la semaine avait été compliquée, mais arrivait à son terme. mercredi et jeudi, ses jours de congés. eliott fatigué, eliott en proie au doute. eliott las de cette vie bien rangé, de la bière à servir et des assiettes à essuyé. ça va mieux, depuis novembre. une vie un peu près normale (même plus qu’à l’époque), un salaire régulier d’un employé modèle, même si pas si cher payé pour un barman, et des amis autour de soit. mais ça ne suffit pas, ça ne suffit plus. il y a un vide qui a remplacé l’ancien. la taule le hante encore, mais moins. c’est plus un rappel, une dissuasion. une épée de damoclès au dessus de sa tête. ce qu’il vit maintenant, c’est le vide de l’ennui. la lassitude de sa vie. eliott pas fait pour ça. eliott en manque de dose, en manque d’adrénaline. ça le démange dans les bras.
il a pas voulu y aller avant, au casino de celian. il avait peur de se souvenir de sa vie d’avant. l’époque du croupier au sourire charmeur, les cartes qui se mélangent, qui glissent entre ses doigts, le pourboire à la clef et les mots doux pour forcer à jouer. et puis, tout ce qu’il y avait à côté. mais si ce soir eliott met les pieds dans le ace casino, au nom choisi en leur honneur, alysse celian eliott, ce n’est pas pour travailler. rarement de ce côté là du tapis de jeu, eliott à envie de miser, de râler, de balancer des paires d’as et de mettre au tapis les riches bourgeois d’haklyone. juste pour assouvir ses pulsions de jeu. ses envies de paris, de dangers. juste pour satisfaire son envie.
ça n’ira pas à la roulette, trop aléatoire. ni au blackjack. il a trop souvent tenu ces tables et il sait à quel point ce jeu est fait pour que le dealer remporte la mise. ça l’emmerde trop de jouer contre un croupier. lui ce qu’il veut, c’est jouer contre d’autres (contre lui). alors c’est au poker qu’il s’installe. un verre de whisky commandé. une table pleine à craquer. une femme en robe rouge et à l’écharpe en plumme. un vieil homme à l’allure digne mais aux yeux froids. un quarantenaire un peu gras qui fume un cigare. et enfin, un jeune un peu perdu qui à l’air d’être venu avec le fumeur. eliott scrute. dans l’ordre du danger: le vieux, la femme, le jeune, le fumeur. simple intuition.
une heure plus tard, eliott se retire de la table. la femme est amusée et ses canines brillent de désir. le vieil homme est neutre. le fumeur fume de colère de s’être fait plumer par un inconnu devant son client, et ce dernier ne sait plus où se mettre. eliott à provoqué, eliott à gagné, et eliott ne repartira sans doute pas seul ce soir. il se lève sans un bruit, hoche la tête en signe de révérence avant de filer au bar se reprendre quelque chose. le temps de se calmer, de sortir du jeu, et
“alors comme ça on aime les jeux ? tu ne dois pourtant pas être très fort, monsieur le scientifique. tu veux que je t'apprenne ?"
ça ricane comme une hyène. juste par pure provocation. eliott n’aime pas grand monde, à vrai dire personne. mais quand on est l’ex de son meilleur pote, alors l’animosité s’en voit décuplée. il est mauvaise langue. nul doute qu’apollo serait capable de s’en sortir, mais son esprit rigoureux et mathématiques entrevoit ses limites dans un lieu comme celui-ci. un lieu ou le mensonge, les fausses pistes et la manipulation règnent. au moins, lui, vu son esprit cartésien, il ne risque pas de se faire embobiner. par contre, manipuler les autres, ça, c’est un autre défi.
“les probabilités, ça ne fait pas tout."
eliott qui méprise l’élitisme, la science, l’intelligence. c’est des conneries, tout ça. ça sauve personne dans un milieu comme celui-ci.
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Eliott Fauvel
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Sam 30 Juil - 0:33
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Dès l’entrée dans cet établissement il savait Apollo que quelque chose allait l’agacer pendant cette soirée. Et pourtant, il est venu, il n’a pas reculé.
Ce n’est pas parce que son ex avec qui il est en froid gérait cet établissement qu’il ne pouvait pas venir après tout. Alors oui, il se permettait.
