haklyone
You do not have a soul. You are a soul, you have a body.
Constellations // PV : Liam



 
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Constellations // PV : Liam
Astrophèle H. Melianthos
Maison du Chant et des Os
Astrophèle H. Melianthos
Feat : Constellations // PV : Liam 10165l
Âme : Serpent Roi de Californie
Métier : Prêtre
Double compte : Jayson Wymer / Ephraïm Kurusu
Lenss : 300
Messages : 71
Date d'inscription : 26/08/2023
Lun 25 Mar - 8:03
Dans ce monde d'obscurité, les âmes autour de moi, brûlent.

Galaxie, constituées d'étoiles luminescentes, la vie en eux flamboie comme des coeurs en fusion, comètes qui traversent l'espace en courant, ou plus tranquilles planètes qui se contentent de suivre une trajectoire toute tracée, l'élan parfois brisé d'une rencontre avec un astéroïde. Certaines étoiles, dépérissent, la chaleur abandonne leurs membres, d'autres, rayonnent.

Et j'erre, d'un pas tranquille, les mains paisiblement jointes sur mon ventre, affrontant la nuit sans ciller : mes yeux, sont deux fragments de soleil. Chevelure faite, de rayons de lune, le corps façonné dans des roches froides anciennement volcaniques, consolidé par les vents glacés de l'espace. Sur mes épaules, une longue cape bleue brodée d'or, où sont représentées constellations et étoiles, à l'image du maquillage sur mes joues. Un haut d'un bleu plus clair, dévoile mes bras solides, les épais bracelts d'or à mes poignets. Boucles d'oreilles affichent une myriade, de constellations, un pantalon noir ceintré à la taille, s'évade amplement jusqu'à mes jambes, offrant à mon pas, une allure éthérée.

Je suis, Astra.

Aux côtés de la Déesse, j'ai tant voyagé, au travers du temps et des espaces. Ce que l'oeil ne saurait voir, mes pupilles le discernent, cette vie invisible, je l'observe, la contemple, m'est même, palpable quand mon épaule effleure une autre. Sans un son, je me faufile en toute discrétion, prédateur, je sais totalement effacer ma présence d'un battement lent de mes paupières, je disparais, invisible, sans odeur, sang froid, Austère, impassible, je laisse passer les heures sans frémir, après tout, rien en ce monde n'a su troubler ma sérénité.

Autour de moi, combien de naissances ont eu lieu, dans un fracas déstructeur, supernova, explosions de lumière, quand je n'assiste point à l'extinction d'une existence, sa chaleur qui abandonne, sa chair sous mes doigts. D'un pas lent, je reprends mon avancée, jusqu'à reconnaître un visage familier - je ne l'ai pas vu, depuis tant d'années, et pourtant je reprends cette conversation que nous n'avons jamais terminée.

_ Que voyez-vous, par vos yeux Liam ?

Je lui demande, avant de lever les prunelles vers le ciel, pour observer finalement, les étoiles lointaines. D'un geste, lent, j'élève l'index de ma main droite vers l'un de ces astres. Vernis noir, mais peintures blanches, sur ma peau, tracent le long de mes doigts, constellations inconnues.

_ Connaissez vous, le nom et l'histoire de cette étoile ? Elle s'appelait, Elisabeth. me d'hirondelle, elle s'est donnée un jour, un objectif fou : se faire porter par les vents les plus puissants du Mont Hurleur, pour défier l’Aigle et le Faucon, pour s'élever plus haut que la montagne elle-même. Elle a tant prié, tant essayé, elle a recommencé, jusqu'au jour où le vent l'a trahie. Elle s'est sentie chuter. Trop lourde, trop pataude, trop fatiguée, Elisabeth a fermé les yeux et s'est contentée de se laisser tomber.

Je laisse planer un silence.

