haklyone
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Ça pétille sous la langue, les insomnies pressantes (jude)



 
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Ça pétille sous la langue, les insomnies pressantes (jude)
Fleur Montgomery
Maison du Chant et des Os
Fleur Montgomery
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Jeu 13 Avr - 16:10
Ça pétille sous la langue, les insomnies pressantes
Nauséeuse, Fleur tire encore une fois sur sa petite robe trop courte aux paillettes argentées, manque de s'écraser sur le trottoire de ses talons trop hauts. Elle dit au revoir Fleur, à ses copines de soirées rencontrées il y a à peine quelques heures. Elle les aime bien, elles deviendront probablement les meilleures amies, certainement pour la vie. Éclairée par les néons rose de la boîte de nuit, Fleur à l'impression d'avoir fière allure, agitant la main pour dire au revoir, à demain, à jamais. Devant la devanture, elle a déjà oublié leur prénom, se lamente un peu d'oublier si rapidement ses nouvelles meilleures amies pour la vie. Un peu d'émotion, les adieux lui paraissent déchirant alors qu'elle les voit bifurquer au loin ; loin des yeux loins du coeur. Une petite larme s'échappe mais Fleur, il ne faut pas qu'elle pleure car ça gâcherait son maquillage dit-on, sans pourtant se rendre compte qu'il s'est déjà bien estompé. Le rouge carmin des lèvres n'a plus rien de sanguinolant, Fleur tout en relents cocktail et amour Get27, préfère s'allumer une cigarette pour oublier le froid qui vient lécher ses jambes nues. Dans sa petite veste hors saison, elle s'éloigne, tangue un peu et finit par capituler, tenter d'écrire quelques messages sur son téléphone. Ce n'est pas bien concluant, Fleur panique un peu, se rend compte qu'elle a loupé depuis bien longtemps la dernière navette pour Babel. Juste quelques heures, promis elle voulait juste s'amuser encore quelques heures.
Un peu comme l'histoire de sa vie, Fleur n'a jamais compris ;
comment arriver à l'heure,
comment ne pas louper les navettes,
comment ne plus avoir mal à la tête.

Un bâillement, elle s'en fiche finalement Fleur, elle n'a qu'à avancer et ne jamais s'arrêter, le temps passera surement plus vite et sans même qu'elle ne s'en rende compte, elle pourra prendre la première navette. Oui Fleur, il suffit de juste marcher un peu, rester là à attendre que le temps passe ; un peu comme d'habitude ça ne change pas vraiment. Elle pourrait dormir sur le pavé, l'ours commence à être fatiguée. Wren doit dormir, il ne vaut mieux pas réveiller Wren, il faut qu'iel dorme bien cette nuit.
Et puis elle se souvient.
Jude !
Jude doit dormir, mais elle peut bien réveiller Jude. Alors les pavés s'enchaîne, Fleur se souvient des rues macabres et des magasins aux vitrines explosées. Elle fronce le nez, Jude vit décidément dans un sale quartier, il devrait déménager, trouver des gens un peu plus civilisés à frapper.

C'est long, elle a mal aux pieds, finit par enlever ses grands talons, lanières à la main pour monter les escaliers un peu sale mais elle n'y prend pas garde, trop fatiguée, un peu nauséeuse.
C'est là, elle frappe de toutes ses forces car elle oublie Fleur, qu'un ours tape trop fort.
Personne n'ouvre alors elle frappe encore, à deux doigts de pleurnicher pour implorer sa pitié - peut-être qu'il ne pourra pas résister et la laissera entrer.

