haklyone
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piaillement, becs et plumes - ft. maxine



 
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piaillement, becs et plumes - ft. maxine
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Mer 20 Juil - 11:53


piaillement, becs et plumes
(03 juillet 2098 x navette vers babel)

le soupir de la fin de matinée. amaryllis adossée au coussin en mousse du wagon. ce coussin qui écorche et qui n'a rien de tout. la sensation désagréable de la mousse sur sa peau. si une infirmière la voyait, nul doute qu'amaryllis se ferait rouspéter. condamnée à s'installer sur les placs prioritaires. mais ça, jamais. plutôt mourir que de céder. amarylllis trop fière, amaryllis qui refuse d'être vue comme faible. alors elle est là, debout de toute ses forces, tentant de résister aux à-coups des virages et à l'accélération de la navette.

il est onze heure. le soleil est déjà haut dans le ciel.  on étouffe un peu, dans la navette. c'est le mois de juillet et les cours sont finis. alors amaryllis, elle n'a plus d'excuse pour vagabonder. coincée entre ithloreas et babel. entre chez elle et l'hôpital. elle a rendez-vous cet après-midi pour des examens. elle n'a pas envie. les perfusions ça fait mal. ç s'immisce dans les veines et ça pique de douleur. mais elle n'a pas le choix. ou du moins, pas de meilleur choix.
mais elle y va un peu avant, à babel. elle veut passer en ville avant d'aller à la clinique. pour profiter du beau temps, se faire un petit restaurant. peut-être passer dans une boutique ou deux si elle a le temps.

la navette s'arrête. petite secousse. recrache des passagers pour en avaler de nouveau. et puis il y a une éclat bleu ou vert qui défile devant ses yeux, vient s'installer à côté d'elle. amaryllis glisse un regard vers sa gauche. pince ses lèvres. détourne la tête pour faire semblant de n'avoir rien vu. priant pour qu'lele ne l'ai pas vu non plus. rêvant de disparaître.
mais c'est trop pesant. le silence est lourd et la navette repart. alors finalement, amaryllis soupire. murmure.

"salut maxine..."

parce qu'il faut être polie. le ton sec qu'on ne lui reconnaît pas. mais amaryllis n'a pas oublié ces cheveux colorés. maxine, la dernière fois, elle lui a volé son goûter.

@nébuleuse
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Maxine Dupuy
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Jeu 21 Juil - 10:00
Piaillements, becs et plumes
03/07


Maxine les pieds légers sur les quais, la démarche sautillante de la pie enjouée. Hier, on lui a enlevé son attelle au poignet, plus de raison de rouspéter. La fierté d’une blessure à peu près guérie, la main tourne dans tous les sens comme une baguette magique avant qu’un élancement douloureux ne la fasse arrêter, soupirer, maudire le monde entier. Le sifflement distinct de l’arrivée de la navette la fait un peu reculer, bousculée par les Animas impatients s’avançant déjà pour avoir les meilleures places. La pie fait la moue, écrase un ou deux pieds pour se venger et se tortille entre les corps pour passer la première. Elle y parvient dans un sourire victorieux, comme tous les matins, comme tous les soirs. Direction Arc-en-Terre car si la jeune femme a pu avoir sa matiné de congé, ce n’est pas le cas du reste de la journée.

Le regard bleu se perd un instant dans la profondeur du wagon avant de s’arrêter sur une petite tête brune assez familière. Un rusé sourire fleurit sur les lèvres et la voilà quelques secondes plus tard confortablement assise à côté d’Amaryllis, les jambes tendues devant elle pour avoir l’espoir d’y voir un vieux monsieur s’y prendre les pieds. Position un peu tordue alors que l’accoudoir lui rentre dans le dos, mais Maxine, elle ne manquerait pour rien au monde la petite expression crispée de sa nouvelle amie.

