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Elyas ϟ Drop the show, voice your venom



 
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Elyas ϟ Drop the show, voice your venom
Désiré Chanteloup
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Désiré Chanteloup
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Sam 16 Sep - 0:04
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Amor Towles
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Il y a longtemps, l’hôtel Chanteloup était…
Et merde. Le pitch lui fout déjà la gerbe.
Désiré, en costume deux pièces, la cravate peut aller se faire foutre aux âmes, se tient dans l’entrée de sa salle de réception. Serré contre son flanc, une caisse du champagne d’Alastair – quitte à se faire houspiller, il comptait pas repartir les mains vides – il se tient appuyé sur l’encadrement en menuiserie centenaire, deux boutons dégrafés et l’odeur de lait d’ânesse mêlé au musc. On va pas tarder à l’annoncer, il savoure le répit, l’air débonnaire sur ses traits fatigués de travail, et lorgne ses convives.

Il n’est pas venu pour se taper les roucoulements des voyages de noces, pire la marmaille vociférant des familles recomposées. Il est venu parce qu’un escadron de poulets fait halte au manoir. Faut pas être Souffle et Cendres pour capter que, la police, on l’aime graisseuse et apaisée. Sur le registre, un type familier, Lieutenant Gemini, a attiré son attention. Un vieux copain, garde à vue à jouer aux cartes et une invitation annuelle à l’anniversaire des jumeaux. Un type que beaucoup diraient « corruptible », Désiré préfère « facile à vivre ».

Après l’échec de la recherche d’Ézéchiel, et surtout la putain de disparition de ce dernier, un remontant s’impose. Désiré reste aussi connu pour son caractère bilieux que pour son amour de la célébration. Peut-être qu’au bout du troisième verre, on lui apprendra un truc intéressant, au pire ça dissipera pour un temps la suspicion qui entoure son rôle.

Estelle fait un signe, passe une mèche invisible derrière son oreille en se penchant sur la table de messieurs installés sur les sofas, cuir Camel sans un accroc, qui entoure une table basse qui sert aussi pour les pokers. Bingo. Crac et crac. Une clavicule après l’autre. Désiré résiste à l’envie de foudroyer du regard les types dont le regard déforme le pantalon de travail du service, Estelle ne se prive d’aucun pourboire, et entre en scène.

Mesdames. Messieurs. Quel plaisir de vous voir !

Le sourire est carnassier. Désiré n’a qu’une hâte : se faire servir un double whisky sans glace en les regardant défoncer le champagne, il déteste, de son maître de maison. A grandes enjambées, une main distraite sur la taille d’Estelle pour la renvoyer près du bar, le fauve rejoint le régiment attablé au plateau de verre laqué noir. Il fait tomber le caisson de bois, la table gémit, et tend une main au lieutenant.

Laurent Gemini ! T’as de l’avance sur la saison ! Fripon, tu m’as rien dit en plus. Un rire de ténor, recouvre le son du pied de biche qui ouvre la caisse en deux, un type du service, Gregory ?, qui ne se laisse démonter par aucune fantaisie Chanteloup. L’hôtel a une nouvelle politique : les ennemis des Souffle et Cendres sont nos meilleurs clients. Estelle passe un verre de whisky dans sa paume ouvert, une gestuelle soigneusement calculée, avant de déposer une dizaine de flûtes sur un présentoir d’argent véritable. Plop. Les verres se remplissent, Désiré, parade, trinque, une fois, deux fois, laisse les exclamations enthousiastes gonfler son orgueil. Il tique.

Blond, le visage d’albâtre taillé sur de la pierre, l’air passablement plus ennuyé que le reste de la troupe par son irruption : Elyas. Cette odeur de clébard mouillé qu’il avait trop généreusement imputé à Sophie, le cocker qui fait les latrines. Elyas. Et déjà, un voile sombre passe sur son regard quand de loin, il soulève son spiritueux dans sa direction, avant d’y presser les lèvres.

