métier : propriétaire de la boutique de divertissement "Les milles plaisirs" (enfin, si c'est accepté)
résidence : Lunapolis
âme : Faucon crécerelle
Feat : Ningguang de Genshin Impact
Caractère Lunatique, voire fantasque, telle serait certainement la brève description qui serait faite d’elle si vous interrogiez une de ses connaissances. Il faut dire que la belle est difficile à cerner, tantôt mielleuse, tantôt au franc-parler qui ferait pâlir un vieux loup-de-mer. Certains diront aussi qu’elle ne doit pas être toute seule dans sa tête. Pourtant, et jusqu’à preuve du contraire, Landha est parfaitement saine d'esprit. Elle est juste... elle et l'assume pleinement, même ses petits moments de folies qui l'ont poussée à ouvrir une boutique ressemblant à un mélange de toutes les boutiques de divertissements qui puissent exister, en ce compris ceux pour adultes. En fait, si quelqu’un la connaissait vraiment, il saurait, certes, qu’elle apprécie l’argent, mais par-dessus tout qu’elle est un peu fleur bleue et cherche encore plus ardemment l’âme sœur que la richesse. Et si en chemin, elle atteignait la félicité, elle ne cracherait pas dessus. Déterminée, elle a parfois choisi, et choisi encore parfois, des chemins, disons quelque peu chaotique pour atteindre son but. Force est de constater que malgré toute sa détermination, ses manipulations et l’argent qu'elle a entassé, l'âme sœur et la félicité n'ont toujours pas frappé à sa porte. Intrépide, violente, dominatrice, uniquement lors de ses activités illicites où elle a gagné le surnom de « Harpie au fouet », de par son arme de prédilection pour faire entendre ses arguments lors de négociations un peu plus ardues. Tendre, gentille, douce avec les enfants, diront les parents venus faire leurs emplettes avec leurs bambins. Finalement, il serait bien possible qu’il existe une Landha adaptée à chaque situation...
Détails physiques Un mètre septante-et-un (1m71) Soixante-cinq kilos (65kg) Une jolie blonde eurasienne Yeux châtain clair donnant l’impression d’être roux Porte généralement des robes la laissant libre de ses mouvements, à l’occasion d’autres vêtements pour des activités spécifiques Quelques bijoux et ornements, mais jamais aucun maquillage Un tatouage représentant son âme animale dans un anneau de bonne fortune se trouve au creux de ses reins. Peu de gens ont pu l’apercevoir. Quelques cicatrices au niveau du ventre, de l’épaule gauche et de la cuisse droite laissent entendre quelques vilaines rixes dans son passé.
"Résumé" de la vie de Landha Landha estime que sa jeunesse a été… normale, quoi que parfois mouvementée. Il faut dire que dès avant sa naissance, le destin avait décidé de la gâter. Son géniteur, en apprenant qu’il n’aurait pas de fils, avait littéralement pété les plombs, exhortant sa mère à avorter. Pour la femme, il était hors de question qu’elle abandonne cet enfant à venir sous prétexte qu’une fille ne plaisait pas à son époux. Emporté par sa rage, il commença à la battre pour finalement se saisir d’un couteau à viande dans la cuisine et essayer de poignarder sa femme. Celle-ci, ne se laissa pas faire et, avec l’énergie du désespoir, ou la fureur de l’instinct de survie, défenestra son assaillant. Une chute de 12 étages, il était plutôt méconnaissable à l’atterrissage. Manque de bol, il n’avait pas d’âme ailée. Malheureusement, ce geste lui valut 3 ans de prison ferme, car elle n’avait aucun moyen de prouver que la défenestration était bien un acte de légitime défense, de par les proportions prisent par l’acte. Toutefois, le juge estima qu’il s’agissait bien d’un homicide sans volonté de donner la mort et non un meurtre, d’où cette peine réduite.
Landha est donc née en prison, où elle a vécu jusqu’à ses dix-huit mois, suite à quoi elle fut confiée à une gentille famille d’accueil, au grand dam de sa mère… et de la petite. Malgré les efforts de ses accueillants parents, Landha ne s’intéressa pas à eux. Bien que fort jeune, elle avait déjà un petit caractère. Heureusement pour elle, dès sa libération, enfin une fois les démarches administratives pliées, sa mère vint la chercher. Pour Landha, c’était le plus beau moment de sa vie. Il ne fallut pas plus de cinq minutes à la petite fille pour rassembler ses affaires, embrasser ses parents adoptifs et s’enfuir dans le soleil couchant avec sa mère.
