend la tête sur la nature bizarre de leur relation, en vrai ce sont les deux des gros entêtés, mais surtout Val a complètement raison.
✦ devant sa question, ça le percute ENFIN que ben oui en fait, y'a pas qu'à lui que ça a manqué (bravo)
✦ il remarque pas (pour le moment) que Val s'est blessée, mais il lui tend la main et lui propose de sortir pour regarder les étoiles même s'ils verront que dalle à cause des feux et peut-être qu'au fond il commence enfin à capter que heu Val, paraît que même elle l'aime bien ??? Incroyable je sais, c'était pas clair du tout

mais heu oui pitié donnez des copines à Val ils sont insupp les hommes de son entourage

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Le Bal Masqué | event 4

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Ça fait peur, de tendre la paume comme ça; de la laisser seule, même une seconde, là où elle pourrait si facilement être ignorée. Micheletto, il a tant l’habitude d’empoigner tout ce qu’il désire, de l’attraper par le col dès que l’envie le prend, que l’appréhension a le temps de s’engouffrer dans ces quelques secondes.

La peur d’un rejet qu’il ne pourra pas dissimuler sous son égo, pas dans cet état.

Mais Valeryane s’illumine, plus radieuse que les feux d’artifices. Ce geste idiot chasse la tristesse et la fatigue de son visage, et même s’il en est un peu (beaucoup) responsable, l’impression d’avoir fait quelque chose de bien, même minime, se faufile à travers la neurasthénie, le console assez pour ne pas la retirer. Cette fois, ses doigts se referment autour des siens, serrant, à peine, sa main dans la sienne, comme pour chasser la possibilité que tout cela ne soit qu’un mirage conjuré par l’alcool; lui assurer que non, il ne se réveillerait pas subitement allongé sur le sol de son atelier, ivre et seul.

Elle, le ciel, les étoiles, tout est bien là; la brise légère s’assure de la véracité de ces faits. Le masque est abandonné pour mieux distinguer les petits astres brillants éclipsés par intermittence par la lumière des feux qui se dédoublent sous ses yeux; les plisser n’y change pas grand chose. Bah, ça ne fait que plus d’étoiles dans le ciel pour lui. “Pas d’nuages non plus.” ajoute-t-il à son observation, comme si le commentaire avait une importance.
Un soupçon de normalité.

Il n’y a pas de silence ce soir, mais dans leur petite bulle, le museau levé en l’air, les sons du bal se font lointain, feutrés. Mais la culpabilité, le malaise, tout cela flotte toujours au fond de son estomac, le fait inspirer profondément; l’exhalation a tout du soupir alors qu’il fait miroir à la noiraude, trouve son regard. “Non… C’moi qui-” Ses yeux, accrochés aux siens, les ont suivis jusqu’à sa main.
Le sang charrie les émotions, les fait remonter avec la nausée; lui qui n’a jamais tourné de l'œil en le versant se voit pris de vertige, avale enfin la distance restante entre eux pour prendre la main blessée. “ ‘chier.” Les siennes laissent une petite traînée rouge sur sa chemise en venant dénouer un de ses rubans, rendue striée par la dentelle des gants qu’il retire avec ses dents. Il ne demande pas avant de presser la bande de tissus sur la plaie et enrouler, le geste un peu rustre, mais habitué. Juste de quoi absorber, un pansement un peu torve qui l’accuse silencieusement.

“Val."
Les mots s’échappent difficilement. Si seulement il avait encore du champagne pour chasser la sécheresse.
Ce n’est pourtant pas compliqué,
il n’a qu’à répéter,
mais ses instincts le somme de s'éloigner, de ne même pas essayer de réparer ses torts,
de ne pas promettre de faire mieux car il sait qu'il ne pourrait pas changer, jamais.

“Merci, ok ?”
Le soupir chevrote, mais le jour où le peintre verse une larme devant une autre âme est loin d’arriver, et ce malgré le cumul de poison ingéré à défaut de pouvoir se réfugier dans cette amitié.
©A devious route

Résumé:
✦ tenue + masque  
✦ Pendant 0.01 secondes Miche craint que Val refuse mais c'est bon, pour une fois il a pas dit du kk
✦ il fait un commentaire un peu bateau sur le ciel mais ça fait du bien de faire genre tout est normal
✦ malheureusement il se sent pas non plus genki, et c'est pas aidé quand son regard suit celui de Val et voit enfin sa blessure :( pas grave, y'a assez de rubans et de fioritures sur sa chemise pour bander tout ça, même si c'est pas un infirmier non plus ça l'empêchera d'en foutre partout
✦ mais ça l'aide pas a pas être tout retourné, il trouve pas ses mots mais l'a remercie en retour plutôt que de fuir donc c'est pas trop trop mal mais heu. cet homme a besoin d'un psy
✦ emo rat

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Le Bal Masqué | event 4

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Ses vêtements, ils auraient sans doute fini dans un sale état d’une manière ou d’une autre ce soir; couvert du sang d’un autre ou du sien, d’alcool renversé et probablement de bile si elle ne l’avait pas attrapé avant qu’il n’ait le temps de mettre à sec la réserve d’alcool de la réception. Alors vraiment, il s’en contrefout de son ruban, hausse les épaules. “Ça s’lave.” On pourrait pourtant dire de même pour la plaie sur la main de son amie: bientôt elle ne sera plus, ne laissera peut-être même pas un fantôme de son passage, vite oubliée.

