Les meilleurs moments de la vie sont au nombre de deux. Deux seuls qui portent une vie à eux seuls. Le premier commence par une tension, une angoisse presque palpable qui coupe toute autre forme de sensation. Pourtant, ce malaise est si… enivrant, excitant. Un bruit, un son, une parole, une voix dans un micro, vient couper toute forme d’angoisse. Le silence règne, les muscles se délassent. Le point culminant du plaisir est atteint pendant ce calme, lorsque tous les regards se portent vers soi. Le moment se termine par le début de la musique, et lorsque la concentration s’intensifie, accompagnée de son éternelle euphorie.
Danse
Le deuxième instant est bien entendu la fin, lorsque le silence se fait à nouveau, que le salut est réalisé. Les regards se braquent, la foule applaudie, brisant le cour moment de silence et annonçant la fin du plaisir, nouant une pointe de tristesse dans le cœur du jeune homme.
Pour Errilys, tout ceci est une passion, un art, un gagne-pain et un chemin de vie. Il considère la liberté comme le va-tout, comme la valeur à défendre à tout prix. L’honnêteté est le deuxième concept le plus fondamental pour lui. Pourtant, il est prêt à jouer avec sa limite, à faire preuve d’un peu de ruse sans aucune hésitation pour maintenir et étendre sa liberté. Il est assez borné et ne reculera devant rien pour arriver à ses fins lorsqu’il a une idée en tête, quitte à se montrer un peu impulsif. Cette impulsivité peut également le mener à mal. Il adore le jeu, goutte au risque et aura du mal à refuser ce type de défi, bien qu’il sache parfois ses chances de gagner sérieusement compromises. Le paradisier pourra également s'envoler vers des endroits interdits ou dangereux de la même manière, par curiosité et goût du risque.
Si l’anima a une passion et des valeurs, il a également des besoins. Son besoin principal est d’être vu, d’être reconnu. Chaque regard, chaque compliment lui ira toujours droit au cœur, bien qu’il essaie généralement de le camoufler. Ce besoin bouillant de vie et d’attention est contrebalancé par un besoin de solitude, une solitude et un calme qu’il trouve haut dans le ciel.
Errilys est un jovial, un bien heureux qui aime la fête, la bonne chair, l’alcool et tous les plaisirs sociaux. Il sera globalement bien perçu de ses interlocuteurs, sauf s’il en fait trop pour se faire bien voir ou se montre trop hautain. Ses difficultés passées l’ont poussé à se construire une confiance en lui à toute épreuve, si forte qu’elle frise l’égocentrisme, voir le narcissisme. Il aura bien du mal à admettre son erreur, cherchant généralement à finasser pour ne pas la laisser paraitre, même s’il en a conscience.
Optimiste. Le jeune homme tentera toujours de l’être, considérant que voir le côté négatif des choses nuit à son bonheur et à celui des autres. Il aura tendance à faire confiance aux autres et voir le verre à moitié plein de prime abord, sans perdre à l’esprit que le tableau peut changer. Gagner finalement sa totale confiance permet de s’attacher un ami à vie. Errilys est d’une loyauté implacable envers ceux qu’il pense la mériter. Il a besoin de ces personnes, mais elles sont malheureusement bien rares.
Détails physiques 63kg • 1m78 • physique de danseur : musclé mais élancé • yeux vairons bleus et verts, généralement camouflés par des lentilles de couleur rouge • tatouages rouges en forme de stries parallèles sur les bras, le dos et les jambes. • généralement vêtu très haut en couleur sous forme humaine, très classe
Facts Son prénom vient du héros de l’Iliade et l’Odyssée dont sa mère était fan • Fervent adorateur du culte de l’âme • A déjà été aperçu fuyant la Fosse à tire d'ailes • Fait preuve d’une méfiance excessive à l’égard des membres de la maison des roses et de l’ombre • Sait exactement comment il veut mourir • Ses tatouages rouges camouflent des cicatrices • Ne répond jamais au téléphone • Fait parfois des prestations sensuelles au Geolis club • Consommateur insatiable de fruits de la passion • Aimerait pousser la liberté au rang de principe fondamental des Animas • Consomme des produits récréatifs chaque fois qu’il en a l’occasion • A été membre de l’académie de la milice pendant un an plus jeune • n'est pas sans défense, beaucoup y ont perdu quelques plumes
Un grand jeu de piste réservé aux élus
ATTENTION. Cette histoire est conçue comme un jeu de piste qu’Errilys proposera à quiconque lui semblera assez agréable lors d’une conversation. Si vous souhaitez profiter de ce jeu de piste qui mènera votre personnage aux quatre coins d’Haklyone, je vous déconseille fortement de lire la suite. Lisez-le seulement si vous pensez ne jamais RP positivement avec le personnage, ou que vous avez la flemme. Les éléments connus de tous sont à la fin. Il y a enfin tout au bout un résumé non romancé avec des dates, essentiellement à l’attention du staff.