Alors quand la porte s'ouvre, Fleur ouvre grand les bras dans un petit couinement misérable de victoire. "JUUUUUDE !" Un sourire plus que ravi lui peint les lèvres. Elle oublie Fleur, que ce n'est pas très correct de crier dans les couloirs, réveiller les adorables (peut-être ?) voisins. Sans se préoccuper de tout ça, elle repousse la porte entièrement, vient crocheter la nuque de son ami pour déposer un brusque baiser sur les lèvres avant de se décoller tout rapidement, contourner la pauvre chauve-souris, entrer et laisser ses chaussures s'écraser là pile devant l'entrée. "Jude je me disais qu'on devrait déménager. Enfin toi, pas moi." Elle glousse un peu, rigole à ses propres blagues. "Est-ce qu'il reste de la bière ?"  Comme s'il était censé y en avoir. Qui traîne là peut-être, mais Fleur un peu nauséeuse déchante vite et s'appuie contre un mur.
Ça tourne encore un peu trop.
ça passera sûrement un jour.

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ft. Jude - avril 2099
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Mer 19 Avr - 15:11
les insomnies pressantes
Ça pétille sous la langue,
ft. Fleur, avril 2099
Jude rêve. Ça lui arrive, mais c'est si rare qu'il oublie que c'est possible. Le travail a fini tard, c'était une de ces soirées merdiques qui se terminent avec Chopin, clope oubliée dans le cendrier qui menace de tomber par la fenêtre de sa chambre, lavé mais, toujours, cette sensation de crasse au bout des doigts. Il s'est couché tard, s'est endormi sans s'en rendre compte et a rêvé. Ses rêves sont aussi ternes que lui, il a rêvé du boulot, c'est tout, il a rêvé ce qu'il a fait il y a quelques heures à peine, puis, il a vu la mer l'appeler, elle l'attendait, la mer, elle lui manque parfois, il y retourne en secret, seul, apaisé mais, toujours, la crasse. Il l'a vu sur ses doigts, des tâches de sang qui ne partent pas, a voulu les laver dans la mer, le sel l'a piqué et, soudain, il s'est vu frapper, encore et encore et a ouvert les yeux, désorienté; ça frappe encore.
Jude n'ouvre pas; dans ce quartier, on ouvre pas comme ça.
Ce réveil brusque lui donne déjà mal à la tête, il imagine qui pourrait bien se trouver derrière la porte, il n'a pas tant d'imagination, comme dans ses rêves, se dit que c'est le boulot, mais quelque chose ne va pas, quelque chose lui dit que c'est une tempête qui frappe à sa porte, petite politesse avant de déferler sur son calme apathique.
Il prend son téléphone, jamais trop loin, mais jamais dans sa main non-plus, la notification qui affiche le prénom de Wren lui suffit à comprendre qui est l'étranger qui ose une visite impromptue. C'est Fleur, elle n'est pas étrangère, il n'aurait pourtant pas ouvert à n'importe qui, même s'il s'agissait de quelqu'un qu'il connaît.
Mais c'est Fleur, il se prépare mentalement à subir la tempête. Il sort de sa chambre dans son sweat un peu trop grand, Jude, un peu superficiel, ne laisserait pas non-plus n'importe qui le voir en dehors de sa panoplie sur mesure, décoiffé, et avec ce qu'il présume être son halène café-clope. Il lui ouvre, déjà las, mais un peu fier aussi, que l'on - qu'elle pense à lui, même si ça l'emmerde, quand elle a besoin d'aide.
Elle entre comme un ouragan. Il chuchote, tentative désespérée de contrôler le chaos qu'elle apporte avec elle. Doucement... Bonsoir Fleur, Elle l'embrasse. Il sait déjà qu'il a perdu, la laisse installer son désordre chez lui.
En voyant Fleur dans son appart, et à chaque fois qu'il la voit en fait, chez lui ou ailleurs, ça lui revient, Fleur n'a jamais cessé de lui paraître très grande, non, il n'a jamais cessé de se sentir petit à côté d'elle. Peut-être parce qu'elle le connait d'avant, peut-être parce qu'elle a quelque chose, il ne sait quoi, qui lui fait céder - et il lui cède tout; son bordel, son alcoolisme, les visites tardives... C'est pourquoi, les coups sur sa porte, comme c'était Fleur, il s'est levé, il a cédé, comme un automatisme.
Il est là, las, dans son salon, déjà résigné, sans même livrer bataille. Il se demande combien de temps elle a marché pour venir jusqu'ici, se sent coupable aussi, qu'elle ait dû traverser son quartier de nuit, déjà que de jour c'est pas l'endroit le plus safe. Ouais, mais ça me plaît bien ici. Tu sors d'où comme ça? La prochaine fois, je viendrais te chercher. Il était habitué à plus de confort à Ithloréas, c'est vrai, le chauffage déconne ici et ça le rend fou, mais il ne se voit pas ailleurs, ce coupe gorge c'est sa maison, il s'y sent bien, à sa place. Non, la prochaine fois, tu évites de rater la dernière navette, c'est bien aussi. De toutes façons, il est bien réveillé maintenant puis, même s'il n'aime pas qu'on le dérange, il vaut mieux l'importuner le soir que le matin. Ce qui est vraiment agaçant, c'est de la voir dans cet état. C'est qu'il ne sait pas tant y faire, même après ses années au bar, à ramasser les ivrognes, il est resté peu délicat.
Il va au moins lui chercher un verre d'eau et en profite pour répondre à Wren. Je te proposerais bien un thé, mais j'aime pas ça. Il reste des bières au frigo, celles d'Hob, il se garde bien de lui dire, elle a l'air morte saoule. Quand il revient, il la voit déjà se tenant au mur, esquisse un sourire. Ça tourne? Tiens, bois. Quel enfer. Malgré son inquiétude, il reste un peu amusé, quelle idée de se mettre dans des états pareils. Tu devrais t’asseoir, avant de tomber. Il avance sa main vers elle, une invitation. Ce soir, je te laisse mon lit, à contre-cœur... Évite de vomir dedans, hein? Tu sais où est la salle de bain. Puis, il ajoute dans un murmure accusateur - tout en faisant mine de regarder ailleurs, par la fenêtre peut-être, comme s'il hésitait à sortir, s'envoler. Tu sais que j'aime bien te voir, mais tu pourrais venir sobre aussi. Il est un peu vexé, quand il y pense, alors il n'y pense plus. Il pense à la cigarette qu'il va s'allumer, c'est étonnant, mais il ne pense pas au calme qu'il devrait vouloir retrouver. Tu me fatigues.
<3