Ils t’ont foutu un pète-sec dans ton escadron, Gemini ? Il grince, pince-sans-rire, le sang qui bat, c’est trop tôt pour accuser l’alcool. Alors, capitaine, pas trop fatigué de renifler dans le cou de tes subalternes ? encore une connerie pour savoir qui sera promu, qui sera rétrogradé hein ? Les bras ouverts, c’est pour prendre à partie, Désiré, toujours debout, mate les faces embarrassées ou carrément anxieuse de l’auditoire. Je plaisante ! Pas vraiment. Elyas, accompagne-moi à la cave, tu sauras mieux quelle bouteille conviendrait à ton escouade pour cette occasion.  Nouvelle gorgée, Désiré fait tomber une boîte en cigare métallique, il y a un emblème de loup argenté au centre, sur la table. Faites-vous plaisir. On a tous besoin de se faire plaisir surtout quand la hiérarchie ne nous colle pas au cul. Pas d’accord Elyas ?

Le puma esquisse un pas de recul en invitant de la main le capitaine à le suivre, la cave se situant sous deux profondeurs, des escaliers étroits, il ne désespère de voir le blondinet si briser le cou.
ft. Elyas Chanteloup HQ



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Elyas Belcourt
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Elyas Belcourt
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Jeu 5 Oct - 21:03
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T'as le rire au bord des lèvres, l'amertume bien cachée derrière les esquisses et les blagues quand tu te laisses choir tranquillement sur la banquette. Oeillade complice à ton collègue de gauche, Kellian, dont la taquinerie t'arrache un souffle joyeux, tu le laisses poursuivre le récit de ses aventures que tu connais déjà par coeur pour appeler une serveuse d'un signe de main léger.

On prendra une tournée de votre meilleur vin pour la tablée s'il vous plaît, soufflé dans un rire involontairement charmeur.

Il fallait que tout reste parfait -et si tu t'attendais à ce que l'équipe en soit ravie, tu t'étais pas préparé à ce qu'ils réagissent presque tous comme des enfants à qui l'on offrait son cadeau d'anniversaire.

Woa capitaine ?
C'est rare un truc pareil !
Vous êtes pas malade hein ?
Eh, vous en payez qu'une vraiment ? Aller cap', c'est votre bon jour quoi !
Laurent abuse pas haha !

Ça en devient presque gênant. Cependant les rires de tes collègues te font étirer les lèvres doucement alors que tu laisses échapper un soupir amusé. La serveuse prend note, pourtant c'est une main à sa taille qui t'arrache un froncement de sourcils légers. La belle renvoyée derrière le bar, claquement du caisson pour surprendre et faire taire les plus animés et le voilà enfin qui se pavane en Roi des paons ce bien trop fier Désiré.

Il a le rire gras et l'aura exécrable l'énergumène. Pourtant tu le laisses prendre l'espace sans te remarquer, observe à la place, plus tendu, l'atmosphère changer. Tu t'y attendais -et la plupart d'entre eux le savaient. Pas tous néanmoins.

Il fallait bien faire semblant, pas vrai ?
De passer un bon moment.

(foutaises)

Hausse les épaules carrées lieutenant Gemini, l'esquisse amusée, lui semblerait un peu trop chez lui à ton goût ici.

Bah faut bien varier les habitudes va. J'te ramène des clients tu vas pas t'plaindre !

Le rire aussi fort que l'autre. On vous sert du champagne, tu remercies d'un sourire le serveur sans pour autant toucher à ta flûte. Tes collègues en revanche s'en donnent à coeur joie pour trinquer gaiement avec le grand patron dans un brouhaha joyeux. Ce dernier d'ailleurs ne semble pas t'avoir remarqué et-

Ah.
Fait chier.

Vos regards se croisent, ta seule satisfaction à toi c'est de constater qu'il est aussi ravi que toi de te savoir ici. Pourtant Désiré est habile et ne se laisse pas démonter, attaque au contraire, direct et sans filtre ou presque. Petit froid dans l'assemblée, toi t'hausses les sourcils, faussement perplexe (clairement haineux tout en dedans pourtant) -te moque siliencieusement sans le quitter une seconde des yeux. À se croire plus malin que tout le monde on finit souvent par trébucher et pour quelqu'un comme lui, tu sais que les apparences sont importantes.

