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Ven 19 Jan - 23:38
ce soir il y a de la mousse
il y a des sourires pleine des bouches
La soirée commence à peine dans l’usine qui s’est reconvertie en secret en discothèque réorganisée. Heureusement, Paloma la poucave n’a pas été invitée à la fête clandestine crée par les mercenaires usiniers. A la fête, quelques habituées des habits bleus de l’usine ont pour objectif de faire vivre la mousse qui surgit en avalanche d’une des cuves centrales. Réaction chimique rondement menée par Lionel qui en a mangé une lichée pour goûter, parce qu’il a toujours voulu goûter les nuages. Dylan le dindon a demandé à tous le monde d’inviter de précieux invités, des amis, des collègues d’autres contrés qui ne risquent pas de tout cafter : en gros, des personnes loin de la milice et de leur bonnes grâces. A l’usine, on préfère s’amuser : modèle de déshonneur ou regroupement de losers.
Marek, il est venu accompagné de Fleur. Du moins, elle n’est toujours pas arrivée. Il a bien tenté d’inviter Wren à la soirée, mais le dalmatien a décrété fermement qu’iel était trop vieux pour ces conneries. Si l’ours polaire a dit qu’elle arrivait, l’ours lippu se contente d’attendre sans nouvelles depuis en traînant proche des grosses enceintes à proximité. Elles hurlent de fausses mélodies simplifiées par des basses qui tambourinent et donnent l’impression que la mousse se met à bouger en rythme, ou peut-être que c’est les plantes vertes qui le font un peu planer. Accompagné d’Ernest qui finit par le quitter pour rejoindre ses invités, il attend l’arrivée de sa pie préférée dans sa tenue habituelle : un pantalon et t-shirt trop large pour ne pas changer.
La mousse envahit progressivement la pièce. Si Marek est encore habillé, ses chevilles sont déjà toutes trempées. Il en a connu des histoires de mousse, après avoir tagué l’usine, en traînant dans les baignoires à pas d’heure. Il aime bien la mousse Marek, il a hâte de festoyer : probablement qu’il aime rencontrer de nouvelles âmes pour se réchauffer.
il s’était juré après l’incident de la tour gémeaux plus jamais on ne l’y reprendrait à franchir les limites de l’interdit mais willow ça rentre ça sort il a une chance insolente et pour maxine il veut bien prendre le risque le temps d’une soirée, se faufiler là où on l’a invité, mais là où ni lui ni autrui n’y est vraiment désiré. après après il fera attention, retombera dans ses habitudes des derniers mois se faire plus discret, plus petit qu’il ne l’est réellement (ah, quelle ironie, de vivre dans l’ombre, lui qui ne jure que par l’attention qu’on lui accorde. le devant de la scène c’est là qu’il préférerait être)
il a trouvé le chemin jusqu’à l’usine seul, il n’y est jamais allé mais ce n’est pas un chemin très compliqué. pour l’occasion le félin s’est paré de jolis vêtements, chemise blanche, pantalon noir et bottes montantes, praticité mise de côté quand il s’agit d’impressionner, parce qu’il a su qui accompagnait la pie et ne pas être sur son trente et un ça ne le ferait pas.
maxine et kian ne sont pas en vue et il se demande s’il est arrivé en avance ou les a simplement manqué. et il y a un grand gaillard là-bas tout seul, peut-être les a-t-il vus, sinon il pourra toujours lui tenir compagnie en attendant, c’est pas comme s’il avait l’air de faire un truc important là maintenant.
« hééé! toi! t’aurais pas vu une petite blonde avec des mèches qui fait la gueule? peut-être accompagnée d’un mec avec un joli sourire? ça te dit pas un truc? »
s’il fait d’abord de grands gestes de loin pour capter son attention, voilà qu’il se rapproche, tout sourire. peut-être que dire directement qu’il cherche maxine, ce serait plus facile, mais qui travaille ici, qui la connaît ou pas, c’est un mystère pour lui ce soir. de toute façon il pense avoir visé juste avec sa description.
