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Maxine ϟ Promets-moi de ne pas de me rejoindre en enfer



 
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Maxine ϟ Promets-moi de ne pas de me rejoindre en enfer
Désiré Chanteloup
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Sam 3 Juin - 15:26

Promets-moi
de ne pas de me rejoindre en enfer, et si t'essayes pourvu que les anges te gardent

Désiré dégouline, des perles brûlantes que le zénith crève comme des cloques.
Il a laissé tomber le haut en chemin, un drapeau blanc enroulé sur le granit, pour continuer la grimpette le long des rocs, la dentition dentelée de sa montagne. Cent fois, mille fois, … cette ascension infiltre la même sensation de lave dans ses muscles, à chaque nouveau plateau, des paliers étroits où il faut dénicher le sentier escarpé suivant, son souffle menace de se raccourcir encore. C’est une souffrance familière, bienvenue avant d’être accusée.

C’était pour fêter le retour de la petite harpie, sa novice la plus hargneuse.
Il a pas décoché grand-chose depuis qu’il lui a dit de le suivre, sans retour, avec un sourire trop large pour présager du bon. Il voulait pas paraître mystérieux, Désiré. Il a juste jamais aimé les questions, encore moins quand des mioches qui les paillent. En silence donc. C’est mieux comme ça. Désiré, fier, quand il aperçoit la silhouette découpée par une musculature précise, la peau affublée de quelques médailles en forme d’entailles. Sacrée guerrière, avec son regard de travers et ses mains menues abîmée par les prises saillantes. Sacrée Maxine.

Désiré sourit pour lui-même, souffle par le nez l’air lourd qui brûlent la cage.
Le sommet se dessine enfin, une estrade à sa mesure, et il mate l’horizon découpé en lignes minérales où l’astre inonde les flancs de camaïeu vert et or. Quelques pas pour tracer le contour, espace réduit où il s’imagine être le seul à avoir déjà foutu les pieds, et le puma s’arrête au bord de la falaise. Je voulais emmener Hector ici autrefois. Le timbre ne transpire aucun regret, Désiré accepte que les mille désirs qui l’accaparent, il ne peut pas tout exaucer. Ici. C’est un peu plus lui. Lui, quand il est seul, sans les projecteurs, lui quand toute la rage, toute la haine, sont enfin dépassées par quelque chose de plus grand. Lui, au fond des tripes, l’instinct rugissant d’un empereur à la robe fauve.

Tu t’es d’jà demander pourquoi je n’assistai à aucun de tes combats ? C’est rhétorique car des yeux verts de Maxine il connaît tout le danger de l’intelligence. Entre le pouce et l’index, Désiré glisse une gitane épaisse, l’odeur toxique imprègne déjà ses narines avant d’être allumée. Pourquoi j’suis un Fossar ? Il se tourne vers la blonde, épaules ouvertes et jambes écartes, pour la toiser le briquet au bord des lèvres, le vent a avalé le bruit de la pierre à feu. T’en as des questions Max ? Un taffe, le puma marche dans sa direction, le torse gonflé, sourire lapidaire cloué au revers des lèvres charnues. T’sais que j’détesterai y répondre, la salive c’est pour faire du fric.

Il croise ses avant-bras lézard contre le torse nu et déjà bruni par la saison. Mais pour une fois, j’en ai une de question qui me brûle la langue quand je te regarde. De haut en bas, pas comme un morceau de viande, mais une personne qui fait partie du paysage depuis trop longtemps pour ne pas en connaître les détails qu’il a contribué à modeler. Qu’est-ce que tu fous encore là ? Nouvelle tafe, nouveau hoquet de rire grave, Désiré c’est vrai n’a pas l’habitude qu’on se coltine son caractère sans broncher plus des quelques jours, quelques semaines, à moins d’avoir la lame sous la gorge. Mais la pie, qui voulait devenir un tigre, elle a ce qu’elle voulait maintenant, alors il s’étonne de la voir, ici, dans son sillage, plus d’un an après leur pacte de sang.

WINTER


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Maxine Dupuy
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Maxine Dupuy
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Mar 6 Juin - 8:56
promets moi de ne pas me rejoindre en enfer
Désiré + Maxine 05.2099

Le souffle court, Maxine n'en démord pas, pousse ses muscles encore et encore, pousse les corps jusqu'à la mort. Au coin des lèvres sous la moue maussade des bons comme des mauvais jours scintille le début d'un sourire, la joie fébrile d'être là ; se taillader les paumes aux côtés du pumas. L'ébauche naïve de la nouveauté, Maxine sait parfaitement qu'elle va devoir suer, s'entraîner, acquiescer sans un hochement de tête effronté.
C'est la première fois qu'elle monte aussi haut, au loin derrière les falaises escarpées le bout d'Arc-En-Terre, le métal de l'usine qui brille un peu plus loin comme un monstre mécanique. Lui arrache une grimace, Maxine préfère surplomber le monde que s'acharner en bas.
Le dos de son mentor à quelques pas de là, la pie ne le lâche pas (plutôt crever). Le cœur en miette recollé à grand renfort de feuilles mortes et de silence dans une forêt un peu trop loin d'ici. Maxine n'ose pas avouer qu'elle en a eu sa dose des endroits paumés. N'ose pas avouer que ça a aidé : s'exiler et oublier.

Le sourire de l'autre ne lui dit rien qui vaille, mais Maxine sourit aussi un peu parfois, quand il ne regarde pas. Regard plongé vers le sommet, elle attend patiemment, arrache les derniers mètres, le corps luisant de sueurs sous son débardeur et son pantalon de sport.
Le paysage se dessine, se construit, se termine. Lui démange les ailes à s'en faire craquer les omoplates d'un geste impatient ; le vide et l'air frais. Les yeux s'ouvrent grand sur tout, elle se demande encore ce qu'ils font là, si crapahuter entre les roches chaudes fait partie d'une nouvelle épreuve ou si au final, il faut simplement se poser là et regarder. S'extasier des secrets qu'on veut bien lui montrer.

Hector aurait aimé, peut-être. La pie ne veut pas trop y penser, elle se dit mieux vaut moi plutôt que lui, quand il y a encore de l'orage dans l'air chez les Chanteloup. Elle ne sait pas, ça ne la regarde pas. Elle a eu ses problèmes, elle a eu Amaryllis (elle l'a encore tout là haut dans les étoiles). Alors elle ne dit rien parce qu'il n'y a rien à dire.
Bien fait pour Hector.
C'est triste quand même.
Pourquoi autrefois, pourquoi plus maintenant.