Qu'il ne faut jamais aucun défaut.
Rien que du lisse et du parfait.
Du trop parfait.

Mais il plaisante finalement -tu sais bien que non- alors l'auditoire soupire tandis qu'il continue, t'invite à le suivre à la cave pour mieux tenter de te briser le cou t'en es presque certain. Pour autant t'as un sourire qui s'étire alors que tu te lèves pour répondre à sa demande nonchalament. Cigares déposés sur la table, pas une grimace à tes traits seulement une oeillade à Kellian et Wraith pour leur demander en silence de veiller sur les autres.

Grand sourire à Désiré -y a pas plus faux mais tu sais que les autres n'y verront que du feu. Tu lui tapotes l'épaule gentiment tout en entamant la marche.

C'est bien vrai ça ! Mais j'ai bien l'intention de revenir me faire plaisir aussi. Et donc sinon tu fais une réduc à tes alliers c'est ça ?

Marchez tous les deux pour vous éloigner des autres, semblant de discussion pour ne pas froisser ceux qui désirent simplement passer une bonne soirée qui s'arrête bien vite une fois les âmes assez éloignées. Seuls face à ces escaliers vous n'avez plus besoin de faire semblant après tout.

Ou presque.

Après toi.

Vaut mieux que tu le gardes à l'oeil celui-là.


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Désiré Chanteloup
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Mer 1 Nov - 14:07
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C’est une longue histoire : Elyas Balcourt.
Désiré préfère la faire courte, s’en tenir aux grandes lignes, Elyas c’est pire que le poil à gratter. Ça le démange. Réveille en lui le sentiment brûlant qu’éclater menuiserie, squelette, ambiance, finira par apaiser ses nerfs à défaut de mettre un terme à l’irritation, la moutarde épaisse sous sa truffe, qui le bouffe à sa seule vue.

Débout, à déplier les bras, la gorge, dans une mécanique de corps épais et brutal qui suscite un effroi admiratif. Il aime les souffles cahoteux, rires ou effarement, qui le suivent comme une traîne, qu’il imagine, le fauve dans sa démence, bien plus onéreuse que toute l’hermine de l’île.

Le contact des doigts fins, corné par la forme du fusils – ou de l’épée, qu’est-ce qu’il en sait Désiré ? l’agace, ses dents claquent dans le vide, un bruit de claquoir.

Mes alliés ? un rire mauvais s’étouffe au fond de son palais Heureusement que la prospérité du manoir ne dépend pas d’élites corrompues comme les vôtres. Il a craché, amer et suffisant, les orbes sarcelles jettent des éclairs provacateurs.

Les miliciens, c’est une vieille rengaine, des chemises tâchées par le vin où l’œil vitreux contient plus de vice que le voyou en sale d’interrogatoire, des petites insignes si bien polis qu’elles brillent comme des phares même sous la lueur des réverbères cassées de Brise Cœur, l’insoutenable satisfaction d’être du bon côté de la barrière : les droits, les justes, les héros.
Ca y est, il a la gerbe, cette bile noire qui lui sert la gorge à toute heure du jour et de la nuit.

Les sourcils froncés, c’est encore un défi, appuie sur la déclaration d’Elyas mieux que les mots. Avec la main, il soulève le loquet des planches peintes qui verrouille l’accès à un autre trésor, celui de ses terres, des vins minéraux et forts qui restent dans le gosier longtemps après la première lampée. La cavité est mansardée, les parois de roches rappellent celles de la crypte, où Désiré ne va jamais, sait que la prochaine fois sera les pieds devant, et un escalier étroit titube en marches inégales vers des profondeurs dont on ne distingue rien.

Il ne cherche pas à trouver l’interrupteur.
Ici, il connaît par cœur, c’est chaque fois comme les beaux jours, où avec les copains, les cousins, Mortimer, on venait se mettre caisse, après caisse, à la chaleur de lampe à huile et leurs rires en percussions dans les échos.

