haklyone
You do not have a soul. You are a soul, you have a body.
Jules » Saudade



 
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Jules » Saudade
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Dim 11 Sep - 3:48
saudade
Your eyes opened wide as I looked your way Couldn't hide what they meant to say
Feeling lost in a crowded room, it's too soon for a new love.
Le vieux est pète-couilles. Dyomyre râle, suffisamment fort pour que le vieux en question, son pauvre papa un peu désespéré, l'entende. La voix grave tonne, quoiqu'il ne peut pas dire qu'il n'a pas l'habitude de ce genre de phrases venant de la fratrie Beaujardin, l'index s'agite vers Dyomyre, mais les yeux sanguins sont déjà bien loin, plus ailleurs qu'ils ne l'étaient déjà, et les doigts, machinalement, parce qu'elle l'a fait trop souvent, commencent à rassembler les assiettes. Les chaises crissent contre le gravier de la terrasse, les voix s'éloignent tandis que les enfants courent dans la maison, tentent d'échapper au terrible Hélias qui réclame déjà le lavage de dents, que les plus grands s'éloignent vers la cuisine pour un dernier café avant le coucher.
Sur la terrasse, à sa place habituelle, à une chaise de Dyomyre, il n'y a plus que Jules ; même le vieux a fini par partir, sûrement satisfait de son plan, sûrement persuadé d'être le plus intelligent de l'île. Pourtant, aucun plan machiavélique ne parviendrait à faire plier la blonde, et encore moins après le repas qu'elle vient de passer.
Parce que si sa rancune est tenace, celle de Jules l'est au moins autant ; elle est pire, ceci dit, parce que, malgré son grand âge, Palatine n'a toujours pas compris ce que c'était de la fermer, juste un peu, juste une fois, et les piques constantes au repas, parfois discrètes, parfois complètement assumées, avaient fini par achever toutes les envies de paix de Dyomyre.

Elle avait hésité à venir, mais son père l'appelait déjà dès la fin d'après-midi, elle qui avait toujours l'habitude de venir vers seize heures, et elle n'avait pas eu besoin de décrocher pour savoir qu'il lui sommerait de venir. Elle avait prétexté n'avoir pas vu l'heure, mais la vérité, c'est qu'elle avait passé une bonne demi-heure à essayer de convaincre Alfie de l'accompagner.
Sans succès, évidemment ; Dyomyre n'aurait pas les sourcils si froncés, la mâchoire si crispée, et les yeux rivés sur les fourchettes qu'elle jette sur la pile d'assiettes s'il avait cédé.

La blonde quitte sa chaise, les deux mains de chaque côté de la pile. Il lui faut un moment pour trouver un semblant d'équilibre et pouvoir redresser le dos, attraper les assiettes sans les lâcher immédiatement et tourner les talons pour se diriger vers la cuisine.
Le regard se pose sur Jules, qui s'est levé aussi, forcément, bien entendu, et si Dyomyre n'avait pas été si frêle, la colère aurait sûrement brisé une ou deux assiette. Tu peux rentrer, chez toi hein... Genre rentre, en fait. Va voir ta femme, là. Les ridules creusent la peau du front tandis que le nez se soulève, comme écoeurée, l'épaule bouscule celle de Jules vers la table et Dyomyre réunit les assiettes de l'autre bout de la table. Elle a bien conscience qu'il ne partira pas, qu'il ne laissera passer ni la bousculade, ni les mots, mais elle ne compte pas rester bien longtemps non plus.
Une fois le jardin débarrassée, elle grimpera sur son vélo et priera de ne plus voir Jules
chez elle les dimanches.
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Dim 11 Sep - 5:12
pink lemonade
YOU WERE MADE FOR ME AS FAR AS I CAN SEE
Look at what we've made how much have we changed little time
Les phalanges grincent à force de s'ouvrir et de se fermer afin de faire correctement circuler le sang, celui brûlé des injections à travers les veines, piqué à vif dans l'bras, Jules a comaté les heures précédentes au milieu de la chambre, Marcel qui n'a cessé de lui brosser le crâne pour chasser les idées noires, Valentin à gribouiller sur les vieux carnets d'école où la moyenne est excellente partout.
Les yeux roulent entre les silhouettes qu'il peine à reconnaître, les ongles noirs de la glaise et de la saleté, le souffle lent et humide qu'Hélias doit peiné à supporter.
Jules n'a pas les songes limpides, il a les envies fauves et les peines terribles, l'envie de basculer la table jusqu'à qu'il n'en reste que des miettes, la surprise des fiançailles qu'il n'a toujours pas digéré, Marcel qui n'a de cesse de hurler à tue-tête avec Exubert, le concours du plus couillon. Pète-couille la Dyomyre.. doucement murmuré, à peine audible, balancé à Hélias le ton railleur et le sourire large, le Palatine s'enfonce dans la chaise et délaisse le repas délicieusement préparé certainement par Venette et la si tendre madame Beaujardin. Mais l'estomac se noue instantanément à l'idée d'accueillir la purée entre le palais et la langue, la faim qui ne résonne plus qu'en fonce dalle après les joints trop fort tirés.