"C'est sympa ici." Un peu trop nonchalante, elle a pourtant le regard qui s'écrase ici et là, sur la roche, les plantes, le paysage. Le vide.

La fatigue prend le dessus et l'oisillon hésite quelques secondes avant d'accepter plier, grimper sur un petit rocher plus haut et s'y poser en tailleur, le regard rivé sur son mentor, le monde juste derrière lui comme une auréole bien mérité.

"Parce que j'suis qu'un sale piaf et que t'as pas que ça a faire ?" Le rictus presque amusé, ça ne l'étonnerait pas qu'il le dise et ça ne l'enragerait pas trop, elle a l'habitude maintenant. De se contenter d'un hochement de tête, de devoir supporter les sales humeurs, de se voir comparer aux prédateurs qui mordent plus fort. Vivent plus fort. Oui Maxine, elle a des questions pleins là tête, n'a jusque là jamais osé les poser. Par peur de tout faire s'écrouler, qu'on murmure du bout des lèvres félines c'est fini on arrête là. Qu'il arrête parfois de la regarder comme il la regarde, espérer un peu que ce soit de la fierté (à moins qu'il ne compte en faire son déjeuner).
Le dos craque, les doigts pianotent contre son genoux, elle réfléchit un peu, pèse ses mots. "Est-ce que les réponses seront si importantes ?" Elle grimace, elle vient de poser une question, finalement.

Et lui aussi. Elle ne bronche pas sous le regard scrutateur malgré les frissons de proie.
Elle a l'habitude c'est vrai,
s'il voulait la bouffer il l'aurait déjà fait.
N'ose même pas baisser les yeux, il n'aimerait pas ça, probablement. Un haussement d'épaule alors qu'elle n'en mène pas large. "J'sais pas, t'es le moins pire de tout ça." tu m'as donné une chance. "T'arrive à me supporter." Ya pas de pitié dans ton regard. "Pourquoi j'devrais être autre part qu'ici ?" Pourquoi pas toi ?.

Elle fronce soudain les sourcils sous une pensée qui fuse. "Est-ce que tu m'as fait monter toute cette putain de montagne pour me virer ?" Ca, c'était plus embêtant, elle devient un peu pâle, tout d'un coup.
bettyleg


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Désiré Chanteloup
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Sam 10 Juin - 14:43

Promets-moi
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Y a le corps qui luit, ça brille comme un putain de phare, cette ascension des enfers.
Il n’en sera jamais tiré de la fournaise, ici, à l’un des points les plus culminants de l’île, Désiré éprouve, encore, le poids des défaites cuisantes accumulées. Quelle traîne de crevard ça doit lui faire. Le tabac au bord des lèvres, qui ont guéri depuis l’hiver effroyable, le fauve manque d’amertume envers lui-même. C’est le cataplasme des baisers de Solal, il pense, et il oublie.

Là, perchée sur ses deux quilles, aussi éreintée que lui. Plus, murmure l’orgueil. Maxine jette ses yeux furtifs sur le paysage avant de se percher en tailleur, la gueule entrouvertes sur des volutes du fumées, blancs et gris aussitôt scindés par le vent. Il a le rire laconique, le souffle est fort, mais c’est sa manière d’acquiescer. Les réponses qui s’enfuient, ne sont jamais que des promesses faiblardes ou des aveux incomplets. Qu’est-ce qu’elle en fera Maxine de la vérité ? La vérité, ils la veulent tous, après, c’est une autre histoire.

Il exhale en haussant les épaules, cette charpente dégueulassée de contusions. P’t’être. P’t’etre pas.  Il bascule la nuque de chaque côté, un craquement osseux à chaque fois, dans un automatisme désagréable. Dans les sabots de cuir qu’il n’a pas voulu enlever, Désiré se sent a une nouvelle intersection. Il n’a pas promis d’écouter, ça n’aurait rien changer, mais c’est plus fort que lui, il tend l’oreille, veut savoir ce qu’elle fout sur ses talons.

Les cordes se serrent, cet étau compliqué qui lui rappelle les crises d’arythmie. Il a l’impression qu’il comprend. Encore, c’est plus fort que lui, il projette sur la pie, le môme hargneux qui désertait les banquets pleins d’une argenterie centenaire pour se faire passer à tabac. C’était auburn sale, les relents d’égout partout, mais enfin, il avait pu envoyer la morale et la pitié se faire foutre. Ca va lui foutre la chaire de poule, Désiré s’ébroue, tire encore plus fort sur la gitane avant de hocher lentement la tête, la mâchoire serrée.

Il a peur de dire de la merde, c’est l’émotion, avec ce cœur détraqué, il va encore vomir les mots qu’il faut pas. Mais c’est Maxine, digne de son mentor, qui lance la première effusion contrariée, quelque crainte absurde adressée comme une insulte. Et Désiré se fige un instant, un choc le long des traits, avant que la figure ne se peigne d’hilarité. Les éclats de rire tonne, un orage d’été, ici où le vide dévore les sons, le fauve rit, guttural et terrible. Il a déjà bondi à la droite de la novice, du bout des bras, il la soulève en hauteur, quelque soubresauts de moqueries perdus dans son rictus.

Tu piges vite. Après, j’te fous par-dessus bord. Pas de preuve. Il mime l’action, brandit la combattante dans le vide, son trophée de la Fosse. Dans un tour de rein, le puma l’a ramené sur la terre ferme, brutalement, les baskets de Maxine crissent sur les gravillons. La gitane a fini écraser dans l’herbe sèche, Désiré, contraint, en sort une nouvelle. Les cils baissés sur les iris turquoise, il marmonne l’amusement dissimulées sous un ronronnement sonore. Non. Max. J’suis satisfait de ton taff. Tu t’arraches et ça paye. Nouvelle clope, les bras s’étirent sur l’horizon. J’voulais juste savoir ce qui s’tramait dans c’crâne de piaf. Il touche distraitement la chevelure claire et bariolée de la benjamine, avant de tirer une latte. Entre associés, t’comprends. Il est temps de savoir quel genre de biz on peut faire ensemble Les crocs se révèlent sous les lèvres vermeilles et le Chanteloup marche droit sur les rocs émergés où Maxine était assise, il s’appuie sur l’un deux.