Vivant dans la capitale avant son emprisonnement, sa mère préféra s’éloigner de cette ville malsaine pour éviter qu’elle ne contamine sa fille. En plus, Landha avait l’âme d’un faucon crécerelle, un animal qui aurait besoin d’apprendre à s’épanouir dans de plus grands espaces. Ainsi, une fois toutes les formalités de la réinsertion à la vie active complétée, elles embarquèrent dans une navette pour la cité des montagnes. N’ayant jamais voyagé hors de la cité, Landha s’émerveillait de tout ce qu’elle voyait… Mais se lassait très vite de tout ce qui n’était pas en mouvement. Si ça ne bouge pas, ce n’est pas vivant, ce n’est donc pas intéressant. Très certainement l’âme du prédateur en elle qui parlait. Fatiguée par l’agitation extérieure, elle s’endormit vite la tête sur les genoux de sa mère, ne profitant pas des paysages défilant à travers la vitre. C’est arrivé à destination qu’elle se réveilla, ou en tout cas que sa mère l’aida à se réveiller. La nuit tombait doucement sur une cité aux vents hurlants, l’altitude, l’approche de la saison froide, la jeune fille se mit à sangloter. Trop de choses à découvrir, trop de bruits, de couleurs et d’odeurs pour elle qui était familière des rythmes strictes et du calme relatif qu'elle avait eu dans sa prime jeunesse. Épuisée, affamée, elle ne se rappelle plus sa première nuit « de liberté ».
Les jours suivants, sa mère dut effectuer encore de nombreuses démarches administratives et notamment, l’inscrire à l’école. Landha ne le savait pas encore, mais ce mot, elle allait le détester longtemps. En tout cas, bien qu’elle les trouvât épuisantes, ces journées hors de la capitale lui plaisait. Il y avait tant à découvrir et ce, malgré une peur de ce grand espace pendant ses premiers jours. Sa mère dut par contre lui expliquer qu’il était impoli et très mal vu de fixer intensément du regard les autres enfants et encore moins les adultes. Sa mère lui raconta alors comment elle avait, elle aussi, eu difficile plus petite de maîtriser cet instinct de chasseur qui sommeillait en son renard polaire. Elle ne comprit pas tout, mais retint en tout cas que ça faisait de la peine à sa maman quand elle scrutait les gens. Elle lui promit dans un câlin de ne plus recommencer et s’endormit avant sa première journée d’école.
Première journée d’école, première difficulté pour Sue-Ann, sa mère. Landha n’avait pas mis longtemps pour s’attaquer à un de ses petits camarades. À sa défense, son petit camarade n’avait pas arrêté de l’embêter dès son arrivée en classe. Peu habituée à autant de monde, il n’était pas légion dans la crèche où elle avait été, Landha avait fait usage de la violence pour lui faire comprendre qu’il ne fallait pas la chercher de trop et l’avait donc mordu. Rien d’anormal encore à cet âge-là, quoiqu’assez violente comme réponse, si ce n’était que le garçon en question avait une âme de gerboise. Heureusement donc pour la petite fille qu’elle avait réussi à conserver sa forme humaine et non basculer sous sa forme animale. Au final, elle n’était pas fière d’elle. Non pas de s’être défendue, d’ailleurs elle l’avait trouvé étrangement bon ce garçon, mais plutôt d’avoir déçu sa mère qui avait vraiment l’air d’un chien battu. Ce soir-là, elles mangèrent un repas frugal puis, après une petite douche, elles se couchèrent. Mais Landha sentait bien la peine de sa mère, elle crut même entendre quelques sanglots avant de sombrer dans un profond sommeil réparateur. Après l’incident du premier jour, Landha ne se montra pas une petite fille modèle, mais fit en sorte de ne plus trop attirer l’attention. Les activités de groupe l’ennuyaient, hormis les activités plus physiques, surtout le jeu du chat et de la souris ou cache-cache. Il faut dire qu’elle excellait dans les deux, ses petits camarades échappant difficilement à son regard à part les plus doués en camouflage et les plus agiles. La saison froide arriva, les premières neiges aussi et les plaisirs de l’hiver, comme ses inconvénients. Le froid ne la dérangeait pas, moins que sa doudoune. Surtout quand celle-ci finissait mouillée fin de journée, elle se sentait lourde et pataude et cette sensation de manque de liberté dans les mouvements la contrariait.
