Carnassière, des canines qui éventrent les gorges jusqu'aux phalanges pourpres des moissons enragées.
Tim comme un ouragan, écrase et saccage, incombe et menace. Tim comme le tonnerre, gronde et cogne, tonne et détonne.
Enragée, colère étreignant le cœur plus fermement encore que le font les femmes, vermeil en jaillit pour badigeonner les âmes incolores, qu'elles se meurtrissent jusqu'à suffoquer. Tim se plaît des regards tendancieux et des exigences exacerbentes, l'envie de se tuer à la tâche un peu plus plaisante. Elle aime le travail bien fait, Tim, sans les bâclées des incapables et les jérémiades des incontinents. Le dos bien droit et le sourire jamais las, elle arpente les dédales impeccables de l'appartement, la solitude qui s'est longtemps éteinte dans les bras de Morphée, le tintamarre assourdissant dans le crâne, les acouphènes comme compagnes du minuit et du midi.
Tim n'a pas besoin des autres pour se savoir un peux mieux que les capricieux qui parcourent les cités. Tim n'a pas besoin des odes à l'amour récitées sous les draps, des promesses superficielles et des embrassades mièvres. Tim elle est prête à étrangler son propre entourage pour sauver sa peau, les faibles crèveront la gueule ouverte, prieront la déesse de les sauver d'un destin pitoyable.
Sous les revers de la rage et du dédain, le sourire s'arbore sans cesse, les dents plus scintillantes encore que le cristal et la voix claire des immondices qu'on garde pour l'intime. Tim elle a tout du respectable en société, de la bienséance parfaitement respectée jusqu'aux bras qui s'ouvrent aux gamins de la plus âgée des sœurs. La façade ne s'écroule jamais, toujours en place, aussi tenace que les plans qu'elle conçoit, Tim dirige et concrétise, pour personne elle ne baissera la garde, pour personne elle ne se laissera perdre pied. Pourtant, dans l'ombre des réverbères incandescents, dans l'ombre du mystique prêt à tout dévorer, Tim se laisse parfois tomber dans les bras des filles dociles et correctes, les doigts qui démêlent sans l'abrupt du concret les mèches cassées, le parfum tendre du maternel qui manque encore et toujours. Mais Tim comme les enfants toujours en colère, ne veut rien voir des gentilles filles qui pétrissent gentiment le cœur des caresses tendres. Tim elle s'autodétruit en prenant soin d'écarter les autres avant qu'ils ne crèvent avec elle. Et si ça arrive, elle l'aura bien dit. Je t'avais prévenue.
La noyade, plus jamais. Tim pensera toujours à ses intérêts d'une manière ou d'une autre, la bienveillance et l'altruisme pour ceux qui n'ont rien à perdre.
Physique . Facts
178 . 67 kg . Blonde cendrée, couleur naturelle . S'estompent sous les omoplates . La mâchoire terriblement carrée, acérée . Le nez rond et courbée . Une petite frange mal découpée bien au dessus des sourcils . Porte constamment des lunettes de soleil, les yeux hazel mais terriblement fragiles . La chevelure toujours correctement coiffée, des nattes et des bijoux pour se démarquer . Les tenues toujours chics et à la mode . Raffole des fruits, moins de la viande . Intolérante au gluten . Les épaules carrées et les bras dessinés, ne passe pas plus de temps que ça à s'entretenir si ce n'est qu'en dessinant et en sculptant . N'a jamais su tenir ses relations intimes, mommy & daddy issues récurrentes . Souvent vulgaire dans la sphère du privé, essaie pourtant d'éradiquer ces mauvaises tares . Son business s'est majoritairement fait par le bouche à oreille du côté de son père . Fan incontestable de la fête foraine, surtout de la grande roue .
C'est moins joli qu'un tout début, qu'un bouquet de roses, qu'un poème lu
Il fait chaud, ça me brûle la peau. Tu peux me porter ? J'ai mal aux pieds. Marcus a le regard qui s'amuse des courbes gracieuses, celles que la petite fille s'amuse à reproduire des mains au loin, l'appareil photo imaginaire qui s'enclenche à chaque fois que les paupières s'éteignent. Le sable mordille les talons, assise sur la serviette, Marcus glisse la main le long de l'échine de l'enfant, lui tapote doucement la peau et pointe la mer du doigt. Va te baigner, il fait trop chaud pour que tu restes ici. Le chapeau il ne quitte pas la tête non plus. Le sourire est grand de Marcus, il rayonne presque aussi fort que les segments solaires qui s'émanent de l'astre, alors la petite fille à son tour, les yeux qui pétillent et les genoux se déroulent et se dirige vers l'océan tout d'azur.