T’vois Max. J’vais pas insulter ton intelligence en jouant aux devinettes. Malgré tout, l’expression s’aggrave, Désire croise les doigts entre ses cuisses, laisse les prunelles s’absenter sur la tige de tabac. J’suis le bookmaker. Il relève brièvement les yeux, curieux d’y lire – ou non – je le savais. Bookmaker et ce titre lui paraît dérisoire depuis octobre, depuis qu’il a fait un pas vers celui d’empereur. Son employeur a désormais un visage et une odeur, la traque a enfin commencée.

Il détaille encore le visage émacié de Maxine. Il a envisagé de lui forcer la main, la plonger jusqu’au cou dans les complots et le reste, mais après sa dernière réponse, l’héritier est curieux de voir la voie qu’elle veut prendre.


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Désiré Chanteloup
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Maxine Dupuy
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Mar 13 Juin - 11:04
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Désiré + Maxine 05.2099

La sueur dégouline d'impatience, le tapotement des doigts contre la pierre, le mouvement des chevilles pour brasser l'air. Lueur inquisitrice, à peine furieuse car Maxine se fait calme ces derniers jours.
Elle n'oublie pas,
ne pardonne pas.
Mais crier parfois, elle trouve que ça ne rime à rien, que la montagne pas plus que la forêt ne lui répondra. Qu'il y a plus important à faire que s'époumoner, tenter de résister. Qu'un feu bien souvent, ça brûle simplement en crépitant, dévorant lentement. Maxine, elle rêve un peu d'être ce feu de forêt, ce monstre sans gémissement, cette envie de dévorer à satiété.
Elle ne crie pas,
n'empêche qu'elle cracherait bien par terre. S'armer de sourire amère.

Désiré la face écoeurante de fausses mièvreries, les secrets bien enfouis sous l'épiderme bouillant ; les crocs qu'on élime pour paraître civilisé, promesses aiguisées. La pie penchée sur son rocher perché, plisse les yeux dans l'attente qu'il en dise plus, qu'on lui recrache tout aux pieds ; les secrets, les méfaits. Ça la démange de demander, s'incruster dans sa vie comme de la saleté.  Ça la démange de proclamer qu'elle l'a probablement mérité, après cette année, après n'avoir rien lâché. Elle lâche pourtant un simple grognement, semblable à un piaillement.

L'orage éclate, l'ouvrière ouvre grand les yeux devant le fauve endurci de moquerie, les canines blanches dévoilées en grand, le souffle béant. Ça n'a rien de drôle, elle se demande s'il blague vraiment, s'il va la planter là et ne plus jamais la rappeler. Et quand il la soulève, elle n'est pas assez rapide pour s'éclipser, oublie même de donner des coups de pieds, un peu trop choquée. Un frisson de peur dégouline contre l'échine, pas du vide (jamais du vide) mais de la folie meurtrière qu'elle a déjà pu voir à l'œuvre, des promesses d'enfer qu'il chante parfois à tue-tête pour toujours les mettre à exécution.
Mais ça serait contre productif, de la bouffer là alors qu'elle s'en sort bien.
Et Désiré Chanteloup quoi qu'on en dise, est peut-être fou mais pas idiot.

"PUTAIN LACHE MOI." Un cri contre le vent alors que les mains brusquement déguisées en petites serres s'accrochent contre la chair aux avant-bras puma. Un grognement du cœur, elle s'apprête à donner un coup quand il tourne, la repose comme si tout ça n'avait duré qu'une seconde. Les baskets glissent contre les cailloux désordonnés, Maxine recule immédiatement d'un pas avant de pointer son mentor du doigt, le courrou enflammé dans les prunelles vertes. "T'es vraiment con en plus, on menace pas quelqu'un qui a des AILES de le jeter dans le vide !" Oui, c'est complètement con, les poings viennent se poser contre les hanches comme une réprimande, regarder d'en bas cette masse prédatrice, tout frisson de peur envolé.

Un peu furieuse de se voir traiter comme une gamine, la mâchoire se crispe à l'excès, les bras se croisent sans qu'elle n'amorce un geste quand il tâte les mèches colorées du bout des doigts. Et si ça lui fait plaisir, elle n'en montre rien. Et si les compliments sont plus beaux que ce qu'elle aurait jamais osé espérer, elle n'en montre rien non plus, la moue revêche des bons comme des mauvais jours. "Ya plus dans mon crâne que dans le tien j'pense." Les joues crispées pour ne pas sourire naïvement car Maxine est tout sauf naïve quand bien même elle voudrait un peu rire avec lui. L'attente lui ronge encore les entrailles car avec le félin, on ne sait jamais, quelle guerre on pourrait déclencher, quelle nouvelle cicatrice pour tout décorer.
Les mots suivants lui font louper un battement de cœur, la blonde retient son souffle. associés. Est-ce qu'il le pense vraiment ? C'est un peu trop gros, un peu trop beau. Sur la retenue, le corps sautille d'un pied à l'autre en l'observant s'installer contre son rocher, recracher sa fumée comme un habitué.
associés c'est un mot de trop, elle ne l'attendait pas, ça lui allait comme ça. C'est bizarre, elle s'essaye à le prononcer doucement, le regard dans le vide ; ça roule sous la langue comme un bonbon acidulé.
Pas mauvais.

Elle le laisse parler, pendu à ses lèvres, la méfiance gravée dans la peau. Elle veut savoir, ce que ça veut dire que de la qualifier d'associée. Dans quel orage il compte la mêler. Quel gouffre s'ouvrira sous ses pieds.