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Dim 23 Avr - 12:09
Ça pétille sous la langue, les insomnies pressantes


Fleur et la tête en vrac, l’esprit embrumé des arômes cocktails, des shots enchainés pour ne pas perdre pied. Jude n’est pas mieux, le réveil est brutal certainement, ça lui fait un peu plaisir de savoir encore mouvementer les vies, venir poser là ses propres soucis comme des valises qu’on n’osera plus déballer. Elle l’observe une seconde, les mèches sombres et l’odeur de clope toujours omniprésente comme si elle parasitait les lieux ; son odeur préférée peut-être, après le luxe bon-marché et la chance désabusée.
Fleur comme une tornade peut-être bien, s’installe pour la nuit et n’en repartira pas ; elle ne veut plus jamais bouger. « J’étais en boite, c’était super cool ! » L’alcool pétille encore dans les prunelles sombres, les lippes se tordent en sourire joyeux qui pour une fois n’a pas grand-chose de mauvais à raconter. Juste la fête, le son, les lumières, Jude et son canapé. Mais Fleur, elle n’a pas tellement envie que l’on vienne la chercher, observer de plus près la médiocrité dans laquelle elle se plonge ; chaque nuit encore et encore alors la moue devient fâcheuse. Avec l’alcool, on lit probablement en elle comme dans un livre ouvert mais elle tient sa langue. C’est pâteux et elle ne sait pas comment le dire sous les illusions vodka. Peut-être que Jude comprendra.