Morceau 1:
Toi qui lis ces lignes, tu vas avoir l’immense plaisir de découvrir les secrets de ma vie. Enfin, d’un tout petit bout de ma vie pour te récompenser d’être allé jusque-là. Il en faudra beaucoup plus pour accéder aux quatre autres pans de mon existence, on verra si tu sauras t’en montrer digne.
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Je pense qu’on peut relativement bien supposer que je suis né de l’union de deux personnes, comme tout un chacun à peu près en fait. Cela te surprendra peut-être, ou pas, mais mon père était milicien. C’était un grand boa, pas super chaleureux, mais droit et attentionné. Enfin, du moins c’est ce que m’en avait dit ma mère, fière gecko de la rose et de l’ombre. Ils ont vécu des années de bonheur avant ma naissance et d’autres tout aussi joyeuses après.
Ma famille paternelle était très soudée, autour de mon grand-père, un grand lion chef de la famille. La loyauté était de rigueur et les liens du sang très fort, si bien que je faisais très fortement partie de cette grande famille. Mon père et ma mère s’étaient rencontrés pendant une escapade de cette dernière hors de son domaine familial. Non pas qu’on ne la laissait pas partir, mais personne n’aurait pensé qu’elle tomberait amoureuse, et surtout resterait, avec un milicien à Lunapolis. Enfin, c’est ce qui lui arriva.
Dommage que ça ne dura pas.
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C’était cour hein ? En même temps, c’était ma petite enfance, il fallait s’y attendre. Je n’ai pas pléthore de souvenirs. Si tu veux la suite je t’invite à me rejoindre où je t’ai dit et à me raconter cette petite histoire. Mets-y un peu du tien, que ce soit amusant, tu peux travestir un peu tant que ça reste compréhensible. :P
Morceau 2:
Alors on m’a pas lâché ? Formidable, tu fais mieux que la moyenne. Tu sais combien de fois j’ai dû refaire la première clé ? Insupportable. Maintenant, j’en garde toujours une copie.
Tu veux la suite du coup ? Aller, on passe à la partie sympa de mon enfance, même si le début n’est pas hyper sympa. Ce sera un peu plus long cette fois
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Mon père est mort. Ça te surprend ? Tu aurais dû être plus attentif.ve à la lecture du précédent morceau. Je n’ai effectivement aucun souvenir de mon père. Il est mort à l’anniversaire de mes quatre ans, d’une intoxication alimentaire. Mon premier souvenir est mon père qui s’écroule sur sa chaise à table, quelle horreur. On s’était fait un petit resto à quatre en plus. Même si j’étais encore très jeune, je me souviens de l’image et d’à quel point ça m’a dévasté.
Enfin bref, ce n’est qu’un mauvais souvenir à écarter de sa mémoire, trop ancien pour mériter de l’intérêt. Toujours est-il que les conséquences ont été réelles. Ma mère est retournée à Babel, sa ville de naissance, et j’y ai grandi. Elle m’a élevé seule pendant de nombreuses années.
Ma mère était vraiment une personne formidable, aimante, aux petits soins. Je l’adorais, du moins ces années-là. Je l’aime toujours ! Ne se méprenons pas. Et elle n’est pas morte non plus. Juste que ces années là c’était ma déesse, la seule personne que j’aimais plus que tout. En plus de me montrer beaucoup d’attention chaque fois que je la voyais, elle me donnait tout. Comme pour combler l’absence de mon père, je croulais sous les cadeaux et les activités. Elle m’a fait essayer tous les loisirs, tous les arts, tous les sports et m’a fait don d’une éducation de rêve.
Elle n’était pas super présente à la maison, cependant, mais je la voyais beaucoup le weekend. J’avais beaucoup d’amis aussi. Très honnêtement, j’excellais en tout : les maths, le dessin, la philo, la danse, la lecture, l’histoire, la science, l’informatique, la sculpture, le théâtre… Rien ne me résistait. Je devins assez vite l’oiseau avec lequel il fallait être, pour le plus grand plaisir de ma mère.
Grâce à ces nombreuses activités, je trouvai rapidement ma passion. Tu dois la connaitre maintenant, normalement, mais il s’agit de la danse. Danser, c’est ma vie. Ma mère le comprit vite et je n’hésitai pas à lui dire. Elle m’inscrit donc, en plus de mes études normales, dans une école de spectacle. Mon enfance était vraiment extrêmement mouvementée, je n’avais pas le temps de souffler et j’adorais ça. Grâce à ma mère j’appris donc la danse dès l’âge de 7 ans, en plus du chant et du théâtre. Je fis aussi un peu de cirque et testai quelques instruments, mais avec moins de ferveur. On pouvait choisir ses volumes d’heure, alors vous pouvez imaginer que j’ai scrupuleusement choisi, en mettant le paquet sur la danse. Je testai tous les styles et peux, aujourd’hui, m’estimer expert dans beaucoup.
