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Désiré » Then slowly suffocating we're dying TW violence + TERMINÉ



 
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Désiré » Then slowly suffocating we're dying TW violence + TERMINÉ
Hector V. Roussos
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Hector V. Roussos
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Putride et éreintant, Hector à le museau qui fronce, les sourcils qui dansent et les paupières qui se serrent lorsqu'on le bouscule entre les chairs plus grasses et plus épaisses que la sienne.
Dans son petit uniforme d'écolier, Hector et sa taille fine font tâche mais pour le moment, il peut facilement se glisser sous les bras qui suintent et les cages thoraciques qui se déploient pour hurler au sang et au pugilat.
Comme un relent dégueulasse, Virgile déglutit et grimace. Bien loin du poète aux mots merveilles, plutôt Hector que Virgile, un moins qu'un rien, loin du héro vaillant et invincible.
Les talons collent au sang encore tiède, ahane d'entendre les bruits sourds des mastications puis des dents qui cognent, les voix cinglantes comme des gyrophares.
Hector soulève alors les jambes correctement et s'approche de l'arène brièvement, quelques secondes pas plus. Il n'est pas là pour le spectacle, il est à la recherche de cet idiot qui ne donne pas de nouvelles. Mais comme Aria le dit si bien pas de nouvelle, bonne nouvelle et quoique ça semblait plutôt charitable comme avis, à ses yeux c'est complètement dénué de sens. Alors pour être sûr de ce qu'a marmonné Aria par dessus l'épaule, le gamin se promène et s'imprègne de l'environnement hostile.

Les âmes prédatrices font pression, promènent toute l'amertume sur la frêle ossature du petit raton qui ne cesse de se hisser sur la pointe des pieds dans l'espoir de voir qui s'affronte plus bas. Il peut entendre les os se scinder et les corps s'écraser au sol comme des pantins, vision terrible et goût âpre sur le palais, Hector recule abruptement et percute des types plus costauds que lui.
Les insultes comme des chants de sirènes, les paluches plus larges s'enroulent autour du col et on soulève le lycéen à quelques centimètres du sol, ça retourne le cœur jusque l'estomac.
Les prunelles qui enragent et les mains qui accrochent les poignets pour se dégager, ça tonne les mises à mort et ça scande les ritournelles comme des odes à Haklyone, Hector peut déjà sentir la colère et l'angoisse macérer et pourtant ça n'a rien de plaisant à pourrir le corps.
Des lèvres serrées s'échappent les gémissements hargneux tandis que l'échine se contorsionne dans tous les sens pour se débarrasser de l'étreinte chaude autour de la taille mais il n'y a rien à faire, il n'y a que les iris fauves prêtes à miser sur lui.

On le jette au sol et Hector roule, s'écrase sur le flanc et sans même avoir le temps de pouvoir reprendre ses esprits, le poignet se fait arracher en arceau et les lombaires qui se raidissent, le gamin a le visage qui grigne et la paume qui tient le bassin.
Les bras sont en l'air et on réclame de voir qui sur le ring, va bien pouvoir affronter un marmot pas plus haut qu'un collégien.
Ça empeste la mort et ça fait frémir l'épiderme, laisse sur l'âme des envies de fuite pourtant, pourtant Hector droit comme un piquet, droit comme on le lui a appris ne fuit pas devant les prédateurs.
Hector n'entend pas vraiment les chants qu'on cadence et des paumes qui se cognent jusqu'aux gosiers qui explosent les rires dans des tintamarres assourdissants.
Hector il a la sueur qui perle sur la nuque et qui dégringole le long du rachis, la salive qui martèle contre les parois de la gorge et l'instinct qui lui grippe les reins de courir.
Mais il faut croire qu'à vouloir être trop gourmand, Hector se dégage de la pression du poignet et les belliqueux à la pelle, veulent voir le merdeux arrogant en miettes.

Les phalanges craquent lorsqu'elles cognent contre les hanches et le visage se ferme un peu plus, le dédain qui reluque le type grassouillet en face de lui, maudit à voix haute toute la génération qu'il ne verra jamais naître avec un visage aussi ingrat et une odeur à en faire pâlir les morts. Hector dont la confiance s'amenuise, Hector qui voit déjà un futur écorché et délassé. Un futur qu'il ne verra pas. Et sur l'instant, il maudit Astréos de venir réclamer les tonnerres d'applaudissements dans un endroit aussi sordide et pathétique.
La colère enflamme et la veste tombe, petit raton connaît les ruses des farces mais rien du combat à mains nues va devoir être plus rapide et plus malin.
Le départ s'amorce à travers le microphone du présentateur bigleux et Hector toujours fébrile, réagit au quart de tour lorsqu'on essaie d'attraper la gorge et les épaules.