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Lun 22 Jan - 9:50
la terre entière sius la douche
Kian + Willow + Marek
Maxine est excitée, le regard plongé dans la mousse qui commence déjà à déborder de la grande cuve centrale. Sans pouvoir s'en empêcher elle presse le bras de Kian, un léger sourire ravis menaçant de ronger tout l'air grognon pourtant minutieusement perfectionné. "On va mourir ici tu sais, étouffés sous la mousse." Et l'idée élargit encore le sourire avant que la pie ne recompose son minois préféré, celui qui ne laisse passer rien d'autre que les mauvaises pensées.
Un t-shirt sombre trop large à l'effigie des Duck'n'roses et un jean élimé, Maxine n'a pas cherché à s'apprêter, il n'y a bien de féminin que le bout de ses ongles rosés par le verni bon marché ; son préféré. Sous ses grosses baskets un peu trop vieilles que la mousse menace déjà de submerger, elle reconnaît à peine le sol de l'usine, ni même la grande salle transformée en terrain de fête. Dylan a fait du bon travail en tout préparant et Maxine, qui n'a pas douté une seule fois que tout ça puisse se transformer en mauvaise idée, a hâte de commencer à s'amuser.
Un coup de coude dans les côtes du poisson mandarin, elle lui désigne déjà Auguste le raton-laveur un peu trop fouineur. "Lui c'est un connard va pas lui parler."
Une grimace de dégoût mais finalement, la pie ne peut s'empêcher de laisser les lippes s'orner en sourire satisfait. Elle voudrait dire Merci Kian de m'accompagner mais préfère lister les têtes brûlées de son usine pour ne pas avoir à s'empêtrer dans les discours qui parlent d'amitié. Du regard, elle cherche Willow à qui elle a envoyé un message pour le prévenir de la soirée. Elle cherche Sybille pour pouvoir tout faire pour l'éviter, elle cherche Marek parce qu'elle a hâte de le voir danser pour se moquer mais déjà la foule commence à s'entasser comme les sardines dans les boîtes du supermarché.
Depuis les événements du novembre dernier, une éternité semblait être passée. Et quand bien même les inquiétantes et bouleversantes révélations éparpillés dans tous les journaux tendaient à amoindrir ce que tu avais vécu ce soir là, tu avais tout fait pour ne pas céder à toutes les conséquences que celles-ci pouvaient avoir sur cette île. Ce soir, tu étais là pour t’amuser et tu comptais bien jouer le jeu à fond.
Le bras de Maxine s’accroche au tien, tirant un peu plus sur ta large chemise entrouverte —tu ne craignais jamais les pneumonies, tant que tu pouvais fièrement exhiber ton buste ainsi que les cicatrices et bijoux qui l’accompagne—. Conscient qu’une soirée mousse impliquait une tenue décontractée, tu avais tout de même fait en sorte d’être charmant, les tons pastels des bulles de savon et des strass entourant délicatement tes yeux océans. Un ricanement te saisit la gorge alors que tu replaces tes mèches blanches hors de ta vue.
« Mourir, à ce point ? »
Au moins, tu laisseras derrière toi un cadavre mignon, mais tu préférais rester en vie suffisamment longtemps pour que Willow puisse t’admirer de ton vivant. Et en parlant de la panthère, voilà que tu te mets à la chercher dans la foule, du regard, tendant une oreille distraite aux mises en garde de la pie.
« Hum ? Ah, ok. Un connard, pas lui parler, c’est noté. »
Tes yeux se baladent encore un peu avant de revenir sur le visage de Maxine, essayant de poser la question de la manière la plus innocente possible.
Merci à Capryss, Nebuleuse, Silvertown et Nott_y pour les avatars.
