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De ceux qui marchent sur le bas côté | Aadhyasri Mehrothra



 
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De ceux qui marchent sur le bas côté | Aadhyasri Mehrothra
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Jean Klein
Maison de la Lune et du Sang
Jean Klein
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Jeu 12 Jan - 17:33
De ceux qui marchent sur le bas côté
ne veulent plus voir les saisons passées
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le port
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📅
01/99

C'est le trou noir
de la surface miroitante s'échappe une précieuse fumée
l'odeur d'un remontrant à tout heure désiré
Assit en biais un pied sur sa jambe Jean sirote son breuvage
café court, serré, encore à moitié plein
Il vient tout juste de le recevoir
c'est que la nuit va être longue
mais il préfère ça que de la passer dans l'autre monde
là où il est poursuivi jusqu'au confins des rêves
jamais confortables, jamais reposants.

Mais jamais on est tranquille non
lorsque l'on est Jean il y a toujours
quelqu'un quelque chose pour nous rappeler à l'ordre
comme cette chaire de poule qui soudain, le prend.
Il passe une main contre sa nuque en regardant derrière lui
pour essayer d'apaiser ses maux se dire tu vois Jean ce n'est rien
qu'un de ces fichu mirage  
et dans la lumière des restaurants et bar qui bordent la rue
dans l'allée qui crie encore malgré l'heure avancée
il te reconnaitrait entre mille avec tes cheveux si bien départagés.

Alors les pieds s'emmêlent, les mains moites s'empressent de nous relever
voit, on abandonne le café
droit comme un I Jean il n'est pas à la plage
Il met les mains dans les poches et fait comme si
non il n'était pas en train de prendre une pause non règlementée pas du tout
du tout du tout, il est là il surveille la rue oui, ah on l'a appelé ici parce qu'il y avait une bavure, oui,
une histoire en quelques coup de poings, des ivrognes et de celui qui ne les connait que trop bien.
Il lisse sa veste qui n'a pourtant pas un pli - il la repasse aussi souvent que nécessaire - et se regarde dans la vitre du café, remet une mèche qui dépasse en place.
Par cette même vitre il t'observe, s'attendant à voir débouler à tout moment à tes côtés Ilya ou alors quelqu'un, n'importe qui, sûrement d'aussi bonne famille, voir même un garde du corps, mais
rien
tu marches dans la rue
il fait nuit et il y a beaucoup de rires
le quartier est toujours animé, c'est vrai que c'est plaisant,
mais on risque de l'emmerder, ça reste une jolie fille seule à l'heure de pointe des gens bourrés
des hommes bourrés
et Jean sait
comment sont beaucoup d'hommes ivres.

Il regarde à droite et à gauche, juste pour s'assurer, mais non
personne pour accompagner Mademoiselle, alors il fend les chaises et tables pleines de la terrasse et va à tes devants. Se râcle la gorge, Jean, déglutit un peu, il n'est jamais à l'aise à tes côtés sûrement parce que tes crocs sont plus grands que les siens.

Mademoiselle Mehrothra ? vous allez rejoindre quelqu'un ? vous êtes seule je vous accompagne, je suis en service de toute façon, ce n'est pas très sûr de vous balader seule à cette heure-ci...

Il ne se présente pas, il est en tenue, et puis il espère bien qu'elle se souvienne de sa tête quelque part...ça l'attristerait sinon, pas que ça soit très important, mais pour Jean qu'une personne de cette caste pose son regard sur lui, ça lui fait quelque chose, un genre de picotement, entre anxiété et joie, de savoir qu'on est pas invisible et en même temps d'être un peu trop vu.
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Jean Klein
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Aadhyasri Mehrothra
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Aadhyasri Mehrothra
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Ven 13 Jan - 19:43
sur le bas côté
De ceux qui marchent
Jean & Aadhya
C’est que le temps est morne et le regard l’est aussi,
alors que Tigresse déambule dans les rues animées,
celles qu’elle a pu atteindre ce soir
sans trop s’éloigner de chez elle.

En douce, elle s’est éclipsée
alors que les parents se sont mis à gueuler
des insultes et des remontrances
à l’intention de l’un ou l’autre des membres de la famille.
Heureusement, ce n’était pas à son tour de subir ;
non, ce soir c’était à l’un des aînés de la fratrie que les insultes étaient lancées
alors Aadhyasri en a profité pour partir en douce
à pas feutrés
comme elle a l’habitude de le faire lorsque c’en devenait trop à gérer.

