Caractère

Doucement, tu pénètres sa boutique. Á tes narines, une odeur d'encens arrive. Délicate, elle te calma. Fait attention à toi, il est extravagant t'a-t-ont dit, mais étais-tu prêt ? Certainement. L'encens passé, la deuxième chose qui te marqua dans la boutique était l'absence d'intimité. Dans un coin, une employée s'affairait autour d'une cliente. Nue, la cliente ne bougea pas à ton entrée et semblait être habituée. Un claquement de la langue suivit d'une remarque, attira ton attention : pervers ou idiot ?"

Tu regardais la personne, le maître de la boutique. Á son regard, tu sentais qu'il te jugait . Pour lui, il n'y avait que deux types de personnes les idiots et les clients , bien qu'un idiot restait un client, juste qu'il était stupide aux yeux de Callum. T'apprêtant à lui répondre, tu vis Callum t'interrompre :"Aucune importance. Au final, on verra ça en temps et en heure. Que souhaitez-vous ?" Il n'avait pas plus difficile en question ? Tu lui dis que tu souhaitais acheter des vêtements et il claqua la langue. Ce claquement de langue, ce tic, démontrait sa frustration . "Merci à toi, je croyais vendre des champignons. J'aurais préféré avoir affaire à un pervers. Mais je ferais avec !". Tu restais bouche bée. Qu'avais-tu donc dit encore ? Á cet instant, un avertissement te reviens à l'esprit : "ses questions sont vagues et la réponse est rarement celle à laquelle tu crois". Réfléchissant, tu tentais une autre approche et lui dit ce que tu recherches comme style de vêtements. Hochement de la tête de Callum :"Je préfère ça. Déshabille toi et plus vite que ça, tu ne sais pas t'habiller !"

Pardon ? Tu le regardais surpris et il te répéta la remarque. Tu ne savais pas t'habiller ? Tu te mis espérer qu'il soit fidèle à ce qu'il disait. Bon gré, mal gré, tu retiras tes vêtements, ne gardant que tes sous-vêtements. Un nouveau claquement de langue :"Idiot. J'ai dit "tous les vêtements". Avais-tu vraiment le choix ? Vu son regard, pas tellement et tes sous-vêtements tombèrent au sol. Á peine nu que tu vis un ruban mètre apparaitre et vis callum mesurer chaque partie du corps, tournant autour de toi. Enfin, était-ce vraiment tourner ? Danser et sautiller étaient des termes plus appropriés. Le ruban lui-même volait autour de toi. Jamais il ne restait plus de quelques secondes à ton contact. Cela prit une bonne minute pour que chaque mesure soit prise.

Finalement, le ruban fut rangé aussi vite qu'il était sorti et sans un mot, Callum pris une feuille et un crayon pour dessiner quand un pleur vint se faire entendre. Un pleur de bébé, qui résonnait à l'arrière de la boutique. Instinct de parents ? Inquiétude ? Tu sentis tes jambes se mettre en mouvement pour aller voir la source de ces pleurs que la voix de Callum résonna, tel un ordre :"Pas bougez, c'est moi qui y vais !" Le regard qu'il te lançait n'était plus celui du marchand. C'était le regard d'un parent protecteur, comme un animal protégeant sa progéniture ! Ce regard te paralysa et tu restas là, sans bouger alors que Callum s'en alla à l'arrière. Jetant un œil, tu vis la cliente et l'employée ne pas réagir à cette scène. Elle semblait habituelle et tu te mis en tête d'attendre. Cela prit 1 heure. Une heure avant que Callum ne revienne et que les pleurs ne se soient tus.

Il semblait plus détendu et se remit à faire son dessin comme si de rien n'était. Surpris, tu te demandas s'il n'avait pas oublié tes mesures et tu lui demandas. Sans lever un regard envers toi, il te les récita avant de revenir à son dessin. Il avait une très bonne mémoire Le laissant terminer, une pensée te vint à l'esprit et tu regardas son employée. Ce regard ne passa pas inaperçu et callum te lança :"Idiot ET pervers. Non, je ne sors pas avec ! Mon cœur est déjà pris et le restera". Doucement, il s'arrêta de dessiner et sorti un collier de sous ses vêtements. Au bout de ce collier, un cœur pendouillait. Le gardant quelques secondes dans sa main, il le lâcha et termina son dessin avant de te présenter 3 tenues dessinées :"Choisis en une !". Tu en choisis une et sans hésiter, il la barra en te lançant :"Ne jamais choisir le choix du client, ils ont toujours de mauvaise idées !". Il te donna le prix et tu t'entendis lui demander si c'était le prix final ou si ça n'était qu'une avance. Le regard et le claquement que te jetas Callum ne laissait aucun doute sur sa réponse :"Final. Avec moi, il n'y a jamais d'acompte ou de demi paiement !". Le paiement effectué, il t'indiqua quand seraient fini tes tenues en te précisant qu'il finissait toujours ses tenues dans les temps et t'invita à partir.
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Ce jour-là, callum n'était pas là pour t'accueillir. Ce fut l'employée qui te salua. Se souvenant de toi, elle te présenta les tenues. Elles étaient magnifiques, de bonne qualité, mais surtout, fini en temps et en heure. Les observant, tu t'(imagina avec et, avec du recuil, tu dis qu'au final, tu ne savais peut-être vraiment pas t'habiller. callum semblait savoir correctement habiller les gens. Quand l'employée te tendit les tenues, une feuille s'en dégagea et tu l'attrapas avant l'employée. La lisant, tu compris que tu n'aurais pas dû la lire. C'était ce qu'avaient coûté tes tenues à la boutique. Elles avaient coûté plus que ce que tu avais payé. Pris de remords, tu sortis ton portefeuille souhaitant donner la différence, mais l'employée repoussa le portefeuille :"Callum l'a bien dit "pas d'acompte, juste le prix final. Ça lui a coûté plus cher ? Il trouvera une façon de rembourser la différence. Il est économe". Prenant les tenues, tu voulus sortir, mais tu vins poser deux dernières questions :"C'est un bon patron et un bon père ?" Avec un sourire, l'employée te répondit :"Très bon. En tant que père, j'ai pu le voir à l'œuvre. L'enfant est heureux et est entre de très bonnes mains. Quant à son esprit de patron, il est lui-même, mais n'est pas méchant. Mais je suis sûr d'une chose ; que tu sois client ou idiot, il est du genre à respecter parole !"