Les farces s'allongent, Hector esquive et pare les coups qui fendent l'air mais la maladresse rattrape, la foule réclame les viscères et l'effroi. Hector les yeux ronds et le cœur dans un charivari mortuaire hurle à pleins poumons lorsque les phalanges sales esquintent le visage, s'incèrent dans la joue droite et font couler le sang, Virgile se tord pour se dégager du poids étouffant contre sa poitrine, des doigts écœurants qui parcourent les rondeurs juvéniles de la gueule et de la moiteur de l'haleine qui se complait à marmonner les vices qu'il fera avec son cadavre.
Sous la terreur et la faiblesse, Hector se crispe et crève de devenir petit raton pour se nicher dans un trou mais ça ne servirait à rien. La douleur électrise le moindre mouvements tandis que les mains lacèrent la peau au dessus de la sienne, là où il le peut.
La mâchoire ne cesse de se serrer et si les linéaments du cerveau ne lui taisaient pas d'arrêter de contracter autant muscles et tendons, elle se briserait comme une statue d'argile.
Bien loin des héros d'antan, Hector à la poitrine qui bat un peu plus rapidement à chaque secondes qui s'écoulent, à chaque souffles un peu plus immonde contre lui.

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Hector V. Roussos
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Désiré Chanteloup
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Désiré Chanteloup
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( tw : violence )

L’odeur de fer, flaques putrides, le long des corridors est suffocante. Elle écaille la pierre, les chevauchements des sous-sols, et fait grimper la gerbe au travers de toutes les glottes. Désiré a les yeux tuméfiés de spectacle, les éclats d’ossements y paillette la terre battue, et l'échine tassée sur les veinures nerveuses de la roche, des billets mauves entre les jointures. Le régal morbide du décompte. L’argent sale par liasses et le cœur en liesse, le fauve siffle un chant martial entre les crocs.

C’est un pactole à dilapider et il a déjà des idées.
Il est décidé, une embarcation pour prendre le large,
son marmot au gouvernail et sa belle-doche à la proue.

Ils vont crever les flots en famille. Pourvu que la tempête veuille éclater le mât d’où il insultera le ciel avec tout son fiel et défiera l’univers en rires de tonnerre. Les ongles raclent sur le masque, c’est le fourmillement impatient d’un bordel de désir qui tressaute contre les parois déformées de son crâne.

Le piétinement de la clientèle lui arrache un grognement, sinistre pour envoyer se faire foutre, et il enfourne la magot dans le pantalon à pinces, les iris sarcelle qui luisent d'intimité. « Un gamin ?! Il ne recule vraiment devant rien !  je ne sais pas si je reviendrai… C’est vraiment cruel, il ne va même pas tenir cinq minutes… Oui, vraiment, on m’a parlé de spectacle, pas de représailles sur la bourgeoisie, il est même pas sortie de l’école… » Deux potiches ont les lèvres qui dégorgent des cancans effarouchées, la guimauve libidineuse de ceux qui ne côtoient que les gradins.

Le cœur manque des pulsations, l’augure du pire, et toute l’hémoglobine s’enfuit, laissant le minois blême de craie.

Les petits bourgeois défectueux, y en a des tas.
Ça se graille à seize heures sans un rayon de miel.
Les misérables collégiens bien peignés, y en a à la pelle.
Ça sert aux harpies comme sa pupille pour s’faire les dents.

Les entrailles tressaillent douloureusement, l’écho lancinant d’un soupçon.
Il a germé comme de la vermine, terrible, sous la caboche. Ça crache de la fumée dans les oreilles et grésille le long des vertèbres. La fauve empoigne le cou et le vomi d’excuses crécelles. Il tonne avec le timbre déchiré de sentences et étincelant de haine.

Qui ?! Dis le ou j’te crève.

Les cris ne s’arrêtent plus, se bousculent et rendent inaudible le verbiage pourri de trouille. Le monstre la jette en travers de la fange, argile de terre et de sang, et brise la démarche en foulées violentes pour rattraper le centre, là où convergent clameurs et éclaboussures brique.

C’est une débâcle de l’âme au dedans, à ne pas plus savoir ce qu’il veut garder d’humain. Le museau rose cassé six fois contracte l’air, engouffre les parfums dégueulasses de son antre et le monde entier se fige.

ARRETEZ !

Il hurle et, pour la première fois, dans le bruit de foudre abattu se niche le gémissement aigu de la terreur. La puma arque tout le corps et presse une détente légendaire.

Tout est désaligné, désaxé et c’est une sanguine qu’il esquisse en coups raides. La lucidité s’éteint. Il ne reste que la bête enragée qui plaque un coup fatal sur la nuque d’un opposant gras. Il ne reste que les babines retroussées pour mieux planter les canines affûtées de démence dans la gueule, à le faire couiner comme un porc qu’on égorge. Il ouvre en deux la mâchoire et la jugulaire. Ça lui gicle dans les mirettes. Il a la rétine tartinée de vermeille. Le cauchemar de Lucifer, le souverain des agonies, est infernal. La foule s’emballe ressemble aux embardées cardiaques. Elle fuit dans une cacophonie de plaintes vaines, en marchant sur elle-même. Tous des putain lâches qu’il exterminerait jusqu’au dernier s’il n’y avait pas

Hector.

Le sentiment inconnu le mord partout et c’est pire que de brûler vif : la peur. Il a des convulsions nerveuses qu’il noie sous la pluie des poings qu’il brise en bruits spongieux sur un macchabé, la bouillie des organes et des nerfs. Désiré, haletant d’épouvante, se détache dans un autre bond de fauve et agrippe à deux mains le colbac de son marmot. Les mirettes brillantes de folie. L’angoisse violente compresse les valves de plexus. Il secoue la poupée de chiffon et gronde, la voix éraillée d'affolement. Une fraction de seconde, il a imaginé, le perdre.