C’est un putain de privilège, surtout considéré la vermine que t’es. Il renifle, l’humidité gratte le fond de ses cavités nasales, un inconfort nostalgique. Les Chanteloup sont sur cette île depuis le débarquement. Certains disent même que nous portons le sang d’une poignée d’indigènes. C’est plus fort que lui. Raconter l’histoire, son histoire, la genèse de son empire qui va grandissant. Je n’ai jamais rien vue de comparable, à part à Maintes-Eaux. La cité engloutie qui a toujours excité sa curiosité, sans doute animée par sa violente peur d’être submergé par les eaux. Le reste, c’est des foutaises. Des formalités sur des formalités qui ont créé un ordre artificiel qui se dévore de l’intérieur. Assuré, Désiré se tourne à demi pour enfoncer l’index dans le plexus de l’autre, insistant, et s’il l’ouvrait d’ici à la carotide.

Au seuil de la dernière marche, le puma frappe deux fois ces paumes, un peu magicien, et des lumières industrielles clignotent en concert pour révéler un dédale complexe entre les futs Palatine et le vin d’Arc-en-Terre. Ses pieds soulèvent la poussière rouge au sol à chaque pas, autour de lui, la pierre taillée en bloc forme des entrées en ogives vers d’autres couloirs, d’autres crues et plus belles occasions.

Tu te doutes que je ne t’ai pas vraiment emmené choisir quel genre de pisse ton escouade peut bien préféré et les babines s’ouvrent sur un sourire dangereux.
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Mer 1 Nov - 17:20
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Un soupir qui t'échappe, volontairement assez fort pour qu'il puisse l'entendre et tu sais que c'est le cas, même lorsqu'il est dos à toi. Seulement alors tu te retiens de répliquer, garde le sarcasme pour plus tard, pour ces instants où vos corps à l'unisson réclament violence et damnation. Désiré pourtant sait jouer avec tes nerfs, le fiel des tordus au bord de ses lèvres acérées il laisse les mots s'emballer et les intentions non cachées.

Alors tu lui souris, Elyas, ricanne presque, réponse silencieuse à des insultes aussi basses que le respect que tu lui voues -devine sans mal que tes esquisses à toi aussi ont le don de l'agacer et cela te suffit lorsque tu le suis, prudent, dans les escaliers étroits et sombres qui vous mènent plus bas.

Le loup alors reprend, grand et fier -vante, tu l'imagines, son domaine en te rabaissant une fois encore et ces histoires d'honneur tu n'en as rien à faire, toi. À croire qu'il n'avait que ce mot là à la bouche, vermine.

C'est l'hôpital qui se fout de la charité, si tu veux mon avis.

Moqueur un peu, toujours avec lui, sérieux pourtant. D'avis il ne t'en demande pas mais tu ne te prives pourtant pas, tout comme lui semble se faire plaisir à te conter le passé. Tu te fais attentif malgré toi, par habitude et volonté de rassembler toutes les informations que tu saurais trouver. L'une d'elle étant que ce vin semble énormément lui tenir à coeur, assez en tout cas pour qu'il te le rabache comme un enfant à noël.

Néanmoins.

On en est vraiment là ?

Il n'y avait plus que vous, lui et toi dans ce cellier aux ombres majestueuses alors tu ne te privais pas de le chercher un peu, comme un besoin de le pousser aussi, lui qui prenait plaisir à te descendre en public. Pourtant c'est un doigt planté dans ton torse qui te fait t'arrêter, le regard bien sombre soudain et une poigne ferme qui vient entourer par réflexe ce doigt, cette main sale qui te frôle encore, tandis qu'il achève enfin.

Tu ne pouvais pas lui donner tort, cette fois.
Tes iris pour le défier seulement d'essayer, de te saigner dans ces escaliers.

T'as l'air de savoir de quoi tu parles dis-moi.

Un peu trop à ton goût, enfin.
Tension qui se dissipe, tu finis par le relâcher sans qu'il n'ait à demander et la bête descend les dernières marches. Lumières qui s'allument presque par magie, tu laisses quelques secondes ton attention vagabonder, sincèrement curieux et admiratif, sur les alcoves et ces allées remplies de fûts.