Les hivers passèrent, les printemps aussi et la petite Landha avait maintenant huit ans. Elle avait désormais acquis quelques notions essentielles pour la vie en société, et notamment compris qu’un anniversaire était une source de joie pour les gens. Elle ne comprenait pas trop l’intérêt de fêter une année de vie en plus, préférant faire en sorte de décrocher tous les jours un sourire sur le visage de sa mère, ce qui n’était pas toujours mission facile. Pourtant, depuis la maternelle, elle avait fait d’énormes efforts pour ne plus se faire remarquer, pour essayer d’avoir au moins la moyenne lors des contrôles et devoirs (oui, parce que faire plus, ça aurait demandé à être attentive et participative en classe, et bof quoi). Mais surtout, le salaire de dame de cour de sa mère ne leur permettait pas de grandes frivolités, se chauffer et se nourrir étaient déjà un luxe lorsque l’hiver apportait ses vents glacés et ses tempêtes de neige. Alors voilà, dépenser l’argent dans de pareilles futilités, Landha n’en voyait pas la peine. Et puis, un petit paquet de bonbons en forme de pêche lui suffisait amplement comme satisfaction… Ça ou une bonne saucisse sèche…
Quelques années passèrent encore et Landha fêta pour la première fois son anniversaire. En classe, on lui fit souffler ses douze bougies en ce début novembre. Non pas qu’elle ait pris goût à ça, mais plus parce que sa professeure trouvait un peu triste qu’elle n’apporta jamais rien pour son anniversaire. Être mise ainsi en avant lui fit une drôle de sensation, entre la peur de cette mise en valeur et l’euphorie de voir des personnes la traiter pratiquement comme une reine. Cette sensation, elle ne manquerait pas de l’expérimenter encore plus tard dans sa vie.
L’année de ses quatorze ans, sa mère l’a surpris. Elle la fit lever tôt un samedi, lui fit préparer quelques tartines et embarquer une bouteille d’eau avant de l’emmener à la gare. Pourtant, Landha en était certaine, cette semaine sa mère ne travaillait pas le week-end. Et pourquoi ces provisions comme lors d’une sortie d’une journée, elle ne comprenait pas. Une fois à la station, sa mère ne tourna pas vers la salle d’attente et la zone des sanitaires mais se dirigea vers le quai. Elles allaient prendre une navette ? Vraiment ? Pour Landha, ce serait presque comme une première fois. Depuis leur unique voyage il y a de cela presque onze ans, elle n’avait jamais repris de navette, pas même pour un voyage scolaire. Qu’est-ce que sa mère pouvait bien mijoter ? C’est la tête pleine de questions qu’elle montra dans le transport et s’assit. Mais bien vite, en voyant les paysages défiler à travers la vitre, elle oublia tout pour se perdre dans la contemplation de ce monde. La vitesse de la navette, c’était presque comme un piqué, mais sans ressentir la morsure du vent liée. C’était un rien enivrant. Tant et si bien qu’elles arrivèrent à destination sans même que la jeune fille ne s’en soit aperçue, un rien même déçue que le trajet s’arrête là. Bien vite, sa déception se mua en émerveillement. Babel était un environnement tellement différent de ce qu’elle avait pu connaître dans ses années de vie. Son premier pas dans le centre commercial se fit avec un peu d’appréhension, tant de monde qui semblait à la fois pressé et d’une lenteur incroyable lors d’un lèche-vitrine. Sa mère ne la pressa pas, la laissant découvrir un peu les lieux, la guidant innocemment vers une des boutiques de vêtements. Dans le magasin, Landha regarda sa mère de façon dubitative. Allaient-elles vraiment faire des emplettes dans cette boutique, elles qui fréquentaient habituellement les friperies d’occasion ? L’acquiescement maternel fit l’effet d’un électrochoc : elle allait pouvoir choisir des vêtements neufs et, si elle avait bien compris, elle devait se choisir une robe pour un bal. Bien qu’elle ignorât comment être présentable à un bal, cette information semblait dire : vas-y choisi la plus belle qui te fasse envie. Sans qu’elle le voie, la jeune femme passa une bonne partie de l’après-midi