Qu’est tu fous ici ?! Bordel ! Réponds ! Qu'est-ce tu. fous. ici ?!










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Comme des vagues qui s'écrasent contre la jugulaire, ça chatouillent et ça dégoulinent partout, ça s'étalent des joues vermeilles jusqu'aux lèvres agates, les dents qui tintent et expulsent l'hémoglobine qui s'agglutine.
Hector a le souffle rapide et les doigts qui se cognent aux radius et aux cubitus, ça déchire les cris lorsque les canines du type approche de l'oreille jusqu'à que le poids de la terreur ne cesse.
Il y a les hurlements autour et les voix qui raillent, le flot cinabre qui éclabousse un peu plus le visage à n'en plus pouvoir distinguer quel sang est le sien. Par dessus, un ange bien loin du chérubin avec son arc relâche la nuque brisée, les prunelles tanguent et chavirent, l'odeur métallique et insalubre dans le nez contracte l'estomac, fait remonter les aigreurs et Hector avale tout entièrement.
L'acidité ça éclate la gorge et la poigne violente sur le col ravive pourtant le mal de mer.

Les secousses font tordre le visage dans la douleur, il s'est vu mourir des centaines de fois Hector mais pas comme ça. Il a senti les milliards de coups mais jamais des comme ça, jamais des nuques qui craquent sous la violence acerbe des prétendus héros de la fosse.
Les iris à travers le masque font rouler les yeux, le crâne qui tape contre le sol et ça réveille Hector soudainement. Électrochoc dans la gueule, ça soulève les paumes et ça enserre les poignets, la panique qui fend les nerfs d'acier, arrache un haut-le-cœur et des hoquètements puis les doigts frôlent le poignet gauche. Ça érafle à peine et pourtant ça fait ouvrir les yeux comme des grandes fenêtres, là où on peut lire les émotions trépassées, l'effroi de la découverte, la peine et le désarroi à la fois.
Hector dont les sourcils s'abaissent tragiquement et lorsque la parole est prête à se délier, les lèvres se pincent dans un étau qui ne désire plus s'ouvrir.

Les phalanges abîmées tirent le poignet fermement, le ramène correctement sous son propre nez puis appuie le regard dans celui ocre devant lui. Sérieusement ? C'est toi, qui dirige ce putain de merdier ? Désiré apeuré et terrifié, pourtant Désiré qui fait frémir d'anxiété l'épiderme du garçon devant lui.
Le sang macule le visage comme les peintures de guerre d'autrefois et ça donne encore les envies de vomir.
Hector rampe en dehors de la carcasse hostile, grimace à nouveau lorsque la fièvre coléreuse s'empare de lui, escarmouche la joue et il retire la chemise des épaules pour l'appuyer contre les plaies béantes, comme celles du cœur, celles qu'il pensait avoir refermé depuis longtemps. Il halète Hector, parce que les combats de gladiateurs ce n'est pas pour lui. Le spectacle ça ne lui a jamais plu, ça ne lui a jamais fait bomber le torse comme Désiré ou Astréos.
Complètement à l'ouest, presque irrationnel, Hector titube sur lui-même, dans une ronde incertaine.
Le public s'est éteint, le seul spectateur ne respire plus et lorsque Virgile dépose les yeux dessus, il a les aigreurs amères qui remontent le long de la gorge pour s'exploser par terre, il se tient le ventre et l'acidité ronge les parois de l'œsophage.
La peur est éreintante, il peut sentir celle de Désiré et lui la sienne probablement, il peut sentir toutes l'émotivité d'un gamin qui n'a jamais assisté à la cruauté pure. T-t'as tué un type... T'as tué un mec. T'es un... Meurtrier ? T'es quoi au juste ?

L'échine se détend et Hector ne parvient plus à rester droit, elle finir par ployer à nouveau, la pression sur la joue se relâche et les paumes s'agrippent aux genoux. Il a vu Désiré grogner et cogner, martyriser et tyranniser. Pourtant à ses yeux, il ne restait rien qu'un père. Pourtant là, Hector n'a pas les mots miel et caramel, il n'a que les idées ternes et cinglantes. J-je dois trouver, Astréos. J-je suis pas venu pour toi, de toute manière. Il faut que je me tire.
Hector regarde partout mais pas ici ni , contourne Désiré avant de se retourner pour encore observer la marre du sang. Intimement lié maintenant, à tout jamais, ça obscurci un peu plus les espoirs naissants, ceux auxquels on veut croire pour toujours. Oh merde.
Hector à les dents qui plantent les lèvres et les jambes finissent par lâcher à force de soutenir le poids de la terreur. Il a les reins ancrés sur le sol et le dos s'arrondit pour que le visage se fourre entre les jambes, les paumes qui le recouvrent.
Les balbutiements continuent à voix basse, cherche les poèmes qu'il lui a fait lire, qu'il a pompeusement corrigé.

