haklyone
You do not have a soul. You are a soul, you have a body.
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Ephraïm Kurusu
Maison de la Lune et du Sang
Ephraïm Kurusu
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Lun 25 Sep - 15:07
Ses yeux océan, se plongent dans les prunelles célestes.

L’orage tempétueux rencontre la glace implacable, et Ephraïm sent dans son être, s’agiter les vents contraires. La pression monte, il gonfle le torse, les narines, lève fièrement la tête, il ne veut pas courber l’échine. Son coeur bat à toute vitesse dans sa cage thoracique, Ephraïm ne comprend pas vraiment ce qu’il ressent.

Ilya répond enfin, qu’il y réfléchira, et Ephraïm n’insiste pas.

Sa main a saisi le sac, pour le lui rendre. Et Ilya hésite quelques secondes. Ephraïm ne bronche pas, ne bouge pas, il attend, patiemment, calmement, que le jeune homme le récupère. Ses sourcils se sont légèrement froncés, interrogation informulée, qu’est-ce qu’il craint, pour ainsi hésiter ?

Les mains qui se referment sur ses épaules le font se tendre, par réflexe. Ilya sent probablement sous ses doigts, les muscles nerveux qui se contractent, l’afflux de sang dans les veines épaisses, les talons qui se plantent dans le sol, les poings qui se contractent, comme si l’étalon allait le charger, ou l’emporter, l’instinct réfréné derrière les naseaux palpitants, le souffle tremblant. Ilya doit forcer un peu, pour le contraindre à se retourner. Ephraïm lui adresse une œillade, se retient de cracher, un quelque chose comme “tu ne peux pas t’empêcher de me toucher ?”, mais le contact est si étrange, c’est une décharge, qui descend jusqu’en bas des reins. Et ça l’arrange, qu’Ilya ne voit pas son visage.

Un fan ?

Est-ce être un fan, que ne pas pouvoir s’empêcher de l’observer lorsqu’il s’entraîne ? De s’intéresser à ses résultats ? De se comparer sans cesse à lui, espérer, attirer son regard, est-ce être un fan, que rougir lorsqu’il l’entend rire, que sentir des papillons au bout des doigts alors qu’il sent ses paumes presser contre ses épaules, lorsqu’il pense, aux compliments qu’il lui a susurré ? La honte gonfle ses joues de sang, ça monte jusqu’en haut de ses oreilles, d’un geste ferme, Ephraïm se dégage.

Roulement d’épaules, le regard qui se détourne, il ne lui offre que la vision de sa nuque et du chignon qu’il défait dans un lourd soupir, de quoi dissimuler son visage. Il inspire profondément, saisit ses cheveux, le ruban, rattache le tout sévèrement. Ses mains se massent l’une et l’autre, il fait jouer ses épaules, s’appuie sur une jambe, puis étire l’autre, le mouvement, pour expliquer la tension qu’il ressent, pour la libérer et s’en débarrasser, ses prunelles préfèrent observer le terrain d’entraînement.

_ Fan, hm ?

Il renifle, bourrument, lui adresse une œillade agacée. Ephraïm, ne sait pas mentir, mais comment trouver les mots, pour décrire ce qu’il est si gêné de ressentir ? Alors, comme toujours, la colère est la meilleure protection. Les mâchoires se contractent, les muscles se tendent, il défie le parcours d’obstacle du regard.

_ Ca te ferait plaisir hein ? Qu’on t’admire ?

Ses yeux glissent au coin de ses prunelles, se plantent dans ceux d’Ilya. Il hésite. Le coeur au bord des lèvres, il le sent taper au bout de sa langue, résonner dans ses tempes, il est cramoisi et rabaisse la tête dans un grognement, attrape son sac et le balance dans un coin.

_ Tu as un bon niveau.

Accepte-t-il de dire en haussant les épaules. Son énergie légèrement défoulée, il piaffe, son talon gratte le sol, s’ébroue légèrement.

_ Tu es même excellent. Dans de nombreux domaines. C’est vrai que je t’ai observé quelques fois. Et je veux…

Ephraïm bascule la tête sur le côté, dans un geste ennuyé, il s’exaspère des mots, qui ne viennent pas, qui lui paraissent toujours, si maladroits.