Et il commençait a jouer. Sans trop de succès. Agacé.
Il soupire. S’en va rapidement des tables de jeux car si il continue, il va péter un câble : c’est une certitude. Le voilà arrivé vers le bar. Une boisson lui fera pas de mal.
Mais voilà qu’on s’adresse à lui. Il tourne la tête. Constante.
Merde quoi. Ils ont tous décidé de le faire chier ce soir ? Il claque sa langue. Laisse celui qu’il connait très bien comme un détracteur faire son intéressant.
Léger soupire. « Je m’en sors. »
Oui mais pas sur les jeux de chance. Apollo est un stratège, les échecs c’est pour lui mais pas le jeu de la roulette. Il plisse les yeux.
« J’ai pas besoin qu’on m’apprenne quoique ce soit, oh, surtout venant d’un mec qui risque de se foutre de ma gueule a la première occasion. »
Il lève un peu le regard, le jauge. Le fixe. Et termine sur sa lancée.
« Les probabilités sont déjà plus utile qu’un instinct mal venu. »
Secoue la tête. Boit une gorgé de son verre. Et s’attend a ce que Eliott lui réponde. Car il est comme ca.
le rictus sur le visage et les lippes qui s'étirent devant le soupir du harfang. la frustration et l'agacement dans la voix d'apollo, ça n'a pas de prix. de ce qu'il observe, la victoire et les gains n'ont pas l'air d'être de la partie pour le pauvre scientifique. quel dommage pour lui. comme quoi, la réussite n'est pas toujours du côté des érudits. et eliott, ça le fait jubiler. par simple esprit de contradiction, par simple égo mal placé. le plaisir de savoir qu'il est meilleur que lui. qu'il est plus fort que lui. juste pour redistribuer les cartes, remettre les scores à 0. parce qu'il le reconnait, apollo n'est pas né de la dernière pluie. des neurones, il en a, et il sait s'en servir. sur ce point là, eliott et lui ne sont pas si différents. néanmoins, le contraste est sur comment ils s'en servent.
eliott, la science, il n'en a rien à foutre. mauvais à l'école par ennuie et parce qu'il ne s'y reconnaissait pas. en marge depuis gamin, comme s'il n'avait, depuis toujours, jamais su prendre le bon train. plus spirituel que scientifique, plus littéraire que mathématique. c'est pas à l'école qu'il a apprit à vivre. eliott gamin aux rêves idiots qu'on a tabassé sur le macadam et cloué sous le trottoir. eliott désabusé qui a perdu fois en l'humanité. alors savoir le nombre de planète du système solaire, savoir comment fonctionne un panneau solaire, savoir comment optimiser l'énergie de la navette, il s'en cogne. la théorie et les grandes connaissances, c'est pas ça qui le sauvera, là d'où il vient.
“oh, mon pauvre apollo."
il ricane, bois cul sec le reste de son whisky qu'il repose sur le comptoir d'un coup sec. petit mouvement de tête pour encaisser la dose. les mèches blondes qui lui tombent sur le visage.
“je ne vais pas me foutre de ta gueule. ne t'en fais pas." ou peut-être que si. on verra. “mais t'as si peur de moi que ça ? moi qui croyait que t'étais capable d'un peu plus de répartie... j'étais loin de me douter que tu serais capable de prendre la fuite aussi vite."
le regard qui le transperce, le sourire qui murmure "lâche". eliott pourra dire ce qu'il voudra, la présence d'apollo lui fait du bien. parce qu'eliott, il commence à saturer de tout. de sa vie, de son boulot, et de ses relations; ,tout va trop bien, tout est trop calme. eliott, il a besoin d'en découdre. il a besoin de sa dose. il a besoin d'adrénaline. il a besoin de confrontation. bataille de cartes ou bataille de mots. c'est pour ça qu'il est là, ce soir, au casino. parce que c'est comme ça qu'il a toujours fait.