Kian Haji
Marek Romejko
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Mar 23 Jan - 0:04
ce soir il y a de la mousse
il y a des sourires pleine des bouches
Marek à proximité des enceintes attend la venue de la petite pie. Au lieu de celà, une autre personne aux cheveux verts vient lui parler. Correctement vêtu contrairement à l’ours il lui offre une description qu’il connaît bien déjà. Pourtant, l’histoire du garçon souriant ne lui dit rien. Il hausse les épaules, égal à lui même.
- Ah très belle description de Maxine… J’sais pas de quel type tu parles par contre. Il y a pas de mec comme ça à l’usine.
C’est sûrement l’une des connaissances de Maxine. Probablement l’une de ses fréquentations de la fosse. En voyant l’inconnu en face de lui, Marek ne se doute pas que c’est le félin qui épuise ses coups dans le théâtre de combat : à cause de sa tenue, il ne l’imagine pas se lancer dans les batailles. L’ursidé n’a jamais connu les amis de Maxine à vrai dire, il se demande pour la première qui sur cette île à la patience pour la gérer, d’ailleurs la pie dévoile enfin ses quelques plumes à l’assemblée. Elle est accompagnée d’un autre garçon, aussi bien vêtu que le félin.
- Quand on parle du loup de mer… Max. C’est bientôt ton anniversaire. Je t’ai ramené ça avant que j’oublie.
Il fait tomber son sac de son épaule pour fouiller à l’intérieur. Il aurait pu lui offrir une plante, mais il sait très bien que Maxine aurait pensé que c’est nul et l’aurait fait mourir dans ses quelques mètres carrés. Il lui sort quelques vêtements de pie que sa mère à confectionner. Ils tiennent dans sa large patte dans un paquet tout préparé. Si sa mère les a fait, Marek a dû l'aider avec les plantes du jardin en taillant les haies : la plaie.
- Voilà. Tu ouvriras ça à ton anniversaire, pas avant.
Maxine ne tiendra pas sa parole, c’est une probabilité. Elle croisera peut-être les doigts en espérant que ça ne se saura pas. Il se remet à regarder les deux autres invités. Fleur n’est toujours pas là, il est probable que comme les autres fois, elle ne vienne pas. L’ursidé commence à comprendre qu’il faudra s’en passer et se décide à se présenter. - Marek, de l’usine.
Une présentation bien épurée. Bien qu’il est aussi influenceur, la flemme l’empêche de le préciser. Ce n’est pas un entretien d’embauche, plus un moyen d’éviter les longs discours.
l’inconnu est grand, une dizaine de centimètres ou presque de plus que lui ça doit être pratique, plus haut sans doute que ça lui offre une meilleure vue de tout ce bazar, voir par-dessus les foules et tout le reste.
« j’peux même te faire l’imitation qui vient avec. »
les sourcils froncés quelques secondes, la mine boudeuse, avant que les rires ne reviennent, sans malice, de bon coeur. maxine, il sait qu’elle joue les dures, mais il l’aime bien quand même, qu’elle fasse la gueule ou pas. elle reste maxine, précieuse amie, peu importe les années qui passent.
le regard s’illumine à l’approche de la pie et du poisson « ah, vous êtes là! » la panthère leur ouvre les bras pour les serrer un à un, petite puce trop surexcitée, tactile, il l’a toujours été.
les yeux grands et ronds, quand l’ours mentionne la fête de la pie, si will n’a pas oublié, ce soir il n’a pourtant rien pour elle, s’en veut un peu, mais trouve l’intention de l’inconnu adorable. à quelque part, ça le rassure un peu de savoir que maxine a d’autres amis, est mieux entourée qu’il ne le pensait.
« aah, mince, on a pas de gâteau.. » il fait la moue, se penche pour cueillir une pelleté de mousse au sol « au moins on a de la mousse au lieu de bougies. c’est quand même un peu plus marrant. » il souffle doucement avant de pouffer de rire, expirer l’air bruyamment, envoyer la mousse un peu partout.