à se choisir des robes et à les essayer et surtout, regarder faire sa mère de même. Elle l’avait rarement vue si épanouie, dire que c’était une si belle femme quand elle souriait. Finalement, le crépuscule pointait le bout de son nez qu’elles sortaient seulement de la boutique. Toute cette agitation shopping avait éveillé leur faim. Sa mère comptait les sous qui leur restait et se résigna à leur prendre une crêpe fourrée chacune. Ce ne serait pas leur premier repas du soir léger et à moins d’un miracle, certainement pas le dernier. La nuit était maintenant tombée et les rues se remplissaient de noctambules prêts à faire la fête dans les différents bars et cafés de la ville. Pourtant, sa mère la menait d’un pas sûr à travers les rues, comme si elle y avait toujours vécu. Elle s’arrêta devant une belle demeure et frappa à la porte. Quelques instants d’après, celle-ci s’ouvrait sur une jolie jeune femme qui, la surprise passée, embrassa sa mère. On aurait dit deux amies qui se revoyaient au lendemain d’une fête. Elles entrèrent dans la demeure et Landha fut frappée par la richesse de la décoration de celles-ci. Sa mère ne lui avait jamais dit qu’elle avait une amie fortunée. Un mouvement discret attira son regard vers le pied de l’escalier : un jeune homme d’à peu près son âge s’y tenait, l’air à la fois curieux mais timide.
*Il est à croquer ce petit mec… Mais qu’est-ce que je raconte, ce n’est pas une sucrerie...*
Sous le regard inquisiteur de Landha, le jeune homme prit peur et remonta les marches quatre à quatre pour se cacher, très certainement, dans sa chambre. Épuisées, elles prirent rapidement congés de leur hôtesse qui les conduisit à la chambre d’amis où elles purent profiter d’un bon repos. Cela faisant tellement de temps que Landha n’avait pas dormi pelotonnée contre sa mère qu’elle ne se leva qu’une fois le soleil déjà bien avancé dans sa course. Sortant de la chambre, les yeux encore embués par les songes de la nuit, elle fut happée dans la frénésie qui animait la maison. Tout le monde semblait presser d’aller à droite à gauche, personne ne prêtant réellement attention à sa présence, jusqu’à ce qu’une jeune femme d’à peu près son âge la saisisse par la main pour la conduire à la cuisine. Un grand bol de thé avec deux tartines richement garnies de miel lui furent servies. À peine son repas englouti et la voilà presque traînée dans une salle-de-bain si grande qu’elle avait l’impression que la moitié de leur maison d’Arc-en-Terre aurait pu y tenir. Lavée, les cheveux brossés, sa nouvelle robe enfilée, son hôte (celle qui lui avait servi le déjeuner et fille de la maîtresse de maison) entreprit de la maquiller. C’était encore une nouveauté dans sa vie que de se faire pomponner ainsi. Elle qui hormis ses cheveux longs qu’elle n’aurait sacrifiés pour rien au monde si ce n’est sa mère, tenait plus du garçon manqué que de la demoiselle, ça lui faisait tout drôle. Une fois apprêtée, le regard qu’elle porta au miroir la stupéfia : elle était plutôt jolie fille dans le fond. Elle remercia sa maquilleuse qui, après un clin d’oeil malicieux, lui attacha un de ses colliers autour du cou. Avant que Landha ne puisse protester, un index était déjà posé sur ses lèvres : la discussion était close avant même de commencer. Une fois tout le monde apprêté, ils partirent ensemble vers une immense bâtisse, qu’elle entendit appeler « le Palais des Rois » où se pressait déjà la foule. Le bâtiment respirait le luxe de partout et, après un bref discours du maître des lieux, la fête put commencer à battre son plein. Tout ce monde finit par très vite étouffer la jeune femme qui n’était pas amatrice de la foule et préféra donc sortir prendre un peu l’air sur un balcon. Peu de temps après, sa mère la rejoint. Elle lui expliqua que sa soirée s’avérait bien plus rentable qu’elle n’aurait pu l’espérer et qu’une fois qu’elle (Landha) aurait prêté serment à la Maison des Roses et de l’Ombre, celle-là même qui était à l’initiative de la fête, elles déménageraient à Lunapolis.