Ithloréas, la ville la plus proche du domaine Mehrothra
la ville que la tigresse connaissait le mieux
pour y avoir passé d’innombrables heures à errer sur les quais du port
dans les rues illuminées et bondées
dans les petits cafés encore ouverts à des heures impossibles.
Une grande inspiration emplit les poumons d’air marin
d’air frais
le froid chatouille le visage et lui fait serrer un peu son manteau sur elle.

Ici
loin des cris stridents
des mots blessants
des objets qui ont tendance à voler d’une pièce à l’autre lorsque Maman et Papa sont en colère
Aadhya peut enfin souffler
s’adonner à des réflexions qui ne sont pas interrompues pour un rien
par une claque sortie de nulle part
simplement parce qu’on jugeait qu’elle la méritait.
Alors elle erre dans les rues
à cette heure, bondée d’animas
dont certains empestent l’alcool et la cigarette
et dont les effluves nauséabonds lui font plisser le nez légèrement.
Ah, ce qu’elle donnerait pour être ailleurs ;
loin des soucis qui la tracassent
et des autres Mehrothra qui doivent sûrement avoir compris qu’elle leur a faussé compagnie
ce qu’elle donnerait, Aadhya, pour leur échapper pour de bon.

Soupir s’élève en vrilles vaporeuses
s’évapore dans l’air ambiant
alors qu’elle s’arrête un instant
en triturant doucement ses cheveux tressés soigneusement.
Le regard un peu dans le vague
observe la scène devant elle
une vaste rue bordée de terrasses, de bars et petits restaurants
où plusieurs animas semblent prendre du bon temps.
Les visages souriants ont toujours attisé sa jalousie
qu’elle l’ait voulu ou non ;
car Aadhya ne sait pas – ne sait plus – ce que c’est
que de sourire sincèrement.
Les siens, de sourires, ont toujours été factices
un art qu’elle est forcée d’admettre avoir maîtrisé à la perfection.
Alors, voir autant d’animas heureux en ce soir
ça la rend quelque peu jalouse
surtout puisqu’elle sait ce qui l’attend à son retour au domaine.

Mais voilà que la jalousie s’envole un instant
alors qu’une voix l’interpelle par son nom
une voix qu’il lui semble avoir déjà entendue quelque part
mais le souvenir est vague
car elle en croise beaucoup
des animas qui la reconnaissent et l’appellent par son nom
les Mehrothra étant une famille reconnue dans tout Haklyone
pour une raison ou une autre.
Alors Aadhya de se tourner pour faire face à qui lui parle
un homme en uniforme de la Milice, parait-il
s’approche en passant par la terrasse la plus près
et elle de sourire légèrement.

Non, je n’allais rejoindre personne. J’avais juste besoin d’un peu d’air.

Mirettes obsidiennes scrutent les traits du nouvel arrivant
et voilà que Tigresse réfléchit un instant
essaie de comprendre pourquoi il lui semble un tant soit peu familier.
Et puis voilà qu’un souvenir fait surface
d’un de ces moments où elle avait été visiter l’un de ses grands frères à l’Académie
ou était-ce Ilya qu’elle avait été voir ?
Peu importe.
Mais c’est là qu’elle se souvient l’avoir croisé
malheureusement, son nom lui échappe.

Je vous ai déjà croisé quelque part, je crois. À l’Académie, peut-être ? Je vais fréquemment visiter mes frères, là-bas. Votre visage m’est familier.

Si formelle, Aadhya
comme lui a appris Maman
comme lui a imposé Papa
à coups de ceinture et de poings
car il est hors de question qu’elle leur fasse honte
en étant une enfant malpolie.

C y a l a n a


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Mer 18 Jan - 0:04
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01/99

Un bol d'air
Jean sourit courtois
mais il sait ce que ça veut dire
de l'air
de l'air pour nous
un soir
comme tous les soirs pour lui
un bol d'air
de ceux que l'on guette les journée durant
où on a pas le temps

Alors ses yeux bleus
sombrent un peu
car il ne veut pas imaginer
ce qui pourrait miner
la jolie mine d'Aadhya
il se demande si tout va bien avec Ilya
mais ce n'est pas sa place
de questionner de fouiller dans une vie
qui lui échappe et qui foule
des territoires bien au delà du sien.
Lorsqu'on est né avec une cuillère dans la bouche il suppose
que tout est un peu différent que l'on a
des poids plus important que ce que peut imaginer Jean.

Il détourne son regard du sien assez rapidement
un peu gêné peut-être, qu'elle semble réfléchir
ah elle ne se souvient pas ? bah pas grave....
un petit air de chien battu se peint contre son faciès
mais rien qui ne soit pas chassé par un autre de ses sourires
de ceux qu'il offre à toutes heures de la journée
(et de la nuit lorsqu'il n'est pas bourré).