“Amaryllis.” Avec lenteur et dédain. “J’ai pas déjeuné ce matin, t’as un truc à manger ?” Le frigo tout aussi vide que son ventre, Maxine devrait faire les courses, Maxine devrait arrêter de s’acheter des produits surgelés ou de commander n’importe quoi et se mettre à cuisiner.
Une prochaine fois.

Un homme manque de se prendre les pieds dans ses jambes, la pie ricane, de ce son trop rocailleux, trop agité. “Oups.” Un regard noir et le voilà qui s’en va plus loin. Maxine, elle préférerait qu’on ne la colle pas trop mais Maxine, elle a ses manies, ses ridicules folies. Alors elle remonte une jambe, moitié tailleur pour prendre encore plus de place dans les sièges exiguës. Amaryllis, elle n’avait qu’à pas se trouver là.




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Jeu 21 Juil - 11:50


piaillement, becs et plumes
(03 juillet 2098 x navette vers babel)

maxine qui, évidemment, s'installe prêt d'elle. maxine désagréable, maxime qui se pavoise. affiche son plumage coloré et orgueilleux devant qui veut bien regarder. la jambe se tend, fait presque trébucher. amaryllis affiche un regard désolée au monsieur qui n'a rien demandé. maxime qui se colle à elle, pends toute la place sur le siège. amaryllis à la patience en baisse, devant celle qui l'oppresse.

"non, maxine." serre un peu plus son sac contre elle. parce qu'elle n'est pas sûre. et si gâteau il n'y a pas, il y a toujours son porte-monnaie. "et même si j'avais quelque chose, je ne t'en donnerai pas une miette. je te signale que tu me dois une barre de céréale et un paquet de gâteau. respectivement à 1.20 et 3 lenss."

amaryllis qui n'avait pas pu se débattre. pas eu le temps, ou pas la force. mais elle n'oublie pas, amaryllis. note tout pour lui mettre la facture devant les yeux le jour où elle pourra se battre à son tour. et aujourd'hui, elle sent plutôt parée. au moins disposée à le lui rappeler.

"tu vas pouvoir m'accompagner à babel pour me rembourser, du coup."

elle lui sourit de toutes ses dents. le sourire terriblement faux et en même temps terriblement lumineux. c'est qu'à force de sourire tout le temps, ça finit par devenir facile de faire semblant.
puis elle grommèle intérieurement. la jeune fille aux cheveux arc-en-ciel s'installe de plus en plus dans ce siège deux personnes comme si elle était seule. et ça l'agace, amaryllis. elle n'aime pas le contact contre son corps (puisqu'elle déteste son corps)? elle observe maxine à ses aises et à envie de soupirer. mais elle s'arrête avant car un détail attire son attention. la dernière fois qu'elle a vu maxine, c'était à l'hôpital (le coup du paquet de gâteau).

"tu n'as plus ton attèle."

le ton soudain bien moins sec. comme si amaryllis s'en inquiétait réellement. parce que c'est le cas, au fond. elle ne peut s'en empêcher, même envers ses pires ennemis.
et puis, c'est qu'elle ne comprends pas trop. pourquoi maxine s'en prend à elle comme ça ? pourquoi ça la démange d'être désagréable ? qu'est-ce qu'elle lui a fait pour mériter ça ?
elle ne lui demandera pas. amaryllis trop patiente, amaryllis trop passive. amaryllis qui préfère attendre, prendre sur soit, jusqu'à ce que la navette arrive et la tire d'ici.

amaryllis pousse un soupire.
tant pis pour elle s'il le faut
mais tout de même.

"range au moins tes jambes... ça dérange les autres passagers."

à la rigueur, qu'elle prenne toute la place, elle peut le supporter. se sacrifier (encore encore). mais déranger les autres ? oh, ça, jamais. alors elle a la voix pleine de raison et la morale au bout des lèvres.