_ J’ai envie de m’améliorer. Je veux faire mieux. Je veux être le meilleur, donner le meilleur de tout ce que je peux donner. Mon repère, ce n’est pas la moyenne de classe : c’est sa tête. C’est toi. Je ne peux voir mes progrès, qu’en réduisant ma distance avec la tienne. Ca apporte un peu de challenge. Plus que quand je ne me compare qu’à moi-même.

Il hésite puis son épaule bouscule légèrement le bras d’Ilya, dans un geste de défi.

_ Aujourd’hui, je t’ai rattrapé.

Un sourire éclaire ses lèvres, ça monte sans qu’il ne s’en rende compte. Le geste, n’a rien de moqueur : c’est la joie. La joie d’avoir réussi. D’avoir été, quelques secondes, à sa hauteur jusqu’à réussir, réussir à le dépasser, après des mois, des mois passés à s’entraîner.

_ Ce n’est pas qu’un coup de chance, et ne dis pas que c’est du hasard. Je pense que je commence à me rapprocher de ton niveau. Même si là, c’est le parcours où tu as eu le meilleur score… Donne toi à fond. Je ne suis pas loin derrière.

Ephraïm se positionne.

_ On part à 3 ?

Ephraïm Kurusu
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Ilya Matkovic
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Ilya Matkovic
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Sam 4 Nov - 19:19
you dare me to
step up & challenge you
sous ses paumes, il sent la tension qui s’étend, s’impose dans tous les membres et ilya peste tout bas
prend une grande respiration, recrache l’air dans un soupir agacé quand les talons s’ancrent dans le sol dans un acte de défiance un geste de résistance.
une révolte pour quelque chose qu’il a lui-même demandé.

mauvais, il a envie de lui balancer que c’est trop tard pour avoir peur
mais ilya est sur ses gardes
connaît mieux que quiconque la puissance que détiennent les provocations quand il s’agit de puiser au fond de soi pour y trouver la motivation, le carburant nécessaire
idéal.
ses dents grincent, voilà quelques heures à peine qu’il est au courant de l’existence de ce type
et le serpent se surprend à se dire qu’il fait un peu chier à le faire surveiller ses mots
petit prince qui n’a pas l’habitude de marcher sur des oeufs
(si ce n’est en présence de papa)

ilya n’insiste pas quand l’autre se dégage, satisfait quand il se met en route de lui-même,
ça suffit à faire taire sa propre impatience à l’idée de se dégourdir les jambes
(mais pas sa rancune son désir de l’éclater là où il excelle parce qu’on ne se défait pas des mauvais comportements d’un jour à l’autre et que l’arrogance le mépris elles
coulent dans ses veines)

si ça lui ferait plaisir qu’on l’admire?
ilya ne sait pas
ilya n’en a pas grande chose à faire s’il y réfléchit bien
ilya il a peut-être plus l’habitude qu’on le craigne plus qu’on l’admire
peur ou admiration n’est-ce pas la même chose dans le fond? n’impliquent-ils pas tous les deux
une forme de
respect
si on veut si on cherche
loin?

pour seule réponse, un haussement des épaules
détaché évasif
une réponse qui n’engage à rien et qui ne veut sûrement rien dire non plus.

le serpent lui offre un long regard ennuyé quand le verdict tombe, souffle un peu du nez agacé
un bon niveau ça ne suffit pas
parce qu’ilya il veut toujours plus veut qu’on chante ses louanges qu’on en fasse toujours trop à son égard
son égo toujours trop affamé
insatiable.

