Il n'y a pas de temps
qui n'aime pas Wendy
puisqu'elle a arrêté de grandir (elle dit)
le temps s'est arrondit à ses angles (elle pense)
le soleil souligne son ombre à laquelle elle tend des embûches
la brume se scinde sur son passage ne laisse que son mirage
surtout les gros nuages cotonneux qui vêtissent le ciel ils sont ses amis !
leurs orages accompagne ses crises de colères
et tombe la neige de leur plafond qui fond contre sa langue, la réjouit
mais surtout il y a la pluie fine ou bruyante, tape tape tapote contre le crâne
glisse glisse autour des doigts.

La pluie peut être chaude ou froide, en automne, elle rend nostalgique les plus enthousiaste qui pleure la perte du beau temps. Pas Wendy, après quelle mémoire soupirerait-elle ? elle qui ne vit que dans le présent. Non, la pluie, c'est pour le rire, c'est pour les bêtises, quand on saute dans les grosses flaques et qu'on éclabousse les passants, quand on fait des batailles de boues et qu'on a pas à craindre la saleté, il suffit de se doucher sous l'eau qui tombe. Tout est si simple avec le temps, et Wendy est toujours à son diapason, ça doit être ses ailes d'enfants, qui suivent toujours le courant.

Mais une couronne de verdure vient agrémenter sa parure trempée.
Elle tourne son visage
Wendy
elle te connais
Alexis ?
Il ne pleut plus au dessus de Wendy
mais est-ce que c'est mieux ainsi ?
Oh A l e x i s elle rit
rit à ton nez en attrapant la poignée de tes mains.
Elle tourne sur elle même, d'un pied, puis ouvre et ferme le parapluie telle une mitraillette aussi vite que possible pour propulser les gouttelettes qu'il a recueillit contre toi.
tchak tchak tchak qu'elle énonce, s'amuse, à t'arroser.
puis elle arrête, laisse entre toi et elle, cette ombrelle, bien ouverte, tournicote entre ses doigts, elle se cache de toi.

Tu aurais du prendre rose, car ça agrémente mes épines ! mais vert c'est pas mal aussi, un bout de forêt, c'est vrai que ça abrite...Tu fais quoi ici ?! elle demande abruptement et avec un peu de méchanceté dans le ton, comme si ici, il n'y avait de la place que pour elle, et qu'elle n'avait pas prévu que tu essaies d'envahir son espace. Tu crois que tu peux m'acheter avec un cadeau ? tu es même pas une Rose, qu'est-ce qu'une Cendrée me voudrais ? Encore là pour essayer de jouer à la poupée ? Je me demande si tu voudrais toujours, si c'était toi, dans le pot de peinture la dernière fois...

Elle relève enfin sa nouvelle arme d'entre vous deux, mais garde la distance, elle a les sourcils froncés en jouant avec l'ouverture devant elle, elle ne l'utilise pas pour se protéger, ça semble lui passer au dessus de la tête cette utilité. Elle semble attendre, une ouverture, n'importe quoi, un bout de toi, sûrement, pour le mordre et montrer sa dangerosité, car il n'y a bien qu'avec les autres proies adulte qu'elle peut se permettre cela. Peut-être alors que tu comprendras, qu'il n'y a pas de place pour les hérissons qui ont passé les saisons dans le monde juvénile de Wendy.  

Le vert de ses feuilles ? Elle ne l'avait pas vu comme ça, peut-être que c'est vrai oui, mais les feuilles ça ne défend pas. Les épines, les épines ça défend aussi, ça fait tout, c'est multifonction, comme le parapluie. Alors ça sera une arme oui, parce que Wendy ne veut pas de bouclier, il y a rien contre lequel elle doit se protéger.
Enfin pas dans le monde de Wendy en tout cas, car dans celui-ci, elle est conquérante, ambassadrice, héroïne, toujours gagnante ! On ne parle pas de quand Wendy perd, on n'y pense même pas, non, ça n'existe plus.