*Ainsi, maman appartient à cette Maison somptueuse ? Pourquoi n’a-t-elle jamais reçu le moindre soutient de celle-ci ? Tout ce faste, tout ce blink blink, n’est-ce qu’une façade ? Ou alors, parce que maman est sans le sou, elle n’était plus digne d’attention ? Voilà donc le sens de la vraie vie… Sans argent tu n’es rien, tu n’es personne… Soit, je deviendrai donc quelqu’un en devenant riche !!!*
Elle sourit à sa mère, pour lui montrer qu’elle partageait sa bonne humeur et la laissa repartir dans la foule. La soirée se clôtura par son premier baiser… Avec sa maquilleuse. Et ce baiser, elle s’en rappellera toute sa vie.
Novembre arrivé, Landha prêta serment à la Maison de la Rose et de l’Ombre, pour la plus grande fierté de sa mère et les calculs d’avenir de la jeune femme. Peu avant la nouvelle année, elles déménagèrent comme prévu à Lunapolis. Sa mère allait œuvrer comme gouvernante dans la demeure d’une connaissance. Elle et sa fille serait logée sur place et nourrie en plus du salaire perçu. Certes, celui-ci ne serait pas mirobolant, mais toujours plus intéressant que ce qu’il leur restait pour vivre une fois le loyer déduis à Arc-en-Terre. Toutefois, et Landha le sut dès le jour de leur arrivée, le temps de l’innocence était terminé et la cruauté de la vie venait de frapper à sa porte, incarnée par la fille chérie de la maison. Rien qu’au premier regard échangé, la jeune femme savait que sa vie allait devenir un enfer. Ainsi, et pendant près de trois ans, elle du passer tous les caprices de la peste des lieux, la « parfaite petite princesse » de ses parents. Heureusement, et contre toute attente, son frère aîné se montrait bien plus agréable avec Landha, n’hésitant pas à lui ouvrir ses appartements pour qu’elle échappe un temps au sale caractère de sa puînée. Tant et si bien que la jeune femme fini par tomber sous son charme et commença a sortir en cachette avec lui. En effet, il n’aurait pas été correct qu’un fils de bonne famille puisse s’accoquiner de la fille d’une domestique, aussi jolie soit-elle. Alors qu’elle approchait de la majorité, un incident se produisit : elle tomba enceinte. Déjà cette annonce avait fait trembler les murs, mais que Sean déclare à sa famille qu’il voulait garder l’enfant et se marier avec Landha, la pierre angulaire familiale se brisait et la demeure s’effondrait. Le maître des lieux n’hésita pas un quart de seconde… et les mis elle et sa mère à la porte sans autre forme de procès. À la rue, avec ce qu’il restait de la dernière paye de sa mère et les quelques bagages qu’elles avaient eu le temps de récupérer, les deux femmes durent se résigner à se trouver un hôtel miteux dans les quartiers moins bien famés de la ville. Sa mère ne lui en voulut étrangement pas. Elle ne connaissait que trop bien ce sentiment de vouloir à tout prix protéger la vie qui grandissait en soi. Après tout, elle avait fini en prison pour cette raison.