La nuque gronde et les têtes blondes se dérobent, Jules n'a pas vraiment le temps de réaliser, toujours éméché du vin et du poison dans l'bras, il fait grincer la fourchette jusqu'à que ce soit les pieds des chaises qui ne tonnent à travers les tympans, il grimace et fronce les glabelles. Tu sais pas lever les chaises ?
À son tour et sans l'envie d'avoir à ranger une maison qui n'est plus vraiment la sienne, Jules dépose les paumes contre les reins, tend le bassin vers l'avant de faire craquer les lombaires et grogne à la remarque désobligeante de Dyomyre. Qu'est-ce qu'elle veut, Pétasse de Beaujardin est de sortie aujourd'huii ? Jules se laisse bousculer, le permet car les assiettes entre les mains de la blonde sont une bonne excuse pour ne pas tout briser, pas maintenant. Alors Jules se rattrape au dossier en bois, glisse les doigts sur les rainures du temps et des dents, suit du regard l'amoureuse. Toi, t'as qu'à rentrer chez ton mec. C'est pas comme si tu venais si souvent, de toute manière.. Le bruit des assiettes rendent le tonnerre dans l'crâne horriblement pénible, Jules resserre les paupières tout en enserrant la chaise jusqu'à s'en décrocher, le bras qui démange et les hématomes en pagaille qu'il a caché sous un sous-pull trop large.
Les paumes glissent sous celles de Dyomyre, en retire la céramique pour déposer cette dernière sur la table usée par les années, bouscule la jeune femme par les épaules, n'a de cesse de se rapprocher le visage par dessus le sien et les prunelles vertes se dérobent sous celles azurées, il vient attraper les joues creusées et se met à rire du visage grenat qu'il relâche vers l'arrière. Il le sait, ton mec que tu bois du pinard toute seule ? Ha merde...
Le désir d'en toucher un peu plus, de revenir déposer la chair contre la sienne, là où c'est encore brûlant de la violence et des envies, Jules tourne autour d'elle et tire sur les mèches blondes joliment torsadées, recule pour remonter correctement la boucle du pantalon qui n'a de cesse de glisser du bassin, les rires qui creusent le poitrail un peu plus fort à chaque fois. Au moins t'es toujours aussi belle. Les sourcils se froissent et le sourire s'inverse quelques secondes, le regard se détourne, ça heurte trop fort malgré les mirettes qui se baladent sans cesse vers Hélias, les bras qui se soulèvent pour attraper les gosses et les bousculer afin qu'ils brossent les canines du haut vers le bas, de gauche à droite.
Le noyau se soulève de manière irrégulière lorsqu'il le regarde, se crispe lorsqu'il s'attarde plutôt sur la blonde devant lui, les doigts qui viennent se nicher entre ses boucles noires, le rire à nouveau au bord des lèvres. Tu d'vrais faire gaffe, tu vas finir avec un nez d'la taille d'une ampoule..