Bookmaker. Pire qu'un bonbon acidulé, ça pique la langue dans une parade épicée. Elle ne peut pas dire qu'elle s'en doutait. Un peu peut-être, quand la masse sombre du maître de la fosse paradait entre les gradins tout là haut, quand l'odeur féline lui parvenait au moment de s'éclipser, quand le rire lourd de sens s'échappait jusqu'à ses oreilles. Elle s'est forcée à ne pas trop y penser, à ne pas demander, à éviter les regards et simplement hausser les épaules. A se dire que si son mentor n'était pas là pour chacun de ses combats, c'est peut-être qu'elle ne le méritait pas encore. Qu'elle devait redoubler d'ardeur.
Les lippes s'écartent en sourire soulagé, les épaules se détendent un peu, la mâchoire se décrispe. Si c'était ça la grande annonce, elle n'aurait pas dû se faire tant de soucis. Désiré sait parfaitement bien garder les secrets mais elle, elle est trop bonne pour les dénicher. "Ah." C'est un peu bête, elle ne sait pas quoi répondre d'autre, sautille sur l'autre pied et puis finalement, finit par pouffer entre ses doigts. "Est-ce que depuis l'début tu faisais la gueule derrière ton masque en me voyant me prendre des raclées ?" est-ce que t'as applaudis avec les autres quand j'ai gagné mon premier combat ? "Est-ce que ça t'arrive de trafiquer les paris pour les gagner ? Est-ce tu déboules toujours là-bas comme un roi, avec ton costume et tout ? Vu d'en bas c'est marrant parfois." Elle ricane encore, finit par arrêter dans une grimace, de peur de l'énerver, qu'il change d'avis et ne se décide à la virer pour insubordination moqueuse.

Elle s'approche finalement, une main sur la hanche, quelques étoiles dans les yeux. "Et j'peux savoir ce que t'as en tête maintenant ? C'est le genre de bail "si t'ouvres ta gueule c'est fini entre nous" ?" Oui qu'est-ce qu'elle fait de tout ça maintenant Maxine, de ces confidences redoutées, de ces secrets dévoilés.
Qu'est-ce qu'elle doit en foutre.

bettyleg

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Désiré Chanteloup
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Mer 28 Juin - 19:38


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Elle hurle, s’époumone, sa tragédie sur serres.
Et si les rires ne prenaient pas tant de place dans sa gorge, il la serrerait contre lui pour sentir les os prêts à briser. Désiré fixe, acéré, la silhouette, agitée et accusatrice, de sa novice. Il ne prend pas ombrage Désiré, qu’on lui assène la peur, la menace, la fureur, en mots qui prennent la forme de traits cinglants.

Le sourire trop large, les jambes trop écartées, le fauve laisse s’éteindre le rire dans le haussement des épaules. Que ça lui en touche une s’en faire bouger l’autre : trucider un oisillon dans le vide. Il l’aime beaucoup mais comme il peut pas lui dire, peut pas s’entendre l’articuler, il ronronne. Vulgaire. Toujours vulgaire, putain Dez.

Et mes couilles sont plus grosses que les tiennes. Remballe ton char Max. Quand elle boude, à la manière de la mauvaise herbe qui fleurit en rouge sur les murs de son arène, plus meurtrière que contrariée, Désiré expire, apaisé. On est bien là, non ? De chaque côté, le fauve détend ses bras, embrasse l’altitude, le vertige, le monde, et si tout pouvait prendre feu, il veut bien danser.

Contre le dossard de rocaille, où les confessions latentes prennent la forme d’anneaux vaporeux. Désiré, insatiable et brûlant, réinvente Max. De frappe à criminelle, sans jamais avoir verni ses ongles au cyanure, la pie est un genre de bon espoir. Tout ça n’a pas servi à rien. Il la reluque, un héritage, oui, Maxine, dans ses haillons ou enserrée de bandages, c’est encore un peu de lui.

Ah.
Plat, entravé dans une expression figée, égaré sur le vacillement des gambettes.
Ah.
Et peut-être qu’elle va rire.
Une hilarité de minaude, à la garçonne en fait, le doigts forment une dentelle de chaînes risibles. Désiré, il a les yeux, ces vasques électriques, qui s’allument d’un éclat complice. Les crocs ils viennent manger dans le sourire. Pourtant, qu’est-ce c’est rare les transformations partielles de plaisir. Il hoche la tête lentement, laisse les exclamations candides, moqueuses, terribles de Maxine remplir, seule, le vide à quelques centaines de mètres de dénivelé.

Avec les mains, ils miment les applaudissements dangereux, ceux du bookmaker, les mêmes gestes que pour enlever le talc. Tu m’casses les oreilles à jacter. Le sourire dément. Si j’saute à la conclu c’est pas pour m’taper les explications. A quoi bon. Désiré sous le masque, expirant les vapeurs nauséabondes que d’accoutumée. Désiré sur le trône, trop petit maintenant qu’il en convoite un nouveau, qui lève et baisse le pouce. Désiré, ironiquement, identique. Alors à quoi bon.

Elle le regarde, alors il se tait. Sonde les yeux jusquiame, espère y entrevoir l’âme. Désiré ravale la fumée, contre la palais le poison se tasse, et choppe la main de la pie, paume contre ciel. Nette, l’entaille n’est plus qu’un impact blanc, étudiée sous la rétine du puma, un sourire s’échappe. On a dépassé ça. Il est sûr. Et les yeux turquoise clament une confiance orgueilleuse. Désiré soupire. Parce qu’il aime pas la partie technique des contrats, quand faut jouer les billes dans le bon ordre, ce donner un air trop grave pour un type comme lui, qui préfère de loin sabrer les caisses de champagne qui suivent.

Les cervicales craquées, Désiré a la tête à demi renversé vers le ciel, les yeux clos pour y voir plus clair. S’passe que j’ai eu une promo. Il tire, une latte, les cendres tombent en silence, lui se gargarise, le torse rempli de l’air pauvre des altitudes. Parce qu’il est le meilleur. Parce qu’il a trimé et qu’il le mérite. Qu’il se répète, un peu fanfaron, un peu enfantin. Ses cils battent sur le visage poli par la méfiance, les coups, de Max. Y a des besognes que j’ai pu l’temps de gérer. Faut qu’j’vois après. La langue racle le fond du palais, c’est pour essuyer le tabac, l’incertitude qui ne transparaît pas. M’faut quelqu’un de fiable, pas un gros con qui hoche la tête, quelqu’un qu’à la carrure. Pas tout de suite, pas demain matin, mais après plus d’un an à martyriser chaque muscle de la pie, Désiré y voit le potentiel de grimper la pile de macchabées. Tu choisirais qui toi ? Il fait mine d’être pensif, alors que le rictus tord encore les lèvres.