Et elle pourrait rester longtemps, sur cette tangente, elle pourrait coudre et refaire le monde, à sa hauteur, sa vision. Mais tu es trop comme les grands Alexis, à poser les mauvaises questions, à la détourner des jolies pensées. En plus elle trouve ça stupide, d'être amie avec une fleuriste, les fleur, ça devrait appartenir à tout le monde, vendre la nature, c'est sacrilège.

Elle compte de sa main libre, les mauvais points que tu accumules, quand elle en aura assez, elle les mangeras tous pour les transformer en une prose piquante, qui égratignera ta peau.

Wendy tape le bout du parapluie contre le pavé, elle semble réfléchir.
Elle n'a pas envie de te dire
ce qu'elle fait ici
n'a-t-elle pas le droit de se balader ??? les cours c'est pour les navets, celleux qui sont bien content de rester planter dans le même lopin de terre des saisons durant. Non, Wendy a besoin de courir, elle a besoin de respirer les quatre coins de l'île, elle ne s'épanouit que libre, et hurle enfermée.

Mais ça, les adultes ne comprennent jamais.
Puis elle n'a pas envie de dire
qu'elle avait beaucoup joué toute la matinée, à échapper aux ombres venu l'enlever pour l'asseoir sur une chaise.
Puis elle avait eut faim, et il s'était mis à pleuvoir.
Alors Wendy a fait ce qu'elle fait toujours, quand elle n'est pas loin du quartier brise-cœur :
elle va éclater le sien, contre la porte de ce qui devrait être sa demeure, fermée bien sûr, et elle ne toque pas, car elle ne veut pas leur quémander, pas à elleux, pas aux pitres qui l'ont fait vivre pour mieux la détruire. Alors elle va à la fenêtre de la chambre, mais elle a beau essayer, rien qui ne s'ouvre, elle fait le tour, et comme, bien souvent, elle regarde, par cette lucarne discrète qui donne sur le salon, elle les regarde manger.
et il y a
dans le ventre qui gargouille de Wendy
une envie qui gronde
et qui bien vite la révolte.
elle n'aime pas y penser, mais ses yeux ne peuvent s'en détacher, des plats des fourchettes des couteaux, elle regarde tout jusqu'à la fin, et quand iels se lèvent, Wendy s'enfuit très loin, de peur qu'on l'attrape, elle ne veut pas être vue, pas comme ça, elle s'en va là où il fait plus beau, fait les poches de quelques passant étourdit dans les navettes, change de vue.
Et elle atterrit ici tu vois, là où les couleurs se marient, et là où ça sent bon, comme ça elle peut faire semblant, de manger, elle respire et elle mange l'air, c'est très bon aussi ! Parfois elle regarde les pièces brillantes dans sa poche, mais aujourd'hui, elle n'en a pas assez. Elle pourrait voler Wendy, elle est plutôt fortiche pour ça, mais ça ne lui vient pas toujours à l'esprit, car voler pour elle c'est un jeu, plutôt que de la survie.

Elle ne répond rien, mais lorsque tu sors la boîte de beignet, son ventre parle pour elle.
ça gargouille fort, et elle croise les bras, parapluie sous le bras, hisse et se retire sous l'intrusion de ta main contre ses cheveux. Elle hausse les épaules à ce que tu dis, elle n'aime pas que tu la vois comme une pauvre fille.

De toute façon je suis sûr que ton beignet n'a pas le goût arc-en-ciel, je parie tu en a jamais mangé des arc-en-ciel, moi si, ça a un goût bleu jaune violet, avec un peu de orange dessus. J'attend ici, parce qu'il va bientôt en avoir un, le soleil va venir danser avec la pluie, et ça va ricocher sur les surfaces, et il y aura de jolis arc-en-ciel à manger. Mais je suis sûr que même si tu le vois tu ne pourras pas le goûter ! tu es trop grande pour ça ! Il n'y a que les enfants comme moi qui connaissent le goût.

