Caractère
le sourire sur ses lèvres, mais surtout le mensonge.
le rire dans ses yeux, mais surtout la manipulation.
eliott, il a constamment l’air de dire que la vie n’est qu’un jeu. que rien n’a d’importance si ce n’est gagner. prendre son pied.
et il le pense, eliott.
issue des classes les plus basses, enfant défavorisé qui n’a pas eu la chance de naître avec une cuillère dorée dans la gueule.
eliott, il a dû se battre pour exister. pour vivre. pour avancer.
pas les mêmes chances, pas les mêmes opportunités.

gamin trop intelligent pour son âge, il a vite compris l’absurdité terrible du monde dans lequel il vivait. régi par les plus forts, les plus riches, et les plus populaires.
pessimiste et fataliste, presque dépressif, il ne croit pas, plus, en la bonté humaine et n’en a que faire du karma ou du destin.
les bonnes actions, la bienveillance ou la solidarité… c’est des conneries qu’il envoie balader.
ici, c’est du chacun pour soi. c’est la loi du plus fort.
si tu te fais avoir, t’es faible.
si t’es un perdant, t’es faible.
c’est aussi simple que ça.

solitaire et égoïste, seul son propre confort et celui des gens qu’il aime compte. fidèle et protecteur, il ne donnera jamais sa vie pour qui que ce soit, mais il y a dans ce monde des exceptions qui se comptent sur les doigts de sa main.

eliott est méprisant parce qu’il est intelligent. plus que les autres, et il le sait.
pas brillant comme ces idiots de fidèles de la maison du souffle et des cendres qui prônent la connaissance et l’élitisme, parce que ça aussi c’est des conneries.
non non, loin de là.
eliott est doué pour cerner les gens, pour rentrer dans leur tête et pour comprendre l’espèce anima. hommes ou animaux, c’est du pareil au même. les gens sont faibles et manipulables. les gens sont égoïstes et égocentriques.
et il suffit d’être un peu plus mâlin qu’eux pour leur faire faire tout ce qu’on veut.

sans scrupule et sans regret, il manipule eliott.
la fin justifie les moyens et le prince l’a bien compris.
complexe, manipulateur et charmeur.
il n’en abusera jamais pour vous détruire à tout jamais, parce que aussi insensible qu’il le prétend, il y a des limites qu’il ne franchira jamais.
mais il en a la possibilité. dissuade et s’échappe, se moque et se joue de vous.
cleptomane sur les bords, il s’amuse à voler votre bourse, votre fierté ou votre coeur le temps d’un soir s’il l’a décidé.
mais il ne s’attachera jamais, et dans les trois cas, vous ne le reverrai plus jamais.

il n’a pas le privilège d’avoir une quelconque dignité, de toute manière déjà bien enterrée, et il n’a pas peur de se salir les mains.
la vie est un jeu et il faut jouer pour survivre.
ça tombe bien d’ailleurs, parce que ce qu’il aime par-dessus tout, eliott, c’est jouer. il ne craint pas le risque. ça l’enivre et l’attire plus que n’importe quelle drogue ou quel alcool.
c’est un grand enfant qui n’a jamais grandi.
et qui rit.

il s’esclaffe au nez de la milice, les nargues de son regard remplit de malice. il flirte avec la fosse et les paris, se risque parfois à se jeter dans l’arène pour se sentir en vie. abat les cartes en fixant ses adversaires parce que la vraie partie est gagnée lorsque l’autre est déstabilisé.

mais eliott, au fond de tout ça, il est doux.
c’est juste un gamin qui s’est prends pour un roi; pour plus malin, pour plus fort que soi.
un peu seul, un peu cassé. souvent incompris.
et certainement pas méchant.
il ne fait pas le mal par plaisir. n’a jamais abusé de ses capacités. sinon, voilà bien longtemps que maman vivrait dans un palais.
non, eliott il se contente de survivre sans trop d’ambition.

non, c’est pas un mauvais gars eliott. il a juste pas eu le choix.
et maintenant qu’il est sorti de prison, ses vagues ont cessé, et discret et invisible, il n’aspire qu’à une petite vie tranquille.
et peut-être un jour, une vraie rédemption.