Dans cette école, cinq enfants en particulier marquèrent ma jeunesse. Je tairais leurs noms, mais il y avait un mulot, une raie, une antilope, une pivert et un Bulldog. Nous étions liés par un lien d’amitié invincible. Avec ceux-là, je formai un groupe, un groupe de spectacle ! Vrai de vrai, on a là les meilleurs souvenirs de mon enfance. Dans le tas, il y avait trois musiciens : la raie, le mulot et le Bulldog. Ils étaient respectivement chanteurs, guitariste et bassiste. Moi et les autres, on dansait. Bien sûr, rien ne nous empêchait de chanter un peu, aux autres de faire un peu de chorégraphie, ou même à notre petite troupe de jouer du théâtre. Chacun avait néanmoins sa spécialité.
On devint assez rapidement connu dans l’école. On faisait des petits spectacles pour nos parents, pour nos camarades, et même dans de petites salles de spectacle à Babel et dans la région. On avait écrit des chansons et créé des chorégraphies ! Notre groupe était inséparable et on se promit de toujours rester groupé. Notre objectif de vie, c’était de passer à l’opéra et d’être connu de tout Haklyone.
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Et voilà ! A la fin, là, j’approche des quatorze ans. Ça commence à sentir le roussi, pas vrai ? Aller, en plus de ton récit perso de mon histoire, je veux au moins deux pronostiques. Tu sais normalement que je suis fidèle de la maison de la lune et du sang, pourquoi ? J’ai quand même été élevé dans le faste, dans une école contrôlée par des potos de ma mère, des membres de la rose et de l’ombre. J’y ai pris mon pied. Deuxième question, pourquoi tu n’as jamais entendu parler de notre super groupe de rêve ? Aller, bon courage, on se voit comme la dernière fois, challenger.
Morceau 3:
A partir de là, l’histoire part du principe qu’aucun PNJ n’est arrivé aussi loin. Si quelqu’un d’autre du forum est arrivé là dans ce jeu de piste, les mots changeraient. On passerait de « aucun » à « très peu ». Auquel cas, ton personnage est en droit de se demander qui auraient été les heureux élus, ça peut créer des liens...
Ok. Bon. Là, sache que tu es arrivé à un stade de confiance qui n’a jamais été atteint. Personne n’a jamais lu cette clé avant toi. Les morceaux suivants, tu auras mon histoire sans filtre, sans mensonge, et sans jeu. Si jamais tu répètes à quiconque les mots que tu vas lire ici, si tu me trahis, je te détesterais à jamais. Je n’accorde que très rarement une telle confiance à quelqu’un. Si tu la bafoues, tu ne mérites que la mort dans d’atroces souffrances de mon point de vue. Tu es prévenu.
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Du coup, tu es là. Imaginer que quelqu’un puisse lire la suite de mon histoire me fait froid dans le dos. Jusqu’à présent, j’étais le beau paradisier, le maitre oiseau de ces terres, l’image que je souhaitais laisser dans l’esprit de chacun. Maintenant, tu vas lire l’histoire de ma souffrance, de mes souffrances, et de tout ce qui fait que ma vie n’est pas aussi paradisiaque qu’elle aurait dû l’être.
Tu connais la maison de la rose et de l’ombre ? Tu connais ses membres ? (Désolé si tu en fais partie, auquel cas sache que pour lire ces lignes, tu partais avec un désavantage clair) Ce sont les pires immondices que la terre ait portées, un ramassis de raclures sans âmes.
Durant l’année de mes treize ans, il arriva un événement qui attaqua violemment mon moral et ma vision de l’avenir. Je me présentai comme tous les samedi matin à la répétition de notre groupe. On devait essayer une nouvelle chorégraphie sur une nouvelle chanson. Un spectacle que nous avions tous créé, ensemble. Lorsque j’arrivai, ils étaient six. Une personne n’était pas membre du groupe. Cet aigle était là, je l’avais déjà vu car il était danseur, et extrêmement réputé à l’école, un peu plus jeune que moi. Je ne m’attendais pas du tout à le trouver là.