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Désiré Chanteloup
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Quel bordel de micmac sous son chapiteau.
Désiré n’en a pas terminé de trembler de rage. Et de peur
Le cadavre crevé jusqu’à la garde, émietté de fractures, elles ne deviendront jamais mauves, et les orbites torves de stupeur, figées pour l’éternité. Désiré gerbe le carnage en goulées acides, n’a pas su retenir la leçon, que les maîtres ont le cul vissé dans le trône et ne s’émeuvent pas d’un gringalet amoché si ça veut dire en péril la souveraineté d’un mystère. Il a juste éclaté, détonné, semblable aux orages noir de colère, l’odeur de souffre venus des abysses et ruiné, comme tous le reste, quelque chose qu’on achète pas avec les liasses comprimées au fond des poches.

Parce que ce gringalet terriblement affecté c’est son fils.
Parce que les irrigations sont pétées depuis longtemps entre sa tête et son cœur.
Parce que, de toute manière, il aurait préféré crever que de ne rien faire.

Le masque tombe. Les iris sont colorées d’un jaune citrine, revers d’un tempérament bestial, et ensanglantées par ce qui traîne laissé pour mort, et c’est le cas, dans la sable rouge, désormais imbibé d’une hémorragie cuivrée. Il a plein de bave amère mêlée au goût du fer et ça l’empoisonne mieux que la liqueur, la déception nichée dans le regard et les mots crachés comme une insulte. L’épiderme, où roulent les giclures écarlates et les sueurs glaciales, se surpique d’un frisson violent.

Et alors ?! Qu’est-ce que ça peut foutre ! Il éructe, encore vibrant de toute la panique. T’aurais pu clamser Hector ! Qu’est-ce qui t’as pris bon sang !? Le môme se tasse plus loin, vient gratter avec les mains ce qu’il reste de la raclure en pièces, parce que c’est le droit divin du félin, la vie et la mort de ses sujets.Regarde moi quand je te parle putain ! Tu penses à ton oncle, à tes mères, ou les putain de baltringues qui te mangent dans la mains grâce à moi, à tout ce fric que t’es bien content d’avoir ?!

Les ongles raclent sur les joues, à se mutiler lui-même de rigoles vermeilles, il en oublie d’être gentil. Il a l’organe cardiaque qui menace de le trahir, la sentence mesquine du mal médical, et ça tambourine tellement fort qu’il étouffe des chapelets de jurons de forcené et perce l’atmosphère en souffles lourds. Il ne tombera pas. Pas devant son fils. Il attendra de ne plus sentir un seul muscle, d’avoir les nerfs barbelés comme du fil de fer contre les valves saignantes sous le plexus, pour ployer un seul genoux, et chercher Mortimer même les paupières écrasées de vertiges.

Tant pis pour l’humiliation qui empourpre le visage.
Il était déjà peint de fureur de toute manière.
Tant pis pour la voix chevrotante et les accusations lancinantes.
La vérité, c’est qu’ça l’bute.

Ouais un putain de meurtrier. Le dernier des salopards, tu te rappelles ? qui vient de sauver ton cul par-dessus le marché. Tu crois quoi ? Qu’il aurait eu de la compassion pour toi,  c’t’enculé ? Toi, tu respires et lui il est mort. C’est la putain de loi de la Fosse.

Désiré demeure immobile, rien pour arrêter la violence des percussions entre les poumons, et ça le déchire de voir, son fils, son héritier, agenouillé à colmater les brèches qu’il a ouvertes. Astreos n’existe plus. Il a rendu l’âme comme la dernière des merdes ici bas, incapable de soutenir plus virulent que lui. Le trépas l’a cueilli lézardée de plaies béantes qui ont éventré les tissus de chair et réduit en charpie le cartilage du visage. Le fauve n’a que du mépris pour ce qui brise, ne ramène plus de fric à son empire, il avait vu cent fois pire et ce jour là, il a balayé le murmure insidieux qui gémissait à son oreille. Il va l’savoir, m’ouvrir en deux avec même un éclat de miroir, m’cramer la gueule après m’avoir vidé d’l’huile dans l’corps.

…Tu l’trouveras pas. Désiré n’est pas lâche. Les iris toujours avinés de l’ambre de sa fièvre transpercent les jambes flageolantes et le démarche titubante. Désiré est tourmenté, comme un pieu fiché dans la gorge, qui menace de lui ôter la capacité de parler. Il s’est fait planté. Ici. Cru. Il sert à son drôle, même les détails horrifiques de ces trois minutes d’agonie, où les jambes ont convulsées comme possédées et la bourgeoisie à porter l’mouchoir, souillé de pitié, près des muqueuses. Il s’est fait saigner à blanc, comme un porc. Ca lui débordait d’la gueule, il arrivait même plus à parler. C’était dégueulasse.

En faire le portrait, fidèle à ses souvenirs, lui qui ne détourne pas les yeux, jamais,  le soulage, les nerfs refroidis, et même les mirettes redeviennent céruléennes, le bleu des rois. Sans jamais quitter le minot, plus efflanqué que les matous sous le déluge, le puma lèche les babines et la constellation carmine.

Je sais que tu l’aimais bien. C’est normal de couiner. Ça passera.