« J’ai pas fait exprès. J’ai pas vu l’heure. » Elle se morfond soudain, les sourcils se froncent et elle baisse la tête alors que ça tourne, que le mur lui semble être un bon partenaire pour finir la nuit. Stable et inébranlable. « J’m’amusais bien je me suis fait des copines. » Elle marmonne, propos incohérent peut-être, relève la tête pour se retrouver face à un verre d’eau qu’elle observe avec méfiance. Ces choses-là, ça lui fait reprendre pied bien trop vite mais un regard pour Jude et elle capitule. « T’es trop sévère Juuude. » Avec les sourcils froncés et la mine aiguisée. Elle ne sait pas lui dire non trop longtemps et englouti l’eau dans une grimace désabusée. Elle aurait préféré une bière mais Jude, il n’a pas l’air d’en avoir et ça la désole un peu. La main s’accroche à la sienne, bien moins fébrile. Ça tourne toujours autant mais Fleur n’en dit rien, préfère faire la sourde oreille et en quelques pas, venir s’échouer sur le canapé sans le lâcher. Comme un déchet peut-être, la nuque posée là contre le dossier, la mine sévère comme si elle essayait de l’être. Faire la morale assurément, lève sa main libre dans une parodie d’explication futile. « J’vais pas vomir, je me sens p a r f a i t e m e n t bien ! » Elle insiste. « Faut pas passer ton lit au gens comme ça, après ils vont dormir là toute la vie et plus jamais partir. Tu feras quoi toi après ? » Elle le gronde, les paroles n’ont pas beaucoup de sens mais pour elle, si. Le nez se plisse, elle secoue la tête. « Mais je SUIS sobre ! » C’est un mauvais mensonge, Fleur, elle a déjà fait mieux que ça. « J’ai bu de l’eau tu sais. » A l’instant, c’est vrai qu’elle n’y avait pas pensé avant. Elle tire sur la main, lui propose silencieusement de venir s’asseoir avec elle et de ne pas rester planter là, dans un sourire soudain amusé, les humeurs changeantes comme le vent. « Non tu mens. Je t’ai manqué. » Elle en est presque certaine malgré les bégayements alcoolisés. A moins que ce soit lui, qui lui ait manqué ? « La prochaine fois tu viendras avec moi, on boira tout sauf de l’eau et tu me porteras sur le chemin du retour. » C’est vrai qu’elle a encore un peu mal aux pieds mais elle n’y pense déjà plus, l’ivresse enjouée fait tout oublier.