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Dim 11 Sep - 23:20
saudade
Your eyes opened wide as I looked your way Couldn't hide what they meant to say
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Jules et les remarques désobligeantes, Jules et la moquerie exposée fièrement en banderole, en travers du torse de sorte à ce qu'elle puisse bien la voir, ça devrait lui passer au dessus, elle ne devrait même pas en tenir rigueur, pas même un petit peu, parce qu'elle a d'autres choses à penser. Du moins elle devrait avoir d'autres choses en tête ; pourtant les pensées sont enfumées, et elle peine à naviguer dans le brouillard.
Pour ce soir, quoiqu'elle ne le veuille vraiment pas, quoique ça l'embête, c'est ce qu'elle crie au milieu de la route embrumée et impraticable, elle pensera à Jules.

La blonde renifle bruyamment, les assiettes claquent l'une contre l'autre et elle ricane un peu, beaucoup, passionnément, le dos qui se tord vers l'arrière, quoiqu'il n'y a rien de vraiment drôle dans ce qu'il raconte. Ça n'empêche pas le fou rire pourtant, la main qui serre le pull contre son ventre, mais les yeux restent assassins ; ça, elle ne le changera pas. Non... non, je sais pas... Tu sais quoi ? Dyomyre essuie le coin de l'oeil droit en soufflant. C'est ta mère... Ta mère je la soulève. Les rires s'éteignent, la main quitte le pull et continue de rassembler ce qu'il faut ramener à la cuisine.
Jules ne semble pas vouloir l'aider, mais elle ne s'en plaindra pas. Non seulement c'est peine perdue, mais elle préfère travailler sans qu'il ne se mette dans ses pattes, lui qui ne risque que de tout déranger et l'empêcher de nettoyer. Ben la pétasse, elle t'emmerde, tu vois... Je t'emmerde. Va te faire voir. Augustin tête de chien... Augustin la putain... Augustin...  Dyomyre grimace, les mots manquent pour décrire à quel point Augustin, aussi, est une pétasse.
Ce n'est pas elle qui l'a emmerdé pendant tout le repas, en tout cas. Pas autant, du moins.
Enfin, ce n'est pas elle qui a commencé, ça, c'est certain.

Il n'y a pas de secrets, chez les Beaujardin. La plupart du temps, ça rassurait Dyomyre, de se dire qu'elle pouvait échanger librement tant avec ses parents qu'avec ses frères et soeurs, et vice-versa. Pourtant, à ce moment précis, ça l'emmerdait tellement fort qu'elle avait fait valser une cuillère sur Jules. J'habite ici. T'es trop... T'es vraiment, bête.
Ça l'emmerdait , parce qu'elle n'avait pas envie qu'il sache pour Alfie, parce que c'était son secret à elle, parce qu'il était trop mauvais pour ne pas s'en servir contre elle. Si je pouvais aller voir mon mec , bah j'irai, tête de chien, Augustin. Je préfèrerai vraiment être avec lui, et pas avec toi, Augustin, Augustin.. Je t'enverrai une photo, ok ?
Les assiettes quittent les mains, les pieds de Dyomyre s'emmêlent, parce que Jules ne laisse pas d'espace, Jules râpe les joues des paumes abrasives, laisse sur la peau des stigmates que Dyomyre aurait préféré ignorer, laisser derrière elle, sans un regard vers l'arrière. A son tour, les doigts empoignent les joues, font cogner les fronts, le sourire se cache derrière les sourcils froncés et les dents se serrent. N'importe quoi, mais, n'importe, tu t'entends ou pas ? La blonde crispe la nuque, mais la poigne de Jules est trop forte ; le visage se retrouver vers l'arrière, les yeux vers le ciel, les nuages qui glissent, la lune qui se dévoile parfois. Tu sais, Augustin, Augustin... C'est pas parce que t'es, bipolaire, t'as vu, tu vois, c'est pas pour ça que tous les gens que tu vois, tu les hallucines... Des fois, tu vois, c'est des vrais gens, genre là, y avait vraiment ma famille, tu vois, t'as vu ? Donc non, j'ai pas bu toute seule, qu'est-ce que tu racontes, c'est quoi ton problème...
Augustin, tête de chien, Augustin, Augustin , ça glisse sous la langue, sous les lèvres sèches, les yeux accrochent, les pieds se déplacent pour ne pas lui tourner le dos, lui laisser l'occasion de frapper dans les angles morts. Dyomyre ricane, dévoile la langue entre les dents, et tend la main pour tirer sur la ceinture. Oh on va voir ta lune, la honte. Augustin... Les mains glissent pour arranger les boucles qu'il tire, dérange, décoiffe ; Dyomyre tire à nouveau la langue, le visage déformé par la grimace. Dommage, c'est pas pour toi, hein, Augustin... Je me fais pas jolie pour toi..