la seconde partie de ses propos le prend par surprise si bien qu’il s’étouffe, s’étrangle avec sa propre salive
et qu’une quinte de toux le prenne d’assaut sans qu’il n’ait le culot de chercher à croiser son regard.
l’honnêteté, la franchise, ça l’ébranle un peu dans ses convictions
ça le barbouille de l’intérieur lui qui jure par les coups bas les mots à demi-sincères qu’il sort quand ça lui chante quand ça peut lui servir, langue aiguisée qui manie les compliments comme une arme un dernier recours

ephraïm sourit ilya en reste interdit
lui qui l’a maudit en silence plus tôt, convaincu qu’on avait cherché à l’humilier volontairement, par mépris de sa personne
ilya il n’affiche jamais son côté vulnérable sa tête un coffre-fort où sont gardés tous ses secrets et ceux qui n’en sont pas, ses pensées tout simplement
ses doigts se serrent par réflexe à son sac et voilà maintenant qu’il détourne le regard
les joues un peu rouges
incertain de savoir quoi dire quoi faire
comment réagir face aux aveux déballés la vérité dévoilée

« hm. »

ilya toujours si arrogant
n’est peut-être bien qu’un enfant un peu trop renfermé
il ne sait pas comment s’ouvrir aux autres
ne sait même pas s’il en a vraiment envie
s’il en est vraiment capable.

« c’est pas mon genre. de laisser des chances. si tu veux pas retourner derrière, c’est à toi de te donner à fond. »

le mépris suinte un peu dans la voix, ilya il est encore amer encore un peu
maladroit
dans ses propos
mais si on fait attention alors peut-être bien que c’est sa façon de lui dire qu’il l’a à l'oeil
qu’il veut bien le prendre au sérieux à la lumière de ce qu’on a bien voulu lui dire, lui révéler.
promis ilya il ne le regardera pas de haut celui-là
veut bien le voir comme son
égal
par respect pour tous ses efforts
les mêmes qu’il fait tous les jours pour que son paternel garde les yeux rivés sur lui, digne héritier des matkovic.

« …à trois. un. deux…trois! »

ilya il s’élance
il a la rage de vaincre
(la joie étrange d’avoir trouvé quelqu’un à son niveau)



Ilya Matkovic
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Ephraïm Kurusu
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Ephraïm Kurusu
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Mer 6 Déc - 19:00
Il y a quelque chose d'agréable à la pression des mains qui s'écrasent sur ses épaules.

Pression du corps, contre le sien, résistance, qui le fait se sentir, bien là, bien présent, les pieds plantés dans le sol, les mains contre sa peau, Ephraïm sent sa propre force. La solidité et la puissance de ses muscles tendus, il se sent, entier, et non pas prêt à exploser. Comment décrire, ce que ses émotions lui font ressentir ? Cet océan qui ne demande, qu'à le submerger, lorsqu'il a l'impression de se noyer, d'être baloté contre les rochers, sentir sa peau se déchirer, la sensation d'éclater, d'être éparpillé, partir en morceaux, les pensées effilochées, le corps, déchiqueté, broyé de l'intérieur et parfois, explosé de l’extérieur.

Ephraïm n'ose pas avouer, qu'il apprécie cet échange étrange, ces forces qui s'affrontent, qui se rencontrent, s'épousent, ses mains froides, sur son corps brûlant, le souffle court et la chaleur dans le ventre, Ephraïm sent un vertige le saisir, les paupières qui se ferment, les picotis dans le ventre, les lèvres s'entrouvrent, à la recherche d'un peu d'air frais, pour calmer, faiblement, le brasier qui s'enflamme dans ses veines et le rouge, qui monte à ses joues.

Ephraïm, ça fait déjà un moment qu'il a remarqué Ilya. Qu'il l'a observé, qu'il s'est intéressé à ses notes et ses parcours préférés. Il a déjà rougi, au son de son rire, combien même, ne lui était il pas adressé. Déviant le regard, quand Ilya aurait pu le remarquer, faire mine, de l'ignorer, lui tourner le dos pour ranger ses affaires, vérifier son téléphone, avant de lui adresser une dernière oeillade quand Ilya s'éloignait.

Il ne savait pas comment l'approcher, comment l'aborder. Il connaît son cynisme, ses remarques cinglantes, son mépris et il sait, il sait combien lui-même est sensible, combien il est, susceptible. Craignant de briser, tout ce qu'il aimerait pourtant construire. Il a honte, d'être tombé amoureux avant même de le connaître, d'avoir rêvé se lier d'amitié, alors que tout les oppose, alors qu'il est probablement son Nemesis. Il a attendu, jusqu'au jour où il s'est senti assez, assuré, pour vouloir attirer son regard, pour être prêt à supporter ses attaques.