La voix bourrue et les épaules tendues à se rompre. C’est pour ne pas vomir un désolé, indigne de ce roi insatiable qui ne regrette rien, même pas les larmes salées de son gamin. Astréos c’était son choix, son œuvre, son droit inaliénable de crever ici bas. Désiré respecte plus la mort de ses combattants que la survie des lâches. Astreos, mort, le Chanteloup n’aurait pas l’effronterie d’une excuse mièvre qui salirait son nom et sa volonté.










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Il a les émotions tangibles, facilement attrapables entre les paumes afin de les écraser, de les serrer pour qu'elles explosent en des milliards de confettis. On peut consumer les festivités, prier qu'elles ne s'arrêtent jamais avec les effrois qu'on arrache d'Hector, faire tomber les masques pour s'amuser des grimaces perceptibles sur la gueule.
Hector voudrait pleurer de détresse, se laisser avaler entièrement par le tsunami que Désiré lui déferle dessus mais il n'y a rien que les doigts crispés par dessus les paupières.
Ça fait mal partout mais surtout là-dedans, là où le rubis incarnat ne cesse de lutter pour survivre, que le chagrin ne l'emporte pas soudainement sur lui, qu'Hector ne s'écrase pas parmi tous les autres belliqueux qu'a connu la Fosse.
Désiré a le langage qui meurtri un peu plus le gamin qui relâche la pression contre le visage, soulève avec amertume et arrogance, les mandibules se forcent et les babines se retroussent. T'es qu'un putain d'égoïste. Tu ramènes vraiment ça à toi là ?

La voix vrille et la rancœur émerge, ça rappelle les hystéries de l'enfance, celles qui heurtent les phalanges jusqu'à amocher les os, celles qui meurtrissent un peu plus la confiance durement gagné. Non, Hector n'a ni pensé à Désiré, ni à son oncle, ni à sa tante. Il n'y a que que le vide et la mort en face des trous.
Pas de familles ni d'Haklyone. Seulement Hector et la solitude qui mord la peau comme elle ne l'avait jamais aussi bien fait. T'es vraiment.
C'est virulent, ça écaille un peu plus la fragilité de l'enfant et les mirettes relâchent l'étreinte dans celles de Désiré.
Il n'y voit que la hargne et le doré pestilentiel, la couleur qui le faisait pourtant sourire il y a quelques jours encore, qui lui donnait encore un peu d'espoir.
Le nez se fronce et Hector essuie les gouttes qui glissent, retient un peu plus difficilement à chaque fois les larmes qui tonnent qu'on les laisse sortir, de tout évacuer pour ne plus avoir à y penser les jours qui suivent.

Il y a les mots abrupts qui tâchent l'âme de souvenirs démoralisants et il y a les mots blessants qui souillent le cœur de la plus laide des manières. Désiré il a décidé d'ouvrir en grand la gueule et d'achever un peu plus ce qu'il restait d'intact dans la poitrine, il a serré si fort l'organe brûlant qu'il s'est brisé à l'instant et sans même pouvoir les tenir, Hector à vu l'océan pourfendre les vitres pourtant si bien fermées. ... Pourquoi tu me dis ça ? Tu te fous de ma gueule, Désiré ? C'est ça ?
La nervosité et la colère font mordre violemment les lèvres et Hector se redresse, tangue encore sur le bateau. Il a les iris sombres, le visage sale et l'âme endeuillé. T'as.. la salive dévale dans la gorge, écume qui engorge la voix qui s'enraille. T'as déjà eu, à être un tant soi peu empathique dans ta vie ? T'aurais du me laisser crever. J'te dirais jamais merci pour ce que t'as fait.

Hector crache le sang qui s'accumule devant le dédale de dents, essaie de maintenir comme il le peut les larmes et le deuil mais le dos décroche à nouveau, les paumes reviennent maintenir les genoux tandis que le faux Chanteloup pleure fort, qu'on pourrait l'entendre depuis les étoiles, là où doit certainement reposer Astréos, comme il aimait le répéter dans ses poèmes. C'est une mauvais blague, c'est juste, une mauvaise blague. Le rire instable casse les pleurs mais ils reviennent toujours à l'assaut, mélange cinabre qui ronge la peau. Petit Hector patauge dans les flaques cramoisies et collantes, tourne le dos à Désiré.
Il ne sait plus quoi ressentir entre le chagrin et la rage, celle d'envoyer se faire foutre les Chanteloup, celle de couiner entre les bras de Valeryane et ceux de ses mamans.
Désiré qui ne veut jamais plier genou, pas même pour le fils. Et Hector ne s'est jamais aussi senti seul de sa vie.