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Maxine, elle inspire les vapeurs nicotines rejetées à la gueule des oisillons, le vent du nord qui rafraîchit la sueur, l'air du temps face au néant ; précipice presque à leurs pieds elle rêverait de pouvoir sauter. S'envoler, il ne pourra pas la rattraper, la voix grondante comme un ouragan félin, un sale type qui lui apprend comment frapper et elle a décidé de s'incliner ; un peu, pour voir ce que ça faisait pour une fois, de gagner.
La sale humeur s'éclipse sous les lippes qui s'arquent malgré l'effort de ne pas montrer l'ardeur. Ils sont bien là, c'est vrai, le regard flambant, fixer le vide et rêver d'y prendre toute la place.
Ils sont bien là, le torse bombé de fausse fierté et de cicatrices aiguisées. Désiré comme un fou ou comme un dieu tout là haut, elle ne sait plus trop, s'autorise un sourire amusé quand il ne regarde pas, les bras étendus comme s'il voulait tout bouffer.
Elle y pense Maxine, probablement qu'il pourrait y arriver,
et peut-être qu'elle le suivrait.

Le puma préfère avouer des choses qu'elle sait déjà (qu'elle pensait savoir), s'irrite dans un amusement rare des joutes en éclats, des questions qui n'en sont pas. Maxine curieuse mais Maxine sait qu'elle n'aura rien, pas une miette avant de l'avoir mérité. Par le sang, les tripes, l'engueulade ou la ruse. L'oeil pétille sous les applaudissements, la pie ne s'embarrasse pas de révérence en haussant un sourcil. "T'es nul pour parler. T'arrives à faire hurler les foules et faire des grands discours fous, mais quand ya plus personne t'es juste à chier." Il veut l'épilogue sans le prologue, la fin sans n'avoir rien commencé, la chute avant d'avoir tout grimpé. Si elle mime une moue presque vexée des réponses qu'on oublie d'apporter, les bras croisés, Maxine se permet de laisser filer. Elle n'oublie pas les dents aiguisées, les pulsions félines qui d'un coup de patte pourrait mettre fin à tout ça.
Désiré, elle précise juste qu'il est à chier, faut expliquer, s'attarder. Il est pas fait pour enseigner (elle l'a bien vu ces derniers mois), juste pour s'aiguiser tout seul sur les rochers.

La cicatrice accapare toute l'attention, la sienne et puis l'autre, un peu jumelle dans les coussinets pumas. Maxine n'oublie pas, elle n'oublie jamais quand il y a du sang versé et qu'il faut souffrir un peu pour pouvoir vivre. Rictus un peu dur qui lui bouffe le visage, la main levée un peu dans l'attente. Désiré, c'est une attente constante, une tension infinie qui la rendra vieille avant l'heure. "C'est vrai". Qu'elle dit pour lui faire plaisir même si c'est elle qui ronronne un peu de merveille sans trop le montrer, éclats dans les yeux pourtants désireux d'en savoir plus, d'être et nul part ailleurs.

Une main vient masser la peau juste au dessus du coeur, l'ouvrière les yeux plissés dans la réflexion, toujours un peu sur ses gardes car quand il est comme ça, elle s'attend au coup bas, à la chute, au rire mauvais qui la clouera au sol, peut-être définitivement. Incertaine. "C'est une question piège ? Nan parce que j'vois pas l'intérêt de me dire tout ça alors qu'j'ai aucun contact j'y connais rien." Elle préfère dévier le regard sur la roche, garder un petit air de dur à cuir. "Félicitation pour la promo, ça veut dire que tu vas plus trop traîner à la fosse ?" Que tu pourrais plus m'entrainer ? Et maxine elle se rent compte qu'elle pose encore trop de question, se mord la lèvre en fronçant les sourcils. "J'ai pas très envie d'être une mafieuse ou ce genre de connerie." Maxine, elle veut marcher sur les autres mais ça la gonfle de suivre une hiérarchie. Elle est pas prête à ça.


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Désiré Chanteloup
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Lun 4 Sep - 22:31

Promets-moi
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Maxine, la pupille.
Nul, il paraît qu’il est à chier pour parler. Et bordel, c’est vrai. Si elle savait, combien de fois, combien de temps, il a passé à maudire la langue, pas la sienne, parce que ça veut pas rimer et qu’à chaque expiration, y a le sens qui fout le camp. Il est persuadé qu’elle lui doit plus que la réalité ne l’autorise. Il est persuadé que c’est une dette réciproque. Que les flaques de sang à ses pieds, la sueur qui formait des nuages l’hiver, sont un goutte à goutte qu’il finira par rembourser. Désire trouve l’argent vulgaire. Dans son monde, une géhenne remplie de tambours, Maxine a plus de noblesse que le dernier né de Hazgar. Son pouls s’assouplit et augmente, c’est l’air raréfié, ça lui fait voir la vie en couleur. Désiré, le sourire cloué aux babines, forme les contours d’une malédiction, peut-être la première dont Maxine ne souhaite pas se défausser.

Au milieu du vide, où les seules issues sont des précipices, le fauve oublie sa trouille d’être trahi, la paranoïa est une forme de démence qu’il s’approprie depuis quelques zéniths. Il voudrait tirer sur un tee, mettre sa balle sur la lune et promettre à Maxine que, dans son sillage, même les horizons fermés du réel s’effacent. C’est vrai. C’est promis. Ce ne voulait pas rien dire. Le grand coup de pied qu’ils vont foutre dans la fourmilière, il n’y a pas besoin d’en parler.

Elle y connaît rien. Elle n’a rien à foutre dans la combustion de son ascension. Elle est à peine sûre de ses intérêts dans l’affaire.