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ft. Jude - avril 2099
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Ven 2 Juin - 18:17
les insomnies pressantes
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ft. Fleur, avril 2099
Fleur était en boîte, bien-sûr. C'est le genre d'endroit qui rendrait Jude complètement fou, qui porte bien son nom "boîte"; il frissonne à l'idée même d'être enfermé dans une salle, en compagnie de dizaines, centaines, de personnes ivres, hurlants pour se faire entendre à travers la musique trop forte des jeunes d'aujourd'hui qui ne l'aiment que si elle leur explose les tympans. Les oreilles de Jude sont sensibles, le bruit le rend si irritable qu'il ne peut pas s'imaginer dans un pareil endroit et son job de barman n'a rien arrangé, au contraire. Son air réprobateur s'efface pourtant aussi vite qu'il s'est installé sur son visage, il voit bien que Fleur n'est pas venue jusqu'ici pour entendre des reproches. Jude tient sa langue, l'a délit ensuite dans une tentative un peu médiocre d'être doux, rassurant; c'est difficile, ce n'est pas pour ça qu'on le paye. Sévère, moi? Je suis la bienveillance incarnée. Il l'accompagne jusqu'au canapé, en pensant que s'il n'était pas aussi sévère, comme elle le dit, elle n'aurait pas de toit où dormir ce soir, ou pire, il serait dans le même état qu'elle. Tiens, ça lui revient facilement, les reproches, ça lui va comme un gant.
Mais, la main de Fleur n'a pas lâché la sienne, alors il les garde, s'amuse de l'entendre divaguer, mentir aussi, avec tant d'assurance qu'il ne peut qu'en rire. Si tu restais pour la vie? Je te ferais payer la moitié du loyer, c'est tout. Il plaisante, mais il ne voudrait pas vivre ici avec Fleur, c'est pas un quartier pour elle et son appart n'a pas non-plus le genre de charme qui pourrait vous convaincre de l'inverse. Il est comme lui, froid et plein de café, de cravates et de costumes, bien rangés dans les placards. La déco c'est pas vraiment son truc, il fait crever les plantes aussi, alors, c'est un peu vide, mais le petit bazar, le bazar organisé de Jude, c'est la preuve que quelqu'un vit ici, ça lui donne son charme mélancolique, voilà, c'est ça le mot. De toute façon, ce que Jude préfère, c'est les fenêtres.
Elle tire sur sa main, mais il ne s'assoit pas tout de suite, ne la lâche pas non-plus. Il attrape un paquet de cigarette sur la table basse, en sort une et pose le paquet ouvert devant Fleur avant de finalement s'asseoir, comme pour dire que c'est lui qui décide, même si, au final, il fait ce qu'elle veut. Le briquet n'est pas loin, tout est toujours à disposition, tout ce dont il a besoin, c'est ça le bazar organisé. Tu peux me fatiguer même en m'ayant manqué, t'es douée pour ça. La première bouffée nocive le fait soupirer, la nicotine c'est son poison préféré, ça le détend immédiatement. Il regarde Fleur dans les yeux, elle a l'air un peu plus calme, ça le détend aussi. Tu sais ce que je pense des boîtes... Il fronce les sourcils pour la forme, par habitude, mais son sourire revient, comme la fumée dans ses poumons. Et tu crois vraiment que je pourrais te porter, en étant ivre? Tu rêves. Il s'imagine Fleur sur le dos, dans la rue, mort saoul, l'image l'amuse et l'agace à la fois. Le pire quand on boit, c'est le lendemain, quand on se réveille malade, assoiffé et affamé. Au fait, t'as mangé? Je peux te faire un truc, ça t'aidera à décuver. Ça aidera surtout lorsque Fleur va émerger, Jude est comme ça, prévoyant, si sa nuit de sommeil est foutue, il espère que sa matinée sera plus calme. Voilà, elle débarque et elle fout le bazar, son bazar à elle, chez lui, et lui, il se plie en quatre. Ça l'énerve, Jude, mais ça l'amuse aussi. Puis, c'est moi qui t'es manqué, non? Tu débarques chez moi, dans cet état, c'est pas commun. Comme si elle savait qu'il allait lui ouvrir.
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Lun 12 Juin - 17:42
Ça pétille sous la langue, les insomnies pressantes

Fleur contemple dans son brouillard égoïstement attisé, les pièces, les visages, les sermons qui n'en sont pas, les mots qui rouleraient presque sur sa peau. La douceur qui se veut rassurante alors elle contemple les formes, les arabesques un peu vexés peut-être, la moue grincheuse qui ne s'en va jamais vraiment, les mèches en bataille du réveil précoce, tout ce qui fait de Jude, Jude. Les lippes s'écartent naïvement en sourire, elle sait qu'il a raison, que la sévérité ce n'est pas vraiment ça et quand bien même la sobriété lui fait défaut, l'ours n'a pas douté une seule seconde qu'il lui ouvrira sa porte. Se contente de hocher la tête dans un mouvement satisfait, tirer la main et le voir résister. Ça l'amuse encore plus ; ça la fait redouter, presque embêtée.