Finger gun

Eeet oui je suis un collègue d'Ilya ! Terrible ce qui lui est arrivé d'ailleurs, c'est un héro...mais on lui rend bien, même s'il doit être un peu frustré de ne pas être sur les meilleurs missions en ce moment mais eh...il faut qu'il se ménage le petit, il est encore en convalescence ! Oui...il croise les bras, c'est un robuste, enfin ça ne m'étonne pas venant de lui...Ah j'en oublie mes manières ! Il tend une main. C'est Jean, Jean Klein, mademoiselle, enfin je pense pas que mon nom vous dise quelque chose...vous pouvez m'appeler Jean ! ça sera plus simple...vous...voulez qu'on continue de descendre la rue ? c'est une magnifique soirée...vous avez raison de vouloir en profiter !

Oui c'est bien comme ça Jean
ne cherche pas plus loin
qu'un moment de détente
où on parlerait de tout et de rien
un moment pour se changer les idées
haklyone sait que c'est le plus important
lorsque l'on veut changer d'air
lorsque l'on veut respirer un peu
de celui plus frais.
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Jean Klein
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Jeu 19 Jan - 3:29
De ceux qui marchent
– sur le bas côté –
Pauvre Aadhya – la conversation lui rappelle ce fameux jour où la nouvelle est tombée, où la terre a tremblé, où on a annoncé, à la télé, que l’Archange avait été attaqué. À peine l’annonce avait-elle été faite qu’elle avait senti son cœur se briser, s’émietter, louper un battement, car la seule pensée de perdre son meilleur ami l’avait anéantie. À peine l’annonce avait-elle était faite qu’elle a été fourrer des vêtements dans un grand sac, qu’elle a faussé compagnie à sa famille, qu’elle a pris sa forme animale et s’était sauvée en direction de l’hôpital, comme s’il s’agissait d’une course contre la montre. Elle avait été la première aux côtés d’Ilya – comme à chaque fois que quelque chose de grave s’était produit. Et ça l’avait rassurée d’entendre les bip-bip constants des moniteurs cardiaques, des machines dont l’utilité lui était inconnue.

Et ça l’avait rassurée de le voir en un morceau, d’observer un instant le souffle soulever sa poitrine lorsqu’il inspirait, de le voir ouvrir les yeux après ce qui lui avait semblé une éternité.

Oui, la conversation lui rappelle ces longs jours où elle s’était fait un sang d’encre pour son meilleur ami, où la peur de le perdre était bien plus opressante que celle que lui inspire sa famille, où elle redoutait plutôt d’entendre les bip-bip lents de l’électrocardiogramme devenir un seul bip ininterrompu. Ce furent de longs jours où elle était retournée plusieurs fois à l’hôpital, rendre visite, tenir compagnie. Ce ne seront pas des jours qu’elle oubliera de sitôt.

Mais tigresse sourit poliment, en se disant qu’effectivement, Ilya était un héros, et qu’il lui avait semblé bien frustré de ne pas être autorisé à reprendre le service.

Une main tendue, qu’Aadhyasri observe l’espace de quelques secondes, ce après quoi elle tend la sienne afin de la lui serrer. Jean qu’il s’appelle. Jean Klein. Le nom lui dit quelque chose, mais le souvenir est vague au mieux. Ça ne l’empêche pas de sourire, d’hocher la tête.

« Enchantée, Jean, » qu’elle répond. « Mais je dois insister, appelez-moi Aadhya. »

Mademoiselle Mehrothra, c’est trop formel. Et puis, elle n’exige qu’on l’appelle ainsi que de la part des gens qu’elle n’apprécie pas. Et ce n’est pas le cas, actuellement.

La conversation dérive, délaisse les formalités pour s’attarder sur la pluie et le beau temps – il avait bien raison, la soirée est magnifique et le temps est bon. Ce serait effectivement dommage de ne pas en profiter. Mais voilà qu’on soulève une question, qu’on demande s’il y aurait possibilité qu’elle veuille bien le laisser l’accompagner dans son errance, et voilà que les lippes s’étirent d’un léger sourire.

« Seulement si vous partez de ce côté, vous aussi. Je ne voudrais pas vous faire perdre votre temps. »

Aadhya, elle sourit de cet air toujours aussi poli, les mains jointes devant elle et le châle serré sur les épaules. Elle ne sait pas si c’est une bonne idée que de passer la soirée accompagnée, car ça lui changerait les idées, lui permettrait d’oublier un instant qu’on l’attend certainement avec une ceinture à la main, au domaine, et des mots blessants à lui crier dans les oreilles. Des remontrances qui n’en finiront plus, car elle sera rentrée tard, car elle est partie sans être accompagnée de l’un de ses frères, ou l’un des nombreux employés du domaine chargés de sa sécurité.