Et elle est très fière, même si son ton est sec et cassé, car elle joue pour oublier ; son corps lui parle de choses qu'elle ne veut pas entendre et elle déteste ça, quand les deux ne sont pas au diapason, mais que peut-elle y faire ? Elle ne veut rien te céder, pas une once de pitié, voyez, comme elle détourne le sujet.  

Oui il y a bien longtemps, c'est fini pour toi maintenant ce temps, tu as grandi, que Wendy a envie de dire, comme si elle était parti très très loin trop loin pour revenir parmi les enfants de Wendy et elle est d'autant plus fière Wendy car entre vous deux elle sait qu'il n'y a qu'elle maintenant que les arc-en-ciel nourrisse.
Ça l'apaise, tout ce qui l'éloigne de vous. Tu l'as bien brossé dans le sens du poil maintenant elle est plus apte à t'écouter.

Et elle se tourne petite toupie vers toi alors que tu parles d'elfes et de roi. Elle a les yeux qui s'éclaire étonnée que tu dise ça, mais bien vite, ses yeux clairs s'embuent de larmes, elle ne pleure pourtant pas. Vois-tu, Wendy est fortiche pour fabriquer des barrages à l'aube de ses yeux, que rien n'y coule, n'abreuve sa peau.
Mais ça ne se brouille pas pour rien, c'est parce qu'elle est triste Wendy en t'écoutant
tu parles à l'imparfait.

Si elle était né plus tôt, Wendy
si elle t'avait attrapé par la manche, petit hérisson, avant que tu ne traverses la route
aille de l'autre côté
où plus rien n'est parfait
alors tu aurai pu rester
roi des elfes
chevalière du royaume qui te pouponnait
Si seulement...

Je sais...
Oui elle sait
que tous les adultes ont été des enfants
c'est bien là le problème, c'est qu'il ne le reste pas longtemps
et dans le monde de Wendy
c'est sacrilège de grandir
c'est comme un gros mensonge
de ceux qui nous gobent tout rond
et qui digère
tout ce qui faisait de nous des petits bouts
de couleurs de soleils et de pluies
de courses effrénées et de lecture sous le lit.

La façon dont tu en parlais
alors que tu changes de sujet
dis encore
que tu ne peux plus
parce que c'est trop tard
est-ce que tu le ferai si tu pouvais ?
est-ce que tu te rappellerai le goût des arc-en-ciel
est-ce que tu redeviendrai enfant ?

Elle n'y avait jamais pensé avant Wendy
qu'il y avait des adultes peut être
qui regrettait d'avoir grandit et donnerait beaucoup pour faire tourner la roue du temps.
c'est ce qui est terrible avec ce sort
c'est qu'une fois qu'il nous surprend lorsqu'on dort
il n'y a plus de retour en arrière plus que la mort.

Alors elle secoue son visage Wendy pour chasser ses larmes, quant bien même, on ne les aurait pas vu sous la pluie. Et elle décide, qu'elle t'aime bien, que tu n'es pas si terrible pour une adulte ; peut-être sûrement qu'elle a pitié de toi, de ta couronne tombée à tes pieds, de ton château dans les arbres abandonné.

Elle te tend une main

Alexis...si je trouve la potion pour faire remonter le temps je te la donnerai en premier, d'accord ? Comme ça tu pourra retrouver tes sujets et ton royaume, ils t'attendent encore tu sais, comme tout ce que les adultes laissent derrière eux en grandissant, des images qu'ils transforment en mirage ; c'est juste parce qu'ils ont tourné le dos, on a pas besoin de grandir si on ne veut pas, mais beaucoup se force, parce que c'est ce que fait tout le monde. Mais MOI !! elle lève le parapluie en l'air, en fait son épée de fer, Moi je vais trouver la solution pour que plus aucun enfant ne devienne comme toi ! C'est trop triste de grandir quand bien même on ne veut pas, ça devrait être interdit !