Lorsque je m’avançai dans la pièce, le bulldog, Pierre, ce fils de pute, me dit ces mots :
« Ah, je suis désolé, on ne t’a pas prévenu, on t’a remplacé dans le groupe. Il danse mieux que toi, on aura plus de succès avec lui. Tu peux disposer mon pote, à plus tard. »
J’avais treize ans. Je faisais partie des fondateurs de ce groupe. Je les considérais comme mes amis. A part ma mère, ce groupe était tout ce qui comptait pour moi. Je restai là, immobile, au moins vingt bonnes secondes. Ce furent les rires des autres membres, et leurs sourires narquois, qui me firent fuir la pièce. Avant de passer le seuil, je sanglotais et pleurais. En passant la porte, je hurlais ma douleur. Cinq ans de mensonge. Alors que des vagues de désespoir me parcouraient de part en part, je réalisais que toute notre amitié, tous nos espoirs, n’étaient que des chimères.
Je ne rentrai pas chez moi de la journée. J’errais dans les rues de Babel. Je me souviens qu’il pleuvait des trombes d’eau en plus, je ne pouvais pas voler. Je finis par me mettre à sangloter sous un porche.
Malheureusement, ce n’est pas ma mère qui vint me trouver, même si je me doute qu’elle devait me chercher. Ce fut un homme bien vêtu qui finit par s’assoir à côté de moi. Il me parla, mais surtout me fit parler. Il me rassura et s’arrangea pour que j’évacue mon chagrin en lui racontant mon histoire. Lorsque j’eus fini de parler, cependant, il ne continua pas de me consoler. A ce moment-là, j’avais arrêté de pleurer, j’étais juste désespéré. A ce moment-là, c’est lui qui se mit à parler. Il me révéla qu’en réalité, tout le monde me détestait. J’étais le premier de la classe, le trop bon, le vantard, celui que tout le monde détestait. Il me raconta qu’être avec moi était certes bien vu, mais que tout le monde cassait tout le sucre qu’il était possible de me casser sur le dos, lorsque j’étais absent.
Vous croyez que ce sont les seules horreurs que j’ai eu à apprendre de cet homme ? Vous allez être déçu. Après m’avoir parlé de mes amis, il me parla de ma mère. Je n’avais jamais connu son activité, ses occupations. Lorsque je posais la question, elle éludait habilement la conversation et retournait la discussion vers moi. Je découvris que c’était une escroc. Qu’elle était adorée de la famille, car elle rapportait des quantités d’argent phénoménales. Elle prenait plaisir à séduire des hommes fortunés, puis à les dépouiller de tout ce qu’ils possédaient pour redistribuer les richesses à la famille. Ah, elle était très forte, mais je trouvais cela immonde. Je suis toujours quelqu’un d’honnête, tu sais ? J’estime qu’il existe nombre de moyens d’être riche et puissant sans faire souffrir inutilement les autres.
L’anima inconnu n’en avait toujours pas fini. Lorsque j’étais le plus faible, il m’asséna le coup fatal. Il m’expliqua que mon père n’était pas mort d’une intoxication alimentaire, que c’était ma famille maternelle qui l’avait empoisonné, car il éloignait ma mère de son passe-temps premier. Elle ne rapportait plus d’argent à cause de mon père, donc ils avaient éliminé la menace.
Petite parenthèse : sache que je connais très peu ma famille maternelle. Ils ont toujours été assez froids avec moi avant ces événements et je n’ai jamais plus entendu parler d’eux après. Je ne t’en ai pas parlé avant car ç’aurait pu te mettre la puce à l’oreille.
En tous cas, je me souviens très précisément des dernières paroles de l’homme :
« Ta mère sait. »
Il laissa un blanc d’une trentaine de secondes, puis me tendit une liasse de billets.
« Je comprendrais que tu ne veuilles pas rentrer chez toi ce soir. Voici de quoi passer quelques nuits à l’hôtel. Bon courage »
Je lui adressai un regard vide, une unique larme roulant contre ma joue, et il partit.
Je n’aurais pas dû croire cet homme sorti de nulle part, mais je venais de voir mes amis me trahir. J’étais prêt à croire que le monde n'était pas aussi beau que je le croyais, et trop jeune pour prendre du recul.
Je ne me souviens plus très bien des jours suivants. Je sais que j’ai beaucoup pleuré, que je me suis morfondu dans une chambre d’hôtel un jour ou deux, puis que j’ai volé, vite, loin, beaucoup trop loin par rapport à ce que mon corps affaibli et affamé pouvait supporter.
Je me réveillai finalement des jours plus tard, à l’hôpital. On me déclara que j’avais une aile cassée, que je m’étais écroulé de fatigue en plein vol loin de Babel. Le temps de ma convalescence, j’avais atteint l’âge de quatorze ans.
J’ai choisi la maison de la lune et du sang. Devant ma mère que je n’avais revu qu’une seule fois éplorée à l’hôpital, et j’ai quitté la ville.
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Voila ! Il te reste les deux derniers morceaux. Tâche de ne pas mettre trop d’emphase quand tu me raconteras ce pan de ma vie. Encore maintenant, ces souvenirs me rendent un peu triste, même si j’ai réussi à faire la part des choses. Hâte de te revoir.