Néanmoins, elle se dit que ce serait mieux de passer une soirée loin de chez elle et d’être bien accompagnée, plutôt que de se ronger les ongles d’inquiétude en s’imaginant les attrocités qui l’attendent à son retour.

Alors Aadhya passe devant, ouvre la marche.

« Vous avez dit être en service, non? Je suppose donc que vous n’êtes pas dans le coin pour votre simple amusement. »

Regard curieux se pose sur le Milicien, alors que tigresse attend sa réponse.





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Jean Klein
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Ven 27 Jan - 22:50
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01/99

Ça serait étrange
de t’appeler par ton prénom
Jean est souvent indécent envers les gens qu'il nomme par
prénom
une princesse comme toi ça à le droit
à son titre
son nom
à lui de faire attention
mais quelque part
alors qu'il serre ta main
il te le dois bien d'accepter ton invitation
car qui est-il pour te dire non ?

Et la grâce ne quitte pas tes pas
alors que tu le piques un peu
d'une parole bien placée et alors que tu prend les devants
enfonce le pieu savant.

C'est vrai, il ne devrait pas
prendre les détours
mais Jean
Jean c'est le détour qui va de l'avant
c'est une vie manquée une journée ratée
un gâteau d'anniversaire renversé
et Jean qui cligne des yeux en se demandant juste
quand
quand ça sera le temps
de la fin
du temps
Alors tu vois Aadhya
qu'il soit en mission ou non
qu'est-ce qu'un détour de plus
peut bien faire à ceux qui ne vont nulle part ?

mais il ne peut pas te dire ça
ça arracherait tout bon temps
qui est en ce soir clément
pour le remplacer par un terrible
de cette pluie trombe qui s'accroche jusqu'aux os.

Alors Jean
lève le nez et le sourire sournois
de celui qui ment rarement aux autres mais toujours avec
entrain ?
émotion ?
confidence plutôt
un peu comme une blague
qui donnerait l'heure sur quel genre d'homme
Jean est :

Vous avez raison, mais il y a des missions plus importante que la patrouille de routine, votre protection est plus importante voilà tout, je pense à la milice que les collègues seront d'accord. Après tout vous êtes une personne très convoitée. Moi en tout cas je laisserai jamais ma fille sortir seule le soir dans les quartiers animés...

Il pense ? oh s'il savait.
Convoitée par les désirs refoulés
d'un amour mal né
toujours dans les pieds
mais Jean ne sait pas non il dit juste
parce que tu es une femme voilà
et qu'il préfère s'imaginer que tu es aussi fragile que gracile
malgré tes crocs tes griffes non il n'a pas peur de le dire
c'est ce qu'il voit de toi malgré ton âme, parce que tu es toujours si
parfaite coquette bien élevé pas un ton trop haut de beau sourire de jolis mots.
et les femmes parfaites tous les hommes tombent à leur pieds
ça va de soit
et même que quant bien même tu es fiancée il y en a beaucoup des
mal élevé
qui serait prêt à t'enlever
alors il faut bien
lorsque les chevaliers dorment
bien quelques gueux pour protéger les dames.

Jean a emboité le pas
d'un pas un peu triomphant
épaules hautes tête auréolée
de cette nouvelle mission.

Les quais sont longs, le soir aussi malgré le jolies étoiles
bientôt il fera noir et on ne le saura même pas
car tous les lampadaires loupiotes et leurs miroirs
brilleront contre tous les verres tous les rires
qui débordent des comptoirs sur les trottoirs.

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Mar 14 Fév - 4:47
De ceux qui marchent
– sur le bas côté –
Le regard curieux reste rivé un instant sur le Milicien, alors que la tigresse, elle, marche à ses côtés, les mains bien enfouies dans les poches profondes de son manteau. Si les lèvres s’étirent d’un léger sourire, amusement factice teintant l’expression de contrefaçon, ce n’est que pour cacher le fait qu’Aadhya n’est pas sûre d’être du même avis que Jean.

Lui, il insiste que sa protection passe avant toute chose.

Elle, elle évite d’en dire le contraire – d’en dire ce qu’elle pense vraiment.

Car la vie d’Aadhyasri Mehrothra ne vaut pas plus que celle de Monsieur ou Madame Tout-Le-Monde. Et ça l’énerve un peu de constater que certains semblent convaincus du contraire.

