les frissons me dévorent
(samedi 16 novembre 2097 x quarter brise-cœur)

petite grimace en imaginant les rats et les punaises dans un lit, même si alexis comprend vite que c’est de l’humour. brise-coeur est certes le quartier le plus inégal de la capitale, mais ce n’est pas non plus un taudis.

alexis fait la moue en entendant la taquinerie d’elain, loin d’être vexée cependant. elle est même plutôt rassurée par sa réaction qu’elle trouve sincère et bienveillante, et qui a pour effet de la détendre et de dédramatiser la situation.

“tsk…”

elle réplique en détournant les yeux et en affichant une mine boudeuse, bien qu’elle ne le pense pas réellement. c’est sa manière à elle de rentrer dans le jeu.

“ah !” elle s’exclame en repensant à la proposition d’elain. “c’est vrai que je ne t’ai pas répondu, je suis navrée. j’ai un peu réfléchi du coup.... je ne pense pas que ça sera possible ce semestre vu que j’ai déjà mon rythme de travail et que les cours sont assez denses mais… au deuxième semestre peut-être ? donc vers février… si c’est toujours possible bien-sûr ! je t’en reparlerai dans ces eaux-là dans tous les cas.”

bien qu’un peu plus précise que la dernière fois, la réponse reste floue, et alexis repousse finalement une fois de plus le moment de sa décision. mais elle fait toujours attention. elle est loin d’être impulsive et d’agir sans réfléchir, au contraire. et elle sait que commencer dès ce semestre serait à la fois se tirer une balle dans le pied pour ses études, et pénaliser en plus elain puisqu’elle ne serait probablement pas efficace au café. et ça, il en est hors de question.

“oh, merci… je crois ?”

elle rougit alexis, ne sait pas trop comment prendre ce compliment. elle n’a jamais été vraiment heureuse de son âme. elle l’a toujours accepté d’une manière un peu neutre. un hérisson, ce n’est ni très féroce, ni très classe mais… ça lui convient ? elle est comme ça, et c’est tout. elle n’en est pas fière, mais pas déçue non plus ? très neutre, en fait.

elle se décale alors dans le canapé pour s’adosser à l’accoudoir et faire complètement face à elain. ses jambes dévêtues ramenées contre elle-même, les bras tout autour et la tête posée sur ses genoux. elle observe elain avec attention. d’un regard qui, sans le faire exprès, devient tout aussi énigmatique que celui de la rousse.
et finalement, elle demande:

“eh, elain... pourquoi tu trouves que ça me correspond bien ?”

elle continue de la dévisager, posant ses yeux sur son elle de fond en comble. ses cheveux roux ramenés à l’arrière de son crâne, son visage fin et sa bouche légèrement souriante. ses yeux perçant au regard dévorant et mystérieux. son cou et ses clavicules qui lui donnent envie.
alors qu’elle cherchait surtout à deviner ce que serait l’âme de cette dernière, elle se rends surtout compte qu’elain lui plaît terriblement. et alexis commence à se sentir suffisamment en confiance pour être un peu plus sûre d’elle. un peu plus entreprenante dans sa volonté de se rapprocher d’elain.
et surtout, de lui plaire.

“oui.”

ne réponds que ça, d'un air presque implacable qui lui semblait jusqu'ici étranger. mais quand alexis est concentrée, quand alexis oublie ses complexes et sa timidité, elle est capable de savoir ce qu'elle veut.
et elle la regarde avec un sourire doux, assez intriguée, un peu impatiente.

les frissons me dévorent
(samedi 16 novembre 2097 x quarter brise-cœur)

petit sourire timide devant les paroles compréhensives d’elain. alexis est un peu rassurée que cette dernière ne prenne pas mal son refus temporaire. le contraire l’aurait sûrement fait, d’une part, culpabiliser; et d’autre part embêter. elle qui apprécie elain et qui commence  à l’estimer, une réaction aussi négative aurait fait de l’ombre au tableau.

toujours enfoncée dans le canapé à observer elain, alexis écoute attentivement les explications sur son âme, mi-curieuse, mi-intriguée. elle réfléchit très sérieusement aux paroles de la rousse, elle n’a pas tout à fait tort. mais alexis ne peut s’empêcher de faire la mou sur la remarque sur le fait de se défendre. elle soupire donc, d’un air faussement agacée.

“c’est vrai que c’est une armure plutôt imparable… même si on ne dirait pas comme ça ! merci pour les compliments en tout cas... par contre, pourquoi TOUT mon entourage me dit qu’il faut que j’apprenne à me défendre ? je suis si nulle que ça ?”

elle rit, alexis. pour lui faire comprendre que c’est une blague, ou du moins qu’elle le prend bien. mais le rire s’estompe pour laisser place une fois de plus à un rougissement en entendant qu’elain trouve les hérissons mignons. cette remarque anodine ne l’est plus tellement à présent, et alexis commence à vraiment croire qu’elle lui plaît. les battements de son coeur s’accélèrent. si elain lui plaît et qu’elle plaît à elain… qui sait ce qu’il peut se passer ?