Sa remarque pour te faire glisser les mirettes jusqu'à lui, tu viens fouler à ton tour le sol de poussière rouge, créant dans le même temps un silence quelque peu électrique.

Ah non ?

Innocence feinte, tu poursuis.

Dommage mais pas étonnant. On finit par prendre l'habitude d'être déçu avec toi de toute façon.

Amertume du passé coincée dans la gorge, tu n'en attendais pourtant réellement rien, de ce petit rendez-vous improvisé. Du moins rien qui ne te serve pas à le mettre derrière les barreaux une bonne fois pour toute.

Un silence encore, bref mais suffisant pour te reprendre tandis que ton regard se fixe bien plus fort dans le sien.

Alors si on stoppait les politesses et que tu me disais pourquoi on est ici, tu veux ?

Les mains dans les poches à défaut de les croiser contre ton torse. L'attitude se veut souple et nonchalente mais le timbre est dur et empreint de reproches comme de provocation.
Tu le déteste.


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Désiré Chanteloup
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Mer 1 Nov - 19:02
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Le soupir le hérisse, les poils raides à l’arrière de nuque.
Désiré, sentir l’aversion épaissir l’air, une sensation électrique qui tend sa musculature, ne lui déplaît pas. Qu’Elyas ne pipe pas mot, la bouche cadenassée dans ce que le puma appelle de la prétention, par contre, fait vrombir un agacement prodigieux en lui. Le faire sortir de ses gonds lui ouvrirait l’appétit, il en laisserait tombée des grosses gouttes de salive salée sur les pierres et la poussière. Il a toujours préféré les combats aux poings, et fracasser son front contre celui des autres.

C’était difficile de s’assagir.
Il a renoncé très tôt. Ce soir pas plus qu’un autre. Désiré n’envisage de ne verser ne serait-ce qu’une goutte d’eau dans son vin.

Elyas, dans son dos, respire un ton moqueur, dédaigneux, farouche, mais Désiré invente peut-être, dans la lecture des intonations, des raisons d’être encore plus acide. Ton avis tu peux le foutre dans ton fion. La langue déroulée entre les crocs, même ses yeux sont plissés par un mélange de fiel et d’immaturité.

Désiré, c’est vrai, est incorruptible. Que les gens qui disent le contraire n’ont plus de langue pour le répéter. Que depuis sa prise de fonction, on fait rimer mauvaises créances avec déliquescence, magouilles avec dérouille, en musique, si on sait apprécier les concertos de mâchoires brisées et le goutte à goutte des flaques écarlates. La justice, la vraie, rendue par lui-même et il sourit de toute ses dents.

Parce que ça ne l’empêche d’exhiber la gloire des lieux, tout l’orgueil qui l’en tire, la démarche souple et confiante. Il ne retorque pas mais le nez plisse, acerbe, quand on interrompt son numéro, l’air agité, comme si un problème technique venait juste de ruiner son audition. Oui. Elyas, il finira placard au-dessus de la cheminée de près des autres têtes de gibier tuées par son frère qu’il adore encadre en trophée.


Ils se font face, enfin, toute l’inimité coagulée entre eux, une plaie sale bien sûr. La main chaude du dingo zélée fait bouillonner une impatience de carnage chez Désiré, qui est le genre d’empereur dont on se rappellera pour sa démence. Les yeux dans les yeux. C’est peut-être la forme d’intimité qu’il préfère. Se défient en éclairs croisés. Tu parles. Vous êtes la risée de toute l’île depuis la recherche d’Ezechiel. Les temps changent, le sens du vent aussi. Par principe, Désiré a agi par ego, parce qu’il est compétiteur et que déjà la prochaine manche l’obsède.

Il ne déambule pas loin. Il pourrait, un seul de ses sauts et il serait sur le dos du milicien, le talon contre la nuque. Si fragile, si alléchante. Plutôt, Désiré savoure ses envies de meurtres les mains prises, en tirant sur le col des bouteilles, les tourne les unes après les autres. Un large sourire traverse son visage, celui de l’animal blessé, pourtant il se marre, ça fait un bordel boucan dans cet espace. Sors ton mouchoir avant de chialer surtout. Hauts Hurlements, 2087. Il examine l’étiquette, porte le vin à la lumière, un œil fermé, avant de ranger la bouteille.