“ne t'en fais pas pour mon instinct, il va très bien. mais j'ai peur que ce ne soit pas le cas pour toi... à croire que les grandes théories l'aient un peu trop émoussé."
peut-être qu'ua fond, eliott, il est juste jaloux. jaloux de ceux qui ont réussi, jaloux de ceux que la société à accepté. jaloux de ceux derrière leur bureau, en costard cravate. navette-boulot-dodo. jaloux des hommes de sciences, des érudits. ceux qui ont réussis, ceux qui ont tout compris. parce qu'eliott, il en avait le potentiel. et pourtant, à vingt-huit ans, ce n'est qu'un pauvre barman en sortie de taule. alors oui, définitivement, il a quelque chose à prouver.
“tu veux boire quoi ? je te l'offre." parce que la rivalité ne doit pas empêcher de passer une bonne soirée. “et dis-moi où tu pêches. blackjack ? poker ? roulette ? si ton cas n'est pas totalement désespéré, je peux peut-être te rendre moins mauvais."
eliott désagréable même quand il essaye d'être sympa. parce que c'est apollo. parce que c'est l'ex de celian. parce que l'égo, tout simplement. le chat lui propose son aide. pour le garder sous la main, pour le confronter encore un peu. si le souffle et cendre se barre sans qu'eliott n'ait eu le temps de s'amuser, ça serait tout de même dommage. et puis, lui filer quelques conseils aux jeux, ça ne peut en faire qu'un meilleur adversaire à l'avenir. alors pourquoi pas ? de toute manière, l'enfer est pavés de bonnes intentions.
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Eliott Fauvel
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Jeu 4 Aoû - 19:14
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Evidemment c’est trop demander que de passer une soirée tranquille sans problème. Evidemment a partir du moment où son regard a croisé celui de Eliott il a su que ce sera la merde pour lui.
Il soupire Apollo. Il s’agace intérieurement.
Fixe Eliott. « Je n’ai pas besoin qu’on me plaigne merci. »
Secoue la tête. Il déteste ces airs qu’il se donne, a le regarder de haut alors qu’il ne fonctionne qu’à l’instinct. C’est n’importe quoi. Ca le dépasse.
Alors il ne le quitte pas du regard Apollo. Il roule les yeux. Ne cache pas du tout son agacement.
Il écoute. Il lui laisse le temps de s’exprimer pleinement avant de le regarder droit dans les yeux.
« Premièrement, je n’ai pas peur de toi, j’ai juste pas envie de gâcher mon énergie a te combattre, on sait très bien tout les deux comment ca se termine à chaque fois : une perte de temps. »
Il fait une légère pause. Jauge la salle. Jauge les jeux. Hausse les épaules.
« Deuxièmement tant mieux si ton instinct ne te fais pas défaut, c’est si aléatoire ce genre de chose, pour ma part j’analyse, ce n’est qu’une question de temps avant que je trouve une stratégie pour gagner sur le jeu auquel je me suis engagé. »
Il plisse les yeux. « J’ai donc beau perdre je ne perds pas espoir mon cher. »
Léger sourire. Il le regarde aussi de haut Apollo. Et puis, il terminera sur sa lancée.
« Enfin, si tu penses pouvoir faire mieux soit, la roulette c’est le jeu que je vise. Et merci mais mon verre est encore plein. »
Va-t-il vraiment l’aider ? Apollo est le premier étonné.
apollo est tout agacé, et ça, eliott, ça lui plaît. chercher la bêtite bête, voir la frustration et la colère passer aux travers de ses pupilles bleutés. eliott, il aime provoquer. il aime déstabiliser. parce que les hommes sont fascinants, et beaucoup plus facile à manipuler quand les émotions transparaissent. alors eliott, il ricanne, la voix grave mais suave. eliott, il s'amuse. félin jusqu'au bout des griffes, jouant avec sa proie sans jamais l'achever. cruel, le chat.