Les lèvres se serrent, le sourire forcé accroché au visage comme si on le lui avait dessiné au marqueur permanent. Aux paroles de l’homme, voilà qu’elle ne peut s’empêcher de réfléchir ; de se faire une réflexion toute moche, comme quoi beaucoup ne la considèrent que comme une simple commodité. Dire d’elle qu’elle est très convoitée – ç’a une sonorité bien trop étrange à ses oreilles, comme si on parlait d’un pion et non pas d’une personne. D’un objet que beaucoup désirent, dont beaucoup souhaiteraient s’accaparer. Et, en un sens, elle ne peut qu’admettre que c’est vrai, car c’est la réputation qu’on lui a bâtie dès sa naissance. C’est ainsi que ses géniteurs l’ont affichée toute sa vie, telle une poupée dont la valeur est calculée non seulement par sa beauté, mais aussi par la qualité de ses travaux domestiques.

Tigresse voudrait lâcher un soupir, mais s’en retrouve incapable ; loin d’elle était l’intention de plomber l’atmosphère à cause d’une réflexion toute pourrie. Elle se redresse plutôt, hausse les épaules.

« Boarf, vous savez, ma vie ne vaut pas plus que celle d’un autre. On vous fera croire le contraire simplement parce que ma famille est bien nantie, mais la réalité est que si l’on écarte ce fait, je suis une simple anima, comme vous et comme chaque personne dont les pieds foulent les quais, ce soir. »

Rictus en coin, les yeux rivés sur le sol, Aadhya offre un morceau de cette vérité qu’elle a apprise il y a bien longtemps. Elle l’offre, car elle ne veut pas qu’on la mette sur un piédestal pour la simple – et mauvaise – raison que sa famille est l’une des plus influentes d’Haklyone. Il n’y a aucun mérite là-dedans, dans le fait d’hériter de cette position ainsi. Qu’on la reconnaisse pour ses accomplissements, pour ses victoires et ses efforts, et peut-être accepterait-elle qu’on dise qu’elle devrait être accompagnée pour sa protection.

La tête se lève vers les nuages et le vent s’élève, fait danser les tresses sur les épaules de la jeune femme et la frange toute blanche autour du visage rond. Le regard est désormais rivé sur les étoiles, sur ces astres constants ; ceux qui se reflètent dans les mirettes toutes sombres en ce soir qui, pourtant, semble presque festif au vu des rires qui débordent des bars et autres établissements bordant la route qu’ils empruntent, elle et Jean. Aadhyasri qui ne sait pas quoi dire, qui n’a pas la tête à converser, qui ne sait pas quoi ajouter après ce qu’elle a débité un peu plus tôt.

Et elle soupire enfin.

« Vous devrez m’excuser, Jean, » qu’elle commence, « Je ne suis pas la plus douée pour entretenir une conversation. Et il faut dire que j’ai la tête un peu ailleurs, actuellement. Je ne serai peut-être pas de très bonne compagnie. »

Elle s’excuse, Aadhya. Elle s’excuse, car elle sait qu’elle plombe l’atmosphère en étant si morose, en redoutant inconsciemment ce qui l’attend à son retour chez elle.

Mais que voulez-vous ; elle ne peut s’en empêcher.




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Aadhyasri Mehrothra
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01/99

Tu es bien modeste il trouve
et ça te rend un peu plus parfaite
car personne n'aime les femmes fortes têtes
trop fières pour être aimées correctement
ces femmes qui font peur à Jean car il se sent
menacé en leur compagnie
se rappelant à la prédiction
de sa maman
qui avait fichu le camp à sa naissance
tant pis
tant mieux

Jean te contredirait bien
appuierait là ou ça ne va pas
mais il voit dans ton regard
qu'il est bien au loin
au dessus des nuages manquant
dans les étoiles dansantes
et Jean se dit
ah toi aussi
tu as du mal le soir
à penser droit et rester
sur le chemin que l'on nous a dit

Il sait
que ça ne doit pas être facile
d'être une héritière
lui n'est qu'un gueux et même que
même qu'il a se poids sur les épaules
de toustes celleux né.e.s avant lui dans sa famille
dont il doit porter la voix
même lorsqu'il ne veut pas.
(n'a jamais voulu)

Et tu t'excuse Aadhya
c'est vrai qu'il pourrait s'offusquer
que tu sois de mauvaise compagnie après tout
n'as-tu pas été élevée pour amuser ?
être un divertissement modeste pour réconforter
les hommes après leur efforts.

Mais même Jean, qui ne voit pas les femmes comme il se doit
même lui s'attache aux moues qui prédisent
les dépressions du temps.

