Joan est venue à la source chercher un peu d’eau. Face à la foule, il est difficile de sortir des informations, il est difficile de faire le nécessaire et de bien jouer les espions. Elle est descendue de son perchoir : les balcons. Cependant difficile de soutirer des informations quand les âmes sont figées dans les lueurs spectacles qui commencent à s’accumuler. Cependant, la soirée n’est pas terminée. La couleuvre doit continuer à serpenter pour le bien de sa maison, pour répondre aux exigences de la salamandre couleur charbon.

Joan a délaissé son verre depuis un moment. Quand elle pousse la porte des toilettes, elle sent la présence d’une femme mais n’y fait pas attention. Elle se rapproche des éviers tandis que celle-ci commence à la saluer. Alors par politesse Joan soulève son couvre-chef pour répondre à son aînée.  

- Bonsoir.

Ses mains commencent à passer sous l’eau alors qu’elle vient les mouiller avant de glisser un peu d’eau contre sa nuque et ses cheveux qu’elle vient faire glisser en arrière pour dévoiler son front. Elle n’a plus que son masque pour cacher la moitié de ses expressions. Joan reçoit d’avantage des compliments sur son travail : mais elle ne peut pas s’empêcher de rendre l’appareil quand elle constate l’ensemble joliment travaillé.

- Merci. Vous êtes aussi charmante, à l’image de la reine de la nuit.

Dans les couleurs ténébreuses et éclairées par les lumières stellaires. Joan fait un lien avec la jolie robe qu’elle a concoctée pour les spectacles futurs. C’est Helen qui jouera le rôle concerné.

- ...Je ne pense pas. Je n’ai pas souvenir de vous avoir déjà croisée. Difficile avec ces masques de s’y retrouver.

Joan reste polie, joue les idiotes. Alors qu’elle sait très bien où elle a croisé cette inconnue : au bras d'un prédateur. Celui qui l’a foutu à la flotte la dernière fois, qui l’a forcée à traverser toute la cité pour finir au milieu de nul part ((à contre cœur)) . Alors Joan préfère chanter que ce n’est rien : le fruit du hasard, plutôt qu’un drôle de cauchemar. Elle prie Haklyone intérieurement pour que son amante ou son épouse ne soit pas aussi louche que l’autre cafard. Elle lui rend un sourire en tentant de lui faire avaler ces couleuvres.


Résumé :

Joan a pas grand chose pour le moment, elle va s'humidifier un peu aux toilettes

Elle entre, elle salue la femme, la remercie et la complimente à son tour

Elle s'humidifie la nuque et les cheveux (c'est un serpent d'eau, j'imagine ça lui fait du bien jsp)

Elle a vu cette femme au bras de Mortimer, elle prie pour qu'elle soit différente

- J’aime les costumes, mais je préfère les robes quand il s’agit des autres. J’ai également l’habitude des vestons et des pantalons dans la vie de tous les jours.

Dans l’atelier de flou (l’atelier de création des costumes féminins), c’est ce que Joan préfère porter. Bien qu’elle ne daigne pas oublier les jupes quand le temps est plus chaud, pour sentir les chaleureux rayons de soleil contre sa peau.

- Je vois. Vous vouliez lui faire plaisir j’imagine…

Joan n’en dit pas plus. Elle n’insistera pas mais retient que Mortimer est marié et qu’il aime aussi les robes sur sa bien aimée. Elle grave la première information dans le coin de son crâne. La seconde est jetée aux oubliettes. L’espionne n’arrive pas à imaginer le mufle avec une dame aussi ravissante. Comme quoi, l’énergumène peut plaire : elle doit être trop bienveillante.

- Ce n’est rien.

Joan referme le robinet et commence à se recoiffer. Elle essaie de retrouver une raie sur son crâne pour retrouver un semblant de coiffure. Les doigts entre ses mèches cherchent et finissent par trouver le chemin d'une fissure : mais Joan ne trouve pas cela parfait. Si ce n’est pas grave, elle reste un peu frustrée devant son reflet et dévoile son jeu : jouer la simplicité pour ne pas évoquer la secrète vérité.

- Joan Bronson. De même. Vous supposez bien. Je travaille à l’opéra. Je suis habilleuse et costumière. La prochaine pièce sera la flûte enchantée. Helen que vous avez probablement vu chanter jouera le rôle de la reine de la nuit.

Résumé :

Joan exprime son intérêt pour les robes

Elle comprend pas ce qu'elle trouve à Mortimer, mais retient qu'il est marié

Elle tente de se recoiffer pck sous le chapeau c'est pas ouf

Joan dit qu'elle bosse à l'opéra et parle de la prochaine pièce

Joan écoute et hoche la tête. Si elle devait faire un choix, Mortimer serait la dernière personne à qui elle demanderait de l’aide. Leur relation ne tient qu’au fil du secret, parce qu’ils y concèdent. Si elle l’aime c’est qu’il doit bien avoir une qualité, mais elle juge bien trop l’homme pour que cette pensée ne puisse d’extirper de ses songes.

- Je vois.

Elle ne va pas essayer de continuer concernant ce sujet : c'est plutôt la teigne qu'elle tend à éviter.