Pendant quelques instants, il savoure de ne rien répondre, l’imagine irrité de le regarder soulever et ranger les bouteilles. A un moment, il sort une cigarette pour l’allumer au zippo, l’essence et le tabac mêlé font du bien à son humeur. Ce qui doit ressembler à une éternité dans le silence de cette cave, désertée depuis que Monsieur Chanteloup y a foutu les pieds, s’arrête enfin.

Le fauve, un genou par terre, tire sur un rouge. Palatine, 2991. Il sourit, ça déforme l’embout de la clope, il reste à peine quelques lattes et il l’éteint à même le sol avant de parler. Voilà. Sans savoir si l’autre suit, parce que c’est l’évidence dans un labyrinthe, Désiré marche entre les rangées et les couloirs, suit un itinéraire précis sans en partager le caractère. J’ai un peu revu mes projets vois-tu. Partager un verre avec ce bon vieux Gemini et en profiter pour glaner quelques pistes sur les mouvements de la milice et Ezechiel. Aussi mauvaise la compagnie soit-elle, j’ai quand même soif.

Enfin se dessine un petit salon, installé entre les casiers et les étagères, il comprend deux petits fauteuils de velours assorti aux bouteilles séparé par un guéridon sur une paillasse. La lampe à huile allumée, Désiré tire le couvercle d’une caisse en bois, en sort deux verres à pieds et un tire-bouchon sur lequel il souffle, tranquille. Tu te rappelles l’époque où t’étais pas une pédale et que t’avais pas peur de te salir un peu ? Il parle de la fosse, des nombreuses défaites accumulées du dingo qui, déjà à l’époque, suffisait à le réjouir. Le bookmaker manipule le tire-bouchon, des bruits de liège, concentré. Je me disais si tu pouvais enlever ce balai que t’as dans le cul pour la soirée. Plop. Ce lui rappelle le bruit des yeux qu’on sort de l’orbite avec le pouce. On pourrait causer. Il sert. Sans détour. Plonge ses yeux dans ceux du cabot. Comme avant.

Sans sourire, il se laisse tomber contre le dossier, les bras passé autour des accoudoirs et les jambes écartés. Avachi, et pourtant ses muscles sont encore raides de méfiance, et l’air passablement amusé quand il soulève sa coupe. Hein ? Qu’en dis-tu ? Ca te plairait faire nos conjectures sur la localisation ce très cher putain de disparu Ezechiel ? Et il boit.

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La risée de l'île ? Sûrement. Tu préfères ne pas prêter attention à tout ça et te concentrer sur ce qui compte vraiment. Actuellement, c'est lui. Désiré Chanteloup qui t'appelle et après lequel tu cours sans cesse depuis des années maintenant -ce même Désiré auquel tu ne réponds pas, retenant la répartie à deux balles, même toi tu l'admets, qui ne demandait pourtant qu'à franchir la barrière de tes lippes. Tu auras tout le temps pour ça plus tard, lorsque de sa voix forte si désagréable il t'expliquera enfin à quoi rime tout ce bordel.

Cependant, l'animal semble avoir envie de te faire courir aujourd'hui encore, il se pavane grand et fier comme un paon tandis que le silence prend place entre vous. Un silence aussi électrique que le regard que tu lui portes, fixe et pesant. Ça le fait marrer. Ça le fait marrer de t'entendre soupirer bruyamment malgré le frottement assourdissant du verre contre la pierre résonnante tandis qu'il retourne son précieux vin.

Sors ton mouchoir avant de chialer surtout.

Eh bien, l'esquisse pleine d'ironie qui s'étire, moqueuse et provocatrice.

Une habitude entre vous.

Tu te  soucies de moi c'est adorable.

Il finit par sortir une bouteille, s'enfonçant alors sans plus de cérémonie dans un dédalles de couloirs aux effluves de vins et de bois délicieuses que tu prends le temps de humer. Tu le suis dans un silence religieux, cette fois, profitant de ses manières de grand châtelain -ridicules- pour t'imprégner de l'endroit.