Il lève les bras en marchant, s'étire, les mains rugueuses au ciel, puis il plie les bras,laisse ses paumes s'attacher à sa nuque. Il ferme un œil rive l'autre sur ta mine abattue.

Bah, excuses acceptées, tenez j'ai une idée, il détend ses épaules pour venir fouiller dans la poche intérieur de sa veste, en sort un porte-monnaie et de ce dernier une grosse pièce, lenss, pile vous me dites une chose qui vous pèse sur le cœur, face, je vous livre un de mes secrets. Qu'en pensez-vous ? Ou vous n'êtes pas joueuse ?

Et il te tend Jean,
la pièce, te fais l'honneur,
d'être la première
à ouvrir les hostilité essayer de faire chavirer
dame chance de ton côté
Jean il n'est pas très doué pour réconforter on lui a jamais appris
à être convenable juste à se taire en toute circonstance mais les bruits
qui couraient tout le temps le long de l'académie, de cette lois du plus fort et de celui
qui fait le plus de tintamarre lui avait appris
à prendre des initiatives et à creuser
les mines ailleurs,
comme celle de cette fiancée qui devrait
être sur un nuage de bonheur sa cuillère
en or doré
dans le coin de la bouche mais
il t'a entendu,
tu es du genre à vouloir la laisser trainer dans un placard
hors de ta vue.
Mais on ne s'échappe pas aussi aisément à son destin.
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Mer 22 Fév - 4:32
De ceux qui marchent
– sur le bas côté –
Rictus qui ne lui sied guère
expression amère de celle qui n’a pas sa place ici
ce soir
qui devrait être bien loin d’Ithloréas
enfermée entre quatre murs
un plancher et un plafond
C’est que les yeux félins étincelants
ne recèlent qu’une mélancolie terrible
alors que les pupilles sont tournées vers ce ciel
qui n’offrira d’étoile filante
pour qu’elle puisse y accrocher un souhait.

Mais la voix de Jean suffit
elle la tire de ses réflexions
alors que Tigresse s’offusque un peu
intérieurement
qu’on ne daigne pas la rassurer
qu’on daigne accepter ses excuses plutôt que de lui répondre
que ce n’est pas grave
Princesse Mehrothra sait pourtant que les gens ne sont pas à sa botte
sait très bien que ceux qui ne travaillent pas pour le compte de sa famille
ne lui doivent rien
alors les yeux retrouvent cette douceur
cette curiosité scintillante
lorsqu’ils se posent sur la silhouette du Milicien
qui tire de l’intérieur de sa veste, un porte-monnaie
duquel il tire un gros lenss.

Sa main se tend
offre à la féline cette pièce, l’honneur
d’ouvrir les hostilités
celui de déclarer la chance d’un côté ou de l’autre
de jouer le jeu qu’il a proposé
Un jeu de chance, certes
un jeu qui n’a aucun intérêt à ses yeux, mais
il est vrai qu’elle a elle-même dit ne pas avoir
le nécessaire
pour tenir une conversation
alors son idée est, par défaut
bien meilleure que de simplement poireauter dans un silence malaisant.

Alors la Aadhya, elle
elle tend la main
se saisit de la pièce de lenss que lui tend son compagnon du soir
la pose sur son pouce et son index gauche
et lance la pièce dans les airs.

Reflets des lampadaires tapent sur la pièce
puis dans l’œil
et Aadhya la rattrape d’un geste habile
calculé
la plaque ensuite contre le dos de la main contraire
avant de révéler :
pile.

« Eh bah, j’en suis pas étonnée, » qu’elle souffle
alors qu’un léger rire s’extirpe des lèvres frigorifiées
et voilà qu’elle réfléchit à ce qu’elle peut bien livrer
à quel poids elle peut s’arracher du cœur
et cracher
pour ne plus jamais en reparler.

« Comme je suis une femme de parole, voici donc ce que je vous offre, » qu’elle débute, « mais cela doit rester entre nous. »

Aadhya, elle
elle trace une croix sur son cœur
du bout du petit doigt
promet de son côté que ce que Jean lui dira
s’il lui dévoile quoi que ce soit
restera tu à jamais.

« … Je me suis sauvée de chez moi, ce soir. Ma famille ne sait pas que je suis de sortie. Ça criait, ça s’insultait. Je ne voulais pas avoir à endurer ça une fois de plus. »

Regard noisette semble grisaille
alors que Tigresse s’efforce de sourire
« Ce n’est rien, » qu’elle semble vouloir dire
car elle sait que ça lui passera
pour mieux lui revenir plus tard.