L'horizon s'ébroue des couleurs claires, s'animent les étoiles enfin et par dessus le dos du géniteur, le menton bien accroché contre les mains sur le crâne, Timothée est heureuse, Amerie n'est peut-être pas là, mais il y a toutes ces femmes pour la consoler, elle et papa du vide sidérale qui ronge les poitrines.
Pourtant les jolies dames s'évaporent souvent, Timothée les pleure souvent, les chevelures crèmes et ambrées, les peaux hâlées et laiteuses, les mains grasses ou trop étiques. Marcus n'est pas souvent là, il oublie les premiers anniversaires, les premières journées à l'école, c'est mamie qui s'en occupe, de tout ça. Mamie essuie les premiers chagrins à l'école, des copines qui ne veulent pas des gâteaux fièrement préparés la veille ni des copains qui ne veulent pas de Timothée pour être le gardien pendant les batailles. Pourtant mamie elle dit que ce n'est pas si grave de ne pas avoir d'amis, il faut apprendre à vivre avec la solitude, ne pas faire comme ton père, ça ne mène à rien si ce n'est à la déchéance. Mais Marcus dans les grands yeux moroses de la petite fille, il semble vivre bien de ses voyages entre les âmes, alors elle aussi, plus tard, elle veut valdinguer dans les contrées lointaines.
C'est moins joli qu'un mot d'amour que l'on donne sans rien attendre en retour
Timothée n'a plus huit ans, pas même dix ans. Elle en a quinze et les ardeurs s'éveillent depuis maintenant longtemps, le lycée ce n'est pas pour elle, ce qu'elle veut, Timothée c'est se sentir en vie, bien vivante. Pour se sentir plus proche de Marcus, elle rejoint la maison vermeille. Mais ça ne change rien, les âmes ne s'étreignent plus. Alors elle traîne avec les gamins des quartiers malfamés, ceux qui n'ont ni sa chance ni le quart de ce qu'elle a, mais ils s'en fichent, ils l'aiment. Il y a d'abord les mains qui fauchent les sacs, les débauches à l'entrée des bars puis la fosse, le sang qui dessine les contours granuleux du visage, la mâchoire qui craque des coups arrachés, les victoires éreintantes et les défaites malaisantes. Puis il y a eu un jour où la nuque cogne si fort que ça en arrache les bruits affreux dans les oreilles, sans cesse, jour et nuit, les mains qui tentent de calmer le rythme assourdissant, même mamie n'y comprend rien, les blessures sur le visage, les mains brisées et le dos souillé des frappes cosmiques.
Pourtant ça dure longtemps, Timothée elle retourne encore à la fosse, sans jamais s'arrêter, s'entraîne et martèle, promet à mamie de réussir à avoir son diplôme, ce qu'elle fait. Les fréquentations sont toujours les mêmes, chaotiques et instables, Timothée ne voit plus Marcus que comme un fantôme, une âme sans le charnel autour. Les mirettes suivent la carcasse morte qui récupère les documents pour le travail, toujours une femme au bras, jamais la même, jamais pareille. Alors pour Timothée, les filles et les garçons qui veulent d'un quelque chose solide et tendre, ça lui file la gerbe, ça irrite la peau et fait cogner le cœur trop fort. Timothée elle s'attache aux femmes plus âgées qui viennent voir les férocités qu'on dépeint à la fosse autour des biscuits et du thé. Il y a l'odeur maternelle et l'attention constante, les cadeaux que ni Marcus ni Amerie n'ont offerts, c'est différent, elle est presque importante.
Mais ça ne dure jamais, Timothée trop amourachée, crève la gueule ouverte mais jamais seule, le bruit constant dans la tête, des vagues violentes jusqu'au tonnerre grondant. Mamie a son propre studio d'architecte, celui des Symphorore, héritage familial qu'elle lui propose depuis la fin du lycée, héritage perfide qu'elle n'a jamais désiré. Pourtant, il faut bien se faire à l'idée qu'à 22 ans, courir après le temps de la sorte, après les corps, ça ne la mènera qu'à sa propre déchéance. Alors elle accepte et elle travaille avec elle. Le travail est difficile, l'apprentissage compliqué avec les grésillements constants mais doucement, Timothée s'y fait à tout ça. À la vie presque rangée.
La Symphorore développe l'entreprise, s'étend au delà de Lunapolis, l'argent déjà dans les poches, il s'amasse un peu plus. Mamie se met à la retraite, la confiance entre les mains de l'enfant qui jette tout ça par la fenêtre, elle fait des prêts sur gage sans parfois l'admettre, les phalanges qui s'enlisent au fond des poitrines lorsqu'elle revient demander son du, parce que rien n'est gratuit, jamais, surtout pas ici. Timothée nourrit les affamés, engrosse les géants et le couteau à la main, quémandera ce qu'on lui doit sans jamais s'arrêter.