La nuit se passa, partagée entre pleurs, résignation et la faim dans le ventre. Le lendemain, sa mère partit à la recherche d’un nouvel emploi tandis que Landha, avec certaines appréhensions, prenait tout de même le chemin de l’école. Sa grossesse était suffisamment peu avancée que pour lui permettre d’au moins terminer son année et obtenir son diplôme de secondaire. Sa journée se passa mieux qu’elle n’aurait cru, elle la trouva même agréable, mais se réjouit tout de même de retrouver sa mère. Alors qu’elle empruntait le chemin vers l’hôtel, au détour d’une ruelle elle se sentit suivie. D’abord une ombre dans le ciel qui se faisait un peu trop insistante, on allait pas la lui faire en temps que faucon, mais surtout deux autres ombres qui passaient de façade en façade en louvoyant. Pas de chance, l’attaque vint de derrière, vive, rapide et perfide. Une morsure dans la cheville droite, du venin injecté et les ombres qui se jettent sur elle. N’étant pas du genre à se laisser faire, et malgré la terrible douleur dans la jambe à hauteur de la morsure, elle griffe, elle frappe, elle agrippe. En se débattant telle une furie, elle finit par énerver la cheffe des assaillants qui décide de passer aux choses sérieuses en prenant sa forme animale, une puissante lionne qui en deux coups de pattes lui brise un bras et l’envoie dans le coma. La dernière image qu’elle verra avant de sombrer dans le néant, c’est un renard polaire se jetant sur une lionne tandis que des pieds s’acharnent à la tabasser...
Trou noir, puis deux petits cercles lumineux. Trou noir, deux petits cercles lumineux, encore une fois puis les yeux s’ouvrent enfin. Où est-elle ? Cette chambre ne lui dit rien. Et puis, qu’est-ce que font tous ces fils sur elle. En plus, ils émettent un bip désagréable.
*Tiens, j’ai difficile de levers les jambes et remuer les bras. Et j’ai l’impression que les tubes m’ont attaqué au point de rentrer dans ma gorge… Mais oui, j’ai des tubes qui se sont infiltrés dans mon nez jusque dans ma gorge*
Panique, stress, que lui a-t-on fait. Elle s’agite, finit par basculer hors du lit en arrachant électrocardiogramme et oxymètre. Le sol est froid, un flash, des pieds qui la frappe, une douleur au bras et au ventre, ses yeux et son coeur pleurent : elle le sent, plus aucune vie ne grandit en elle. Autre triste nouvelle, sa mère n’a pas survécu à l’attaque sauvage qui l’a envoyée à l’hôpital. Pour protéger sa fille, elle s’est battue de toutes ses forces. Brisée physiquement, usée moralement, Landha se laissa dépérir… Puis, au bord de l’agonie, une étincelle primaire s’éveilla en elle : sa mère devait être vengée et elle se devait de vivre la vie qu’elle n’avait pu avoir. Une fois le poil de la bête repris et quelques forces récupérées, elle commença sa rééducation. Il lui fallut plusieurs mois avant de pouvoir pleinement sortir de l’hôpital mais sa détermination avait poussé son corps à se surpasser.
Elle commença par se chercher un petit appartement, avec les quelques sous qu’il lui restait en héritage puis rapidement un travail. Elle trouva un job un rien glauque, mais qui payait assez pour ses charges, son loyer et ses repas : vendeuse dans un sexshop. Elle y fera d’ailleurs assez vite sensation, tant et si bien qu’un écriteau « on peut tâter la marchandise, pas la vendeuse » apparaîtra bien vite sur le comptoir. En dehors de son boulot, elle allait à des cours de self-défense et de yoga afin de façonner son corps pour ce qu’elle désirait. De part son travail, elle rencontra une maîtresse de donjon qui lui appris le petit plus qui lui manquait pour assouvir pleinement sa vengeance : savoir utiliser un fouet.
Alors que Landha approchait de ses vingt-cinq ans, elle se sentait prête à apaiser l’âme de sa défunte mère en la vengeant. Une chance pour elle qu’une jeune milicienne un rien bavarde fréquentait la même salle de sport qu’elle. En usant de ses charmes et d’une subtile manipulation, elle lui avait soutiré quelques informations sur les patrouilles et, encore plus de chance, sur la lionne qu’elle devait mâter. Bon, certaines informations lui ont coûté plusieurs verres et des articles de la boutique à prix cassés… Mais sa mère le valait bien.
Par une pluvieuse nuit d’automne, Landha tout de noir vêtue, un fouet accroché à sa hanche avançait dans les ombres pour trouver sa proie.