Morceau 4:
Bon, tu commences à avoir l’habitude, je te laisse avec l’avant-dernière note. Merci d’avoir été aussi loin. <3
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Je revis ma mère une dernière fois avant de partir. Je voulais faire mes sacs et qu’elle me dise comment contacter la famille de mon père. Nous n’échangeâmes pas beaucoup, aux regards qui se croisaient, elle savait que je savais qu’elle savait que nous savions. Elle essaya juste de me faire promettre que ce n’était pas un adieu, sans succès. Elle mit juste une carte bancaire dans mes valises, que je me promis de ne jamais utiliser, surtout vu d’où provenait cet argent.
J'étais désormais sur les routes, seul, direction Lunapolis. Malheureusement, comme tu peux l’imaginer, tout ne s’est pas très bien passé. J’étais un petit oiseau de 14 ans, qui avait renié la maison qui l’avait élevé, et qui cherchait refuge auprès d’une famille de miliciens qui ne le connaissait pas vraiment. Je ne connaissais personne et arrivait la fleur au fusil sans m’annoncer. J’étais ignorant et vindicatif à l’époque, j’ai bien vite déchanté.
Peu avant d’arriver à la capitale, j’appelai mon grand-père. Ma mère m’avait donné plusieurs numéros, mais je voulais immédiatement me présenter au chef de famille. Il semblait dubitatif au téléphone, mais me donna rendez-vous chez lui. Je m’y présentais donc, dans mes plus beaux atours.
La famille de mon père est bien loin d’être aussi riche que celle de ma mère. Pourtant, mon grand-père habite une belle maison au centre de Lunapolis, héritage familial. Lorsque je rentrai, je vis tout de suite que nous venions d’univers différents. La décoration était sobre, mes grands-parents et les quelques autres membres de la famille présents étaient tout aussi sobrement vêtu. Quant à moi, je tranchais dans mon superbe costume trois pièces jaune et violet.
On me regardait avec un mélange de dédain et de surprise. Je commençai à raconter mon histoire après les salutations d'usage, et on m’écouta jusqu’au bout. Malheureusement, mon grand-père clôtura ma tirade par cette phrase :
« Et alors ? Je ne te connais pas. Et je ne connais pas ta mère non plus. »
Il n’avait jamais entendu parler de l’idylle de mon père. Ce n’était pas surprenant, car j’appris plus tard qu’il était tombé amoureux de celle qu’il devait arrêter pour escroquerie. Néanmoins, à l’époque, je n'en savais rien, et n’avais rien écouté des avertissements de ma mère.
Je me retrouvais donc à nouveau sur le bord de la route. Mais mis moins de temps à me remettre cette fois-ci. Ce n’était pas la première fois que j’étais rejeté. Tout mon cœur aspirait à ma loyauté, à l’honnêteté et à rejoindre un groupe. Je décidai donc, sans suffisamment me renseigner une fois encore, de marcher dans les traces de mon père. Je deviendrais un milicien. Je fis donc quelques petits boulots à droite à gauche pendant quelques mois, et me présentai à l’examen lorsque ce dernier arriva.
Dans les matières théoriques, j’eus de très bons résultats. J’avais reçu une excellente éducation et étais vif. De plus, les examinateurs étaient plutôt impartiaux lors de ces épreuves. Ce ne fut absolument pas le cas pour les tests physiques. L’examinateur, un vieux loup aigri, me vit perdant au premier coup d’œil et ne fit rien pour arranger ma débâcle. J’étais un petit oiseau, un poids plume sans mauvais jeux de mots, et je n'avais aucun entrainement. Je terminais bon dernier à chaque épreuve, et la blessure, béante, de mon amour propre grandissait chaque fois un peu plus.
Je sortais, dégouté d’avoir échoué, réalisant la réalité de la vie, lorsque la chance me sourit enfin. Un homme m’attendait à la sortit, un silure d’âge mûr que j’avais déjà vu quelques mois auparavant. Il m’accueillit en se présentant comme mon oncle, et me dit ceci :
« Je reconnais dans tes yeux ceux de mon frère. Je sens sous cette couche de roses une personne intègre et fière. En hommage à mon frère décédé, je peux te venir en aide. Si tu le souhaites, je t’aiderai en secret à devenir milicien. »
Ce personnage devint un peu le père que je n’avais jamais connu. Je n’arrêtais pas les petits boulots, j’étais essentiellement serveur dans un bar de la périphérie. En dehors de mon travail, cependant, il m’entrainait. Je faisais quotidiennement des exercices physiques qui me laissaient à bout de souffle. J’avais toujours eu des facilités, et le cocon dans lequel m’avait élevé ma mère n’avait aidé en rien. Harold, de son petit nom, était bon, mais dur avec moi. Il ne me laissait que le strict minimum de temps pour souffler. Lorsque les six premiers mois furent écoulés, il m’envoya même dans la fosse. Cela peut paraitre brutal, et je le trouvais aussi. C’est là que je récoltais les nombreuses coupures qui parsèment mon corps, et que j’ai depuis camouflées par des tatouages. Pourtant, outre les nombreuses blessures que je récoltais, j’apprenais vite, très vite. J’apprenais tant et si bien que lorsque l’année fut écoulée, je n’étais plus vraiment le même.