Il a été surpris de voir qu’Ilya a respecté sa limite.

Qu'il s'est excusé, à sa manière. Qu'il a accepté, de le retrouver ce soir et même d'apporter un petit quelque chose à Uriel. Il aura tant à lui dire, quand il rentrera.

Lui raconter, comment s'est déroulée cette journée qu'il a tant de fois scénarisée : au final, le pire imaginé ne s'est jamais réalisé, c'est même peut-être un peu mieux, que tout ce qu'il espérait. Et son coeur lui semble, plus léger, malgré son pas si lourd, lorsqu'il s'écarte, lorsqu'il rechigne, bougonne sur cette douceur, qu'il ressent mais ne sait pas comment exprimer.

Et cet élan, de bonheur lorsqu'il voit ses joues, rougir.

Sourire imbécile, regard qui s'attarde sur lui, profitant qu’Ilya détourne la tête pour le détailler timidement, imprégner l'image, dans son esprit, plaisir coupable, d'un premier amour maladroit, d'un coup de foudre comme dans ses livres, Ephraïm, face à la provocation, fronce les sourcils avec détermination.

Volonté d'acier, scellée au sein d'un corps entraîné.

_ Je me donne toujours à fond.

Il est comme ça, Ephraïm.

Toujours, à fond, au plus profond, de ses émotions, au plus loin, que son corps et sa tête lui permettent. Peut-être est-ce pour cela qu'il se sent toujours au bord, de l'implosion ?

Le signal de départ est donné.

Ephraïm s'élance. Combien même, ses jambes sont plus courtes que les siennes, il compense par la rapidité de sa cadence, la puissance de ses projections. Les babines retroussées, sous l'effort, le Pur-Sang puise dans toute sa rage. Les veines qui se gonflent sous la peau, les muscles secs qui roulent sous la peau tannée, Ilya ne gagne de l'avance que sur le passage où il faut ramper…

Ventre à terre, nez dans la poussière, Ephraïm crache un peu, renacle et râle contre sa croupe équine, qui le gêne dans ses déhanchés, s'accroche un moment contre un fil, qu'il vire d'un coup de pied, Ilya, est devant. Les mains s'appuient au sol, bond vers l'avant, l'étalon rattrape les mètres qui les séparent, mais cette fois, c'est le cobra qui franchit la ligne avant lui.

Ephraïm ne s'arrête pas immédiatement : pris par l'élan, il court encore sur quelques mètres, lève les bras et un rire franchit ses lèvres. Ses colères sont tempêtes, sa joie, quant à elle, rayonne et peut-être ressemble-t-il enfin à Uriel.

Les yeux plissés, les petites rides au coin des lèvres, la joie qui éclaire tout son visage. Les mèches sauvages qu'il glisse derrière son oreille, il défait ses longs cheveux qui cascadent jusqu'à ses hanches, les rattachent fermement en chignon serré, puis, haletant, tourne les prunelles vers Ilya. Le sourire, se fait plus doux, l'espace d'un instant. Heureux, de ce moment.

Seul avec lui, juste, tous les deux, loin des autres, qui les influent, il espère, peut etre réussir, à construire quelque chose.

Ca le changerait, de tout ce qu'il a l'habitude de casser : par maladresse, parce que ses émotions prennent toujours, trop de place, parce que sans Uriel, Ephraïm se cherche. Il n'a plus d'attaches, si ce ne sont les repères qu'il s'est données : ses valeurs, ses rêves et, oui, un peu, d’Ilya.

Les bras se croisent, l'expression, se renfrogne sans pour autant, perdre totalement la lumière au fond des pupilles et la chaleur au fond du coeur. Se balance, d'un pied sur l'autre, avant d'hausser les épaules.

_ T'as gagné. C'est quoi, ton gage ?

Car Ephraïm a le sens de l'honneur.