“hm hm... d'accord d'accord... écoute, la lâcheté est un défaut que beaucoup d'animas partagent... ce n'est pas grave. il ne faut pas t'en faire." il est mal placé pour parler, mais ce n'est pas lui dont on fait l'introspection, ce soir, accoudé au comptoir. “simplement, vu ta motivation au tournoi de volley de la dernière fois, je m'étais dis que tu étais quand même un battant... navré de m'être trompé."
le dernier pic pour bien appuyer. eliott aussi, mauvais perdant, mais pas compétiteur pour autant. pas sur ça, en tout cas. eliott il choisit ses combats. et un tournoi ridicule pour un camping tout aussi ridicul.... il n'en a rien à foutre. pourtant apollo n'a pas tort. aucun de leur échange n'est vraiment productif. ça ne fini jamais bien. mais eliott, la conclusion, il s'en moque. tout ce qu'il souhaite, c'est les sensations fortes, c'est la seule chose qui l'importe. provoquer pour provoquer, et tant pis pour les conséquences.
“je vois. monsieur est lâche mais persévérant." un compliment contre du sarcasme. rien n'est jamais gratuit. “écoute, tu m'appelleras quand tu auras trouver. en attendant, je te regarderai te faire plumer."
et ce sera un joli spectacle. et puis, apollo, au fond, il l'amuse. il répond sur le même ton, il lui donne matière. et même s'ils ne s'apprécient pas, qu'ils ne s'apprécieront jamais, au moins eliott ne s'ennuie pas. il lève un sourcil, tout de même, quand apollo finit par accepter. eliott sourit, commande une bière, et se tourne vers le harfang.
“la roulette russe... ce n'est pas ce que je préfère, ce n'est que des probabilités. mais je suppose que c'est ce qui te va le mieux... bon, comme tu le sais, c'est un jeu de hasard, et donc de chance. pas de bluff, pas de stratégie autour de ça. mais pour autant, on peut quand même s'en sortir."
eliott se redresse un peu, remercie le serveur pour la bière fraîche venant d'être posée sur le bar, et continue de parler. il n'y a plus cet air suffisant, ce sarcasme et ce cynisme. eliott sérieux, eliott plus froid, eliott logique.
“tu as la stratégie de la grande martingale. ça te dit quelque chose ? avec ça, t'es sûr de gagner en théorie, malheureusement, tu n'as ni un compte bancaire infini, ni un temps infini. donc je te le déconseille. je peux quand même t'expliquer si tu veux. à toi de voir. mais moi, je préfère plutôt analyser. il y a combien de table de roulette ici, et à laquelle tu étais ?"
il se tourne vers les jeux, les gens y sont entassés, certains fument d'autres boivent. tous accrochés à leur jetons et à leur billet. ce spectacle lui avait manqué.
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Dim 14 Aoû - 18:50
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Il plisse les yeux Apollo en entendant Eliott qui o s e insinué qu’il est lâche.
Non ca ne passe pas. Il fronce un peu les sourcils.
Claque sa langue. Le laisse terminer.
« Cesse de dire que je suis lâche, c’est faux. Je suis simplement prudent. Ose me dire que tu vas te lancer dans un tournois d’échec les yeux fermés, ca revient au même pour moi avec ce genre de jeu de hasard. »
Il le fixe. Ne le quitte pas du regard, jauge chacune de ses réactions et capte son histoire de probabilité.
« En effet. Il y a un semblant de logique derrière tout ca, en réalité je pourrais trouver de la logique partout avec le temps. »
Léger sourire, provocateur. Il lui fait un signe de tête vers une des tables rassemblant un peu de monde. « Celle la. »
Il penche un peu la tête. Joint ses mains. Patient.
Et a son tour provocateur. « Alors monsieur le soit disant génie que me proposes tu ? »
Il est curieux Apollo. Curieux de voir comment Eliott se débrouille. Ce qu’il compte lui proposer.
Le feeling ca a jamais été son truc contrairement a son interlocuteur. Il attend de voir si ca peut porter ses fruits.
eliott sourit de plus belle. le harfang prend la mouche à la provocation. visiblement, il n’apprécie pas le qualificatif que le félin lui offre avec plaisir. c’est presque trop facile de l’énerver. c’est presque trop prévisible. eliott adore ça.
“d’accord, d’accord !" il rit. “prudence est mère de sûreté, hm… mais sans risque, on ne gagne pas."
il décide de calmer le jeu. ça ne sert à rien de s’énerver maintenant. il préfère faire autrement. pourquoi ne pas former apollo pour ensuite avoir un adversaire digne de ce nom, après tout ? se prendre la tête là, maintenant, au bar, n’en vaut pas la peine. c’est trop tôt. il peut encore maximiser la satisfaction, quitte à l’affronter un peu plus tard.