Ne nous méprenons pas. Je n’étais pas devenu un expert capable de vaincre n’importe qui en combat singulier, ou un athlète capable de courir des jours. Pourtant, je savais me défendre face à n’importe quelle agression, j’étais beaucoup plus fort et endurant. Je partais de très loin, il faut le dire.
Je me représentais donc à l’examen pour devenir milicien l’année suivante. Les épreuves théoriques furent aussi faciles que la première fois, j’ai une très bonne mémoire. Les épreuves physiques, cependant, ne furent pas de tout repos. Ma simple présence pour la deuxième fois à cet examen surprit l’examinateur, qui était le même. Il ne me voyait pas réussir pour autant, mais je le surpris en réussissant de justesse chaque épreuve.
J’entrais donc en première année à l’académie de la milice.
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Tu me connais un peu, tu sais que ça va mal finir. Mais je te laisse profiter de la fin de mon histoire. Je t’attends comme toujours avec impatience.
Morceau 5:
<3
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Je ne finis évidemment pas la première année de l’académie. J’apprenais certes beaucoup de choses, mais la difficulté était au rendez-vous et j’étais vraiment mal traité. Les regards narquois et le manque de reconnaissance me faisaient souffrir, mais ce n’est pas ce qui me fit quitter l’académie. Je ne supportais juste pas le cadre. J’avais besoin de confiance et de loyauté, mais pas d’un carcan de règles inviolables. Ma liberté était sérieusement entravée. Je restai dix mois, uniquement parce que j’avais peur de la réaction de mon oncle. Pourtant, lorsque je quittai finalement l’académie, je vins le trouver et il me dit ceci :
« Cela prouve une fois de plus que tu es bien le fils de mon petit frère. Il n’est devenu milicien qu’à cause de la pression de la famille, notamment la mienne. Il détestait la milice pour à peu près les mêmes raisons que celles qui t’ont fait partir. Je ne souhaite que le bonheur de son fils, donc je te donne ma bénédiction. Fais ce qui te rend heureux, et n’hésite pas à m’appeler si un jour tu as besoin d’aide. Je te conseille également de te réconcilier avec ta mère, je n’ai pas l’impression que tu la détestes vraiment. »
Et il s’en fut. J’étais heureux.
En vérité, le cadre et la loyauté, je n’avais pas eu besoin de l’académie pour les trouver. Je les avais obtenus l’année précédente, grâce à Harold.
A ce moment, j’avais dix-sept ans. J’avais beaucoup gagné en maturité, je comprenais que la façon dont les informations compromettantes sur ma mère m’avaient été données étaient suspectes. Quelqu’un souhaitait m’atteindre, moi ou surtout ma mère à travers moi sans doute. Néanmoins, je suivis le conseil de mon oncle. Je retournai à Babel et me réconciliai avec ma mère. J’eus l’impression que c’était le plus beau jour de sa vie. Je regardais également pour la première fois le compte de la carte de crédit qu’elle m’avait donné trois ans plus tôt. Ma surprise fut la plus totale. Les montants étaient astronomiques. J’aurais pu vivre toute une vie sans jamais travailler avec cet argent, sans vivre dans le faste, mais sans manquer de quoi que ce soit. Cet argent avait été mal acquis, et j’étais toujours opposé aux pratiques de ma mère. Mais cet argent était là, et je ne pouvais le rendre à leurs propriétaires. Je choisis donc de m’en servir pour suivre le conseil de mon oncle, être heureux, mais sans en abuser.
Je décidai de faire le tour d’Haklyone, de reprendre ma passion, et d’essayer d’en vivre. Je reprenais donc la danse activement et faisait autant de scènes que possibles. Ce fut à Animation que je dansai à nouveau, pour la première fois depuis trois ans. Je passai une soirée à boire et danser, une très longue soirée. C’est là que naquit mon amour pour cet endroit. Je commençai ensuite mon voyage. Je fis le tour de toutes les villes d’Haklyone, essentiellement en volant, abusant et travaillant les aptitudes physiques acquises grâce à Harold.