“okay ! à tout de suite alors.” elle observe elain se lever pour rejoindre, fronçant légèrement les sourcils à l’autre remarque.  “et non, ne t’en fais pas, ce n’est pas mon genre.”

voix sérieuse. elle n’est pas comme ça, alexis, et n’a pas envie qu’on pense ça d’elle. elle respecte l’intimité des autres et jamais la pensée de se rincer l’oeil ne lui à traverser l’esprit. elle est presque vexée qu’on puisse le penser. et puis, surtout, elle est bien trop timide pour vouloir regarder elain nue. rien que de l’imaginer, ses joues en sont suffisamment rouges. ça la gênait plus qu’autre chose.

non, c’est bien trop tôt de toute façon. et même si au fond d’elle elle souhaite qu’il se passe quelque chose entre les deux femmes, elle préfère prendre son temps et savourer tout cela plutôt que de précipiter les choses. alexis veut que ça se passe bien.
alors elle attend, alexis. elle attend, assise sur le canapé, le coeur battant toujours un peu fort. ses doigts se mêlent à ses cheveux, signe d’appréhension et de hâte. parce que ça l’intrigue, alexis. elle a envie de savoir, envie de découvrir l’âme d’elain. elain qui met un peu de temps, faisant légèrement monter la pression auprès de la brune.

et puis finalement, la porte s’ouvre.
et le coeur d’alexis s’arrête un instant.
une renarde.
quelque chose naît au fond de son ventre.
son instinct qui lui souffle:
fuis.

“oh.”

mais elle ne se laisse pas démonter, l’observe quelques instants, un peu surprise.
mais terriblement intriguée.
parce qu’à ce moment-là, alexis comprends.
elle comprend les sentiments ambigus qu’elle a pour elain. elle comprend ce mélange entre attirance et répulsion, entre fascination et peur.
elain est une renarde rousse.
prédatrice des hérissons.

cette pensée la fait quelque peu rougir, mais elle décide de passer outre et de se montrer courageuse. si l’âme d’elain est son ennemie naturel, ce n’est pas le cas de la barista, non ? les âmes ne régissent pas la nature profonde des animas. elain ne lui fera pas de mal, n’est-ce pas ?
ce ce qu’alexis essaye de se persuader, malgré son instinct brûlant qui lui souffle de faire attention. elle tend donc la main vers la renarde, l’invitant à venir pour qu’elle puisse la caresser.

“tu as une belle âme… c’est magnifique, les renards, je trouve…”

voix un peu fébrile. bien qu’elle trouve elain sous sa forme de renarde particulièrement jolie, elle ne peut s’empêcher de penser à cette relation proie-prédateur, qui rend alexis un peu frêle.

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(samedi 16 novembre 2097 x quarter brise-cœur)

la main qui tremble, mais le sourire qui fait surface alors que la délicate renarde vient poser sa tête contre sa main, à la recherche de quelques caresses. elle aime bien, alexis. c’est doux et flamboyant, et le pelage de la renarde à la même couleur vermeil que les jolis cheveux d’elain.
décidément, oui.
elle porte bien son âme.

elain qui se rapproche, près, très près de son visage. elain qui lui lèche les joues amicalement, alexis qui rit au contact parce que ça chatouille, la repoussant gentiment tout en riant et en se protégeant.
on est loin, bien loin de la panique et des émotions du début de soirée. bien loin de la peur d’une gamine tétanisée face à un vieux type alcoolique.
et c’est agréable.

la renarde finit par repartir pour reprendre son apparence humaine, épargnant une fois de plus la pudeur d’alexis. de retour dans le salon, elles s’échangent un sourire.
elle est contente, alexis, d’avoir eu le privilège de voir l’âme de la renarde. pour elle, grande romantique, c’est une marque de confiance et un signe d’une intimité partagée.
alors elle est heureuse.
mais contente, aussi, dans une certaine mesure d’avoir pû expliquer l'attrait étrange qu’elle ressent envers elain, cet instinct bizarre qui lui soufflait des choses qu’elle ne comprenait pas. hérissonne, renarde. renarde, hérissonne. la chaîne alimentaire dans tous ses états.

bâillement qui la rattrape suite à la proposition d’elain. il semble que, oui, il soit temps d’aller se reposer. ça a été une très longue journée forte en émotion, après tout ?
alors alexis reprend sa tasse, bois une dernière gorgée de liquide chaud, et acquiesce doucement.

