haklyone
You do not have a soul. You are a soul, you have a body.
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Fleur » Assis au bord de nous, leurs serments nous contemplent
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Clarence H. Poingcarré
Maison du Souffle et des Cendres
Clarence H. Poingcarré
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Dim 3 Déc - 16:24
Assis au bord de nous, leurs serments nous contemplent
Pas n’importe quel baiser.
Est-ce que c’est vrai ? Est-ce que ces baisers comme le jeu d’acteurs ce n’est pas des bonbons sucrés qu’on se donne pour oublier ce qui déchante, maintenant, demain et hier. La vérité, Clarence n’y associe plus que la vie longiligne, celle passée à galoper des jolis pavillons aux hlm de la banlieue d’Ithlo, à se demander sous le soleil cuisant comme sous le souffle hivernal, s’il y tourne en rond.

C’est un garçon rompu par les embrassades qui gronde sous les doigts, les côtes et les joues fripées par les doigts de sa complice. Il boit sur elle les amnésie qui lui permettront de mettre des parenthèses autour de lui. Dans sa gorge, il retrouve la saveur des liqueurs qu’il aimait servir dans les tasses à expresso le lundi plutôt que d’aller sur les bancs de l’école. Dans ses respirations, il entend le grésillement du début de l’ivresse qui nous recrache tout étiolé sur les berges d’une plage qu’on ne connaissait pas encore.

Clarence emmêle les doigts au siens pour l’empêcher de tirer dans sa crinière, ce ramassis d’épis décousus parce que ses idées sont toujours dressées dans le mauvais sens. Oh si j’oserai… il renchérit, fripon, tout bas, pour ne pas escalader le reste des mots susurraient comme un enchantement ou une malédiction par la brune. Vous imaginez tous ses prétendants lignés, frémissant à chaque carton déplié, vous imaginez cet effroi chaque fois que vous froisserez et jetterez au fond de la corbeille peut-être leur nom, peut-être tous leurs espoirs. Il dit comme si lui seul pouvait être tous les prétendants de l’agent : le technicien qui la surprend endormi près du bar, la jolie soliste qui n’a jamais su l’avouer qu’elle chantait avec le cœur les soirs où elle faisait partie du public, le pauvre facteur fourbu qu’elle a connu dans sa jeunesse.

Il a suffi d’un simple coup de fil pour changer leur vie imaginaire.
Quelques tonalités esquissées sur les phalanges plutôt que sur le smartphone et le voilà encore, emmêlée plus profondément, à l’âme et aux désirs de miss Montgomery. Clarence n’aime pas les plus un, les autres qui s’agitent pour réclamer leur part. Ses tripes hurlent et lui-même aboie, féroce et joueur. Quelle gourmande. Moi les oiseaux ça m’a toujours ouvert l’appétit. La langue se presse sur les babines. Leur chant bien sûr. Polisson jusque dans la fièvre des baisers dont il accable la chair laiteuse, terrible aussi, parce qu’il espère dévorer toutes les idées narquoises de Fleur qui fleurissent mieux que les lilas au printemps. Le loup arrache presque l’embrassade pourtant c’est Fleur qui l’embrase tout entier. Les gestes prennent la forme des arcs lunaires, s’étirent autours de la peau, contre et sous les tissus. Dans le limpide de midi, où seuls les pins offrent un ombrage suffisant pour tolérer la tiédeur des peaux emmêlés, le brun presse les doigts autour de la nuque pour mieux dévaler les reins, chercher les passants de la ceinture.

C’est le torse encore humide qu’il vient d’adosser à l’arbre, il a étalé le t-shirt comme une nappe, et bascule maintenant son crâne, le souffle encore court et les paupières fermées de délice. Heureux, soulagé, le crâne encore grésillant, plutôt que parler il rit et cherche à entourer les épaules de Fleur pour la ramener plus près. C’est fou… Il expire rouvre les yeux pour détailler les traits qu’il connaît pourtant par cœur. Avec toi j’ai l’impression d’être encore un ado. et il regarder le désordre dans la terre tout autour, soulève une épine de la chevelure soyeuse, l’air rêveur.


Clarence H. Poingcarré
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Fleur Montgomery
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Fleur Montgomery
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Dim 31 Déc - 13:08
Assis au bord de nous

« Je les imagine très bien merci. » Une parodie d’horreur a en faire frissonner les minois quand Fleur s’imaginer dépouiller les urnes, choisir le bon nom avec précision, celui qui roule sur la langue comme la peau de loup alors même qu’elle la parsème de baiser, choisit aussi bien les noms que les mots à susurrer pour bien parader. Les doigts jouent entre les côtes et s’agitant tout près des lèvres qu’elle emporte d’un énième baiser, entre deux souffles étriqués, une bulle éclatée ; le son des émois fatigués.