Et voit comme elle s'assagit, elle ouvre le parapluie, vient le cogner contre le tiens, en ricanant, bientôt bientôt qu'elle chante, bientôt viendra le temps beau ! Et c'est plus grave, Alexis, elle pense Wendy, si tu as trop grandit, elle peut être une enfant pour toi aujourd'hui, te faire oublier que tu n'as plus le droit, que ton cordon a été coupé, parce que pour Wendy on peut toujours en faire un joli nœud. (alors enfin, les petits bouts de temps tombés en désuet, se retrouveront pour faire la ronde, un cercle parfait, un étau dans lequel naitrait une géante bulle que Wendy soufflera dans le ciel, toi qui ne peux voler, ne t'en fais pas, elle l'accompagnera jusqu'au soleil pour exploser ton arc-en-ciel, et dedans en sortira, les rires qui étaient enfouis dans ton terrier)    

Oui oui oui
elle souffle fort du nez
tu vas voir Alexis
elle va vite la trouver
et alors vous pourrez vous amuser tous les jours !
Oh comme ça sera chouette !
tu lui montreras ton royaume
et ta belle cabane
et Wendy se fera dragon car c'est marrant
de jouer au méchant

Dans la tête de Wendy
c'est un nouveau monde qui nait
elle s'imagine déjà en marraine bonne fée
d'un coup de baguette magique retourner
à l'enfance
tous les adultes perdus dans leur corps trop grand.

Tu n'aurais pas du Alexis
lui donner un autre but à conquérir
lui faire miroiter ce mirage
même si ça adoucit ton image.

Tu profites de cette dernière pour lui poser des questions qui la révolterait un autre temps.
Mais elle te trouve marrante ce soir Alexis. Alors elle te pardonne ce faux pas.
On ne demande pas aux enfants qui ne grandissent pas l'âge que la société leur donnera.

??? Non ? Mes amis ne vont pas à l'école, comme moi ! Voyons tu as déjà oublié Alexis ?? On vient d'en parler ! Je suis un e n f a n t ! Je n'ai plus d'âge, comme je grandis plus, c'est un truc d'adulte de graduer le temps qui passe ! Tu es déjà grande depuis un moment je crois alors je comprend tu dois plus te souvenir. Ne t'en fais pas ça ira mieux après la potion ! Et je te ferai dire, que je suis très fière de ne pas me rappeler en quelle classe je suis, c'est une info p a r f a i t e m e n t inutile dont je me suis débarrassée ! c'est pas comme si j'y passais beaucoup de temps de toute façon, juste quand les gens de ma maison me rattrape ! mais oh tu sais je cours vite ! et je vole vite !      

Wendy s'enlise dans ses propres mystères : grandir, c'est une base de l'enfance, les enfants adorent dire qu'ils ont tel an et demi, trois quart, se mesurer contre les murs avec des jolies graduations. Mais Wendy n'est pas une ado comme les autres, elle n'était déjà pas une enfant comme les autres, obnubilée par cette idée de ne plus jamais jamais devenir comme les autres, eux obsédés par devenir grand. Pour elle les grands, c'est moche ça pue et vide votre âme. Peut-être qu'au fond tout ce dont à peur Wendy, est de devenir comme ses parents.
Alors au lieu comme beaucoup de vouloir aller de l'avant et de monter l'échelle sociale, laisser pour compte les rejets que sont les parents, Wendy s'est enfuit en arrière. C'est étrange n'est-ce pas ? de ne pas voir de futur, de ne pas pouvoir le visualiser du tout, au point où le temps perdu est plus réconfortant. Pour Wendy c'est une réalité, qu'elle cultive à chaque levé.
Enfin, on dirait bien que ce n'est pas aujourd'hui qu'elle changera d'avis sur le sujet.
De toute façon Wendy ne connait plus son âge, ça fait longtemps que plus personne ne fête ses anniversaires, et elle a redoublé plusieurs classes.

Hoche la tête
oui tu le fera loi
alors plus personne ne pourra empêcher Wendy
de conquérir le monde avec tous les enfants de ce dernier
ça sera une jolie société, où tout sera toujours parfait !
Elle attrape ta main, et la serre fort. Elle avait déjà oublié les arc-en-ciel ! tu viens de lui rappeler !