« willow, pas de l’usine. »
il continue de s’esclaffer, il suit le ton, présentation courte, parce qu’il ne sait pas trop quoi dire sur lui comment se décrire will il fait un peu tout et n’importe quoi, il ne vient pas vraiment de nulle part.
les pupilles roses viennent finalement se poser sur kian à qui il adresse un clin d’oeil, se penche à son oreille, tout sourire, rayonnant.
« t’as trop la classe aujourd’hui, dis donc! »
comme s’il n’avait pas fait pareil, paré de beaux habits.
s’il fait d’abord de grands gestes de loin pour capter son attention, voilà qu’il se rapproche, tout sourire. peut-être que dire directement qu’il cherche maxine, ce serait plus facile, mais qui travaille ici, qui la connaît ou pas, c’est un mystère pour lui ce soir. de toute façon il pense avoir visé juste avec sa description.
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Mar 23 Jan - 16:11
]
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Kian + Willow + Marek
Un haussement de sourcil alors que le regard vient balayer la tenue de son ami comme si elle ne l'avait pas déjà remarqué. Maxine n'est pas naïve et un reniflement mi amusé, mi frustré vient clôturer sa remarque. "Willow hein... ok j'viens de comprendre que c'est pas pour mon joli minois que tu m'accompagne, c'est noté." La pie faussement vexé dans un haussement d'épaule nonchalant, pour la peine elle ne répondra pas à la question quand bien même elle s'en ficherait bien, des amours de son petit poisson. Mais il faut bien avouer que l'imaginer avec la panthère à de quoi la faire sourire intérieurement ; ils sont tous les deux toujours si brillants qu'elle en plisserait les yeux de dégoût si elle ne les connaissait pas autant.
A travers la foule, les prunelles s'arrêtent sur Marek et Willow avant qu'un sourire ravi n'éclose sur les lippes de la pie. Maxine n'aime ni les effusions, ni les câlins. Elle mime la grimace mais prend la peine de serrer brièvement la petite panthère dans ses bras, il lui en voudrait qu'elle ne le fasse pas et pour Willow, elle veut bien oublier le tracas.
Maxine, elle n'est pas bien sûr d'apprécier les surprises non plus, le regard plissé face à ce que lui tant l'ours entre ses grosses pattes. Un petit paquet trop bien ficelé pour que ce soit lui qui l'ait fait, alors elle penche la tête de côté, presque intriguée. "C'est quoi, c'est un truc vert à mettre dans un pot avec de l'eau ?" Faire semblant de ne pas connaître le principe de plante a parfois le don d'irriter Marek, elle ne va pas se gêner. Le cadeau finit dans la grosse poche de son sweat noué autour de la taille. Elle renifle, fronce les sourcils et se force à remercier doucement. C'est un peu gentil. Elle apprécie mais ne veut pas l'avouer. Elle l'ouvrira quand il ne regardera pas.
"T'as qu'à bouffer la mousse à la place du gâteau !" Un doigt qui s'enfonce dans les côtes de Willow, pour taquiner. Elle sait bien Maxine, qu'amener un gâteau ici n'aurait pas été une bonne idée. Son anniversaire, elle ne l'a pas oublié mais a préféré ne pas en parler. Auguste et Dylan se serait fait un malin plaisir de se payer sa tête.
Une fois toutes les présentations faites, la jeune femme secoue ses mèche décolorés coincés dans une tresse avant de désigner ses deux invités, Kian et Willow. Un sourire dévoile ses dents à Marek. "J'ai amené deux loosers pour faire la fête." Ceux qui n'ont pas bien compris qu'une soirée mousse dans ce genre d'accoutrement n'amenera rien de bon. N'empêche que ça reste sesloosers et qu'elle est bien contente de les avoir avec elle.
La pie te picore le cœur par ses taquineries, tu la regardes, le visage déjà rouge en essayant de nier autant que tu peux —c'est à dire, très mal—.