Ça ne change pas et ça n’a jamais changé, Clarence a le gout d’une avalanche et du wiskey bon marché, le même qu’elle continue d’acheter, celui dont elle connait la moindre goutte d’amertume. C’est apaisant, la monotonie, la vieille rengaine qui leur fait frémir et mordiller la chair ; carnivores fous. Fleur, elle se demande dans un instant de passion ce qu’ils boiront après, la bière ou le reste de vodka ; si leur halène aura l’odeur du citron frais trempé dans la tequila du soir, si les lèvres trop sèches craqueront sous les baisers au gout du gin, ce soir encore.

Elle a perdu le fil du jeu Fleur, elle ne joue plus vraiment, à moins qu’elle ne sache jamais comment s’arrêter, s’entête à attraper les phalanges et les bouts de chairs, souffler sur les maux quand elle en oublie ses propres mots. Les doigts viennent tirer la joue du polisson, en rire un peu malgré le souffle court, faire semblant d’apprécier les oiseaux quand elle ne pense plus du tout à ça. Plus du tout. « Leur chant… bien sûr. » La moue maline, presse les lèvres encore et encore dans un rire amusé alors qu’elle se laisse volontiers dévorer, peut-être trop pressée sous les dos arqués et les pins qui ploient pour un semblant d’intimité.

Les paupières papillonnent, l’ours ne prend pas la peine d’étouffer son bâillement alors que les mains s’agitent paresseusement. La sueur au gout d’exode, Fleur se laisse volontiers attirer à nouveau contre la chair, maintenant presque lasse, endormie, les yeux clos à demis et un sourire mutin contre les lèvres qui s’égare sur la peau de l’autre alors qu’elle reprend la parole, la tête posée sur l’épaule de Clarence. « Dans ma tête Cla’, on n’a jamais dépassé les 16 ans et demi tu sais. » Elle se souvient des boucles sombres, du regard enfantin, des yeux bleus grands ouverts qui la questionne sur les variétés de poisson dont elle est censée connaitre les noms. Des mains adolescentes qui se cherchent sur le banc de l’école, Fleur qui se penche pour murmurer allez vient on s’en va quand il n’est que 9h du matin.

Elle s’enroule contre lui, les bras passés autour du corps adossé à l’arbre comme pour éviter la brise fraiche contre la peau rougie. « Est-ce que tu te sens coupables parfois de leur voler leurs mots et leurs histoires ? » Parce que moi oui. Et puis après je les oublie et c’est comme s’ils n’avaient jamais existé. Les lettres grapillés à la lueurs de leurs péchés.

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ft. Clarence - septembre 2099
cactus


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Fleur Montgomery
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Lun 22 Jan - 20:42
Assis au bord de nous, leurs serments nous contemplent
C’est quoi le désir. Clarence pense que c’est tirer sur la bretelle du soutien-gorge de Fleur en se demandant s’il a le droit de l’ôter. C’est l’odeur des souffles et les drôles de percussions qu’ils font contre les peaux granulées. Il s’imagine qu’elle s’émiette dans ses doigts, qu’il peut lui donner la forme de n’importe qui s’il continue à la pétrir de ses mains moites. Il ferme les yeux. Il détestera interrompre la grâce du moment en voyant son reflet insupportable dans la rétine de Fleur. Il préfèrera le haché des expirations qui se précipitent en pluie drue à l’élongation des inspirations finales.

Il se sentira soul.
Soul de l’intimité, de la liqueur nébuleuse qu’elle laisse dans le crâne et les sens.

Doucement, le loup caresse les boucles brunes sur son torse, de longs filaments de soie dont il adore l’odeur et la texture. J’adore tes cheveux. Bas et rauque. Clarence lui adresse un sourire coupable, le menton baissé et une lueur interrogatrice dans le regard. Quand elle dit ça, Clarence pense d’abord qu’elle veut dire qu’ils ne sont pas devenus très matures. Puis, il comprend autre chose. Tu veux dire comme si le temps s’était arrêté entre nous ? Il rougit. Parce que de l’avoir dit à voix haute, il se sent pompeux et bien pauvre dans sa réflexion. Ses mains lissent à la hâte une mèche de sa complice. Désolé, je parle comme un connard là non ? et il se ponctue lui-même d’un rire qui veut dire. Plus je réfléchis, plus j’ai l’air con. Mais le prend pas pour toi, Fleur.

Un jour il a lu qu’on se sentait vulnérable après avoir couché. Il a lu deux fois l’article. C’était une revue de psychologie de 2091 et il la feuilletait pour se donner une contenance dans la salle d’attente du docteur. C’était une double page, à peine, c’était écrit comme une lettre ouverte aux femmes. Ca ne l’avait pas dérangé. Le docteur, un homme, écrivait qu’un sentiment de faiblesse et de tendresse subsistait à l’acte, que c’était un instinct primaire et qu’on y était sujet comme la faim ou la soif. Clarence, regarde Fleur, un instant il s’imagine lui racontait pour qu’elle puisse le contredire et le moquer, avec bienveillance comme elle fait si souvent quand il fait partie de l’équation.