Ça ne ressemble ni aux films à la télévision ni aux livres qu'il lit, Hector. Les pertes et la détresse, ça se lit sur le visage et sur le papier comme des fictions qui ne peuvent jamais heurter les membranes qui soutiennent fébrilement le cœur. Jamais.
Alors quand ça frappe dans le visage comme des rafales de coups, on se retrouve désarmé à ne plus savoir quoi faire, comment agir. Les paupières serrées se rouvrent lentement, la vue complètement éreintée par le torrent qui ne cesse de se déverser, il y a pourtant le bordeau et le cyan qui attirent le regard sur le poignet, l'arrache et le jette au sol tandis qu'il se retourne vers Désiré. Les parents normaux, ils iraient serrer leur fils dans des situations pareilles. Les parents normaux, même s'ils avaient peur, ils iraient serrer leur fils sans détailler les putains de détails sordides comme un trophée.
Mais Désiré n'a rien d'un parent normal, Désiré n'a plus rien du paternel rêvé et ça arrache la gueule d'Hector de se dire, que lui aussi il pourrait crever ici la gueule ouverte.
Doucement, le visage surplombe la fosse et observe les tâches rougeâtres qui décorent les murs et le béton, ça filent des vertiges et des envies terribles.
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Désiré Chanteloup
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Désiré Chanteloup
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Lun 11 Juil - 19:05
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( tw : violence )

Les marmots, ça chialent toujours trop, la morve dans les jupons de leur mère, et après ça hurlent et ça jurent que l’injustice c’est les viocs, ces croulants finissants qui souillent les idéaux pastels. A la lumière de la vérité, la lanterne des funérailles, Hector n’échappe pas à la règle. Hector, minot bien raide au corps grimé mauve et vert, a les poings qui se tordent sur les yeux, secs, et le timbre éraillé de rage qui suppure.

Parce qu’Astréos est mort, comme les rats, ceux de l’hôtel et des cercles d’escrocs, comme les porcs, ceux qu’on déguste ou qui dégustent, comme les faibles.

Désiré ne connaît pas les embarras lancinants de la compassion, la charité grasse des imposteurs, et crache à la gueule de ceux qui en témoignent, les chagrins, c’est encore trop raffiné pour le souverain des damnés. La veine strie le front, fureur pure, du fauve dont la langue claque au palais, le bruit des fouets. Désiré, encore galvanisé de chaos, veut abattre les sept fléaux, se défaire de l’horreur dense de son gamin étalé dans l’arène, son arène. Hector, le visage fondu sous l'incandescent du lacrymal et le bouillonnant de l’écume, lui ressemble plus que jamais auparavant, ça lui assourdit le crâne un instant, ce reflet luisant de démence.

Parce que tu voulais savoir. Tu voulais tellement savoir que t’as mis les pieds dans c’trou à rats. Alors j'veux que tu t’mettes dans le crâne que c’qu’est arrivé à Astréos, ça aurait pu être toi, aujourd’hui. Et je veille sur ton cul alors oui c’est grâce à moi.

Désiré mâche les mots en bouillie, charpie de verbe, et les mises en garde contre l’effroyable. Hector n’a rien à foutre ici. Hector n’appartient pas à cet univers. Hector vaut mieux que ça, mieux que lui. Ça cabre dans son cœur, chahute le ferreux sur la glotte d’une amertume insidieuse. Désiré est un père de merde, comme son père avant lui et sans doute son grand-père encore avant. Le fauve n’a pas de parjure à offrir, même à la chair de sa chair, il est boursouflé de la même fièvre destructrice, la même cruauté sincère. Mais pas désarmante. Le môme a la voix qui s’infuse de suppliques, celles qu’on gémit au bord de la tombe ou qu’on dégueule sur les dalles du temples, et ça écorche les oreilles du fauves de la voir nier, la plus émouvante expression du désespoir. Les babines sont éventrées, le sourire morbide, et des spasmes secouent la carcasse du rejeton en rires nerveux, les manches trempées de vermillon poisseux.

A pas vifs, la détente retrouvée, le fauve se défait de la paralysie cardiaque et approche le gamin, ombre plus menaçante que rassurante. Il ancre les pieds face à lui, surplombe, sans détourner les pupilles, le chaotique misérable de sa descendance dont la voix est pleine de vaisselles cassées, les iris perlés d’une agonie hargneuse. Les liens de cordes, pas ceux du sang, s’arrachent du poignet avec assez de violence pour le meurtrir et s'engloutissent dans la nappe opaque qui n’en finit plus de grossir.

Que Désiré n’est pas normal, c’est estampé sur son cœur.
Le puma accroche les épaules qui convulsent comme une crise, la frontière du réel que l’infernal efface, et y imprime la colère d’avoir tout à refaire, en tant que père. Le regard froid, le céruléen des rois, il détache tous les mots avec le fatalisme des grands.

Ressaisis toi. Bon sang. Je préférerais que tu veuilles crever son meurtrier ou même moi qu’entendre des conneries pareilles. Il lâche les épaules, étire tout le corps vers le haut, ça le grandit, le rend plus suffocant que les étuves. C’est quoi normal Hector ? C’est le petit pavillon naze, le job de fonctionnaire et des fois tard le soir quand la femme et les gosses roupillent, l’envie rance de se foutre en l’air ?

Chanteloup, ce n’est pas ça.
“Ca” ne suffit pas. “Ca” c’est pour  les yeux bovins et serviles, l’échine cassée par la monotonie, la masse gouvernée par les croyances étriquées et les décisions des empereurs.

Motimer, il sait y faire. Mortimer il met des bougies sur les gâteaux d’anniversaire. Mortimer, il aime jouer l’homme ordinaire. Pourtant Mortimer couve les même pulsions meurtrières.