Une visite, particulièrement, me marqua plus que les autres. Ce fut ma découverte d’Arc-en-Terre. Pour commencer, l’atteindre ne fut pas de tout repos. On m’avait averti que l’ascension était dangereuse, mais je ne m’attendais pas à une telle difficulté. J’arrivais épuiser, mais heureux. Pourtant, c’est vraiment d’être au contact du culte de l’âme qui me marqua particulièrement. Je savais qu’il existait quelque chose, quelque chose de supérieur à nos êtres mortels. Mais je n’avais jamais envisagé le pouvoir de l’âme de cette façon. Je me mis donc à prier régulièrement. De plus, c’est à partir de cette période que je commençai à entrainer ma forme partielle, à améliorer le contrôle que j’avais sur mon âme. Tous les spectacles où j’utilise la forme partielle ont été inspirés par ma foi, qui est née de cette visite.
Cette partie de mon voyage fut la partie sage et calme. Honnêtement, je suis quelqu’un de festif. Les endroits que je fréquente le plus sont les lieux de plaisir. Je ne me produisit par exemple jamais à l’opéra, je ne cherchai jamais à le faire. Je préfère les petits théâtres ou les bars et les clubs, surtout les bars. Une expérience de performance fut cependant différente des autres. Durant mon passage de six mois à la fosse. Je me fis blesser et battre violement à de nombreuses reprises. Mais j’eus l’occasion de croiser le patron du club Géolis. En revenant à Lunapolis après mon périple, je lui proposai de danser dans son club, et il accepta. L’expérience fut… troublante. A la fois j’étais ravis et excité par les regards avides que j’attirais par ma prestation, et à la fois j’étais mal à l’aise par rapport à leur attitude extrêmement eugéniste à mon égard. J’étais vraiment un bout de viande à leurs yeux et je me sentais particulièrement en danger. Je l’ai refait quelques fois dans ma vie, pour le plaisir des regards, mais c’est particulièrement éprouvant et plutôt dangereux, donc j’évite…
Aujourd’hui, j’ai perfectionné mon art et je peux à peu près en vivre sans avoir besoin de l’argent de ma mère. J’ai eu recours à cet argent pour obtenir un endroit où dormir dans chaque ville d’Haklyone. Parfois, il m’arrive de me servir de cet argent pour accéder à quelque chose que je désire, mais ma liberté et mon art me suffisent amplement à être comblé.
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Merci d’avoir suivi mon jeu jusqu’au bout.
Informations connues de tous Errilys est un personnage assez connu. Il voyage énormément de ville en ville pour montrer à tous sa passion : la danse. Le paradisier est connu pour ses prestations mêlant divers styles de danse et des changements de forme. Ses plumes de multiples couleurs apparaissent et disparaissent sur son corps au gré de sa volonté, si bien qu’il performe généralement presque nu, ne portant qu’un boxer noir et ses plumes. Il est particulièrement connu à Lunapolis par la partie festive de la population, étant l'un des performeurs les plus connus d'Animation. L’opéra et les grandes salles de théâtres n’ont jamais vu la couleur d’une de ses plumes, mais le monde de la nuit, lui, le connait bien. Il peut cependant être présent à un endroit, puis disparaitre, et réapparaitre à l’autre bout de l’île pour une prestation. Aussi volage qu’un souffle de vent, il est parfois difficile de lui mettre la main dessus, d’autant qu’il ne partage pas facilement son numéro de téléphone…
Résumé:
2074 – Naissance d’Errilys avec pour parents un milicien de la lune et du sang et d’une escroc des roses et de l’ombre. La femme est très riche grâce à son activité, ils sont tombés amoureux alors que le milicien l’avait découverte et tentait de l’arrêter.
2078 – Ils ont vécu quatre ans ensemble leur idylle après la naissance de l’enfants. La famille de la mère assassine le mari car il l’éloigne de son activité qui rapportait beaucoup à la famille. La mère retourne élever son fils à Babel.
Errilys est choyé par sa mère toute son enfance, élevé dans un cocon. Elle lui fait tout tester et il se découvre une passion pour le spectacle et particulièrement la danse. Le paradisier a des facilités à l’école, on lui transmet une formidable éducation.
2083 – L’anima monte un groupe de spectacle qui fait un peu de bruit au sein de l’école et aux alentours avec cinq amis. Ils semblent très soudés en apparence.
2088 – Errilys est trahit par ses amis qui le remplacent dans le groupe. Il apprend également que sa mère est une escroc et que son père a été assassiné, alors qu’il l’ignorait. Il se sens trahit, détruit, et choisit la maison de la lune et du sang, reniant ainsi la maison de sa mère pour celle de son père.
Le paradisier quitte Babel pour Lunapolis, souhaitant rejoindre la famille de son père. Malheureusement, cette dernière ne connait ni lui ni sa mère et le rejette.
Cette même année, le jeune homme décide donc de marcher dans les traces de son père et de devenir milicien. Il réussit les épreuves théoriques de l’examen, mais échoue lamentablement aux épreuves physiques.