*La poisse que je sois un faucon et non un hibou… Je ne vois pas des mieux dans cette pénombre...*
À plusieurs reprises elle manqua de se faire repérer, mais la seule étoile qui brillait dans le ciel semblait la protéger pour qu’elle puisse mettre à bien son plan. Finalement, à une dizaine de mètres d’elle, Landha était cachée derrière une pile de caisses, sa proie discutait avec un homme. Des bribes de la conversation qu’elle avait pu percevoir, cela parlait d’un échange de marchandises. Ainsi, en plus de jouer les gros bras, la lionne trempait dans la vente de substances illicites. Décidément, elle avait le goût du risque et plusieurs cordes à son arc. Proche du but, Landha hésitait encore… Serait-elle assez forte ? Et qui sait ce dont l’autre type était capable ? Après un court moment d’hésitation, la même lueur qu’à l’hôpital la porta : aujourd’hui, quelle que soit la voie que le destin lui choisirait, son passé se fermerait et soit elle pourrait avancer, soit son histoire se terminerait ici, elle aussi. Elle sortit de derrière ses caisses et avança le dos bien droit vers les 2 comparses.
- Alors la lionne, tu me remets ? Si pas, c’est pas grave, ça fait des années que je ne sais plus t’encastrer. Quant à toi, mec, je te conseille de te planquer si tu tiens à la vie… Mais ne te casse pas trop loin, il est possible que j’aie encore besoin de toi après.
Sa voix n’avait pas tremblé, elle semblait même contenir une certaine force. La lionne s’était retournée dans un grognement tandis que l’autre, surpris, essayait de planquer sa marchandise. D’un signe de tête, celle-ci l’invita à se planquer, un peu comme Landha le lui avait proposé.
- Mais n’est-ce pas le mignon petit oiseau que je voulais croquer il y a quelques années. Ça ne t’a pas suffi que je déchiquette ta mère il y a quelques années, il faut aussi que je te brise à nouveau les ailes ? T’en fais pas, dans dix minutes tu vas la revoir ta môman.
À peine avait-elle fini de parler qu’elle se transformait pour écharper Landha… Sauf que celle-ci avait déjà décroché son fouet pour en jouer et taquiner le museau de son assaillante. Surprise, la lionne arrêta sa charge et feula. La morsure du fouet lui avait laissé une balafre sanguinolente sur le museau. Avant qu’elle ne se reprenne, Landha plongea en piqué sur elle, fouettant à tout-va, la faisant reculer vers le bord du quai. Elle lui laissa juste quelques secondes de répit pour lui dire.
-Tu diras bonjour à ma mère de ma part.
En un instant elle se transforma, pris de l’altitude et fonça en piquer sur son adversaire pour lui crever les yeux. Folle de rage, la lionne tituba et tomba à l’eau. Dans sa chute, sa tête heurta le bord d’une barque… Son corps ne serait retrouvé que plusieurs jours plus tard. En attendant, Landha se dirigea vers le comparse restant, planqué tout tremblant derrière des tonneaux.
-Je ne sais pas qui est ton boss… Mais maintenant, c’est avec moi qu’eil va traiter. Remets-moi la marchandise, tu ne le regretteras pas et il ne le regrettera pas !
Ce soir, Landha venait de basculer du mauvais côté. Suite à ça, elle commença à se faire un nom dans le monde de la nuit. Elle arrosa d’ailleurs généreusement la milice pour continuer ses activités. Son employeur officiel fut arrêté, emprisonné et se donna, étrangement la mort en prison, Landha, sa seule et efficace employée, hérita de la boutique. Comme il était bien fait ce testament. Une fois propriétaire, elle agrandit les lieux, réduisant la partie sexshop à une petite zone de la boutique, préférant se diversifier dans les divertissements. Ainsi, on pouvait trouver chez elle tous les plaisirs pour les enfants des plus petits aux plus grands, des peluches en passant par les déguisements et les jeux de sociétés, Au mille plaisirs, tout se trouvait. La partie réservée au plus de dix-huit ans contenait, quant à elle, tout pour les plaisirs plus intimes. Et sur invitation, uniquement pour les bons clients et après les heures d’ouvertures affichées sur la porte, dans les sous-sols se trouvait un second magasin où étaient vendus pratiquement tout ce qui était illicite, des drogues en passant par des objets du monde extérieur. Il se dirait que de la viande d’Anima y serait également en vente… Mais pour le savoir, il faudrait pouvoir arriver jusque-là.