égoïste - loyal - protecteur - charmeur - joueur - méprisant - intelligent - manipulateur - convainquant -  déterminé - pessimiste - complexe - observateur - stratège - malicieux - rusé - malin - sans attache - je-m'en-foutiste - insouciant - rieur - provocateur - calme - discret - arrogant - prétentieux - patient - calculateur - solitaire - doux - responsable - désintéressé - taquin


Détails physiques
les cheveux châtains clairs, parfois blonds à la lumière. toujours ébouriffés, il ne prend pas souvent la peine de se coiffer. il les coupe lui-même lorsqu'ils deviennent trop longs, lorsqu'ils dépassent son cou. ça coûte moins cher.

des yeux en amandes et couleurs noisettes qui ne semblent jamais s'arrêter de rire. de qui ? de lui. de vous aussi. du monde toujours. tout n’est qu’un jeu et tout en lui vous le rappellera.

le sourire collé sur les lèvres, on dirait qu’il ne disparaît jamais de sa gueule d’ange. même quand tout va mal, même quand le coup de la vie joue au jeu du foulard.
même quand la milice l’arrête ou qu’un client mécontent lui donne deux ou trois coups dans le ventre à la sortie du bar.
parce qu’il s’en fou eliott, il sait qu’il gagne à la fin. (ou du moins, il espère)

doux amer dans le fond. le sourire qui s’efface pour quelque chose d’un peu plus tragique devant le miroir, le soir, alors qu’il rentre chez lui. et les yeux qui s’adoucissent, finalement, lorsque dans son regard il aperçoit sa mère ou les quelques personnes qu’il aime.

grand garçon mais surtout grand gamin. un mètre quatre-vingt à tout casser et la peau sur les os à force de ne jamais avoir eu assez à bouffer. le physique n’est pas son domaine, lui, il a tout dans la tête.

il a des longues et élégantes mains que sa mère attrape souvent, l’air rêveuse. elle lui a souvent répété qu’il finirait pianiste. malheureusement le garçon à choisit d'emprunter une autre voix, et ces doigts là ne servent plus à récolter quelques billets et écraser les restes de mégots dans un cendrier.

J'marche seul sur un chemin
mère aimante de la maison du chant et des os, très pieuse.
père absent, probablement mort. il n’a jamais ressenti le manque puisqu’il n’a jamais connu sa présence.
il a poussé comme une ortie parmi les orties.
gamin d’une famille pauvre, né avec moins de carte que les autres.
mais c’est pas grave, on s’en fout  de ça.
ce qui compte c’est le regard fier de maman. c’est la chaleur qu’il ressent quand elle le prend dans ses bras. quand elle passe sa main dans ses cheveux en lui murmurant qu’elle l’aime et qu’il n’y a que ça qui compte.
enfance heureuse.
enfance à deux.

et puis l’école, la vraie, commence.
c’est le lot des gamins comme lui que de faire l’école de la vie.
on sèche bien vite les cours pour paraître cool. on prétends être qui on est pas dans la cour de récré pour impressionner. on décroche et on se tape des mauvaises notes parce que c’est mieux acceptés que d’être la petite tête de classe (de turc).
pourtant eliott, c’est un gamin brillant.
trop, trop brillant.
il comprends tout, il comprend vite. les maths, la science, l’histoire, les langues. et surtout, la société.
il comprends vite que tout ça n’a aucun putain de sens et que ça fait chier. ça le fait chier.

alors il se range dans le moule juste pour survivre, suffisamment intelligent pour manipuler les plus forts et garder une position confortable. on l’emmerde pas, parce qu’il sait se défendre.
pas physiquement, non. physique d’avorton qu’on ne nourrit pas assez parce que maman peine à joindre les deux bouts en fin de mois.
non, ô non, l’arme d’eliott, c’est la persuasion.
il sait manipuler eliott, il sait jouer des mots et menacer. il observe, il note et il retient. terrible est sa mémoire. le menacer, c’est se menacer. parce qu’eliott, il connaît les secrets un peu trop bien gardés de ceux qui ont beaucoup à perdre, et il en a fait son bouclier.
la meilleure stratégie, c’est la dissuasion.

croyant avant, mais plus maintenant. il a bien compris à la puberté que c’était des conneries inventées par les désespérés pour se rassurer. il l’a vu dans les yeux de sa mère et il a eu peur. alors faire le bien ou le mal… comme si le monde était manichéen.
individualiste au possible, le machiavélisme à son paroxysme.
la fin justifie les moyens.
toujours.
alors il arrête ses études après son lycée pour finir dans les bas-quartier à se salir les mains. d’homme à tout faire à dealer, trafic de drogues ou d’alcool, contrebande en tout genre. il finit par basculer du côté des jeux et finir croupier. flirtant avec la fosse de prêt ou de loin.

