Caractère

Lui a toujours un coup d’avance
Esprit pratique cherchant à déchiffrer tous et chacun.

Petit soldat aux allures princières,
Récipient parfait pour les enseignements de papa,
Obnubilé par les leçons vrillées dans le crâne dès son plus jeune âge
Celles qui disent que l’incompétence est inadmissible,
Hazgar, dont les mots comptent pour de l’or, écarte les plus faibles d’un revers de la main, comme il serait terrible d’être le destinataire de son courroux.
Apprendre à ses côtés, n’est-ce pas là le plus grand des privilèges, le plus grand des honneurs?
Ilya n’est pas ingrat, ilya ne se plaint pas, ça jamais, même quand il a l’épuisement dans le sang et les forces qui se dérobent sous ses pieds. (plutôt crever que d’être évincé. plutôt mourir que d’être un faible)
N’y a-t-il pas qu’avec les meilleurs qu’on puisse parvenir à se dépasser, devenir plus grand que nature?

Monarque sans couronne, porte toujours la tête bien haute, ne fonce jamais tête baissée
Agacé, la voix teintée d’agressivité quand les choses ne vont pas en son sens, ne hausse pourtant jamais la voix, s’amuse de ceux qui s’insurgent de son impassibilité
Ilya qui se complait dans la solitude, n’hésite pourtant pas à prendre les rênes de force à qui de droit lorsqu’on ne fait pas à sa manière, lorsqu’on ne fait pas correctement
Toujours un peu trop fier, les prétentions plein la tête.
Regard sévère, les yeux qui condamnent les incapables à la moindre erreur.
En dehors de sa personne, c’est qu’il n’a pas d’estime pour grand monde.

Comme si soulever les muscles du visage était là l’effort de trop, ilya ne sourit jamais
Enfile en permanence un masque de neutralité, comme si les émotions ne le concernent en rien

Silencieusement, ilya acquiesce aux ordres de papa, joue au parfait petit soldat
En secret, ilya n’a aucun remord à jouer dans plusieurs tableaux, il a des
Rêves de grandeur et des
Ambitions encore plus grandes que celles de l’ombre d’un père.

Mais il n’en dira rien, gardera ses pensées scellées sous clé dans le labyrinthe de son esprit, son
Objectif était pourtant à découvert dès la première phrase.
Ilya a toujours un coup d’avance. c’est inscrit dans les étoiles, écrit en lettres majuscules.



Facts

déteste les enfants - plus jeune, il avait la manie de mettre le blâme sur Caspian dès qu’il faisait une bêtise - god complex - savage af - malgré les apparences, il voue une loyauté sans faille envers la milice - bien qu’il n’aime pas particulièrement Manon - sad drunk - un peu cinglant par moments - surveille ses paroles et ses gestes en présence de son père - a beaucoup d’humour, mais ce n’est pas un côté qu’il a tendance à montrer - répond rarement à ses messages, laisse les gens sur « vu » intentionnellement - sait chanter - il lui arrive de fredonner lorsqu’il est seul - nie les faits lorsqu’on le surprend à le faire - n’a jamais mis les pieds dans un McDolphin de sa vie - a une phobie des poupées - n’est pas romantique pour un sou - ronfle - adore les mets épicés - son premier mot est « non » - capable de faire une très bonne imitation d’Hazgar - siffle quand il est agacé ou surpris - peau glaciale

Détails physiques

1m82, deux centimètres de plus que le grand frère, jamais il ne cessera de le lui faire remarquer - ne sourit presque jamais - ne pleure pas plus - resting bitch face - cheveux blonds cendrés en dessous des épaules, souvent en chignon pour tenter de dompter ses mèches indisciplinées - yeux bleus et pâles, un regard un peu trop sévère pour quelqu’un de son âge - bonne musculature comme tout bon milicien qui se respecte - presque toujours en tenue sportive dès qu’il n’a pas son uniforme sur le dos - peu de couleurs dans son garde-robe, préfère les habits noirs et blancs qui s’accordent avec tout, c’est plus pratique ainsi - corps marqué par de multiples cicatrices - a un tatouage d’étoile sur le cou

i wield an iron fist
 ilya un peu simple d’esprit, enfant obstiné, pour toujours muré dans son silence
petit fantôme chez les matkovic, serpente le long des corridors, surgit une fois ou deux de sous le lit pour surprendre les domestiques
ilya qui dit rarement bonjour, pas de s’il-te-plaît, jamais de merci
préfère lézarder au soleil sur les rochers brûlants, grimper tout en haut du grand arbre au fond du jardin
ilya un peu loin de tout, loin des bras de maman, loin des rires solaires de caspian, loin des autres tout simplement
ilya qui aime son silence
ilya qui râle seulement quand il perd au bras de fer contre quelqu’un de plus fort, perd à la course contre une personne plus rapide
ilya, poings serrés, rumine ses pensées dans son coin, se maudit de ne pas être le meilleur
ilya n’est qu’un enfant, se dit pourtant que ce n’est pas une excuse pour sa propre faiblesse.

menton posé dans la paume de sa main, las, il observe petit fennec et grand lion,
suit des yeux les mouvements de l’épée de bois, est aux premières loges lorsque le canidé s’écrase au sol, que le félin s’écarte d’un pas lourd.
le regard s’attarde sur la silhouette plus loin, petit soldat tombé au combat,
mais ilya ne lui offrira ni mot, ni sourire, ni main pour se relever,
pas de temps à perdre, déjà parti à la poursuite de celui qu’on appelle père.
tire sur sa manche, dit

papa papa,
moi je ne te décevrai pas, moi je peux faire mieux
caspian ne le veut pas assez.
mais moi je serai le meilleur.


  grace is just weakness
 ilya, peut-être un peu simplet, d’après les dires
ne contredit jamais, obéit toujours,
dit oui monsieur, à vos ordres monsieur.
n’est-il pas le soldat parfait, le soldat rêvé?
alors pourquoi
est-ce que
pourquoi est qu’il est classé

deuxième

comme si ses efforts n’étaient pas suffisants
parce que deuxième, ce n’est pas premier, ce ne sera jamais assez
pour hazgar, pour lui.
autour de lui pleuvent des acclamations, mais lui ne retient que le goût amer de la défaite.


i've been cold, i've been merciless
il en fait du bruit, le grand lion, s’époumone à force de rugir sa colère
des magouilles qu’ils ont dit, une fraude, a déclaré papa
maman ne dit rien, maman ne dit jamais rien
tandis que lui observe la figure paternelle renverser la maison sans dessus dessous,
dit

oui oui papa, je te crois, t’as raison. c’est pas juste ce qu’ils t’ont fait.
je suis de ton côté.

alors ilya sourit, doigts croisés derrière lui et lorsque le dos du félin se tourne, les poings se serrent et les yeux condamnent.
l’estime qu’il avait pour hazgar a dégringolé du haut d’une falaise
et sa rancoeur à l’égard de manon ne cesse de grandir
lui qui aurait tant voulu pousser lui-même son père hors de son trône, voilà que manon lui a ôté ce plaisir, que devenir maître, ça s’annonce plus compliqué que prévu.

ilya, pas si simple d’esprit finalement, sa tête comme un coffre-fort des secrets, se languit de son grand moment, lorsque toutes les pièces tomberont enfin en place.