A la sortie, il est accueilli par son oncle qui le reconnait comme le fils de son frère et lui offre de l’entrainer secrètement pendant un an pour qu’il puisse passer le concours. Errilys accepte et commence une année difficile d’entrainement intense. Six mois après le début, son oncle l’envoi même se battre dans la fosse en supervisant les choses, pour accélérer les choses. L’oiseau exotique collecte une certaine quantité de cicatrices à cette occasion, car il ne gagne que très rarement.
2090 – L’anima retente le concours pour être milicien et réussit de justesse les épreuves physiques. Il commence sa première année mais ne va pas au bout. Il ne supportait pas le cadre strict des règlements de la milice.
A partir de là, Errilys va vivre sa vie. Il se réconcilie avec sa mère, qui lui donne une carte de crédit qui donne sur un compte contenant une quantité d’argent phénoménale. Elle continue de chercher à ce qu’il ne manque de rien. Le paradisier se sert de cet argent pour voyager à la force de ses ailes dans tout Haklyone et se créer un endroit ou dormir permanent dans chaque grande ville.
Sa première visite à Arc-en-Terre transforme la vision du monde du jeune homme. Il devient fervent adepte du culte de l’âme et se met à entrainer activement sa forme partielle, pour renforcer son âme.
Errilys reprend la danse activement et cherche à en vivre pour ne plus avoir besoin de l’argent de sa mère. Il réussit plutôt bien dans le monde de la nuit, notamment à Animation où il devient un des performeurs les plus en vues. Il utilise énormément sa forme partielle lors de ses prestations, jouant avec ses plumes de couleur. Aujourd’hui c’est un danseur plutôt connu dans tous les villes d’Haklyone, du moins parmi le peuple de la nuit. Il lui arrive de temps en temps de réaliser des prestations sensuelles au club géolis, par goût du risque, rarement cependant car il a conscience du danger.
Hello, Mon pseudo est Edsol ! Je trouve votre concept hyper intéressant, je suis arrivé via un topsite.
edit : oui je me suis trompée de compte bon tant pis Soul est en vacance voilà
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Jeu 23 Juin - 12:36
Bienvenue encore une fois !!!!!!!!!
J'ai super hâte de découvrir le reste et voir comment tu vas adapter ton bébou à l'animal !!!! ton écriture est super fluide et grave bien ???? je m'attendais vraiment pas à ça et j'ai grave kiffé voilà
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Ven 24 Juin - 1:41
Merciiiii ! <3
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Alexis Ross
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Ven 24 Juin - 11:57
coucou et bienvenue officiellement !!!
trop contente que t'ai pris le paradisier ça lui va troooop bien. je kiff beaucoup la vibe artiste qui danse et chante et se laisse aller pour juste... être heureux quoi ? c'est un mood que j'aimerai être irl, hélas je ne sais pas danser ni chanter
j'spr que tu te plairas ici en tout cas.
Alexis Ross
Celian Dresdell
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Ven 24 Juin - 16:09
Bienvenue par ici officiellement!!
Vrm je suis in love avec le caractère + son âme + le fait qu'il soit danseur, ça lui va trop bien et le mix de tout ça est incroyable olala trop hâte de le voir en action inRP et d'assister à un de ses spectacles avec l'un de mes personnages, who knows.
J'espère que tu te plairas ici!!
Celian Dresdell
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Ven 24 Juin - 17:05
bienvenue bienvenue ! bon courage pour ta fiche
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Soul
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Ven 24 Juin - 20:42
Validé !
Bienvenue sur le forum
Félicitation tu es validé ! Très contente déjà que tu ais choisi le paradisier avec ses jolis couleurs J'aime beaucoup le fait qu'il soit vraiment artiste dans l'âme, qu'il ait fini par suivre sa passion. Honnêtement, je suis assez fan de la manière que tu as eu de tourner l'histoire. Modération oblige, j'ai tout lu et tant pis pour le mystère, mais pour une fois que quelqu'un exploite bien le potentiel à la fois des Maisons et de la Milice en passant un peu par la fosse et le club Géolis, c'est BEAU. Pour une fois qu'une famille de miliciens est vu comme "gentille" dans une histoire en plus... et pour une fois que quelqu'un se loupe dès la première année à l'académie malgré tous les efforts du pauvre Errilys... bref tout ça pour dire que j'aime beaucoup la façon dont tu as exploité tout ça dans ton histoire pour qu'il en revienne finalement à ce qu'il le passionne le plus : la danse. Hâte de le voir évoluer en tout cas, et mention spécial à Harold que j'ai imaginé tout du long avec une longue cape noire, un visage à moitié dans l'ombre et une voix grave de grand sage voilà.
Tu es donc validé ! Tu peux venir poster une RS juste ici et demander un petit rp ou autre par là !