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Maxine Dupuy
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Ven 22 Juil - 14:08
Piaillements, becs et plumes
03/07

Les regards haineux qu’on lui réserve, Maxine en fait son goûter, son havre de paix ; bonjour monsieur, au revoir monsieur, Amaryllis elle s’excuserait presque pour elle. Pauvre petite chose. Pas de gâteau pour la pie, pas de délicieux biscuits à dévorer dans un coin de jardin ou un couloir d’hôpital. Maxine, elle trouve que l’autre fait décidément bien mal son travail ; serait-ce trop demander, quelques bonbons pour la contenter ? La brune fait les comptes, quelques lenss par ci par là, quelques remboursements que la pie ne retiendra pas.
Claquement de langue, elle s’étire encore un peu comme pour toucher les étoiles, celles qui l’éclairent la nuit tombée et semblent toujours la narguer.

“Tu me les avais donnés, ça ne se fait pas de reprendre un cadeau.” Moue faussement peinée, lueur maligne au fond des yeux. Maxine, elle ne remboursera pas un seul lenss. “J’vais pas à Babel moi, je descends plus loin.” Jusque dans les usines sales et odeurs chimiques dont ils se sont tous habitués trop rapidement, mains gantées et blouses élimées. Le visage s’approche, amusé dans cette méchanceté gratuite.  “T’as pas d’ami c’est ça ? T’as pas envie de traîner toute seule à Babel ? Tu veux que j’te tienne la main pour sortir de la gare ?”
Ricanement comme un oisillon excité, elle finit par se reculer.

Un regard sur son poignet où s’accrochait pas plus tard qu’hier une odieuse attelle grise recouverte de stickers colorés pour pallier au mauvais goût des fabricants. Haussement d’épaule, ça, ce ne sont pas les affaires de la brune. “Non, je l’ai plus.” Regard rusé, elle enchaîne pour s’amuser, agitant son bras devant la pauvre Amaryllis. "Ça t'intéresse c’est ça ? Olala t’es trop mignonne la prochaine fois je viendrai demander un bisou magique.” Elle pouffe d’ironie, lueur sarcastique au fond des yeux. Beurk, plutôt crever.

La pie lève les yeux au ciel, se rapproche encore un peu.  “Et tu veux que je les mettent où mes jambes hein ?” Dans sa poche ? “Oups regarde j’suis trop grande.” Maxine glisse un peu contre le dossier, à moitié étalée pour étirer encore plus ses jambes dans le wagon déjà bien rempli. Les regards agacés des autres passagers, elle les ignore autant que sa propre sœur ; avec grande insistance.



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Ven 22 Juil - 16:13


piaillement, becs et plumes
(03 juillet 2098 x navette vers babel)

amaryllis lève discrètement les yeux au ciel. ce qu'elle est agaçante, maxine. à s'étirer de plus en plus et prendre toute la place. amaryllis n'a pas le temps pour les enfantillages. elle aime bien les enfants, mais pas ceux de vingt ans. et là, elle à l'impression d'avoir une adolescente en pleine crise et d'en être sa mère. c'est franchement fatiguant.
elle cligne des yeux quand le visage de maxine s'approche, elle a beau être plutôt jolie, elle l'admet, elle déteste cette proximité imposée. elle essaye de contenir sa grimace, mais ça la met mal à l'aise.

"tant mieux alors, je suis bientôt débarrassée."

pas de maxine jusque dans ses pattes, pas de maxine jusqu'à l'hôpital. amaryllis roule encore des yeux. qu'elle est fatigante. mais visiblement, ni le dialogue ni la confrontation ne fonctionne. tentons autre chose.