_ Et alors, un vent, d'une puissance incroyable, l'a soulevée. Elle s'est sentie décoller . Si vite, qu'elle eut à peine le temps d'ouvrir les yeux ; déjà son bec fend la stratosphère. De noir, ses plumes se sont parées de rouge, d'or, de blanc, alors qu'elle est devenue Phoenix. Sa lumière, guide les âmes des personnes valeureuses et désespérées, celles prêtes à tout donner, pour atteindre leurs rêves, quitte à en perdre, la vie.

Ma main s'abaisse doucement, revient contre mon ventre. Aucune émotion, ne trouble mon visage, force tranquille, mes prunelles se dirigent simplement vers celles de ce visage que j'étudie.

_ Si vous étiez une étoile, quelle serait votre histoire ?

Je serais, Astra. L'étoile qui a traversé, les âges. Qui s'est ravivée, après s'être éteinte, quelques années. Une étoile, qui continuera à briller.

Astrophèle H. Melianthos
Revenir en haut Aller en bas
Liam Sumi
Maison des Roses et de l'Ombre
Liam Sumi
Feat : Constellations // PV : Liam Ezgif-4-6578ebec7d
Âme : Panda Géant
Age : 28
Métier : Astronome
Double compte : Charlotte
Lenss : 171
Messages : 39
Date d'inscription : 28/12/2023
Mer 27 Mar - 23:54

Constellations


Babel – Observatoire • Mars 2100


Liam Sumi | Astrophèle Melianthos



Liam détestait la foule. Il en détestait particulièrement le bruit et les contacts physiques, qui semblaient toujours inévitables en cas de foule. Et pourtant, il appréciait souvent participer aux nuits d'ouverture au public de l'observatoire. Il fallait dire que s'il y avait une chose qu'il aimait en dehors de son travail, c'était de partager sa passion. Il adorait répondre aux questions des curieux, et encore plus à celles des enfants qui s'avéraient presque systématiquement fascinantes. Il adorait voir les étoiles briller dans leurs jeunes yeux et ne pouvait qu'imaginer qu'elles avaient également brillé ainsi dans les siens –et peut-être était-ce même encore le cas...

Liam se tenait donc à côté d'un télescope, sa chemise blanche bien visible dans la semi-obscurité, un badge –indiquant son prénom et le fait qu'il travaillait pour l'observatoire– accroché bien en évidence sur la poche de sa chemise. Il n'était pas indiqué sa qualité de Docteur en Astronomie car les gens semblaient moins à même de les aborder quand ils lisaient l'information –probablement de l'intimidation lui avait précisé un de ses collègues– mais Liam ne comprenait pas, n'était-ce pas mieux de pouvoir justement questionner les personnes s'y connaissant le plus ?

"Que voyez-vous, par vos yeux Liam ?"

Liam sursauta et se tourna vers l'homme qu'il n'avait pas vu arriver. Et pourtant, il était difficile de le manquer une fois qu'il entrait dans le champ de vision.

"Astrophèle !" s'exclama Liam à voix basse, la surprise lui faisant oublier qu'une question venait de lui être posée.

Liam ne se souvenait pas d'à quand remontait la dernière fois qu'il l'avait vu. Des années lui murmurait sa mémoire factuelle. L'autre jour soufflait sa mémoire émotionnelle. Elles étaient souvent en désaccord.

"Connaissez vous, le nom et l'histoire de cette étoile ?"

Liam remarqua alors son doigt tendu. Sans un mot, il suivit le doigt des yeux, se tournant vers le ciel, mais ne put deviner quel astre Astrophèle pointait du doigt.

"Elle s'appelait, Elisabeth. me d'hirondelle, elle s'est donnée un jour, un objectif fou."