Désiré son sourire s’épanche de façon dangereuse. Avec le cigare, il occupe l’espace, de volutes en rires crachotant, et ses pieds dansent quand ses instincts hurlent de bondir. J’te le dis parce que pour une miss qui payait pas de mine, t’es de loin la recrue que j’veux voir tout pulvériser. ses yeux ne quittent pas la pie, c’est comme boire, ça l’hypnotise. Je reste à la fosse, personne aime voir des types se faire péter les genoux comme moi. il se marre, c’est parce qu’il en rajoute, ses crocs fermés sur un amusement qu’il tente d’étouffer. C’est important. Il sait. Comme d’hab, ça lui laisse un peu d’amer dans le palais, Désiré tourne les talons sur le panorama, fait tomber les cendres épaisses sur les souliers, les yeux engloutis par le complexe d’être un père raté. J’vais pas t’lâcher Max. Et si elle ne le croit pas, il ne lui en veut pas. Il n’a pas l’attitude d’un type à qui on fait confiance, il a juste des mots sanguinolents et l’impatience des ambitions. C’est pas une hiérarchie. Il tire, il range les mots, il fait ce que personne fait pour lui, il s’en fout mais des fois ça lui pèsent, Désiré, la rétine brûlée par le soleil qui va laisser des marques écarlates dans sa nuque. C’est des extras. Expiration. Il utilise le cigare comme une ponctuation à des propos. Tu tends l’oreille à Brise Cœur. Bling. De la thune. Tu passes un courrier. Bling. De la thune. Tu crèves les yeux de la milice. Bling. De la thune. Il arrête. Il s’arrête. Campe sur ses genoux droits, pour se tourner vers la môme, parce qu’elle n’a rien perdu de la haine primitive des débuts, en a fait quelque chose de presque jolie. Mais plus important. Je reste ton seul interlocuteur, tu prends les jobs que tu veux ou non. Peut-être qu’avec tout ce pognon t’auras moins le temps et l’envie d’être dans l’arène. Et il balaye, sa paume droit trace un arc face à Maxine, Désiré qui ramasse ses propos, pour mieux plonger ses orbes électriques dans celles vertes de Maxine. Disons que t’as le choix. Ta soif de sang. Ou tes ambitions. Il s’arrête arque les épaules, comme s’il y avait une réponse dans les articulations qui claquent. Donne tes termes. J’vais pas te faire des promesses de mauviettes. Si tu vois une opportunité pour toi, dis-moi ce que tu veux.



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Maxine Dupuy
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Mer 6 Sep - 10:20
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Désiré + Maxine 05.2099



Elle n'ose pas formuler les pensées trop coquettes Maxine, les rêves de grandeur se superposent à l'insipide candeur. Sous la langue s'écorchent les paroles plus douces que tous deux refuseraient de voir sortir au grand jour. Maxine, elle se crèverait les tympans plutôt que d'entendre l'autre se satisfaire de guimauve et de miel. Maxine, elle se couperait la langue plutôt que de laisser les mièvreries lui dicter sa parole. C'est comme ça, une flaque de sang, des cicatrices, un hurlement et du carnage ; pas de place pour le reste. Pas de place pour se laisser aller à un rougissement de plaisir. Il ne laisserait probablement pas passer.

Et pourtant, les prunelles vertes brillent juste pour lui. Lui et les mots qu'il ne dit pas, lui et les fausses promesses mais elle rêve de les prendre comme ça. Lui et la chaos qu'elle souhaite voir s'empiler dans son sillage. Il la laissera voir d'un peu plus près, la pie piaillerait de joie si elle n'avait pas peur qu'il revienne alors sur ses paroles. Tout pulvériser oui, elle peut y arriver. Un petit rire s'échappe en ravissement presque béat. "J'crois que c'est le plus beau compliment qu'on m'ait jamais fait." Désiré, c'est pire que l'alcool, pire que la mort. Dans ses yeux, elle s'y reflète un peu.
Un hochement un peu plus sérieux. Elle a compris Maxine, qu'il ne comptait pas la lâcher là (pas encore), que la fosse resterait le coin de paradis du puma. Elle ne souffle pas le soulagement qui lui rongeait les côtes, s'entête à acquiescer de plus belle.
Les regards s'écartent et à son dos, Maxine s'autorise peut-être la moue soulagée qu'elle peine à retenir.
Il l'a lâchera pas. "T'as pas intérêt, j'en sais trop de toute façon." Ça sonne comme une bravade, elle sait très bien qu'il pourrait la faire taire à sa bonne volonté, qu'en savoir trop n'était pas la bonne chose à dire. Elle le sait, il le sait probablement. Maxine teste les limites du lien et s'y emmêle en souriant bravement. L'air de dire maintenant c'est toi et moi. Ou toi sans moi, mais il faudra m'effacer de là.

Les yeux se plissent en réflection, les pieds s'animent et la pie tourne en rond, fait les cents pas pour actionner les méninges. Elle y réfléchit vraiment. La thune, c'est ce qu'elle veut, pour racheter sa Maison, pourquoi pas ouvrir sa propre bijouterie. Sans une liasse de billets, Maxine ne deviendra jamais rien de plus qu'une combattante potable dans la fosse aux lions. La tête se relève, déterminée. "Tu sais, je compte pas finir toute ma vie dans la fosse. J'veux pas avoir à cracher du sang pour des miettes et à analyser les paris pour quelques lenss supplémentaires jusqu'à la fin de mes jours. Un jour j'me ferais la malle." Une lueur inquisitrice dans le regard. Maxine, elle veut bien qu'il comprenne que son rêve à elle n'est pas d'arriver au sommet d'une fosse putride et décadente. Que se glisser dans les ombres n'est bien qu'une voie comme une autre pour parvenir à ses fins. Que ces guerres de mafieux ne l'intéressent pas vraiment et que quand elle en aura marre, elle partira.

Maxine, elle veut la force, elle veut la richesse pour parfaire ses ambitions. Il lui offre tout ça sur un plateau d'argent et elle peine à y croire. Pourtant, l'idée fait son bout de chemin. "J'arrêterai pas les combats, pas avant d'être certaine que personne me marchera jamais dessus." C'était l'objectif initial, en plus de l'argent amassé avec toutes ses frappes.
Elle s'interrompt, grimace et fait mine d'observer le ciel. Il reste encore un léger problème. "J'ai encore jamais tué quelqu'un tu sais. Pour de vrai j'veux dire." Comme si c'était possible de tuer pour de faux. Que de la bravade probablement quand elle hurle sur le ring, mais Maxine n'est qu'une pie, et avant l'année dernière elle ne voyait pas plus loin que quelques combats de rue auxquels elle prenait trop souvent la fuite. Elle s'imagine l'arme à la main, s'est toujours pensé en être capable, mais uniquement face à ses ennemis. Et jusqu'à preuve du contraire, les ennemis de Désiré Chanteloup ne sont pas les siens. "J'ai pas envie de buter quelqu'un qui m'a rien fait, ça sera ma limite." Ca et la torture probablement. Ca et beaucoup de choses d'ailleurs, Maxine fronce les sourcils en se rendant soudain compte qu'elle n'est pas aussi monstrueuse et sanguinaire qu'elle aimerait le croire. Il faudra qu'elle clarifie certaines choses avec son mentor donc...