"oh, c'est si gentil de se proposer ! j'avais justement besoin d'une chevalière servante." le sourire adorable sur le visage. le calme énervant et la voix trop gentille pour la situation. elle pose ses yeux dans les siens, l'air tout à coup très concerné. "tu sais si tu as de soucis d'argent... tu peux m'en parler... c'est pour ça que tu ne pouvais pas t'acheter de barre chocolaté ?"

elle affiche un air désolée. pauvre maxine sans le sou. il fallait le dire tout de suite.
elle ignore la main qui s'agite et la mention du bisous magique. amaryllis qui n'est pas du genre à vouloir avoir le dernier mot. amaryllis qui préfère laisser couler quand elle n'a rien à répondre. si c'est forcé, ça ne fait pas mouche.
de toute façon, l'ignorance c'est le plus grand des mépris.

mais maxine, plus que de l'embêter elle, emmerde le monde. et ça, c'est insupportable. amaryllis gênée devant les regards, amaryllis qui se sent coupable à sa place.

"bon, laisse-moi passer. comme ça t'aura la place que tu veux."

l'abandon de la confrontation. amaryllis pas courageuse, amaryllis pas dans le conflit. elle préfère fuir et partir. c'est le plus intelligent des deux qui cèdes.
alors elle sacrifie sa place dans l'espoir d'une tranquillité bien mérité.

"je descend en prochain arrêt. et donc toi aussi, chevalière servante."

elle insiste sur le dernier mot. amaryllis, ça lui plairait bien d'être une princesse, ou une reine.
elle se redresse du siège pour passer, hésite à enjamber maxine encore toute allongée.

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Maxine Dupuy
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Mar 26 Juil - 10:06
Piaillements, becs et plumes
03/07



Maxine elle les aimes, ces mains toutes crispées contre le flanc, ces yeux qui roulent comme des billes rivés vers le ciel, ces moues juvéniles qui lui font dire Maxine tu n’es qu’une épine dans le pieds, une sale petite chose envenimée. Ces douces pensées toujours toujours refoulées et pourtant ça lui plairait peut-être à la pie,
qu’on la trouve lassante,
énervante,
fulgurante.
Des mots avalés de travers comme des épingles dans les biscuits. Maxine, elle veut sa présence irritante et horripilante car ainsi peut-être n’aurait-elle pas à penser au reste, à se morfondre de ce qu’elle n’a pas, de ce qu’elle n’a plus.

Oh le visage adorable ! L’ouvrière sourit de toutes ses dents (un peu tranchantes, assurément) comme le renard qu’elle ne sera jamais. “Ba voyons, tu peux rien faire toute seule quoi, c’est triste ça.”

Amaryllis, c’est une boule de tendresse, un air enchanté déviant les calamités. Amaryllis, c’est un monde tout jaune tout rose aux pétales de fleurs entre les mains. Amaryllis, elle ferait flancher n’importe qui d’un sourire (mais pas Maxine jamais Maxine).

Amaryllis et la soudaine envie de lui faire bouffer les sièges, lui édenter son sourire hypocrite qui paraît tellement naturel. Lui faire perdre ses jolies couleurs pour un mélange fade et insipide. La faire douter jusqu’à ce qu’elle en pleure.

La pie fait mine de s’en foutre, de l’argent, des beaux vêtements ; les poings un peu crispés parce que l’autre tire dans le mile, parce qu’effectivement, une barre au chocolat c’est un petit plus qu’elle ne peut parfois pas se permettre si elle veut pouvoir payer le loyer sans retard. Parce que si elle dérape Maxine, elle engloutira probablement toutes les barres chocolatées du monde. Elle n’aime pas ça, les airs désolés, les mimiques peinées. Elle n’aime pas ça, qu’on la prenne en pitié, qu’on se soucis de son porte-monnaie. Tatiana s’est essayée, ça s’est mal terminé. “Nan c’est toujours mieux quand ça vient d’une amie, quand c’est gratuit  La moue un peu tremblante instantanément transformée en effronterie car Maxine elle n’est que ça, ne sait faire que ça et se fiche d’en payer les pots cassés.