“je pense qu’aller dormir est une bonne idée… après si toi tu veux faire un truc, je ne veux pas te déranger ! tu es chez toi après tout…”

sourire précautionneux. alexis repose la tasse sur la table basse, se lève et s’étire, relevant au passage légèrement sa chemise. elle se tourne alors vers le canapé pour le désigner d’un signe de tête.

“d’ailleurs, je peux dormir sur le canapé, ça ne me dérange pas.”

elle n’oserai ni dormir dans son lit, même si ce n’est pas l’envie qui lui manque, ni qu’elain ne lui laisse son lit et prenne le canapé. certainement pas.

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elle fronce un peu les sourcils alors qu’elle voit elain s’en aller dans sa chambre, comme si la décision ne lui convenait pas. pourtant c’est elle-même qui avait proposé à elain de dormir sur le canapé. par politesse, par droiture. mais là, elle est comme déçue du dénouement de la soirée. comme si elle aurait voulu qu’elain insiste plus.
pourtant, c’est de sa faute. elle n’a rien explicité.
elle n’a pas osé.

“okay… bonne nuit elain !”

elle se ressaisit. il ne faudrait surtout rien laisser paraître n’est-ce pas ?
jamais jamais jamais.
rester digne et droite. refouler ses émotions. la marque des liens qui restent même une fois défaits.
c’est difficile de changer.

elain qui disparaît et qui laisse la porte de la chambre entrouverte. alexis qui le remarque mais qui n’ose rien.
pour le moment.
là voilà qui s’installe, remet les coussins à sa convenance dans le confortable canapé. elle s’y allonge, un bras replié derrière la tête et l’autre sur son ventre, les jambes croisées.
elle regarde le plafond, elle pense.
qu’est-ce qu’elle aurait dû faire ? être plus explicite ? insister ? tenter quelque chose ?
sans doute.
alors pourquoi est-ce qu’elle n’y arrive pas ? même maintenant, la voilà coincée sur le divan avec toute l’envie du monde de rejoindre elain, mais dans l’incapacité la plus totale de bouger, de se lever, d’y aller.
mon dieu que c’est frustrant.
que c’est frustrant d’être placée face à sa propre lâcheté.

le cerveau qui tourne en boucle pendant de longues minutes. le temps passe. dix, quinze, vingts… l’heure tourne, tourne et tourne. et alexis ne bouge pas. alexis pense.
elle voudrait s’endormir mais elle n’y arrive pas. elle voudrait rejoindre elain mais elle n’y arrive pas non plus.
alors elle reste là, bloquée sur ce canapé, dans un début d’insomnie.
elle soupire, se mord les lèvres, se tourne et se retourne pour chercher une position plus confortable.
en vain.

elle est si proche pourtant. si proche d’elain. plus proche qu’elle ne l’a jamais été dans sa vie amoureuse. le thé, l’étreinte, les âmes, les paroles qui s’échangent et qui sont lourdes de sens, les numéros…
c’est tellement évident qu’il y a quelque chose entre les deux. qu’elle plaît à elain autant qu’elain ne lui plaît. qu’elle a ses chances.
alors pourquoi malgré ça elle a aussi peur ? peur que finalement ce ne soit pas le cas ? peur d’être repoussée ? peur d’agir.
peur de l’échec, une fois de plus.

les poings se serrent.
alexis se lève.
le coeur bat fort.

elle pousse doucement la porte, et murmure.

“elain ?”

le ton est sérieux, déterminé. il y a ce changement étrange dans sa voix où elle passe d’un manque de confiance à une détermination peut-être trop absolue. comme lors d’un oral en cours, comme lors d’un argumentaire en droit. comme lorsqu'elle arrive à passer outre sa timidité et à aller de l’avant.
alexis est sérieuse.
alexis sait ce qu’elle veut.
alexis tente quelque chose, de prendre les devants, de s’affirmer.
de faire un pas.

““je n’arrive pas à dormir.”

elle a un côté presque séduisant à devenir aussi sûre d’elle.
car alexis est sûre d’une chose.
elle sait ce qu’elle veut.

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(samedi 16 novembre 2097 x quarter brise-cœur)

il y a comme un accord tacite quand alexis rejoint elain dans son lit. elle se glisse sous les draps, le coeur qui bat. ses yeux de hérissons ne s’acclimatent pas à l’obscurité, alors elle ne voit pas tellement ce qu’il se passe. mais ce n’est pas grave. le bruit des respirations, les tons des voix, le drap qui se froisse et la douceur de la main d’elain sur sa joue lui suffit à profiter de cet instant.
elle ferme les yeux, savoure.
un peu dans l’attente, un peu excitée de ne pas savoir comment tout ça va se finir. parce que c’est peut-être la première fois qu’elle va si loin avec quelqu’un qu’elle connaît si peu.

