Pomme cannelle. Tu avais voulu de la pomme cannelle. Mais merde, c'était le dernier bâton d'encens à la pomme cannelle. L'hésitation alors que tu regardais le bâton. Fallait-il le mettre pour en sentir la bonne odeur ou le garder, l'économiser pour une grande occasion ? Dur était ton choix, dur était ce choix. Finalement, tu le plantas et l'allumas. Un paon tentait de marcher au milieu de la boutique. Battant des ailes, Elios tentait de tenir debout. Qu'il en profite, il n'y avait encore personne à part vous deux. Si cela pouvait lui faire plaisir. Observant le paon, tu entendis la clochette suivie d'un "bonjour Elios". Sans regarder à la porte, tu allas récupérer le pan qui se mit à se débattre dans tes bras en saluant ton employée :
- prête ? Pour aujourd'hui ? Beaucoup de couture, pas de clients. Ça nous soulagera après ce maudit bal !Que tu pouvais maudire ta maison pour ces fêtes à vous tuer, à vous massacrer. C'était certainement ce maudit brownies qui avait tout fait dérailler. Un sourire en coin, ton employée te lança :
- Tu as commandé les bananes pour tes tenues dessinés ?
"Idiote" pensas-tu trés fort. Sans lui répliquer un mot, tu allas à l'arrière, afin de trier les patron à réaliser aujourd'hui. Déposant le paon dans un coin, tu commenças le tri des patrons. Certains avaient des dates éloignées, d'autres étaient plus rapprochés. Tu espérais finir les tenues commandées pour la semaine. Tu entendis la clochette sonner à nouveau et vis venir ta baby-sittrice. La saluant, tu la laissas prendre Elios. Tu étais content de la retrouver, elle connaissait Elios et tu lui faisais bien plus confiance qu'à celle engagée le temps du bal. Les laissant aller dans ton appartement, tu te remis au boulot, vite interrompu de nouveau par la sonnette. Tu captas que c'était ta nouvelle apprentie. On te l'avait conseillé au vu de sa passion pour la couture. Cela était un pari risqué pour elle de faire de sa passion, un métier. Une passion pouvait rendre le métier agréable, mais le métier pouvait dégoûter d'une passion. Mais tu ne pouvais nier qu'elle avait du potentiel. Dans un monde d'incapable, cela était agréable. Comme tout le monde, à tes yeux, elle était idiote, mais efficace.
L'entendant saluer ta collègue, elle vint déposer ses affaires en te saluant. La saluant à ton tour, tu lui répondis :
- Bonjour Amaya. Ça va bien et toi ? Le programme aujourd'hui se résume à coudre et tricoter. On ne devrait avoir aucune visite normalement.Prenant un patron du tas, Tu le réserva pour Amaya. La tenue était à réaliser pour le mois prochain, mais cela lui permettrait de travailler à son aise et, en cas de besoin, te permettrais de rectifier les quelques erreurs qu'elle pourrait faire. Prenant 4 autres patrons, tu passas dans la partie boutique pour en donner deux à ta collégue avant de lui lancer :
- Ceux-ci sont pour toi. Ils sont pressants, vu qu'on a pris un peu de retard avec le bal.Faisant un signe à Amaya pour qu'elle te suive, vous vous vous installiez à l'arrière dans l'atelier et tu lui tendis son modèle :
- N'hésite pas à te servir du tissu dont tu auras besoin ou à me demander. Aujourd'hui, je te laisse gérer seule. Les bouts de tissus non utilisés, met les dans la corbeille qui est située là. Si tu as des questions ou un problème, je suis là et disponible. Tu crois que ça va aller ?