La brune se redresse et délaisse sa place sous le sourcil levé de la pie. Ah c’est donc ainsi, la fuite et puis c’est fini ; la capitulation immédiate. Amaryllis, elle en ferait pas long feu en temps de guerre, comme dans les histoires que l’on trouve à la bibliothèque. Loin de s’en désoler, Maxine repose ses jambes sur la place libre, s’étale de tout son long. “Trop sympa, t’es sûre ton âme c’est pas plutôt un ptit chien ? Ou un paillasson ?”
Maxine, elle est hi la rante.

Sourire amusé, elle agite un peu les pieds, remue les oreilles dans ses baskets poussiéreuses. “Je descendrai si je veux. Et pour l’instant je ne veux pas. Promet moi 5 ans de goûter et on verra.” Ou 5 ans d’esclavage, ça lui irait aussi.

Mais ça lui revient en mémoire, Babel et son immense hôpital, Babel et Amaryllis en son sein, entre deux infirmières et des moues crispées. La pie curieuse comme à son premier jour, se redresse un peu pour la regarder bien en face, la moue innocente qui ne lui ira plus jamais au teint.   “Tu retournes à l’hosto ou quoi ? Tu faisais quoi là-bas ? De la chirurgie esthétique pour ta sale tête ?” Parce qu'elle avec une tête comme ça, c’est ce qu’elle ferait.




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Jeu 28 Juil - 13:14


piaillement, becs et plumes
(03 juillet 2098 x navette vers babel)

soupir intérieur. elle n’aime pas ce petit jeu là, amarillys. mais si c’est la seule manière que maxine à pour communiquer, alors c’est à elle de s’adapter, non ? si l’autre est incapable du moindre effort, de la moindre politesse, il faut bien que la plus mature des deux s’en charge. n’est-ce pas un peu son rôle ? alors s’il faut que ce soit un dialogue de sarcasmes et de piques, ainsi soit-il. le silence ne fonctionne pas et maxine ne lui laisse objectivement aucun choix.

pas un sourire en voyant que l’attaque sur l’argent fait mouche. ça ne lui plaît pas, ama, d’attaquer comme ça. elle n’aime pas être désagréable gratuitement. elle n’aime pas blesser les gens. c’est à contre-cœur qu’elle tente de déstabiliser maxine, se rassurant en invoquant l’excuse de la légitime défense.

"ah, gratuit, c’est bien ce que je dis… vraiment maxine, c’est pas un problème. tu peux m’en parler. j’ai pas grand chose, mais pour une âme en peine, je veux bien faire un effort…" elle plonge ses yeux dans les siens, l’observe d’un ton neutre. hésite, mais poursuit. "et amie,  tu dis ? en fait c’est toi qui n’en a pas, c’est ça ? c’est pour ça que tu viens traîner dans mes pâtes et que t’ennuie le monde. pour te faire remarquer parce que personne ne te regarde ? la solitude te pèse, maxine ?"

elle reprend les termes de la pie d’un peu plus tôt. ceux où elle disait qu’elle n’avait pas d’amis. contre-attaque avec ses propres âmes. après tout, ce qu’on aime pas chez les autres, c’est sa propre ombre, non ? c’est le reflet de ses propres défauts.

"et toi ? une sale hyène pour ricaner avec autant de disgrâce ? oh, où un rat, vu où tu traines et comment tu fouilles les poubelles dans l’espoir de trouver un truc à te mettre sous la dent." sourire suffisant. "fait gaffe, maxine, les chiens ça croque les rats. ouaf."

elle se baisse un peu, approche son visage du sien pour lui sourie. cherchant volontairement la proximité, maintenant qu'elle est au dessus. se redresse ensuite, l'air distant. l'air princière. mais elle le sait. elle le sent. maxine, ce n’est ni un rat ni une hyène. maxine, elle est de la même tempe qu’elle. maxine elle a un bec et des plumes. c’est son instinct qui lui souffle.
alors ça l’irrite un peu, amarillys. parce que ça veut dire que maxine, elle a un truc en plus: elle peut voler. et amaryllis, elle, ne peut plus.

mais au moins, maxine allongée de tout son long sur les sièges permet à amarillys de passer. la voilà dans le couloir, juste à côté, accrochée à la barre de métal pour ne pas tomber. elle ignore les propos de la pie. amaryllis se fiche bien de savoir où va descendre cette dernière maintenant qu’elle a pu quitter son siège.
elle s’apprête à avancer dans la rame pour fuir la nuisance sonore quand amarillys se fige.
la tête se tourne vers maxine, lentement, sèchement.
le visage tout à coup fermé.