Le changement de tête pensante dans la maison de la lune et du sang ne fait pas son affaire… Si la milice se remet à traquer activement les activités illicites, son commerce risque d’en pâtir. À moins que sa maison, dont elle approvisionne généreusement les grandes fêtes de ses produits, ne l’aide à continuer longtemps encore ses activités...
Landha, bientôt 35 ans (on ne rajeunit pas), arrivé ici suite à un bon conseil d'ami. J'ai commencé le rp il y a 17 ans d'ici, mais celà fait au moins 3 ans que je n'ai plus pratiqué (soyez indulgent avec une vieille qui sort d'hibernation)
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Lun 29 Aoû - 22:43
Bienvenue par ici! Une deuxième roses & ombre, c’est un beau jour pour la maison rose
Ningguang super bon choix de feat!! ok mais le nom de la boutique me fait vrm rire, je n’ai pas l’esprit mal tourné, ceci est est faux… je vais venir te voir avec Celian pour un lien, c’est SÛR, j’ai l’impression qu’ils s’entendraient bien ces deux-là + ce sera probablement un client en fait…
Hâte de lire la suite, j’espère que tu te plairas par ici!
Celian Dresdell
Alexis Ross
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Lun 29 Aoû - 23:21
bienvenue landha.
c'est une femme explosive qu'on a sous les yeux décidément ! ça colle parfaitement bien à la maison des roses et de l'ombre. je suis trop contente qu'elle se remplisse petit à petit !!!
ça me flingue vrmt. elle me fait penser aux jumeaux Weasley je crois dans Harry Potter avec leur boutique de farce et attrapes et de tout plein de trucs plus ou moins louches (pas sûre de cette info j'suis pas fan d'harry potter je connais bof). en tout cas l'idée d'une telle boutique me plaît beaucoup !! (on voit vite avec le staff pour le nom si c'est ok, et on reviendra vers toi au besoin. t'es trop chou à l'avoir noté, merci bcp !)
en tout cas j'aime bcp landha. sa personnalité a s'adapter fait écho avec son métier et je trouve ça génial. ça m'a bcp fait rire le coup du fouet mais pourquoi pas après tout ???
Hâte de la voir en action et bon courage pour la fin de ta fiche. J'espère que tu te plairas également ici, et au besoin n' hésite pas !
Alexis Ross
Alysse Seth
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Mar 30 Aoû - 13:06
Bienvenue !
Landha a l'air complètement déjantée et décalée. J'adore le sentiment de chaos total qu'elle dégage ! J'ai hâte de savoir ce qui l'a amené à être ainsi. Vivement l'histoire !
J'espère que tu te plairas parmi nous !
Alysse Seth
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Mar 30 Aoû - 13:31
Ding dong c'est le marchand d'âmes !
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Renard polaire
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Invité
Mar 30 Aoû - 21:48
*Ouvre la porte avec un grand sourire* Je vois qu'il y a du choix... Trop pour être honnête xD
Mais la crécerelle ayant crié à mon retour à la maison, elle a gagné par sa voix bien marquée ^^
Invité
Invité
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Mer 31 Aoû - 14:38
bienvenue Landha chou ravie de te voir
ps je veux un lien hihi
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Jeu 8 Sep - 0:37
Bienevnue Landha !
Quel personnage intéressant ! Un personnage que j'aurais adoré croisé sur un forum maitre-esclave (oups). Au plaisir de se croiser in rp ou non ^^
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Dim 11 Sep - 22:40
Merci à toutes les deux (Errilys, Landha est apparue il y a de cela 13 ans sur une forum maître/esclave, mais elle était un peu, voire énormément, différente de celle-ci >>).
Par contre et plus sérieusement, ce petit message pour demander un peu de rab de temps pour finir ma fiche. L'histoire avance, mais n'est pas encore terminée, entre le taf et les travaux de restauration de la maison, je n'écris pas autant que je le voudrai.
D'avance un tout grand merci
Invité
Alexis Ross
Maison du Souffle et des Cendres
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Mer 14 Sep - 13:00
Désolée du temps de réponse, entre Caspian qui fini son mémoire, Esmée qui est pas fispo + au taff, et moi qui n'ai pas d'internet, la rentrée est compliquée mais on est là !!
Permission accordée, tu as deux belles semaines supplémentaires pour ta fiche ! merci beaucoup d'avoir prévenu