“bonne nuit elain…”

murmure fébrile mais apaisé. un peu fière, un peu revigorée d’avoir eu le courage de se lever. le courage d’essayer.
alors elle se retourne alexis, entraînant un peu de couette avec elle pour s'emmitoufler, se réchauffer, et s’endormir. et parce que la position de la petite cuillère lui convient bien mieux et elle soupire un peu, quand elle sent le souffle d’elain sur sa nuque.
mais ça l'apaise, la rassure.
elle s'endort.

alexis est matinale, et malgré sa journée intense d’hier, sa routine matinale ne s’en voit pas perturbée puisqu’elle finit par se réveiller assez tôt. une faible lumière passe à travers les volets de la chambre d’elain, indiquant que le soleil se lève tranquillement.
toujours retournée, alexis profite de quelques instants pour se réveiller en douceur et se réapproprier la nouvelle pièce où elle est, observant timidement. une fois cela fait, elle fini par se retourner pour faire face à elain et voir si cette dernière est réveillée.
le fait que ce soit le matin, que le corps soit détendu et que l’esprit vient à peine de se réveiller, fait qu’alexis est bien moins en proie de ses angoisses. au contraire, la demoiselle n’a pas peur, pas timide, pas faible.
juste contente d’être là.
et contente de voir elain réveillée.

“bonjour…”

elle murmure doucement, de sa voix vulnérable du matin, un petit sourire complice.

si elle n’a pas peur, alexis n’en reste pas moins incapable de vraiment faire quoique ce soit. c’est donc le plus naturellement du monde qu’elle se laisse faire alors qu’elain se relève pour la surplomber.
elle n’a pas le temps de tellement réfléchir, que la rousse se retrouve sur elle, le visage proche du sien.
le temps est comme en suspens, les yeux d’alexis rivés sur ses lèvres.
le souffle d’elain contre les siennes.
elles se frôlent.
s’embrassent.

alexis ferme les yeux, profite du moment. son corps se réveille et un frisson la parcourt. c’est doux, et ça devient de plus en plus intense.
les doigts d’elain sur son cou et ses hanches, les caresses dans ses cheveux et ses lèvres qui ne la quittent plus. ça la rends toute chose, alexis. ça allume un feu dans le creux de son ventre. mais elle se laisse faire, sans réfléchir. ne s’occupant que de savoureux l’instant.
et instinctivement, alexis passe ses bras dans le dos de la renarde pour la ramener contre elle, pressant son corps un petit peu plus contre le sien. ses mains bougent un peu, caressant son corps du haut vers le bas, le long de son dos et de ses côtes. sa course se termine en posant sa main gauche sur sa nuque comme pour maintenir son visage contre le sien, et la droite dans le creux de son dos.
parce qu’il n’y a aucune raison qu’elain soit la seule à être active.

après un long moment, leurs lèvres finissent par se décoller les unes des autres, et alexis ne peut retenir un long soupir, frémissante. elle plonge ses yeux pétillants dans ceux d’elain, lui sourit avec douceur, un peu rouge.
mais ce n’est pas la même timidité qu’au café. ce n’est pas la même timidité qu’hier. ce n’est pas celle qui la pousse à fuir ou qui la paralyse.
c’est de la vulnérabilité.  c’est beaucoup d’émotion. mais rien qui ne lui donnerait envie de s'effacer ou de disparaître, au contraire.

les deux femmes s’observent un instant, avant qu’elain ne vienne enfouir sa tête dans le cou d’alexis. son souffle chaud la fait frémir, et elle doit probablement le sentir vu que son corps est sur le sien.
elain parle, et alexis ne peut s’empêcher de rire, un peu surprise. parce qu’elle ne comprend pas tout à fait les paroles d’elain, qu’elle ne prends pas ça totalement au sérieux. ou du moins pas tout à fait comme elle.
ses mains glissent sur le buste d’elain et la pousse pour la relever afin que leur regard se croisent.

“ça ne me dérange pas de t’appartenir...”

elle plonge son regard dans le sien, lui lance un regard intense. manière à elle de flirter, la voix un peu en suspens.
alexis à peur de s’engager. à peur de se lancer.
mais une fois que c’est fait, elle n’a plus peur du tout.
et elle s’est lancée hier, en rejoignant elain dans sa chambre.
et maintenant, elle se sent beaucoup plus à l’aise.
confiante.
elle passe ses bras autour de son cou.

“mais tu m'appartiendras aussi, dans ce cas, n’est-ce pas ?”

si elle n’est plus timide, elle n’en reste pas moins naïve et bien accrochée à sa vision du romantisme.

“et pour le reste, on verra !”

elle rit légèrement, parce qu’elle a pris ça pour une blague, une provocation. elle a compris qu'elle était du genre à fonctionner ainsi.
son regard se pause à nouveau sur les lèvres de la rousse, qu’elle a très envie d’embrasser à nouveau..