Alors qu'Astrophèle commençait à raconter l'histoire d’"Elisabeth", Liam essaya un peu plus longtemps de comprendre de quelle étoile il parlait avant d'abandonner et de se tourner vers son interlocuteur, le regardant parler, son visage vide d'émotions. Cela ne dérangeait pas Liam qui était de toute façon mauvais pour déchiffrer les émotions, et même quand il avait pensé savoir le faire pour des expressions simples –un sourire par exemple– il avait découvert que les gens ne portaient bien souvent pas leur réelle émotion sur leur visage. Celles-ci n'étaient donc qu'un indicateur confusant pour Liam.
Liam écouta l'histoire d'Astrophèle en silence, avec une grande attention, d'un air solennel. Elle n'était que cela pour lui : une histoire. Mais elle semblait bien plus pour son conteur.
Liam se souvenait de la première fois qu'Astrophèle lui en avait raconté une. Cela l'avait agacé parce qu'il ne voulait rien concéder sur la vérité de l'étoile en question et s'était obstiné avec son histoire de salamandre, comme s'il s'agissait de l'unique et évidente vérité. Puis finalement, ses histoires avaient commencé à le faire sourire, le remplissant de nostalgie et lui donnant envie de se blottir contre sa mère et de lui réclamer une histoire. Leurs histoires n'avaient évidemment rien à voir, si ce n'était qu'elles concernaient des étoiles, et leur manière de conter ne pouvait être plus différente l'une de l'autre. Mais la fantaisie de leurs histoires faisait chanter son cœur d'enfant.
Astrophèle finit son histoire et baissa ses yeux vers Liam qui le regardait déjà. Un petit sourire dansait au bord des lèvres de l'astronome.

"Si vous étiez une étoile, quelle serait votre histoire ?"

Liam le fixa sérieusement, son sourire disparaissant. Il tourna plusieurs fois la question dans sa tête. Après une longue minute de silence, il finit par secouer doucement la tête. Il n'avait pas le talent de sa mère.

"Désolé, il semble que je n'ai pas l'imagination nécessaire pour répondre à cette question." Il marqua une pause avant d'ajouter. "Mais je suis sûr que vous aurez une merveilleuse réponse si je vous retournais la question ?"


_________________
          Constellations // PV : Liam Lalala12

Citations:
 Liam parle en DodgerBlue  
Liam Sumi
https://haklyone.forumactif.com/t1321-liam-sumi#10618 https://haklyone.forumactif.com/t1323-liam-sumi-the-stars#10668
Revenir en haut Aller en bas
Astrophèle H. Melianthos
Maison du Chant et des Os
Astrophèle H. Melianthos
Feat : Constellations // PV : Liam 10165l
Âme : Serpent Roi de Californie
Métier : Prêtre
Double compte : Jayson Wymer / Ephraïm Kurusu
Lenss : 300
Messages : 71
Date d'inscription : 26/08/2023
Jeu 25 Avr - 17:59
Années, jours, instants ou éternité, à mes yeux, le temps n'est qu'une futilité.

L’Homme a imposé chiffres et mesures, dans la volonté de discipliner et maîtriser un courant qui lui échappe. En réalité, le décours du temps n'est que subjectivité, perception faussée par les émotions et les sensations, la motivation et l'implication, la patience et le désir, par toutes ces pulsions qui vainquent la raison. Le découle des chiffres, ne correspond pas à la réalité que nous percevons, je n'ai ni montre ni cadran, mes yeux ne se fient plus même à la course du soleil, car je me vois toujours entouré d'étoiles.

Chaleurs corporelles, dansent autour de moi, abandonnent sur leurs tracés, comètes embrasées, auras désincarnées aurores qu'un mouvement suffit à balayer. Je me sens seule constante, au sein de cette théorie du Chaos incarnée, où tant de facteurs interfèrent dans le moindre déplacement. Ancre, au fond de l'océan, phare au centre d'une tempête, trou noir, au fond de la galaxie, au sein duquel, tout s'efface. Le temps, la lumière, toutes ces lois que l’Homme érige mais qui ne suffisent pas à elles seules, à expliquer l'univers.

Création complexe, dont nous n'effleurons que la surface, qu'est-ce qui me pousse donc tant vers cet inconnu ? A la recherche de réponses, d'une compréhension à laquelle mon âme, n'accédera jamais : et pourtant, je sens cette vérité parfois, infuser en moi, d'une puissance écrasante face à laquelle je reste sans voix. M'emplir du monde, imprégner au fond de ma mémoire éternelle, chaque détail, chaque information, chaque règle, tentant de déduire l'harmonie qui régie cet univers, au travers de tout ce chaos qui le déchire.