« Q-Quoi ? Mais non, voyons, c’est ta soirée ! Vas pas t’imaginer quoi que ce soit … »
Qui voulais-tu tromper, Kian ? Quiconque te connaissait un minimum savait que tu ne pouvais pas résister à un simple battement de cils. Quand il s’agissait d’amour, tu n’avais aucune limite, aucune patience et aucune raison. Ça te tombait dessus, sans prévenir, et ça pouvait duré deux jours comme deux ans. Alors autant en profiter.
Tandis que tu t’accroches au bras de ton amie, vous retrouvez finalement le concerné dans des joyeuses étreintes, ainsi que ce qui semblerait être une connaissance de Maxine de l’usine. Celui-ci s’approche en tendant un cadeau à l’heureuse élue, sous ton regard noyé de paillettes. Un cadeau, c’est que ce n’était pas une simple connaissance. Un ami ? Voire… un amoureux ? Oh, Kian, tu t’emballes déjà dans ta tête, imaginant une romance entre ce grand jeune homme et Maxine.
La pie s’excite, lui parle sur son ton railleur. Était-ce leur love langage à eux ? Qui sait ce qui se passera une fois la mousse assez épaisse. Mais le moment est aux présentations, tu adresses un sourire au géant, suivant les paroles de la panthère.
« Kian, pas de l’usine également ! »
Ton sourire s’agrandit face à votre introduction. Tu espères voir un signe entre eux deux, une fantaisie passagère qui te tient en haleine comme un vieux feuilleton télévisée. Mais c’est le murmure de Willow qui te ramène à la réalité, ton cœur qui s’emballe à nouveau alors que tu te penches à ton tour à son oreille pour lui répondre.
« Merci. T’es pas mal non plus … »
Ça aurait été crédible si Willow n’était pas mieux habillé que toi —sans tes strass autour des yeux, tu n’étais qu’un gars en jean et chemise ouverte, les couleurs qui faisaient bien la distraction— et que tes joues n’étaient pas ravagés de teintes écrevisses.
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Mer 24 Jan - 0:20
ce soir il y a de la mousse
il y a des sourires pleine des bouches
Marek reçoit la remarque de Maxine à laquelle il sourit. Il referme son sac à dos qui contient éventuellement d’autres secrets.
Ouais une plante dans un embalage… Qu’est ce qu’il faut pas entendre. Tu ferais mourir une forêt entière.
Qu’il peste à sa collègue. Marek ne confirait rien à Maxine, même pas une petite plante grasse qui subiste à peu d’arrosage. Il est sûr qu’elle les tuerait une par une. S’il ne connaît pas son classement à la fosse, il se dit qu’elle serait probablement l’une des championnes des tueuses de plantes de cette île, à moins que cela soit ses deux cousines aînés, Fleur et Tyler, ou peut-être Liam l’arroseur arrosé… Il est sûr qu’il y a d’autres tueurs de plantes dans la cité, mais il préfère à présent se concentrer sur les deux amis de Maxine : Willow et Kian, pas de l’usine.
Alors Kian, t’es un bandit de la fosse toi aussi ? Et toi Willow, tu la connais d’où la râleuse ?
Marek ne connaît pas les fréquentations de Maxine. Il se dit que c’est sûrement le grand gaillard bronzé qui touche à la castagne, mais il a l’air plus intéressé par les mots doux de Willow pas de l’usine que par les bleux et cicatrices par dizaine. Marek se penche vers la pie pour lui murmurer un peu trop fort en réalité.
Mais ils se draguent là tes potes ou je rêve ? Ils se connaissent déjà ?
L’ursidé fronce les sourcils devant cette révélation qu’il se fait. La soirée a à peine commencé et déjà les fréquentations se Maxine sont prêtes à se complimenter. Marek, il se fou de sa tenue, en t-shirt et pantalon trop large il est prêt à se tremper jusqu’aux os sans se soucier de l’humidité qui grouille à tous les étages. Marek, il ne ferait pas ça, pas sobre, pas à cette heure si peu éloignée de la journée. Il a peur de l’attachement, puis de décevoir finalement. Alors qu’il fixe le duo des nouveaux, Auguste le raton-laveur fait une surprenante apparition.