Dyomyre renifle, une fois, deux fois, trois fois, les mains qui passent sur le visage, le corps secoué par les rires silencieux. C'est pas drôle, pourtant, ça lui fait un peu de peine, de se dire que si elle fixe sa garde-robe le matin, si elle arrange soigneusement les boucles dorées, ce n'est plus avec son nom en tête, ce n'est plus parce qu'Augustin, Augustin, ça roule à l'arrière du crâne. Toi aussi, quand je t'aurai, cassé la gueule... Je vais te casser la gueule, Augustin, je te jure... Et tu vois... Rire, de nouveau, les mains qui agrippent le ventre, tentent de calmer la douleur qui lui tord l'estomac à force de glousser. Oh, tu te rends compte, tu seras couché par terre... Peut-être mort, et t'auras le cul à l'air, oh, la honte, Augustin..
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Lun 12 Sep - 0:32
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Dyomyre répond à toutes les agressions qu'impose Jules, des atrocités jusqu'aux beignes qui écorchent la carcasse déjà si fragile.
Les mirettes vertes se marrent du dos qui se casse vers l'arrière, du rire qui déploie les bronches et le sourire se dessine légèrement sur le visage, la brume qui n'a de cesse de tout faire flancher autour du crâne, ça lui en donne les affreuses migraines qu'il préfère taire, ignorer, faire comme si elles n'existaient pas, que la douleur au milieu du front ce n'était que les péchés mérités. Quoi ? L'air dédaigneux, la tête se secoue lorsqu'il attend l'annonce de cette dernière et le poitrail se gonfle d'air comme les ballons qu'on offre aux anniversaires, se relâche bruyamment lorsqu'elle énonce l'impensable, j'ai soulevé ta mère Jules et le garçon doit appuyer les mains contre la table pour empêcher le corps de tomber à la renverse sous les infusions qui détonnent dans l'cœur, qui le font vrombir trop forts, trop vite. Ahah mais non ? Putain, c'est un truc chez toi de sauter sur les Palatine hein dès que t'es un peu..eeeh.. Jules mime la bouteille qui coule dans l'gosier et il ne retient pas les commissures et les fossettes qui s'étirent et se creusent.
Dyomyre plus persistante lorsque l'alcool frappe, Jules plus distant lorsque ça vient cogner les envies fauves aux creux des reins, les désirs bien cachés, mal luné le matin lorsque dans ses bras ce n'était pas elle.
Augustin la putain et les phalanges se plient, il n'a que les index qui soulèvent comme pour faire l'orchestre que Dyomyre représente à elle seule, à la fois le violon et l'accordéon, le tragique et le démentiel. Une pièce de théâtre qui mériterait d'être admiré de tous. J'vais finir par craquer mon slip si tu continues de dire mon prénom.
La paupière de droite se desserre pour observer le teint framboise engourdie des sourires et des rires, de la rancune tenace qui tâche le cœur comme le pétrole le fait dans les bronches.