Il a revu ses projets, qu'il dit.
Tu ne dis rien, le laisses poursuivre.

Tiens donc.

Monsieur a soif. En soit tu n'imaginais pas autre chose, mais le simple sous-entendu de ta voir suffirait, tu le savais, à l'enrager et tu devais bien avouer que c'était là la seule satisfaction que tu pouvais avoir sur l'instant.

Les couloirs débouchent finalement sur un petit salon agréablement agencé. Tandis qu'il s'affaire à vous servir deux verres, tu pars te poser derrière un fauteuil, debout mais accoudé à son dossier. Le geste est informel et volontairement nonchalent, Désiré n'est clairement pas de ceux avec qui tu prends la peine de t'embarrasser de bonnes manières, néanmoins tu fais l'effort de l'écouter jusqu'au bout.

Sans broncher, ton regard posé sur sa silhouette concentrée à vous servir.
À te taillader, aussi.

Si tu te souviens ?
Bien sûr que tu te souviens.
Les coups, le sang, la douleurs, la sueur -les larmes et la rage.

T'as jamais pu oublier.

((son sourire carnassier pour hanter des nuits ravagées))
T'as les poings qui se serre doucement.
Les traits illisibles malgré les artifices de colère dans les yeux.

Tu le hais.
Si fort.

On pourrait parler.
Sans détour.
Comme avant.

Sans blague.

C'était donc ça.
Tout ça.

Ezechiel.
Une évidence en réalité.

Tu comptais cuisiner qui à ma place, hein ? Gemini ? Le ton sérieux et aphatique, le corps immobile toujours debout posé.

Ils avaient l'air proches.
Un peu trop.

Toujours trop quand c'était Désiré.

Tu ricanes, jaune amer.

Dis-moi que tu réalises l'absurdité de ta connerie, s'il te plaît. Parce que, qu'on se le dise Désiré, tu peux toujours rêver.

Désagréable va te faire foutre qui pend au bout des lèvres, prêt, si prêt à sortir il n'attend qu'une seule chose. Que tu craques -qu'il te fasse craquer. Mais tu ne peux pas céder, malgré tout, pas vrai ?

À la rage et la fureur.
Non tu ne peux pas.

Je n'ai aucune raison de collaborer.

Qu'il se démerde avec ses grands discours,
Avec sa haine et sa colère.
Qu'il se démerde parce qu'il n'y a entre vous plus rien à sauver.

Peut-être qu'Ezechiel finalement est plus en sécurité caché, loin de Désiré. Sûrement oui, même si.

Même si.


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Elyas Belcourt
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Désiré Chanteloup
Made of brimstone and hell fire
Désiré Chanteloup
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Jeu 16 Nov - 18:25
harsh talks will quench our thirst
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Not only was he disinclined to race toward some appointed hour - disdaining even to wear a watch - he took the greatest satisfaction when assuring a friend that a worldly matter could wait in favor of a leisurely lunch or stroll along the embankment. After all, did not wine improve with age?
Amor Towles
A Gentleman in Moscow
Les yeux dans les yeux, un flash bleuté danse, qu’est-ce qui les retient de se cracher dessus à en avoir la gorge sèche.

Désiré a vu l’arme de service qui déforme la veste du l’uniforme proche du buste. Ce corps, qu’il revoit zébrés rouge, la poussière d’argile qui en soulignait la musculature, n’a sûrement plus rien en commun avec le Elyas d’autrefois. Le Elyas qu’on déteste, par orgueil ou par caprice, mais qu’on attend en piétinant à la sortie du ring pour jouer les prolongations. La gorge du fauve racle, c’est pour épater la mémoire et se remettre sur les rails du vrai présent, celui qu’il lui reste.

Dans les flacons verts, les robes pourpres, violines ou zinzolines, lèche les parois du col dans des bruits de baignoires. Ici, que des crus, Désiré qui entretient la croyance que le vin ouvre les âmes, lui, sa spécialité ce sont plutôt les tripes.