Oh ! Je crois qu'il est déjà passé pendant qu'on discutait ! il a vite filé ! maintenant j'ai très très faim alors je veux bien que l'on prenne un goûter !

Rien n'est de sa faute, beaux mots maladroits, pour rejeter la faute sur toi. Et puis comme ça elle peut encore rêver que oui, elle n'aurait plus eut faim après avoir avalé tant de couleur, mais nous savons bien que la vérité est ailleurs....

C'est joliment dit Alexis
Wendy n'y voit que du feu, aux arrières pensées qui essaient de la piquer
comme les infirmiers qui donnent des sucettes
c'est la même chose on achète facilement
le cœur des plus enfants d'un tour de magie
de quelques mots amphibies

Elle ne te répond pas Wendy, elle fronce les sourcils, elle réfléchit.
Pourtant la réponse est déjà toute trouvée, notée dans ce coin de carnet secret
dans sa caboche
plein d'autocollant et de feutre
coloré gaiement
On dirait qu'elle esquive la question
mais non
c'est juste que la question du joli goûté est sur la table
et chaque chose en son temps.

Wendy attrape ta main, et elle rit un peu, la main de Wendy est toute chaude, elle irradie peut être de son bonheur, car envers et contre tout, Wendy n'est pas une ado malheureuse.

Un mille-feuille, un mille-feuille !!! Elle scande, elle chante, en balançant en avant et arrière son bras lié à toi mais le soleil ne peut pas régner de trop, quand on se fait la belle avec des adultes bien pensant.
Il faut que tu fasses pleuvoir
cette inquiétude
la peur que Wendy déteste tant
elle tient toujours ta main, alors que tu t'accroupis face à elle, car tu es chevalier n'est-ce pas ? et bien que Wendy ne soit pas une princesse, qui pour dire non au chevalier, qui plie genou pour nous garder ?

Et comme toute pluie
dans laquelle Wendy danse
c'est son rire qui s'élance
et sa voix de pie, qui lui redonne confiance
ce n'est pas aujourd'hui que les terreurs vainquirent
Non
Wendy pense toujours qu'il suffit d'un simple
Non
pour que tout ce qui est mauvais s'arrête sur le champ.

Alexis !
Elle tire sur ta main, sur ton bras, pour que tu te relève, elle n'a pas besoin que tu sois à sa hauteur,
ça ne dérange pas Wendy, de lever le menton pour te regarder de face.
Vous êtes égales dans sa tête, pas besoin de tant de politesse.

Les terribles monstres c'est un vieux conte pour faire peur aux enfants, en vrai les monstres sont plutôt sympa, qu'ils soient à dents à poils ou que ça soit un très gros rat ! Et les dragons sont mes amis, je monte sur leur dos, bien caler contre les écailles, et on fend l'air ensemble ! ils sont très sages, et aiment raconter des histoires. Et c'est vrai qu'il y a des mangeurs d'enfants, mais moi, ceux-là je les pourfend !!!! c'est de mon devoir, en tant qu'enfant éternel, de protéger toustes mes ami.e.s, d'un destin trop mortel ! Bien sûr on ne peut pas toujours gagner, mais je me relève toujours ! car c'est comme ça, moi, Wendy, que je suis fait !

tu comprends maintenant ?
Elle te fait un clin d'œil.
C'est ça mon avenir Alexis
Elle n'avait pas oublié

Je vais sauver et réunir tous les enfants, on sera une grande famille, un clan, lié pour le meilleur comme pour le pire, par une corde rouge incassable ! Tu n'es pas seule, à vouloir protéger les autres, moi aussi, même si je suis pas chevalière, souhaite être une héroïne guerrière !

Oh maintenant vois-tu
enfin jusqu'où la désillusion perdure
Wendy est une enfant perdue
qui trône sur un royaume imaginaire
comme toi enfant
mais qu'elle ne laissera jamais derrière
car Wendy se croit investie d'une mission
et il n'y aurai bien que sa chute
pour peut-être lui faire comprendre de façon brute
qu'il y a sur cet île, aucun royaume qui prend des enfants soldats
qui ne grandiront pas.