Demi-mensonge, Jules a l'ardent plus brûlant encore que d'ordinaire, peut-être parce que ce sont des nouveaux yeux azurés qui se déposent contre lui, qui lui font frémir l'épiderme sans que rien ne soit encore là, l'imaginaire en parure vermeille. Alors Jules souffle par le nez, ne retient pas les bousculades ni les grimaces, qu'il veut bien se moquer de Dyomyre la nuit entière sous la lune et les fragments célestes, si ça veut dire pouvoir avoir son attention, les nacrées à tout jamais dans les siennes. Moi aussi. Pas officiellement, officieusement ta chambre c'est aussi la mienne.
Les mots pestes et roulent, arrachent le sourire figé de la gueule mignarde et Jules à la mâchoire qui se resserre, le regard qui se démène à ne pas devenir trop brusque, le pompeux du vin qui ne fait que remonter les travers. Jules plus Palatine que jamais, Augustin jusque dans les veines. Tu penses quand même à moi alors que t'es avec ton mec, alors ça me va. Tu peux bien m'appeler tête de chien, miss praline..
Jules revient vers elle les mains qui se calent au niveau des reins, se fait imposant lorsque les talons se décrochent du sol et que le sourire revient gamberger sur le visage. Moi, bipolaire ? Je vois pas de quoi tu parles. Toi par contre c'est à se demander... T'es sûre que t'as pas genre.. Un truc là.. Les paumes enserrent doucement le crâne de Dyomyre, cogne le poing au dessus pour essayer d'en entendre le vide. Non... Y a rien. C'est terrible... Mais c'est pas grave. Les filles jolies, elles ont pas besoin d'être intelligentes.

Les lèvres charnues de Dyomyre lui font de l'oeil, il a le nez qui se fronce et le bassin qui bascule lorsque les doigts étiques crispent sur la boucle, Jules-Augustin qui déballe le souffle tiède par les naseaux, relâche la pression. Tout l'monde aime voir la lune. Et à son tour le Palatine accroche le tissu de la jupe pimpante, soulève afin de dévoiler une jambe et il en penche le torse pour l'apercevoir, malgré la vision trouble et les paupières lourdes.
Les cils se démènent à battre l'air, à être plus forts que les stroboscopes dorés au dessus du crâne. Les ongles froissent le tissu à force de le tordre, les mirabelles tombent dans les siennes, le cœur qui scinde, les émois qui sautent et les babines qui font fondre le sourire de l'autre côté.
L'étau se relâche, le bassin retourne vers l'arrière et Jules pivote sur lui-même pour montrer son dos, les envies patibulaires soudaines en plein dans la gueule, il voudrait tout balancer et se dire, planter les lames dans les gorges et mettre ça sur l'bon dos d'la maladie, celle qui ruine tout, celle qui nuit à son monde. lui-même. T'es même pas capable de bousculer Zébu' qui pèse quize kilo', alors si tu crois que tu peux me casser la gueule... T'as jamais rien gagné, contre moi je te fais dire. Le rire amoindri, Jules dévoile la nuque qui se baisse, les torsades mêlées les unes dans les autres et il vient les arracher doucement. Surtout les échecs, c'est pas possible d'être aussi nulle. Tu veux faire une partie ? Cette fois t'auras peut-être l'avantage... Et le minois se tourne doucement, de profil seulement, dévoile le sourire léger et le sourcil qui s'arque, la patience d'une réponse qu'il saura négative, des doigts et des ongles au fond des côtes qu'elle viendra enfoncer afin de terminer d'l'achever.



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