Un souffle gonfle dans la poitrine, joie mêlé de méfiance ; de puissance.
"Ok. Ok j'accepte. Et j'veux pouvoir compter sur les réseaux de la mafia si je recherche quelqu'un." Maxine a soudain le regard dur, elle a en tête des idées vengeresses qui pourrissent là depuis bien des années. "Et t'as intérêt à bien me payer...." Dans un sourire rusé. "J'suis pas un soldat tu sais, un chevalier qui va s'mettre à genoux et te promettre loyauté et fidélité." Maxine n'est pas une milicienne, pas même une bonne à tout faire. "Donc on fait comment ? On se poignarde l'autre main ?" Elle la tend, l'agite, cette main vierge de toute cicatrice, entre les deux corps qui se jaugent. La pie le regard déterminé, un peu plissé, un brin de sourire effronté vient narguer le félin. Une poignée de main peut-être, elle attend, ou bien faudra-t-il encore faire couler le sang, elle attend.
Elle ne criera pas cette fois, en souvenir du bon vieux temps.
Ça promet d'être amusant.

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Désiré Chanteloup
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Sam 9 Sep - 19:55

Promets-moi
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Le soleil découpe une ombre à la silhouette de Désirée, sur l’herbe jaune emmêlée aux plumes de rapaces, qui le grandit encore. Les mots se détachent des lèvres qui ont déjà survécus tant de brèches, plein de dédain ému, que Désiré ne saurait mieux décrire la singularité de la hargne bravache, signature de la pie. Me fait pas chialer joli cœur. Il voudrait s’ôter le doute d’en être incapable pourtant. Il la mire. Encore. Avide et imparable. Ne rétorque rien d’autre à ces demi-menaces qu’un sourire dangereux. On ne reste pas bookmaker en s’émouvant pour un traitre aussi endetté, misérable et précieux soit-il. Il en a fait scalper tellement, s’en est chargé personnellement, parfois. Et sur ce sang vicié, il en est certain, a construit un empire plus fort, plus saint.

La voir agiter son corps simultanément avec sa pensée l’amuse. Désiré pense desceller dans le talon qui s’enfonce raide dans la poussière, le reflet intelligent au fond de sa rétine, la mine qui va finir par s’étirer d’une barre au front : la légitimité de la confiance qu’il place en elle. Il sourit, les babines qui rebiquent, la fumée s’exhale lentement derrière les crocs serrés. Depuis leur première rencontre, Désiré sait sans détours qu’elle veut crever tous les connards. La Fosse, juste un raccourci, et Désiré, un billet d’entrée. Désiré, il a eu la décence, ce mot lui sied mal, de ne pas trifouiller son dossier. Il sait que ses parents ont clamsé, pas parce que leur corps était rassi et émietté par l’âge, le reste pas besoin d’être un putain de lauréat au prix Isham pour saisir.  La sale gueule du puma acquiesce, le regard planté dans celui de la blonde.

Le ronron de rires moqueurs reste au fond des cages, qu’il veut pas gâcher son enthousiasme en lui disant que lui-même s’est récemment fait marcher dessus par la boss des bas-fonds. Non. Il veut garder intact son souhait, pourvu qu’elle continue de s’échiner pour l’atteindre. Belle ambition. Juste assez délurée pour remporter son adhésion totale. Elle fait petite, quand elle confesse, « pour de vrai » qui sonne reluctant, presque timide. T’es pas obligée d’le préméditer t’sais. Si ça doit arriver, ça arrivera. Il pense à l’agresseur de son fils, le voile rouge abattu sur ses yeux, qu’il serait bien incapable combien de coups il a assené à ce cadavre avant de réaliser que c’était superflu. Son regard examine curieusement la mine, contrite et pensive, de Dupuy, Désiré n’espère pas la soulager ou effacer la perspective de sa vie. Il veut au moins être honnête. Tant que tu commences pas à m’expliquer qu’c’est pour le salut de ton âme ou je sais pas encore quelle connerie de couard, ça me va. Plus son visage se fronce, genre papier mâché, plus les sens du fauve s’aiguisent. Son nez inspire plus fort, désireux de capter la peur ou l’angoisse, la gueule entrouverte pour laisser partir la fumée, laisser entrer les incertitudes.

Il sourit, jette une œillade au tabac brun agglutiné, avant de l’éteindre sur la pierre, des traces noires, grasses qui recouvrent roche et mousse, vert maladif. Tu sais qu’j’vais te faire raquer pour chaque lenss. Crois-moi à côté tes entraînements, ça te paraîtra de la gnognotte. Il rit, bref et guttural, avant de foutre une paluche derrière les omoplates, familier et brutal. C’est moi la mafia. Par arrogance, il fait une ellipse, qu’est-ce que ça peut foutre si ça ne sera réel que dans quelles années, quelques mois. Tu peux compter sur mon réseau. Le rire repart de plus belle, Maxine qui réclame déjà, elle a des appétits d’ogre, il l'a trop bien formé. Le puma regarde avec intérêt la main alléchante qu’elle lui tend, se demande s’il y a pris goût, à la violence, et toute la beauté qui y est intrinsèque. J’mentirai si je disais que tu me prends pas de court. L’index qui gratte l’oraison d’une barbe naissante, le bookmaker s’interroge, les yeux dirigés dans la lucarne droite de leur orbite. Finalement, un nouveau sourire s’étire et d’une main, il défait le fermoir de la montre à son poignet droit. Il a toujours été obsédé par le temps qui file, le temps qu’il lui reste, le temps perdu qu’on lui doit. C’est ce cœur rapiécé, bourré d’incertitudes, son espérance de vie, il court contre-la-montre. Il la soupèse. C’est un bel objet, entièrement argent, des maillons massifs et sobres, la trotteuse et silencieuse, elle tourne sans égrener de son dérangeant. Au verso du cadran, gravé en serif, Sola vel voce leones terreo. Ça devait appartenir à son père, lui, a toujours eu des goûts plus fantaisistes. Désiré se penche sa carcasse en voûte, pour être au niveau de sa benjamine. Approche. Il dit, attend qu’elle s’exécute pour chopper le poignet de la main restée vierge de ses folies, passer le bracelet et en refermer le claquoir. En passant l’auriculaire dans le jour entre la peau et les maillons, il explique. On peut la faire mettre à ta taille. T’iras chez mon bijoutier. C’est du côté d’Ithlo, tu connais ? Désiré relève un regard provocateur, bien sûr qu’elle connaît, mais ça l’amuse de l’horripiler. C’est un vieux truc de famille. Ça vaut p’t’être un peu de thune… il fait tourner le poignet, pointe les accrocs, des frasques du au tempérament flamboyant de son dernier porteur en majorité. Enfin clairement moins que ce que ça valait quand même. Il rignoche avant de se redresser, les deux mains sur les cuisses. Désiré, l’air satisfait, étire ses bras en l’air, il va finir par crever la voûte, promis. Félicitations pour cette promotion Madame Dupuy. Le reste des célébrations nous attendent au manoir. Il dit, de cette voix caricaturée par l’habitude, polie par sa fonction à l’hôtel, en ponctuant de quelques applaudissements sobres. De cette manière rigoureuse qu’il rechigne à utiliser si le bifton en face n’en vaut pas la peine, Désiré, une main derrière le dos, présente son avant-bras. On y va ?