Désiré n’a pas l'hypocrisie de son frère et il en a toujours été fier.
Le monstre, charpentée de muscles zébrés de blanc s’accroupit et plonge les mains dans la flaque, cherche les résidus de l’amour filiale. Désiré n’aime que les alliages d’or fin, l’étincelant des orfèvres, mais Désiré aime aussi son fils, plus qu’il ne voudra jamais l’admettre. Les doigts se referment sur la cordelette qu’il plonge dans les poches, le pantalon à pinces foutu, et le fauve toise le minois défiguré de lamentations avec gravité. Foutu eux aussi ?

...Astréos était un combattant méritant. Il se battait avec l’intelligence de ceux qui ont encore quelque chose à perdre. Mais il se battait quand même.

L’héritier déploie les genoux pour être debout, la morsure de la foudre a quitté ses nerfs, ne reste que le massacre estampillé aux quatre coins du cirque.










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Hector V. Roussos
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« Making a castle on the floor
Then I'm alone again »
There's a man with no face Just a blurred out portrait
In a photo frame I'm losing again
I'm losing my friend
His face down on the pavement






Les aigreurs vacillent, remontent, salissent et agrémentent un peu plus les réserves qu'Hector émet en faveur de Désiré. Ça souille les quelques espoirs encore vivants dans la poitrine, ceux de retrouver la douceur d'un parent depuis trop longtemps absent, les caresses sur les joues et les murmures de dire que tout ira bien, c'est promis mon fils.
Ça fait grossir les poumons pour être certain d'aspirer l'air ambiant, celui qui empeste la mort et les remords, les regrets et les emphases.
Le Chanteloup dans les veines, indéniable et impardonnable. Les pleurs bruyants alourdissent le silence et éteignent les dernières lueurs de respect, ce sont les sales fureurs qui reviennent à la placer étirer les babines tremblantes, les tordre jusqu'à que les dents affichent le grenat de la défaite, celui qu'on dévore lors des nuits d'été, le vermeil des grenades qu'on se plaît à partager.

Moi moi moi égoïste, sous les je je je de la folie et les toi toi toi de l'angoisse, ça fait frémir l'épiderme de tous les effrois sanguinaires, des désirs de violence, des molaires qui mastiquent les os et de l'hémoglobine en peinture royale sur la gueule.
Hector a les mirettes fermes et vitreuses, renvoient à Désiré le dédain et le dégoût à la fois, les relents affreux du manque et de l'ivresse de la colère. T'es un connard. Un connard égoïste. Les jambes survivent enfin à la cadence terrifiante des aveux, aux  mortelles agonies qui percent l'âme et aiguise la lame de la fureur.
Les regrets s'avalent comme des bonbons, ça ne mâche plus les mots et ça ne veut plus éteindre les lumières au dessus de la tête pour se plonger dans le noir, oublier les tares parce qu'on ne s'estime pas mieux.
Le gamin recule d'un pas, les pieds dans la marre et les phalanges qui arrachent du visage le sang qui se déverse comme les flots marins. Normal c'est se comporter avec un minimum de savoir vivre. Hector approche du paternel, aigre et remonté, la voix qui tiraille malgré les passions néfastes, celles d'arracher les jugulaires et les cœurs, de les serrer entre les doigts jusqu'à qu'ils explosent. Normal, c'est réconforter son putain de marmot quand il vient de perdre quelqu'un qu'il aimait. T'es qu'un bon à rien. T'es pas capable de te comporter comme un putain de père, quand j'en ai, le plus besoin. Putain je te déteste !

Les doigts viennent heurter la poitrine furieusement jusqu'à qu'il recule, que les larmes agressent encore la vue, l'anxiété et le déni ensembles, main dans la main, menacent de faire s'effondrer la carcasse fragile.
Hector a eu les envies de retrouver la famille liée par l'ADN et le sang, les liens qui s'entichent et se promettent de ne plus jamais se lasser.
Pourtant en un claquement, Désiré a tout balayé. Il a repris les ficelles rouges, celles qu'on enserre autour des doigts pour se jurer des tas de choses mielleuses, celles qu'on grave dans le crâne comme les plus jolis des souvenirs, celles auxquelles on pense lorsque la vie devient bien trop instable et dure à gérer.
Il avait juré qu'il essaierait Hector, malgré les désillusions du départ, les doutes et les erreurs. Jamais rancunier, parce que rien n'est impardonnable et pourtant, là tout de suite, ça lui semble insurmontable de devoir lui murmurer c'est pas grave, Désiré.
Ça lui semble trop difficile, de ne pas le blâmer pour la mort de celui qu'il considérait bien plus que n'importe qui sur cette île merdique.

Je te souhaite du courage, Désiré. Hector s'abandonne, ne retient plus la tristesse amère, le chagrin du deuil. Parce que t'es détestable à aimer.
Un regard en coupe, l'organe qui déconne dans le thorax, s'emballe et tressaute tandis que la douleur vive revient dans la gueule, arrache la pommette déjà amochée et le tissu revient contre, qu'il doit faire cesser le fleuve qui crache la rage.
Il ne sait plus quoi dire, de quoi s'affranchir, de quoi s'émouvoir ni de quoi enrager.
Hector est perdu, va à nouveau devoir s'accoutumer du silence et des soirées seul dans le noir, comme une ombre qu'on finit par oublier et qui se traîne entre les couloirs bruyants de l'école.
Hector est perdu, avait appris à apprécier le vacarme du poète maudit et de ses faux psaumes. Le chahut bestial du rire de Désiré, celui qui tonne et qui laisse les fragments des fêtes foraines dans la tête.