Maxine, Maxine, Maxine… Tu as déjà quitté Marek pour deux jeunes prétendants et tu viens les lui présenter pour le nouvel an. Ce que tu peux être cruelle avec lui, regarde le, il a des cernes, il n’en dort probablement pas la nuit.
L’ours lippu est déjà fatigué de ses remarques abusives et surtout injustifiées. Il propage des mensonges et Marek n’a pas l’envie de détruire les festivités.
Oh ta gueule toi. Va lécher la mousse avec Lionel, ça te remettra les idées en place.
Le raton sursaute, prêt à partir, le visage faussement sidéré.
les rires redoublent lorsque maxine elle lui dit qu’il devrait manger la mousse, prêt à se prendre au jeu, les paumes savonneuses ramenées près de sa gueule ouverte « aaaah… » qu’il mime sans y aller jusqu’au bout. il n’en a pas vraiment envie, d’avoir le goût du savon collé au bout de la langue tout compte fait.
« hé. » tout indigné, sourcils froncés, les bras croisés sur son torse, il feint l’offense au mot looser, mais ça ne dure que quelques secondes, il n’arrive pas à faire semblant, prendre au sérieux les boutades. s’esclaffer c’est plus facile que s’insurger de toute manière.
un hoquet surpris lui échappe quand marek mentionne la fosse, les rôles inversés entre lui et kian, il a visé à côté, mais le sujet si facilement abordé ça l’étonne, alors que lui-même ne sait plus sur quel pied danser en ce qui concerne le ring clandestin. le regard félin figé sur lui, il a un air un peu bête, avant qu’il ne retrouve sa bonne humeur aussi vite qu’elle est partie. « avec ma famille, on passait nos étés à ithloreas, c’est comme ça qu’on s’est rencontrés. on se connaît depuis qu’on est enfants, en fait. » sourire doux sur les lèvres, il se souvient d’une période où tout était plus simple plus doux regrette parfois un peu ces moments où l’innocence primait sur tout le reste. maxine en a morflé ces dernières années, une raison de plus pour ne pas la lâcher.
« et vous deux alors? vous avez l’air proches! » qu’il dit sans réelle arrière pensée, il a vu les boutades balancées, le cadeau tout bien emballé, préparé. forcément, entre les deux il y a là une belle amitié (et si c’était plus il n’en reconnaîtrait pas les signes pour lui c’est flou, l’amitié et la romance, n’est pas sûr d’en faire la distinction)
les lippes étirées en un sourire, radieux, rayonnant, quand le poisson lui rend la pareille (ce qu’il espérait, probablement), les yeux se plissent, rieurs, willow il a toujours été avide de compliments, ne s’est jamais empêché d’en faire aux autres, il aime briller, ne se montre pas égoïste pour autant quand il s’agit de partager le devant de la scène.
il entend, juste à côté, les messes basses pas si secrètes et bientôt, les joues imbibées de rouge, la gêne teintée sur son joli minois, il ne sait plus quoi répondre, comment agir, cerveau court-circuité. le jeu de la drague ça non plus il ne comprend pas vraiment, il s’est toujours contenté de dire ce qui lui passe par la tête, n’est pas certain d’être très doué en la matière. son regard s’accroche de nouveau à celui du poisson et soudainement se baisse pour se perdre sur ses bottes, la mousse qui pullule à ses pieds, tout gêné et embarrassé, il ne sait plus comment fonctionner.
c’est encore pire quand le nouvel arrivant débarque sous son regard hébété, il ne pense même pas à réagir se contente de l'observer faire son petit tour et puis repartir, pendant que lui ne se demande ce qu’ont tout le monde à parler d’amour ou de choses qui y ressemblent.