“très bien. on y va." eliott prend son verre de bière avec lui, se lève du bar pour se rendre au niveau des tapis de jeux. il y a huit roulettes de disponible au casino. eliott et apollo se placent un peu en retrait, observant un peu toutes les tables. “comment ça s’est passé, ta partie ? est-ce que tu as beaucoup fait de tours ? comment était le mental des autres joueurs ?"
il fixe apollo. bois une gorgée. il va falloir essayer d’être pédagogique.
“la roulette, c’est un jeu de hasard, mais pas que. tu peux maximiser tes chances de gagner. déjà, avant de commencer, observe les tables. assure-toi d’être capable de t’entendre avec les autres joueurs. évite absolument les tables où ça joue agressif, ou bien où l’alcool coule à flot. tu vas te faire prendre dans la folie du pari et subir toute la pression d’une table entière. et c’est le meilleur moyen de perdre pied et de dévier de ta stratégie."
on enlève donc les tables 4 et 5.
“une fois que tu as trouvé des tables qui semblent te convenir, il faut que tu décides de ce que tu veux miser. une roulette tourne environ 40 fois par heure. si tu veux jouer x heure, il te faut donc au moins x fois dix lenss pour jouer le temps que tu veux, et passer un bon moment. on va jouer 1h pour commencer. peut-être deux. j’ai 100 lenss pour moi donc c’est parfait puisqu’il me faudra 40 ou 80 lenss selon notre choix. ce qui franchement est raisonnable pour commencer. pas besoin de miser plus au début."
eliott, habituellement, miserait beaucoup plus. mais il est là pour apprendre à apollo, qui débute. donc il vaut mieux rester prudent et lucide.
“on évite enfin les tables avec des grosses misent de départ. ça te pousse à parier beaucoup, et tu peux donc perdre beaucoup, et c’est emmerdant pour le jeu. je suppose que ni toi ni moins ne sommes millionnaires, donc on va commencer par une mise de départ à entre 1 ou 5 lenss si tu veux bien."
eliott finit son observation et hausse un sourcil. apollo à vraisemblablement la chance du débutant, puisque la table où il était remplissait tous ces critères.
“on va retourner à ta table du coup, c’est parfait !"
le compliment à demi-mot, parce qu’il ne faudrait pas non plus être trop sympathique. eliott s’installe à la table, laisse apollo s’installer à côté de lui. il négocie avec le croupier pour qu’apollo puisse observer et jouer avec lui. le débat est rude, mais le billet de 50 lenss glissé sous la table finit par clore le débat. eliott jouera donc avec apollo, mais ce sera eliott qui prendra les décisions. mais au moins, ils vont pouvoir jouer à deux et le chat pourra lui expliquer en pratiquant. corrompre de temps en temps, ça ne fait jamais de mal.
“bon. tu te souviens des numéros qui tombaient souvent ? est-ce qu’il y en a un qui se démarquait ?"
il murmure à l’oreille, pour ne pas que les autres joueurs ne les entendent.
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Dim 25 Sep - 15:23
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Evidemment que Apollo est prudent. Evidemment qu’il cherche a optimiser toute ses chances.
Les statistiques finiront par jouer en sa faveur, il en est p e r s u a d é. Mais il se permet quand même s’écouter Eliott. Eliott qui comme toujours se montre provocateur, sûr de lui.
Très bien. Apollo va ravaler sa fierté et l’écouter. Il se dirige vers les tables où il y a le jeu de la roulette. Ecoute la myriade question que l’autre lui pose.
« J’en ai fait beaucoup au départ, puis très peu a la fin. Les autres joueurs sont confiants, trop confiant a mon avis. »
Serre les dents. Encore a cran de sa précédente défaite. Il soupire l’écoute. Il comprend rapidement où il veut en venir.
Il faut dire que les chiffres c’est son truc à Apollo. Il hoche doucement la tête.
« Parfait. J’ai bien choisi ma table tu vois. »
La moindre occasion d’avoir raison est bonne a prendre. Surtout face à Eliott.