- Exactement. Vous avez déjà l’air de connaître la maison. Je travaille dans l’atelier de flou. Donc c’est moi qui m’occupe des tenues de ces dames… Merci beaucoup, la perfection est difficilement atteignable.

Joan ça lui fait du bien la reconnaissance. C’est ce qu’elle attend toujours en piégeant les messes-basses pour Melissandre. Joan cherche à se faire estimer : elle a le goût de l’art, mais le goût de la perfection est convenu. Elle aimerait que son travail soit reconnu comme délice dès la première vue. La couturière n’aurait probablement pas sourit, si Valerianne n’était pas une inconnue. Joan elle n’est ni danseuse, ni cantatrice, elle n’est que fausse spectatrice, coincée dans l’ombre en coulisses. Un sourire léger vient se blottir contre ses lippes alors qu’elle est absorbée par son reflet.

- Je ne vous en dis pas plus, je ne veux pas vous gâcher la surprise.

Soudainement elle sent passer la main de la femme contre ses mèches colorées et humides. Joan reste figée pendant quelques secondes devant son reflet sans un mot, alors ses joues prennent de légers tons chauds.

- Ah. Merci. Vous êtes gentille.

Joan n’a pas vraiment l’habitue d’avoir à faire à autant de compliment. Joan s’est contentée toute sa vie des critiques acerbes de ses parents. Alors Joan ne sait plus vraiment comment réagir. Elle est divisée entre l’envie de longer les murs ou de fuir.


Résumé :

Joan insiste pas sur Mortimer

Elle explique où elle est placée dans l'atelier et la remercie (ça lui fait du bien un avis positif extérieur) et elle sourit (omg)

Olala Joan a pas l'habitue de se faire complimenter, donc ça lui fait tout drole.

Joan a des parental issues et trouve Vale vrm gentille

- Merci.

Ça fait du bien la reconnaissance. Pourtant, ça ne fait pas baisser ses exigences. Joan en réalité voudrait plaire à travers ses missions. Elle voudrait que son travail atteigne une constante perfection. Alors la prochaine fois, Joan s’engage à la faire un peu rêver. Elle espère au fond que si Mortimer n’est pas appréciable, sa femme saura s’émerveiller devant le luxe des beaux costumes que les demoiselles porteront lors des pièces dansées et chantées.

- J’espère que j’arriverai encore à vous enchanter les fois prochaines.

Joan ne trouve pas que c’est une nécessité, parce qu’au fond : ce sont les autres qui doivent briller. Joan ne peut que briller qu’avec le tissu qu’elle brode de fil doré. Elle ne peut se démarquer qu’au travers les création qu’elle peut créer.

-  De même. Passez une bon-.

Et Joan se rend compte qu’elle a oublié de l’interroger, mais qu’en plus un individu aux allures masculines fait immersion dans la pièce réservée aux dames.

-Bonsoir ?...

Face à la critique de son aînée, Joan ne peut s’empêcher de le toiser. Couleuvre aux allures de vipère, si elle n’a pas de venin, ses yeux clairs font des manières.
Cependant, elle ne prétend pas lancer la guerre,
le petit serpent de rivière.

- Bonne fin de soirée.

Si Joan attend que sa chaleureuse rencontre quitte la pièce, elle inspecte l’inconnu qui a dévoilé un visage qu’elle n’a jamais vu. Une œillade jetée dévore l’homme de haut en bas alors qu’elle se concentre sur la forme de son anima. Au vu des similitudes qu’elle arrive à desseller, Il est probable qu’il soit à écaille et à sang-froid. Joan, elle trouve ça déplacé de le voir venir dans les toilettes des femmes, mais peut-être que celles des hommes sont trop occupées même si ces mains ne semblent pas si salies pour être autant rincées.

- Vous ne devriez pas rester ici. Ce serait mal vu si votre hiérarchie l’apprenait.

C’est presque une tentative de le déloger. La couturière jette un coup d’œil à l’inconnu et sort son téléphone pour parler à une collègue, peut-être une amie. Elle ne compte pas bouger tant qu’elle ne saura pas où aller, mais en attendant elle ne peut s’empêcher de dévisager l’intrus avant de lui faire une remarque concernant son nettoyage continu.

- Vous en mettez du temps à vous nettoyer… Vous venez souvent ici ?… C'est sûrement pour flemmarder... Elle susurre la dernière phrase trop bas, critique qu'elle seule entend.

Sûrement pour faire accroître son temps de pause : ce n’est qu’un fainéant En attendant la réponse d’Helen, Joan récupère son chapeau qu’elle vient doucement enfiler sur le sommet de son crâne. Elle espère que sa chevelure garde la même allure que lui a donné Valéryane. Pendant un instant, seulement, elle le lâche du regard pour revenir le fixer : pour répondre à une curiosité naissante, ce n’est pas aléatoire. Joan prépare son départ.

Résumé :

Joan remercie encore Vale et espère que les prochaines tenues lui plairont  

Elle lui dit bonne soirée mais se fait interrompre

Elle tente de sonder son anima + elle le juge, elle pense qu'il est là pour pas bosser et glander toute la soirée

Joan remet son chapeau et envoie un sms à Helen, elle lui demande où elle est et attend sa réponse pour la rejoindre