Liam est une étoile croisée, hier ou il y a un siècle, je le reconnais, car sa lumière persiste bien que son corps, vieillisse. Mes mues me préservent de l'usure : j'apparais, sans âge. Chevelure immaculée, sur une peau ébène, lourdes paupières, sur mes pupilles d'or, les traits à jamais figés, rien d'autre ne s'exprime, au travers de mon visage, que les mots que je susurre.

Le bruit et l'agitation, ne sont que des ondes lointaines : échos de vie, qui s'échouent et se déversent, seule leur écume, asperge parfois ma peau. Sans arracher, d'autres réactions, pas même un frisson, immergé au sein de cette stratrosphère, aucune comète ne fendra ma sérénité.

Sourire qui un court instant, ébranle le corps de l'être à mes côtés. Témoin d'une émotion passagère, d'un coeur qui s'est un court instant accéléré, contraction et afflux de sang au niveau des veines, prédateur, je sens sa vie le parcourir.

_ Tu ne t'agaces pas, cette fois.

Je constate simplement, d'un long et lent battement de paupières, avant que mes prunelles ne s'élèvent vers le ciel.

_ As-tu commencé, à t'ouvrir ?... Quand avais-tu fermé, les portes de ton esprit ?

J'interroge, d'une voix lente et posée.

_ Mon histoire, est celle d'une planète gazeuse, au coeur en fusion, entouré d'anneaux rocheux. Rien ne pouvait, la menacer - rien, pas avec ce coeur embrasé. Jusqu'au jour, où une planète, entraînée par sa puissante gravité, fut puissamment tractée. L'impact, fut d'une violence telle, que toute une galaxie, s'éteignit.

Je laisse un silence, prendre ses aises. Comme ce jour, ce premier jour où nos âmes se sont unies : au plus profond de la nuit, à l'abri des regards, plongés, seuls, dans l'obscurité. Dans la flamme, brûlant au fond de nos entrailles.

_ La supernova, fut terrible, puissante, destructrice, créatrice. La lumière qui naquit, ce jour là, éclaira les univers voisins : elle fut le soleil, de tant d'autres terres, de tant d'autres planètes, que toustes oublièrent, l'obscurité qui allait suivre.

Mes mains, lentement, s'unissent contre mon ventre.

_ Aussi, quand la nuit s'abattit, personne ne s'en rendit compte. Des planètes, il ne restait finalement qu'un trou noir béant. Où le temps, les sons, la lumière, la matière, toutes ces matières que notre esprit humain tente de maîtriser, d'expliquer, de contrôler, se sont effacés. Il ne restait rien, rien, le rien qui renferme tout, d'un vide en réalité plein.
Plaie béante, d'un ciel martyrisé.

_ … Et tant de temps, tant de temps, fut nécessaire, pour que de ce trou, renaisse enfin : lumière, chair, être, conscience, que se concrétise l'existence. Congrégations, agglomérats, de toutes ces particules réduites à néant, réunies et rassemblées jusqu'à reconstituer un tout, jusqu'à ce que la planète puisse de nouveau, briller. Ouroboros, fragment d'éternité, cycle éternel, de vie et de mort qui toujours, s'enchaineront et se succéderont.

Lentement, mes pupilles s'abaissent jusqu'à ses prunelles.

_… Votre imagination, n'a-t-elle jamais existée ou s'est-elle tarie ?

Franchise tranchante, de ces lames incisives qui percent l'âme, je suis, prédateur.

Bien que sous mes longs cils, luiit une certaine, tendresse.

Mes yeux voient, au delà du docteur, au delà, de son agacement, au delà, des années : ils ont vu, ce sourire. Spasmes d'innocence, sur lesquels mon étau s'est resserré.

_ Que seriez-vous ? Etoiles, comètes, planètes, astéroïde…? Qu'êtes vous, au sein de cette si grande galaxie ?

Astrophèle H. Melianthos
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1
Sauter vers:
nos partenaires