Au lieu de ça, il la serre plus fort.
Il écrase sa joue sur son crane jusqu’à sentir sa mâchoire faire obstacle à l’étreint. Honnêtement, ça m’arrive. Déjà pour la simple raison parce que j’interromps de futures correspondances et donc, dans un sens, je me prive moi aussi. Ses doigts se mettent à tracer des arabesques et des formes abstraites sur la peau laiteuse de Fleur encore découverte. Lui, fixe les hauteurs et cherche dans les bourrelés des cumulus le fil de sa réflexion. Mais ce n’est pas une culpabilité qui m’empêche de vivre. Je veux dire, ça ne me fait pas de boule au ventre, ça ne me tient pas éveillé... Ses sourcils se froncent. C’est un peu horrible de dire ça. Et pourtant il est intimement persuadé que Fleur ne le condamnera pas sur le champs, c’est peut-être pour ça qu’il parle. Tu voudrais que j’arrête de le faire ? il dit après un silence, curieux de savoir pourquoi elle lui a posé cette question.


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Fleur Montgomery
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Mer 24 Jan - 13:38
Assis au bord de nous

Un rire rauque, amusé, futile. Clarence dit les choses comme il les pense, ça n'a pas de fin ni de sens et Fleur sourit aux délices grappillés à toutes heures de la journée ; la main qui suit les contours d'un grain de beauté sur la peau de l'autre comme un chemin mille fois arpenté. Elle ne dit rien, souffle une mèche qui lui tombe devant les yeux - s'il les aime tant, il peut bien continuer ses caresses encore un peu le temps de reprendre un souffle, de pester contre les muscles endoloris, de retrouver contenance peut-être bien.

Ce n'est pas vraiment ce qu'elle voulait dire Fleur, mais quand elle relève un peu la tête, le minois rougi lui fait trop de peine pour démentir, alors elle pouffe et le sert encore un peu plus contre elle.  "Depuis quand t'es devenu si romantique ? C'est presque mignon." Un connard mignon. Elle se moque, c'est toujours comme ça entre eux, entre la passion et les confessions, les bêtises et les sermons. Naïvement, elle se dit que ça ne changera pas, que le monde ne leur enlèvera pas ça ; peut-être que le temps se fige un peu c'est vrai, mais en croisant les miroirs Fleur voit les mines s'allonger, se plisser, un peu de cernes pour les insomnies aphrodisiaques.

La tête se redresse en prenant son temps, le corps suit, s'emmêle dans la fatigue et l'apaisement des instants. Sans même vraiment regarder, une main cherche dans son dos les vêtements jetés plus tôt. Le t-shirt de Clarence entre les mains, elle fronce les sourcils avant de piocher à nouveau. Ce n'est pas le sien même si elle le mettrait bien ; plus tard peut-être, quand elle replongea dans ses draps odeur lupine. Les mouvements lents pour prendre son temps, elle fait passer une tête par l'encolure de son haut froissé, reprend le cours de sa réflexion. "Non pas la peine d'arrêter." Le nez se plisse, elle se tortille avant de venir encadrer de la paume de sa main la mâchoire du loup. Les yeux au fond des yeux.  "C'est juste triste de se dire qu'on termine les histoires au lieu de laisser le temps faire son effet." Mais Fleur est bien trop égoïste pour s'en mortifier plus d'une seconde, à peine un coup de folie, une pensée dans la brise et c'est déjà du passé.
Tant pis qu'elle se dit, ils n'avaient qu'à mieux s'aimer.

Elle le relâche après avoir planté prestement ses lèvres contre les siennes dans un baiser qui n'a rien de doux, juste une seconde et elle recule pour s'étirer, les bras levés en craquement désordonnés, la nuque penchée pour mieux observer. L'observer dans un plissement de paupière curieux.  "Si tu croises une de mes lettres d'amour, envoyée à un beau prétendant, est-ce que tu la liras ?" Fleur n'écrit bien que des lettres à Uriel, pour les pensées d'amour, elle préfère les dire de vive voix, se lancer dans le tat et voir où ça la mènera. Fleur n'écrit pas de belles phrases filées d'arabesques, pas même pour prendre des nouvelles, elle préfère de loin les sms ou le silence ; ils le savent tous deux c'est une évidence, alors pourquoi poser la question ? La curiosité est un vilain défaut. Un sourire mutin fleurit sur les lippes alors qu'elle se redresse complètement pour finir d'enfiler les derniers vêtements, le regard jeté sur son compagnon pour en apprécier les derniers mouvements de muscles encore dénudés.

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