Réajuste sa propre veste
Aadhya, elle
serre le lenss d’une poigne de fer
en a les jointures aussi blanches que neige
sait que ce qui l’attend au retour
n’est rien de plus qu’un massacre
de sa fierté
de son égo
de sa peau
sait que Papa lui charcutera le dos à coups de ceinture
jusqu’à ce que sang s’écoule
mais ça
ça se fait derrière les portes closes et
verrouillées à double tour et
à rideaux tirés
pour que le monde ne soit jamais témoin
de l’affreuse
hideuse vérité
et ça
ça lui pèse sur le cœur
mais Aadhya, elle
n’en dira rien
pas même un traître mot
car même si elle a promis qu’à chaque fois que la pièce révèle pile
elle libèrera un poids lui écrasant le cœur
Aadhya, elle
n’est pas folle
sait très bien que son géniteur
vit avec elle à couteaux tirés.

Alors Aadhya, elle
relance la pièce en l’air
en espérant très fort
en priant jusqu’aux divinités autres que Sainte Haklyone
que la merveilleuse Dame Chance la prenne en pitié
et révèle cette fois
le côté face de la pièce.




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Aadhyasri Mehrothra
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Jean Klein
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Jean Klein
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Mer 22 Fév - 18:51
De ceux qui marchent sur le bas côté
ne veulent plus voir les saisons passées
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📅
01/99

pile
Jean n'est pas chanceux
voilà pourquoi il t'a tendu le traquenard
si c'est toi qui lance, il avait plus de chance
et puis les dames d'abord !
ça te fait rire, et Jean
rit aussi,
pour t'accompagner, essayer de détendre l'atmosphère,
on pourrait croire que ses yeux t'épient, qu'il attend patiemment
de se repaître de tes maux, comme un effronté, qui n'aurait donné ce jeu
que pour sa propre satisfaction, pour avoir le beau rôle, ce genre de chose...
mais Jean n'est pas comme ça, ce n'est pas un grand manipulateur, il est plutôt simple, finalement,
un peu trop cru parfois, sa politesse c'est de baisser les yeux et d'être tue, et c'est ce qu'il fait à présent
car il l'entend d'ici
ta gorge qui se bloquerait presque, ce secret qui fait mal, ce pourquoi tu marches
marches à ses côtés cette nuit.

Et il t'imite, fait le même geste, promit il ne dira rien, il croit enfin, qu'il serait capable de contenir tous tes secrets, mais Jean ne sait pas encore, ce qui l'attend et des méfaits que tu subis non il ne sait rien.

Oh alors tu dis
mais tu ne dis pas tout
comme lui lorsqu'il parle de moment difficile
tu omets des mots des images
peut-être que c'est plus sage mais Jean, Jean à l'expérience du boulot,
des gens au bout du rouleau, Jean à les souvenirs d'enfances, les cris la déchéance,
il connait
il sait.

Le malaise s'installe, tu tentes de faire bonne figure et Jean, Jean se sent bien con,
parce que même s'il sait, il n'a pas les mots pour réconforter dans cette situation.
Il a envie de dire quelque chose, mais à peur de mal dire, qu'est-ce que tu pourrais répéter à Ilya après,
est-ce que tu le traiterais d'obtus, s'il te disait que c'est pas grave les invectives, que tout se pardonne, la famille c'est le plus important dans notre vie. Il pourrait dire tout ça, comme un texte répété mille fois, mais est-ce que lui au moins y croit ? Il n'aime pas y penser, alors il ne dit rien pour l'instant et te regarde relancer la pièce haute haute qui vole et ....

pile
Jean n'est pas chanceux
mais ce soir peut-être un peu.
mais Jean ne rit plus, son regard, comme la nuit qui s'échoue
tout autour de vous
son regard est un puits et puise, puise son regard, dans les angles de ton minois, il aimerait dire
que vous pouvez jouer à autre chose, trouver d'autres discussions, mais Aadhya Jean il, s'inquiète, un peu, beaucoup, y déplumerait toute une fleur juste pour avoir le cœur en paix.

Pas contre vous les invectives...vous...

qui êtes si parfaite
Jean a du mal à croire
que vous puissiez être sujette à des colères
celles des autres
car toujours la tête haute et le sourire avenant
la cuillère en or qu'il ne pense pas casserait les dents.