Il respecte toujours, la parole donnée.
Ephraïm Kurusu
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Ilya Matkovic
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Dim 24 Déc - 19:12
le regard reste accroché à sa silhouette un long moment, comme s'il était toujours en train de l'analyser, en train
de chercher, trouver
savoir
comprendre
ce qui lui passe par la tête de quelles pensées sont faites son esprit.

il se donne toujours à fond qu'il dit et ilya reste muet un instant de plus, un silence presque dubitatif.
trop concentré sur sa petite personne
il ne l'a jamais regardé jamais remarqué
ce garçon à la chevelure d'ébène, petit, une âme qui ne détonne pas particulièrement aux premiers abords.
ilya le détaille, de la tête aux pieds, ne s'en cache même pas, de le scruter ainsi.
il a une bonne musculature, des jambes moins élancées que les siennes (et ça l'insulte un peu, que même avec un désavantage face à lui
il l'a quand même battu la première fois
la dernière qu'il espère)

ses yeux sont ce qui le marquent le plus, ils semblent si honnêtes, débordant d'émotions et de détermination
de vie.
son visage est plaisant, encore plus avec ses sourcils ainsi froissés, il a l'air si sérieux et pourtant
pourtant il a presque envie de l'embêter davantage, se dit que ça en serait presque amusant (il pense à cette altercation plus tôt
le ruban arraché les cheveux libérés)
ça le fait renifler, sourire d'un air arrogant alors qu'ilya ne rigole pas pour les raisons auxquelles l'autre pourrait croire, sincèrement amusé
au moins autant qu'il est embêté.

le compte à rebours tirant à sa fin, il s'élance
il croit qu'il va être malade, quand il le voit devant lui, les larmes perlent sur le coin de ses yeux, rageur, à moins que ce ne soit le vent, c'est ce qu'il dira.

mais c'est lui qui franchit finalement la ligne d'arrivée, après avoir rampé dans la poussière, qu'il essuie doucement, un sourire suffisant sur les lèvres, le souffle qui lui manque
presque.

et il se retourne, fier ah si fier
l'air de dire ah tu vois j'ai gagné, tu vois je suis le plus fort?
mais lui, l'autre il sourit
et ilya il sait pas pourquoi
mais ça l'annéantit.

« m..mais pourquoi... pourquoi tu souris?! t'as pas compris que t'avais perdu?! perdu. p-e-r-d-u! »

il a l'air si perdu en cet instant, confus, déssmparé déstabilisé
ne comprend pas comment ni pourquoi quelqu'un peut être aussi heureux de ne pas avoir gagné,
lui si ce ne sont pas les victoires qu'il amasse, alors il n'en voit pas l'intérêt, il se découvre mauvais perdant, petit prince qui n'avait jamais connu la défaite auparavant
mais il a gagné alors
alors comment
concevoir que l'autre puisse être heureux malgré tout quand la défaite c'est tout ce qu'il abhorre
c'est sa conception du monde qui s'effondre, il n'arrive pas à le comprendre
et ce qu'il ne comprend pas
ça l'énerve.

« t'es trop.. t'es trop.. » bizarre, étrange, trop rayonnant, beau, un peu, pour sourire ainsi, trop énervant, ça aussi, pour la même raison, pour sourire ainsi. « raaah! laisse tomber! tu m'énerves! »

les bras se croisent, le yeux se détournent, sourcils froncés à son tour. sac sur l'épaule, ses doigts se resserrent sur la poignée.

il finit par s'approcher de lui, à la mention du gage, celui qu'il avait presque oublié.

« la semaine prochaine. même endroit, même heure. je vais te le faire ravaler ton sourire, tu vas voir! »

le doigt s'enfonce dans son torse.
et sans prévenir il se retourne, fais quelques pas avant de se retourner.

« et si tu viens pas, j'vais venir te chercher par la peau du cul alors t'as pas intérêt à me lâcher comme ça! »

et sans plus attendre davantage, le voilà qui repart
sa main se glisse dans sa propre chevelure, il refait son propre chignon, désordonné, avec ce ruban qui ne lui appartient même pas.
il ne le lui rendra pas, ça lui apprendra.
Ilya Matkovic
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