Sortant de la boutique, tu ne pouvais pas savoir que callum avait pris un jour de congé pour pleurer celle qu'il avait aimé.

Détails physiques
1m82 - 62 kg - yeux bruns - peut porter des lentilles pour varier les couleurs selon son humeur - cheveux noirs souvent en queue - porte des fois des lunettes sans problèmes de vue - s'habille toujours bien avec des vêtements de sa propre conception.

Avant
Je suis né il y a 28 ans par une belle journée ensoleillée... Ou peut-être pluvieuse. Ouais, j'en sais rien, on me l'a jamais vraiment dit. Bref, je suis né et j'ai commencé à vivre. Logique vous allez me dire, sinon comment aurais-je pu écrire cette histoire ? Bref, j'ai vécu une assez bonne enfance au sein des roses et ombres. Ma petite maison où j'étais si bien. Fête, amusement, éclate. C'était agréable à vivre. J'ai rapidement eu le goût de la couture et un avenir dans la haute couture se fit bien clair pour moi.

Á mes 14 ans, le choix de la maison fut simple. Rose et ombre un jour, rose et ombre toujours. Fête, joie et plaisir. Au cours de la cérémonie, je fis la rencontre d'une jeune fille, de mon âge. Elle aussi avait juré fidélité à la rose et ombre. Simple amourette ? spoiler alerte : elle va devenir ma femme. Mais avant d'en arriver là, d'un commun accord malgré notre coup de foudre, il fut décidé de profiter de nos jeunesses. Joie, fête et amourette étaient autorisés jusqu'à la fin de nos études.

pendant

Et à la fin de nos études, lors de l'année de mes 18 ans, nous nous sommes retrouvés. Toujours aussi amoureux, la vie à deux fut une évidence. Nous mettant ensemble, la vie en couple fut ... Facile ? Difficile ? C'était une emmerdeuse que j'aimais. C'était une vie de couple habituelle. Ni facile, ni difficile. Et 5 ans plus tard, malgré les hauts et les bas, il fut décidé de nous marier, de montrer la force de notre amour à tout un chacun.

Le mariage se fit dans la discrétion familiale, mais fut une réussite. Fête, repas, amusement. Une journée inoubliable, un plaisir partagé par la famille. Et il fut décidé que l'enfant suivrait le mariage. Enfin, les enfants, car nous ne voulions pas nous arrêter à un seul. Enfin, si le destin nous avait suivi. Il fallut près de 3 ans pour avoir la première grossesse. Mais déjà avant, de nombreuses tentatives infructueuse avaient prévenu qu'il aurait mieux fallut ne pas tenter d'aller au bout.

Quand enfin, la grossesse se fit, je découvris une nouvelle vie de couple. Si, pour moi, la vie de couple avait été difficile jusqu'alors, je découvris que c'était le niveau facile de la vie à deux. Ma femme, emmerdeuse d'ordinaire, devint le pire démon de l'enfer avec un être qui grandissait dans son ventre. Pour la peine, on va l'appeler belzebuthe, avec un e. Plusieurs fois, habituellement calme, il me fallut me battre pour garder mon calme. Sans mon travail, peut-être n'aurais-je pas su le garder.

Mon travail d'ailleurs, parlons-en. Je n'avais guère chômé entre temps. D'abord ouvrier dans une entreprise de couture pendant 4 ans, j'avais économisé pour ouvrir ma propre boutique et avais pu l'ouvrir. Les affaires eurent du mal à fonctionner au début, mais, lentement mais sûrement, elles se mirent à fonctionner. Et ma boutique devint l'une des plus réputée de la ville. Je pus même engager une apprentie qui deviendra mon employée.

Bref, revenons-en à ma douce et belle d'histoire d'amour avec belzebuthe. Enfin, à sa fin déjà.

  aprés
 
résumé : madame meurt

TW : mort en couche :

Cela me brisa le cœur. Je l'avais appelé belzebuthe, avais pu critiquer sa mauvaise humeur, mais je l'avais profondément aimé. Tant bien que mal, je me raccrochai à mon travail, m'y plongeait pour oublier ma peine. Seulement le travail ? Non, également mon fils. J'étais aujourd'hui âgé de 27 ans et j'étais déjà veuf en ayant perdu la femme de ma vie.

Depuis ce jour, un an, s'est écoulé. Tant bien que mal, je suis parvenu à surmonter ma peine. Mon fils grandit bien. Voyons ensemble, ce que l'avenir me réserve.