♫ tastes like cigarettesThose times are gone, we’ll stop pretending
Une douce expression se dessinait sur son visage alors que son invité complimentait son dessert. C’était exactement ce qu’il aimait, ce mélange de surprise et de plaisir à la première cuillère. Lys ne s’en lasserait jamais. Il ricana et fit volte-face pour récupérer une boîte dans l’un de ses cabinets.
« Même un petit fennec c’est plus gros qu’un écureuil, je tiens à le rappeler ! Mais oui, c’est un mec bien. J’ai pas dû lui simplifier la vie. »À l’aide d’un morceau de scotch, le rouquin fixa une caissette plissée dans le contenant avant d’y déposer délicatement le second fraisier. Le récipient désormais prêt, le chevalier le retint comme en otage entre ses bras tandis qu’il s’affalait légèrement pour dévisager Shun. Un objet de négociation supplémentaire pour récupérer son numéro de téléphone ! Et cela avait marché. Plus radieux que jamais, Lys bondit sur ses talons, mains jointes.
« Merci ! » dit-il joyeusement.
Il attrapa aussitôt son smartphone pour enregistrer le téléphone de son interlocuteur. Il lui envoya un message dans la foulée - juste pour être sûr que ce soit un vrai numéro. Il rit avec une certaine gêne.
« Non, promis. J’ai juste… Paniqué sur le moment. Ça n’arrivera plus. » Il leva les yeux de son mobile et plaisanta, son regard espiègle :
« Pas avec toi en tout cas. »Posant son appareil sur le comptoir, l’écureuil eut un aperçu de l’heure. Aussitôt il s’exclama :
« Mince, je t’ai retenu longtemps. Tu habites loin ? Je te raccompagne à la porte, au moins. Tu trouveras la sortie ? »Il retira sa paire de crocs dès lors qu’il sortit de sa cuisine. Désormais en chaussettes, le pâtissier marcha jusqu’à son entrée.
« Tu me rendras ma boîte quand on se reverra. Je bouge pas mal mais je me rendrai dispo. Je bosse à Régalia et j’ai de la famille à Babel, on trouvera bien l’occasion de se retrouver. »