Alors il devrait s’efforcer à faire de même, si le champagne ne s’en occupe pas.

Pourtant, cette soirée, Micheletto n’a pas tout à fait envie de l’effacer, turbulences émotionnelles ou non. Ce qui naît, là, sous le malaise et la culpabilité, lorsqu’elle prend ses mains dans les siennes et lui sourit, il a envie de le graver; l’immortaliser au creux de son cœur, car la peinture ne saurait jamais le répliquer.
Même s’il n’a pas l’impression de le mériter, il veut bien s’efforcer, lui sourit en retour: un sourire rare sur ses lèvres, presque timoré, mal-assuré car trop peu utilisé, un peu désolé mais plein d’une gratitude gênée.

Les étoiles ne diront rien de ce à quoi elles ont assisté, alors il préfère y retourner, même s’il sait qu’elle non plus ne pipera mots. “T’es une tordue.” Car il faut l’être pour rester à ses côtés, mais il essaiera de ne plus le questionner, d’en rire un peu plus, même doucement, comme présentement.
Les gloussements s’évanouissent dans le ciel nocturne lorsque le sujet est abordé, enfin. Le soupir s’échappe presque instantanément, s’étire en longueur alors qu’il vient se frotter la nuque en mordant sa langue de vipère. “T’sais c’que tu fais.” La nouvelle ne l’enchante pas, mais le cœur a ses raisons que la raison ignore, et on ne peut pas dire qu’elle le surprenne: après tout, Valeryane adore s’entêter à donner des secondes chances à des hommes qui ne le méritent pas. Sinon ils ne seraient pas là, à regarder les étoiles. “Mais s’il te la fais à l'envers, j's'rais pas aussi clément qu'toi.” Un vent de menace pèse sur ces mots, promesse d’hémoglobine et de vengeance ravivée par ces souvenirs douloureux, alors que le sale reptile aurait tôt fait de le croquer en deux avant même qu’il ne puisse faire quoi que ce soit. A vrai dire, il y a plus de chance que ce soit lui qui fasse de nouveau les frais de la colère froide de son mari, mais il n’est pas encore tout à fait prêt à l’admettre, ne peut marmonner qu’un “Et… J’ferais de même, si ça arrive.” un peu à contrecœur.

La prochaine fois qu’elle aura besoin de lui, il ne balancerait pas plus de fardeaux sur ses épaules. Plus jamais.  

Le peintre balaie du revers de la main sa propre sollicitude, l’alcool gardant jalousement les effets de ces remerciements derrière les tâches rouges qu’il a laissées derrière lui. “Pah ! C’est rien.” Pourtant, après s’être fait du mouron tout ce temps, cela fait du bien, de savoir avoir été utile. “J’t’l’ai dit, t’es la bienv’nue chez moi. Même si j’préfère prendre des cuites à tes frais.” Il trinque avec les étoiles, un peu maladroitement, avant de laisser son verre vide s’échapper de ses doigts le plus volontairement du monde, sa chute étouffée par une énième détonation.

Tant mieux, si ça va.
C’est tout ce qui compte.

©A devious route

Résumé:
✦ tenue + masque  
✦ miche est trop osef de ses vêtements, ils ont vu bien pire tkt
✦ son coeur est pas assez grand pour autant d'amour ok, il lui rend un vrai sourire tout gêné
✦ mais heu yikes être vulnérable ça va un moment donc il se retourne vers les étoiles quand elle fait de même
✦ ngl il est pas content de la nouvelle et se retient de faire des remarques même si à l'intérieur il se dit bestie no. Il sous-entend quand même qu'il est prêt à faire un sac à main avec Morti si drama il y a encore, mais en vrai y'a plus de chance que Morti se fasse une moufle avec sa fourrure alors il promet aussi de lui dire la prochaine fois qu'il y a des embrouilles entre eux
✦ parce que ça fait bcp de bonnes volontés de sa part, il lâche son verre du balcon. Il a un quota de destruction à faire et so far il a pas niqué son amitié avec Vale donc sorry not sorry petit verre

ET OUI IL A 37 ANS EN JUIN (quoi que j'imagine que logiquement si je l'ai inscrit en mai l'année dernière, il devrait faire 38 ?? mais osef sa chrono est chaotique donc nique) mais heu cadeau de 40 ans c'est une séance chez le psy