Pourtant il n'y a plus rien à l'instant que Désiré et Hector, comme deux inconnus qui n'ont plus rien de deux connaissances. Je supporte plus d'être avec toi. Si je continue d'être avec toi Désiré, j'ai peur, de finir comme toi. Sans remords et sans regrets, incapable de laisser quoique ce soit me transpercer. Parce que t'es un grand garçon, t'es pas une putain de pédale qui chiale, ça non. Hein ? Hector et le ton agressif, Hector et le nez qui fronce, Hector donc la mâchoire s'enserre jusqu'à en faire sauter les veines sur les tempes.
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Désiré Chanteloup
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L’opposant étalé dans une marre, son œuvre, n’est plus l’instrument de ses affaires, un pion sacrifiable, ni l’exécutoire de la terreur grouillante, les lumières déchirantes de son cerveau malade. Il est libre. De cette liberté dont on ne jouit jamais, condamné à l'oublie, et ce soir un autre môme chialera peut-être, la bave aux lèvres, en jurant la mort du bookmaker. Ce soir, Désiré rangera dans un cercueil en forme d’étui les filaments, rouges et bleus, sans nettoyer le sang séché. Ce soir, Désira, boira, à s’en tabasser le crâne, à en frôler la mort, à en avoir les globes humides et les râles exsangues, assis dans le velours pourpre, un trône pour prendre de la hauteur sur la ruine systémique qu’il laisse dans son sillage.

Ce soir, c’est encore trop loin, trop tard, pour esquisser un seul regret quand Hector l’accable en mots durs, ramassis des entailles autour du cœur, l’étau pénible des impuissances frustrantes. Hector, qui gueule comme un clébard efflanqué de misère, à les hurlements acerbes, craquelés des mues grasses, et les souliers qui font des récurrences spongieuses  dans le décor des enfers, l'œuvre de l’empereur, pour se tenir proche et raide, une lame qui ne flanche pas, et renâcler, le souffle raccourci par la hargne.

Bordel Hector ouvre les yeux. Astreos s’est fait buter dans La Fosse. Tu as failli te faire buter dans La Fosse. Je suis l’enculé de bookmaker. Y a rien de normal ici ! Rien. Et toi tu t’accroches à ton scénario à l’eau de rose où tout l’monde chiale en s’prenant dans les bras au milieu d’un carnage avec pour public un macchabé ?! T’as vraiment des couilles de m’imposer ta référence du bon père, du bon être humain alors qu’tes conneries viennent de coûter la vie de ce salopard.

Désiré est ébranlé, par les ongles abîmés qu’on lui enfonce dans le torse. c’est pour lui arracher le cœur dont il n’a pas usage. La rage abolie par le concert des poings. Mais ce n’était pas un innocent. Le luxe d’avoir écarté la faucheuse de la vie de son gamin, et brutalement il ne reste, dans la carcasse sanglante du fauve, que le désastre des fondations effondrées de l’amour filial, un serment auquel les enfants ne sont jamais tenus. Dans le céruléen des iris, le doute se niche, et toute sa parade ennuyeuse de tourments ponctués par les si insoutenables.

A double tour, dans le débordement virulent des reproches, Désiré sent les germes d’une culpabilité notoire, chez les faiblards, pas lui, se déployer en lierre étouffant, le rendre dingue. Ecorché vif, et pourtant la chair est intacte sous la peinture de guerre, rouge, rouge, toujours rouge, Désiré râle amèrement et enfonce les mains, trop sales pour prétendre à la salvation, dans les poches de son froc où le débris de leur relation traîne encore. Le courroux s’enfuit des pores, visage blême orné des inflexions de la rancoeur, et Désiré crache un molard ensanglanté sur le mur, dans l’espoir de se débarrasser du goût dégueulasse des remords.

Et en plus tu es lâche.

La voix ressemble au fouet cinglant qu’on fait pleuvoir dans les récits morbides de l’humanité, l'agonie de leurs ancêtres, et ses mirettes se glacent et s'affutent.

Vas y prend la porte. Prend la fuite. Tout plutôt que d’affronter la putain de réalité hein. Incapable d’assumer là d’où tu viens, j’ai honte de toi. Va faire semblant d’être une carpette et t’faire brosser dans le sens du poil. Tu ressembles tellement à ta mère…

Et il le crache comme une insulte. Grace disparue, pour toujours, pour se soustraire aux calomnies, à la vie de son fils, leur fils. Comme si Désiré n’était qu’une bévue sur l’existence des autres, un moyen de s’faire peur pour mieux se convaincre qu’on vaut mieux que ça, le tumulte infernal de ses ardeurs. Mais c'est peut-être un peu vrai ?. Désiré c’est toujours un cauchemar dont on se réveille haletant, le front dégoulinant de sueur moite, soulagé qu’il termine et qu'on en croisera plus jamais le masque macabre.









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