Jean comprend pour les gens comme lui,
les petits lâchent qui n'osent qu'en troupeau,
les enfants un peu trop mal dans la peau, cible facile,
Jean comprend parce qu'il n'était pas né Jeanne, fatale erreur.
Mais qui ne voudrait pas d'une princesse comme vous ?
Une prédatrice gracieuse et qui ne fait pas de manière ?
Jean n'arrive pas à imaginer
le cauchemar qu'a pu être ta journée
de toutes tes journées passées
haut perchée dans ta tour.

mais peut-être qu'il est temps pour Jean d'apprendre
que les princesses qui ont besoin de prince
ne sont pas toujours celle gardée par de vilains dragons,
il y en a dans les prairies entourées de moutons, qui laissent la bergère
prendre les morsures des loups ayant battit empire dans les parterre de fleurs.
(c) opalescence
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Aadhyasri Mehrothra
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Mer 1 Mar - 5:24
De ceux qui marchent
– sur le bas côté –
Grimace déforme les traits doux
et Aadhya, elle
elle fixe le lenss que la main contraire dévoile
comme s’il lui était possible de le dévisager
de le convaincre de bondir
se retourner et
lui montrer face
plutôt que pile.

Mais Aadhya, elle
elle est une femme de parole
elle a dessiné la croix contre son cœur
promis de jouer le jeu
même s’ils y avait d’importants risques
même s’il était possible que Dame Chance ne daigne pas l’aider
alors elle soupire, la tigresse
contemple avec un certain dédain la pièce posée au dos de sa main
se mordille la lèvre inférieure en marmonnant
que « Ce jeu est terrible… »
bien qu’elle finisse par prendre une grande inspiration
et se mettre à réfléchir une nouvelle fois.

Jean a raison
ce soir, les invectives ne sont pas tournées contre elle
mais bien contre l’un de ses grands frères
et pourtant
pourtant ces mots blessants
finiront bien par se frayer un chemin jusqu’à elle
comme ils le faisaient toujours
puisque Papa trouvait toujours
toujours
toujours
une raison pour frapper
charcuter
la peau
l’égo
le peu d’estime qu’un prédateur peut avoir pour lui-même
les instincts inexistants que Maman a toujours dit
qu’il fallait refouler
car une Dame ne se comporte pas
comme un animal.

De ses mirettes noisettes, Aadhya fixe le lenss encore posé sur le revers de sa main
avant de soudainement se redresser
le geste accompagné d’une inspiration profonde
Aadhya elle a
la tête haute
le dos bien droit
les lèvres pincées
et le regard mélancolique :
ça vient de cliquer
elle sait ce qu’elle peut partager
un secret bien gardé
qu’elle n’a dévoilé
qu’aux plus privilégiés.

Mais elle commence d’abord par adresser
les quelques mots que Jean a prononcés :

« Oh, vous savez, que ce soit contre moi ou contre l’un de mes frères, les injures fusent de plus en plus souvent, chez moi. Ce n’est rien d’anormal, » qu’elle dit
qu’elle assure
car il est vrai que
chez les Mehrothra
les insultes et les injures
fusent de partout
et qu’on ne sait jamais quand
les vases et les bibelots se mettront à voler.

« Dans tous les cas, je vous dois un maux, » qu’elle reprend, « et le voici ; j’ai toujours rêvé de devenir Milicienne. »

Aadhya, elle
elle a le sourire amer
et le regard triste
et dans ce regard dansent en tandem
tous les regrets d’une vie à peine vécue
les regrets d’une jeune femme à qui on a pris
tout.

« On m’a… Dissuadée de poursuivre cette carrière. Alors j’ai étudié la musique et les arts. »

Hochement de tête
presque solennel
comme si le simple fait de le prononcer
cimentait cette fatalité
gravait dans la pierre
l’épitaphe d’un rêve tué dans l’abstrait
avant qu’il ne puisse être nourri
chéri
transposé de l’imaginaire au réel
de l’abstrait au concret
du rêve d’enfant au métier d’adulte.

Mais Aadhya, elle
elle est soldate même sans être Milicienne
les cicatrices et les ecchymoses marbrées
celles qui apparaissent sur sa peau halée
témoignages silencieux d’une guerre qui rage
qui ravage
et dans laquelle elle n’a aucun avantage
si ce n’est qu’elle est un pion dans le jeu d’autrui ;
la pièce la plus importante sur l’échiquier des Mehrothra
sans qui leur alliance ne tiendrait plus
qu’à des ouï-dires et des mots cordiaux.

Enfin, tigresse attrape le lenss entre le pouce et l’index
tend la main afin de la poser
au creux de la paume du Milicien
l’observe avec un rictus amer au coin des lèvres.

« Peut-être que si vous lancez, alors, je ne serai pas la seule à dévoiler mes secrets. Ne serait-ce pas plus intéressant ainsi ? »





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Aadhyasri Mehrothra
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