"non." si. "et ça ne te regarde pas."

ce que je faisais là-bas.
pourquoi j’étais coincée là-bas.
et pourquoi j’y retourne sans cesse.
jusqu’à ce que tout s’arrête.

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Maxine Dupuy
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Lun 1 Aoû - 15:10
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03/07


Ça la gonfle un peu, petit oisillon qui semble avoir toujours raison. Amarillys on lui donnerait tout le beau monde, Maxine en est certaine, un joli ruban pour les anniversaires, une perle aux lobes pour parfaire le portrait. Au fond elle le sait (se le répète encore et encore), mais l’autre, elle n’est pas mieux qu’elle, pas mieux qu’une Maxine enragée qui sait ce qu’elle veut, ce qu’elle ne veut pas. Pas mieux qu’une pie aux yeux de folies. Pas mieux que tout, pas mieux que rien.

Maxine prend la mouche, cette conversation, elle ne l’aime plus. Se retrouver au centre des critiques qui lui frôlent le ventricule, elle n'apprécie plus, plus du tout. “Pas besoin de ta charité, ma vie est parfaite comme elle est.”
Mensonge mensonge alors que le regard fusille de ses iris vertes, mensonge mensonge ; sa vie, elle est laide comme une gueule de vipère, poisseuse comme un poissonnier, les mains toutes souillées.
Le sourire cruel, un peu énervé, elle montre les dents comme si elle pouvait cracher. “Traîner dans tes pattes c’est amusant, autant que pousser les enfants, crocher la canne des ptits vieux.” Elle hausse les épaules, mauvaise.  “La solitude ça a du bon, mais observer la tienne, c’est franchement mieux.”

Maxine, elle mentirait en prétendant avoir dizaine d’amis, non pas que ça la dérange de mentir. Mais ne pas avoir de cercle proche, c’est une fatalité qui lui colle à la peau, elle en a fait son fardeau. Amaryllis elle ne sait peut-être pas non, ce que c’est de ne devoir des comptes à personne, ne se soucier de rien sauf de sa petite personne, être sa propre loi, sa propre règle.
Amaryllis, elle ne sait pas ce qu’elle rate.

Maxine ferme la bouche, la rouvre pour ricaner à nouveau. Être gracieuse, ça lui est passé. Être gracieuse, ne pas courir dans les couloirs, cacher sa bouche de ses mains en baillant, tout ça c’était avant. Poupée Maxine depuis longtemps délaissé sur le palier.

“Les rats ça transmet des sales maladies apparemment, vas-y t’as qu’à essayer de me mordre pour voir.” Sourire qui dévoile les dents, méchamment. Elle n’aime pas trop qu’on la traite de rat, Maxine elle vole au-dessus des nuages, pique pour raser les arbres, s’élance au gré du vent. Maxine, elle ne reste pas cloitrée au sol à se contenter des poubelles. Une jambe se balance hors du siège, la pie nonchalante qui ne rêve que d’avoir le dessus, se refuse à reculer quand le visage s’approche si bien qu’elle louche peut-être un peu et c’est tant mieux. “Beurk pitié si tu m’embrasses je vomis.” Elle tire la langue, mime le dégoût avant de se réinstaller confortablement.