fin manipulateur et charismatique, ça lui convenait bien de faire semblant d’être social et d’amuser les gros clients pour leur faire cracher quelques lenss en guise de pourboire.
de toute façon, de là où il vient, eliott n’a jamais eu le privilège d’avoir une quelconque dignité.
alors il enchaîne les soirées, les sourires, et il prend son pied, eliott. il a le jeu dans le sang, et le bluff dans ses veines. s’enfonce petit à petit de plus en plus loin dans les méandres de l’esprit humain à la recherche de failles sur lesquelles se faire un peu d’argent.

il est l’escroc, celui qui persuade plus que de convaincre et qui s’en sort toujours gagnant, impuni, sur le dos d'autrui. il ne va jamais trop loin, mais il sait qu’il blesse et qu’il détruit. mais les remords n’ont jamais fait partie de son vocabulaire.
la vie est un jeu alors il joue sa vie.
attiré par le risque, bien trop sûr de lui. Il flirte avec la milice pendant des années, depuis sa majorité. se joue d’eux sans jamais se faire attraper. vole deux ou trois porte-monnaie et se rit de la corruption qui lui confirme que ce monde est insensé.

et puis un jour, ça tourne mal.
il provoque la personne qui ne fallait pas. tente de l'escroquer, lui et sa société, pour quelques billets. malheureusement ça fait un moment qu'eliott fait des remous, trop de remous, et la justice et la milice sont sur le coup.
alors il se fait gauler, attrapé. les cartes s'abattent pour la première fois toutes contre lui et il est mit au tapis.
il dégringole de l’escalier de confiance, lui qui était persuadé d’être le plus intelligent de tous.
et le verdict tombe.
prison.
et ça brise maman encore plus qu’avant.
qui se met à prier chaque soir pour le salut de son âme.

et le voilà sorti par miracle au bout de six mois, parce que les gens comme lui ont toujours un bon ami avocat sous la main.
la taule, ça change un homme.
même un homme comme eliott.
alors il essaye de prendre le chemin de la rédemption. il abandonne les arnaques et autres escroqueries pour se trouver un humble travail de barman dans le quartier brise-cœur.
il fait profile bas, il ferme sa gueule. le petit con prétentieux n’est plus.

ou du moins, il essaye.
parce que chassez le naturel, et il revient au galop.

  Qui semble sans lendemain
chaotic neutral & ISTP - pas un mauvais bougre dans le fond, n’as simplement pas eu le choix - mais n’est certainement pas mère teresa - méprise la religion au plus haut point, mais prétend comme partout - accompagne tout de même régulièrement sa mère au temple par respect pour elle - ne croit en rien si ce n'est qu’en lui-même - parce qu’il n’y a rien de pire que les moutons aveuglent qui suivent les autres sans réfléchir - divinité, gouverneur, maîtres de maison, c’est du pareil au même - ancien croupier et escroc, il a finit par se faire chopper par la milice et à passé 6 mois en prison - maintenant il est plus calme, fais moins de vague et tente d’être discret - s’est trouvé un job de barman dans un bar sympathique à lunapolis - même si sa nature de joueur prends parfois (souvent) le pas - on ne change pas qui on est - n’en a paradoxalement rien à foutre de l’argent, il joue pour l’amour du risque - il aime énormément lire - un peu naze avec la technologie - excellent joueur et manipulateur - il est excellent aux échecs mais ça à tendance à le saouler très vite - c’est trop honnête comme jeu - la triche c’est mieux - il n’y joue que quand il est vraiment sérieux - c’est rare, d’ailleurs, de le voir sérieux -  il s’ennuie vite et ça se ressent dans tout ce qu’il fait - centre d’intérêts ou conquêtes - il aime bien charmer mais ça ne dure jamais - il se lasse très vite - la sexualité ne l'intéresse pas tant que ça - le plus intéressant c'est le jeu de charme - il se dérobe toujours à la fin -  il a surtout beaucoup de mal à s’attacher, persuadé qu’être seul c’est mieux - mais s’il s’attache à vous, vous l’aurez sur le dos jusqu’à la fin de votre vie (ou de la sienne) - vit sous les combles d’un immeuble du quartier brise-cœur - il aime bien ce quartier malgré le côté malfamé - peut-être qu’il s’y sent à sa place et qu’il éprouve de l’empathie pour les gens d’ici - préfère la misère à l'hypocrisie de la haute - fume comme un pompier - ça le détends - ne buvait pas trop avant - ça l'empêche de réfléchir correctement - un peu plus depuis son retour en liberté - comme quelque chose à oublier - la prison ça change un homme - la milice à gagné la bataille finalement - mais eliott est rancunier et continuera de provoquer - mauvais perdant, évidemment