Le rire de fumeuse explose une seconde les poumons alors qu'elle fait mine de réfléchir un peu, sans trop forcer pour ne pas se voir elle, exploser. Elle n'a pas dit qu'elle vivrait ici pour toute la vie. Est-ce qu'elle l'a dit comme ça ? Non, elle parlait des autres, jamais d'elle. Ca n'irait pas elle le sait, le rire s'éteint plus brusquement qu'elle ne l'aurait voulu, fait place à un petit air navré. "Oh j'aimerai bien mais ça n'ira pas."  Ça n'ira jamais. "Tu attraperais ma poisse, et après tu m'en voudras." Pour tout et pour rien. Et peut-être bien que tu auras raison Jude. Car Fleur elle ne fera pas l'effort de sortir les poubelles, pas l'effort d'être là quand il faudra. Peut-être qu'elle oubliera.
Comme la dernière fois,
elle pensait que ça irait,
mais là non plus, ça n'ira pas.
Alors pour un peu seulement, elle peut bien rester. Pour la vie, elle n'oserait pas y penser. Tout ça c'est terminé.

Il finit par s'asseoir, elle retrouve le sourire, plus grand que tout, lâche la main dans une moue satisfaite. Bientôt la nicotine lui enivre un peu les sens, elle n'a pas oublié Fleur, elle y pense sans cesse. Aux coktails du soir (du matin), à la clope glissée entre les lèvres. Au briquet qui s'enflamme sous les doigts un peu tremblant. C'est redondant, elle adore. Chez Jude, ça sent le café et la cigarette, un peu comme chez elle. Et même si la tête tourne et qu'elle y pense fort, Fleur se retient de dire que chez lui, c'est un peu chez elle aussi, quelque part. Que si elle y réfléchit assez fort (mais elle n'ose pas, ça tourne fort) elle pourrait deviner les endroits où a pu traîner le cendrier, où il a dû ranger sa cravate préférée. Des étoiles dans les yeux, elle finit par le regarder dans un sourire victorieux. "Je le savais !!"  Qu'elle lui avait manqué.

D'une moue vraiment perplexe, elle observe la silhouette à ses côtés, un peu penchée de travers Fleur avant qu'elle ne préfère se stabiliser sur le dossier du canapé. Elle avait oublié ce détail. "Ah oui t'es trop petit Jude." Et puis ça la fait pouffer comme une idiote, de s'en rappeler ou bien d'avoir oublié. "C'est plutôt moi qui devrait te porter." Ça aussi ça la fait rire, la tête se penche en arrière dans un dernier ricanement pas bien glamour.

La réflexion quelques secondes, elle n'en sait trop rien Fleur, si elle a bien pu manger. Peut-être avant, elle peut toujours boire davantage comme ça. "Oui. Enfin non. Avant." Ca avait plus de sens dans sa tête mais elle ne s'en formalise pas, Jude comprendra. Éventuellement.
Elle ne se gène pas, vient chiper la cigarette entre les lèvres de l'autre pour la porter aux siennes, respirer la fumée avant de la relâcher dans un énième soupir alcoolisé, le regard rivé vers la fenêtre. "Tu penses que tu m'as manqué ? Peut-être." Probablement que oui. Elle se retourne pour le regarder dans les yeux, agite la clope entre eux dans un mouvement tout sauf gracieux. "Bon, ouai c'est vrai. Mais si tu sortais plus avec moi on n'en serait pas là." Là ou ? Elle n'en sait rien, se contente de remettre la cigarette entamée entre les lèvres du concerné, là comme si elle ne l'avait jamais piqué. Et dans une moue joyeuse, s'en va se coller à son bras, poser la joue sur l'épaule et soupirer un peu. La différence de taille fait qu'elle s'allonge un peu, mais elle n'ose pas fermer les yeux de peur de s'endormir. "Et si on te met un casque anti-bruit ? Ou ces nouveaux bouchons d'oreilles pour Fennec là." Non Fleur, elle ne met pas de côté l'idée d'aller en boîte avec la chauve-souris.

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