Un hoquet de rire fait sursauter ses épaules, les doigts fermés sur la bouteille comme s’il s’agissait d’une batte à abattre. Oui. C’est tout moi. Laconique. Il n’a rien contre la tendresse, distillée, distribuée à la pipette quand les temps l’autoriseront, sur son lit de mort, le puma ne songe à rien d’autres.

Dans son dédale, rien à envier au labyrinthe des jardins, il est à son aide. Pas la confiance brutale qu’il prend partout où il va, juste le délassement chaleureux d’être chez soi, quelques siècles coulent en feu dans ses veines. Désiré roule le service, un chat trop joueur, avec une certaine cadence, la précision de quelqu’un d’imprégner par ses gestes. L’héritage qu’il a fini par embrasser, de petite crapule à grand baron, et pourtant, l’âcre au palais de l’époque où il n’était qu’un vaurien plus pédant que les autres, continue de faire briller ses yeux, des iris incandescentes.

J’ai bien un creux mais je crains que vous soyez tous plus avarié les uns que les autres. C’est le vin sur son palais, rond et fort, qui le rend plus moqueur que violent, les yeux plissés sur les rangées de bouteilles bien au-dessus de leur tête. Il y a ses oreilles qui s’agitent. Parce qu’il aime pas des masses le petit rire méchant du blond. Parce qu’il a sûrement quelques arguments, les poings fermés, d’y remédier.

Le verre reposé sur le guéridon, le patron des lieux, fait craquer l’index droit puis le gauche, puis le majeur. Des sons qui font des articulations à la voix chargée de fiel. Il pousse sur les genoux qu’il époussète, sa silhouette de caïd endimanché tordue en deux. Dommage. Difficile de ne pas entendre le sourire, des dents pointues et blanches, qu’il dissimule dans son visage baissé.

Il déplie la silhouette en ressort, un bond gravé dans son âme, accroche le col blanc du Capitaine Belcourt, un pied écrasé au sien. A deux mains, Désiré rapproche la gueule d’ange, les orbes illuminées d’une démence sauvage. J’en crève d’envie depuis que t’as foutu un pied ici. L’une de ses paumes saisi pleinement le menton, l’index et le pouce pressent sur chacune des joues, pour faire mal. T’sais, t’es peut-être trop pourri pour servir d’hors d’œuvres, mais je manque de petits bois pour les chemines. Sourire élargie, la malveillance qui transpire sur ses traits ressemble à un masque de cire qui fondrait.

ft. Elyas Chanteloup HQ



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Elyas Belcourt
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Elyas Belcourt
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Lun 29 Jan - 10:08
Drop the show
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Les doigts contre tes joues pour appuyer font mal. Pourtant le regard ne flanche pas -deux lames de ciel aiguisées qui se plantent droit dans les siennes et à ses mots un ricannement, un peu étrange à cause de la pression sur ses joues mais bien moqueur, oui. On va pas se mentir Elyas, tu savais que ça finirait comme ça. C'est qu'avec Désiré, les coups sonnaient comme des déclarations, un coup pour dire je t'aime, une lame pour signifier va en enfer.

C'est comme un jeu.
Tes mains qui poussent violemment le torse pour te dégager de son emprise, tu le fixes, tranchant.

Déjà repu ?

Le sourire mauvais qui s'étire, ça faisait longtemps.
Longtemps que ce type n'avait pas réveillé tes instincts les plus sombres.

Allons Désy, j't'ai connu plus sauvage que ça. Tu crois faire peur à qui, là.

C'est vrai qu'on dirait un chiot, un chiot que tu peux pas t'empêcher de provoquer en te mettant sur tes gardes. Mais tu ne bouges pas, jamais. C'est pas toi qui portera le premier coup, t'as bien trop à perdre dans cette histoire malgré les fourmis au bout de tes doigts qui te hurlent le contraire.

T'as envie de le cogner, oui.
Pour tout le mal qu'il a pu te faire, tout ce qu'il a brisé en toi durant des années.

T'as l'envie d'un camé d'y revenir parce que t'es toujours autant accroc à cette putain d'adrénaline qui finira par te faire tomber. Celle qui te souffle à l'oreille tous les soirs que tu ne sais toujours pas pardonner.


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