Il se dirige vers la table, s’installe. Il cherche a en savoir plus. Normal.
Apollo réfléchit un court instant.
« Mh… peut être bien le 7, 15 et 30. »
C’est tout ce dont il se souvient. Il murmure a Eliott. Confiant mais aussi provocateur.
les deux camps s’écoutent, mais l’égo d’apollo qui se pavane d’avoir bien choisi sa table, ça leur rappelle que la hache de guerre n’est pas encore enterrée, et ne le sera probablement jamais. alors eliott souffle du nez, fait jongler les jetons entre ses phalanges. apollo à donné son feu vert, un peu sceptique.
“très bien, alors observe, le novice.”
il lui répond sur le même ton, le novice en opposition à l’artiste. eliott relève le défi et répond à la provocation. et la partie commence, les chiffres 7, 15 et 30 tout bien noté dans un coin de sa tête. apollo est bon en mathématiques, et donc en probabilités. et ça leur donne un avantage pour compter les cartes. les parties s’enchaînent, et petit à petit, l’amas de jetons commence à grimper. si eliott ne gagne évidemment pas à chaque tour, il arrive à minimiser ses pertes et maximiser ses gains pour se retrouver vainqueur à la fin.
des 80 lenss sortie au début, 40 de la poche d’eliott et 40 de celle d’apollo, voilà qu’ils se retrouvent à 150 lenss, soit un bénéfice de 70 lenss, vraiment pas mal. eliott en rends la moitié à apollo, ses 40 d’origines et les 35 qu’il a gagné pour lui, fairplay. l’idée de les garder lui à traversé l’esprit, mais il préfère affronter apollo à la loyale.
“tu m’payes une bière, du coup ?”
le sourire un peu provocateur alors qu’il quitte la table pour se diriger vers le bar. depuis le début de la partie il y a plus d’une heure et demi, sa consommation a évidemment été vidée. et eliott, après une jolie partie de jeu, il aime avoir quelque chose à porter à ses lèvres. alors sans attendre apollo dans son dos, il s’installe au comptoir du bar, comme au début de sa soirée, avant de croiser le harfang. mais eliott, il est de meilleure humeur après cette partie qui se solde sur une victoire. content d’avoir gagné, évidemment, mais aussi content d’avoir montré à apollo ce qu’il savait faire. comme si il avait besoin de lui prouver quelque chose. alors, la voix presque chantante, taquine plus que provocatrice, il lance:
“eh, c’est vrai que t’as fait un putain poème à celian ?”
le but, c’est toujours de lancer des piques, mais l’ambiance est un peu plus bonne enfant. après tout, même si la victoire lui revient, apollo à été son partenaire. alors il peut bien lui offrir quelques instants de trêve. l’alcool qui monte et la folie du jeu l’aide aussi à se détendre.
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Dim 2 Oct - 18:50
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Ca va vite. Apollo a beau observer, il ne comprend pas toute la subtilité du jeu de son complice du jour. Il reste attentif jusqu’à la fin.
Et au moment où c’est terminé, l’autre réclame un verre.
Aaah. Qu’est ce qu’il aimerait avoir le luxe de pouvoir refuser. Mais il ne peut pas se le permettre après une telle prestation.
Il hoche doucement la tête.
« D’accord, juste pour cette fois. »
Qu’il ne s’imagine pas n’importe quoi non plus. Il arrive vers le comptoir, commande deux bières. Inspire. Se demande si sa soirée pourra encore empirer.
Et il s’avère que … si.
La mention du poème le fait directement tiquer. Il fronce légèrement les sourcils vers Eliott.
« Comment ca ? Il t’en a parlé ? »
Apollo ne le cache pas le fait qu’il a bien fait un poème mais la façon dont c’est amené le déplait fortement.
Il lève le regard. Le fixe de haut en bas.
« Ca te dérange peut être ? »
Léger sourire, provocateur. Presque a la recherche de ce qui n’existe pas : des sentiments amoureux pour Celian. Il finit par prendre sa bière en main une fois servis. En boit une grande gorgé.
Ca ira. Il va survivre.
Il va bientôt pouvoir se dire que cette soirée appartient au passé. Ca i r a .