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Maxine Dupuy
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Désiré + Maxine 05.2099

La décision prise comme un couperet en douce caresse contre la nuque, le oui fatal des amoureux naïfs, des conquêtes à venir. Les mauvaises intentions leur bousilleront la chair mais Maxine tout au fond, elle espère. Devenir grande, devenir monstre, devenir géant, devenir ce qu'elle n'ose pas imager. Un peu comme Désiré, elle l'observe sous le couvert d'un oeil tantôt amusé, tantôt sérieux.
Être un peu comme lui, délier la langue en un ramassis de conneries.
Un peu comme lui, ordonner sans s'attarder ; n'avoir de compte à rendre à (presque) personne.
Et si la lame doit fouiller les tripes d'un malheureux miliciens, alors soit. Elle pourrait peut-être y arriver car comme il dit, ça n'a pas besoin d'être prémédité. Maxine, elle a juste besoin de se défendre, pas se laisser crever et marcher sur les pieds. Un hochement de tête, un peu trop sérieuse à son goût, elle préfère ignorer le coup de fer sous la langue, l'odeur de ses futurs hécatombes, de la lame qu'elle saura manier mieux que personne. "C'est nul comme réconfort, mais ça me va. Ca arrivera quand ça arrivera." Et le plus tard sera le mieux.

Le puma capte tout, l'essence de la culpabilité, la vengeance parsemée ; les rides plissés Maxine a parfois l'impression qu'il lit dans son âme comme si elle lui avait filé les clés, quand bien même elle voudrait tout garder fermé, cadenassé. Elle l'examine aussi, la cigarette qu'on balance aux pieds, la bouche légèrement relevée comme pour ne pas se moquer. Les  moustaches invisibles qui semblent tout sentir. Un éclat de rire. "Qu'est c'qu'on en a à foutre du salut de mon âme ! Si j'voulais avoir la meilleure place le jour de ma réincarnation, j'serais sagement en train de m'acheter une jolie ptite robe plutôt que de suivre les types louches dans les montagnes." Un sourire rusé, Maxine trouve son mentor plus louche encore les les sombres parieurs de la fosse aux lions, mais c'est probablement ce qu'elle préfère chez lui.
Ses propres parents doivent probablement se retourner dans leur tombe et Maxine tend fièrement la main aux diables qui l'entourent.

La patte féline s'abat entre les omoplates, la pie ne bronche pas, elle a vu pire et les épaules se haussent sous un regard presque perplexe. "Tant mieux, tes entraînements commençaient à m'ennuyer." Le mensonge que personne ne croira jamais s'égare entre les roches escarpées, le paysage d'été. Maxine, elle a promis de suer, de ne pas s'attarder en plainte, de forcer jusqu'à en fondre de fatigue.

La serre toujours en l'air, dans l'attente du coup de lame ou de l'étreinte partenaire. Une lueur d'interrogation dans les prunelles vertes, observer son mentor se tordre les méninges sous un problème connu de lui seul. Elle commence à perdre patience, agite légèrement la main et s'apprête à la reprendre dans une moue déçue, mais le cliquetis de la montre l'interrompt, fait naître mille questions encore.
approche.
Elle approche, les lèvres crispées sous la nonchalance exigée.
Et contre la peau tendre du poignet, l'argent massif et la trotteuse qui continue sa route, assène les secondes aussi bien que les heures, crie son temps qui passe comme un murmure qui nargue. Maxine ouvre de grands yeux, relève la montre jusqu'à son visage pour en observer les moindres détails, graver sa sous la ratine comme si elle craignait de tout voir disparaître. Les doigts s'égarent sur le métal, lisse les reliefs et comptent les secondes ; s'attardent sur la devise qu'elle ne comprend pas, les mots d'une langue perdue qu'elle se promet d'apprendre pour comprendre.
Trop surprise et émue, elle ne relève pas la pique, se contente d'acquiescer, lentement sans dériver les prunelles du présent. "Ca brille.." Elle s'est connue plus éloquente, relève brusquement la mine, comme réveillé d'un sombre rêve. Lever les yeux vers son mentor dans une question muette qu'elle n'osera jamais prononcer à haute voix. La gorge un peu nouée. "T'as pas peur que j'la revende quand même ?"
C'est idiot, mais elle ne compte pourtant pas le faire, acquiesce silencieusement devant la longue route qu'il lui propose. Rentrer, et puis après ? Ça promet d'être intéressant.
Maxine ne dit pas merci, elle ne dit jamais merci, préfère garder sa mine des bons jours, ajouter un sourire plus que ravi au puma qu'elle laisse passer devant. Un sourire un peu ému qui veut tout dire.

Le long de la descente, elle s'assure qu'il ne regarde pas, perdu dans ses pensées ou ses nombreux péchés. Le long de la descente, elle s'assure qu'il ne la remarque pas, quand elle lève parfois le poignet au ciel, les yeux grands ouverts en souriant face aux rayons qui se reflètent contre le métal. Amoureuse de l'éclat et des combats.


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