Métier : Conducteur de navette // bourreau de la fosse
Double compte : Caspian + Maxine + Fleur
Lenss : 884
Messages : 162
Date d'inscription : 29/04/2022
Ven 4 Nov - 10:29
Tiens
Show me your soul
Timothée Chalamet
Timothée Chalamet
Timothée Chalamet
choisi bien stp
Mortimer Chanteloup
Wendy Fabre
Maison des Roses et de l'Ombre
Feat :
Âme : Pie Bavarde
Age : 16
Métier : Poudre de perlimpinpin
Double compte : Jean, Jack, Simenon
Lenss : 529
Messages : 254
Date d'inscription : 25/09/2022
Ven 4 Nov - 11:44
Rebienvenue !!!! quartier brise coeur meilleur quartier, je t'avoue je doute toujours de si elle est vraiment architecte ou si c'était une métaphore
en tout cas ce caractère donne envie de l'apprivoiser ! est-ce qu'elle réussira à abaisser sa garde au fil des rps ??? telle est la question.
bon courage pour ton histoire !
Wendy Fabre
Alexis Ross
Maison du Souffle et des Cendres
Feat :
Âme : hérisson
Age : 24
Métier : étudiante en droit
Double compte : eliott - valeryane - sasha
Lenss : 1085
Messages : 383
Date d'inscription : 07/11/2021
Ven 4 Nov - 12:54
je suis éperdument amoureuse de tim pitié bully moi stppppp.
non en vrai, c'est une petite tempête qui cogne fort et c'est les personnages que je préfère. y'a une jolie dualité entre le côté violent et sans moral, et le côté délicat, presque féminin qu'on peut ressentir quand elle cherche à s'oublier sous les caresses, mais pour mieux tout détruire derrière.
moi des câlins je lui en fait, elle peut me malmener autant qu'elle veut ok ?
Alexis Ross
Soul
Admin
Métier : Maître des âmes
Lenss : 2577
Messages : 963
Date d'inscription : 06/09/2021
Ven 4 Nov - 14:26
tiens x2
Show me your soul
Vipère à cornes
Impala
Ratel
Soul
Invité
Invité
Sam 5 Nov - 14:14
TIIIIIIIIM
Du sur mesure, elle est étrangement parfaite, j'adore l'intensité qu'elle dégage, elle une féminité violente et assumée. A mes yeux, elle est un genre d'aboutissement dans toute sa rigidité et son indépendance. De là à dire que c'est LA Sigma originelle pfiouu
Je l'aime vrm beaucoup, je pense que c'est une de mes pref de toi et puis quel plaisir de te voir jouer une fille aussi charismatique (sous les traits d'Angelina Jolie ça rend fouuuuu). Jsuis peut-être un peu biaisée parce que j'adore ce genre de tempérament sur des personnages féminins et que pour des raisons qui m'échappent, je trouve que l'indépendance et l'assurance donne une classe folle surtout pour les filles
J'ai bu le caractère comme du petit lait parce que c'est superbement écrit (mais là je t'apprends rien ptdr) et que j'aime beaucoup ce style incisif, à l'image du perso quoi, et toutes les images que tu colles dessus, full poétique et le contraste marche du tonnerre ?!! La forme rajoute encore un peu de cachet et j'aime trop te voir jouer avec son utilisation, ça rend le texte encore plus savoureux
Je serai pas loin pour en lire plus.... et découvrir avec quel genre d'âme tu va faire pleurer les hommes. MIAM.
Invité
Soul
Admin
Métier : Maître des âmes
Lenss : 2577
Messages : 963
Date d'inscription : 06/09/2021
Dim 6 Nov - 14:52
Validé !
Bienvenue sur le forum
sincèrement je suis amoureuse de tim c'est vrmt dommage que mon seul personnage péchotable soit un HOM. je suis dévastée vrmt fuck les zhom... ahem je m'égare. non, tim est incroyable. tu écris toujours aussi bien et ça fait plaisir de retrouver une vibe un peu chaotique, un peu égoïste, un peu éccorchée sous ta plume.
j'ai adoré lire son histoire, comprendre d'où viennent ses mommy issues (merci papa), la voir rester et traîner à la fosse, encore et toujours à se bagarrer et à chercher à casser des rotules, jusqu'à ses vingts-deux ans et le cabinet d'architecture qui tombe et qui lui permet de s'en sortir (un peu). mais on change pas qui on est hein ? bref t'es belle et je t'aime.
Tu es donc validée !! Pour la suite tu peux venir poster une RS juste ici et demander un petit rp ou autre par là !