Le visage se ferme, Amarillys oh Amarillys. La pie a la tête penché de curiosité, absorbé par les secrets non dévoilés. “Si ça me regarde, on est en pleine conversation là.” La blonde se relève brusquement, les pieds bien ancrés pour ne pas tomber sous les impulsions de la navette, s’accroche la même barre que l’autre en s’approchant, la collant un peu trop alors qu’un autre passager la pousse également, comme pour lui donner raison. Elle parle tout bas, comme un secret qu’elle veut bien révéler.  “Tu es une menteuse Amarillys et les menteurs, ils ne se réincarnent pas. Jamais jamais.” Jamais jamais Elle chantonne ces deux derniers mots encore et encore de sa voix croassante si peu faite pour les mots doux, les belles envolées lyriques.



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Mer 3 Aoû - 17:40


piaillement, becs et plumes
(03 juillet 2098 x navette vers babel)

le sourire qui s’étire, la colère qui gronde. amaryllis, petite fille parfaite, au visage angélique et au sourire innocent. amaryllis à la politesse lisse, aux mots toujours gentils. amaryllis bien éduquée, amaryllis au comportement parfait. et pourtant, amaryllis n’en peut plus. le masque s’effrite et les regards noirs s’enchaînent. maxine, sale bête, dans ses pattes qui l’ennuie. amaryllis n’est plus douce ni gentille. amaryllis veut faire mal. une fois, juste une fois, pour s’en débarrasser. tant pis pour les regrets.

"parfaite, ta vie, hein ? du genre celle où tu n’as pas assez d’argent pour te payer une barre chocolatée ? où tu prends la navette au milieu de la plèbe ? et où tu es tellement seule que ta seule manière de côtoyer des gens, c’est de les ennuyer pour te faire remarquer ? quelle vie, maxine ! quelle vie !"

elle ignore sa propre remarque sur la solitude. pace qu’elle n’a rien à dire, elle encaisse le coup. après tout, si amaryllis est seule, c’est par choix et puis c’est tout. la solitude c’est un luxe quand on la choisit, non ? et un enfer quand on la subit. et amaryllis, c’est elle qui en a décidé ainsi. alors vraiment, vraiment, les mots de maxine ne l’atteignent pas… vraiment pas… du moins, c’est ce qu’elle se dit.

accrochée à la barre métallique de la navette, amaryllis se laisse tomber tout près de maxine qui vient de mimer le dégoût à l’idée d’un baiser. elle est jolie, maxine, au fond. même si amaryllis n’est pas sûre d’aimer les cheveux multicolores et artificiels. mais si ça, qui est-elle pour juger, elle qui n’en a plus beaucoup sur le crâne, caché par une perruque.
elle mime de l’embrasser, en murmurant:

"ouaf."

pour appuyer le propos, pour provoquer. elle ne le fait jamais, amaryllis. jamais. mais là, c’est trop. même pour elle, même pour sa patience. et elle en a marre. alors tant pis pour le masque, tant pis pour l’apparence. s’il faut qu’elle soit la plus terrible des princesses, elle le sera.

mais là, ce n’est même plus de la colère, tandis que maxine fait la belle, chantonne son sermon avec sa petite voix insupportable. amaryllis, elle, la fixe droit dans les yeux, en silence.
le visage fermé et les yeux glacés.
amaryllis si douce au sourire si facile, la voilà qui la fixe avec tout le mépris du monde. un regard qui ferait frémir n’importe qui, surtout venant d’elle.
le contraste est terrible et le dédain palpable, alors que maxine a à son tour approché son visage du sien. le chardonneret  tient son regard sans ciller. elle n’a pas peur d’elle et ne fuit pas. parce qu’une limite à été dépassée. la seule qu’elle ne tolère pas.

"ne m’adresse plus la parole."

c’est un ordre.
amaryllis si clame, si passive, la voilà maintenant qui s’impose. le contraste fait peur, on dirait une tout autre personne. le masque s’est brisé, est tombé, et dans son regard doux, il n’y a plus que de l’aversion.
pour maxine. pour cette conversation.

alors elle finit par faire volte-face, se faufiler entre les gens qui les regardaient bizarrement, et se pointer devant la porte de la navette, prête à descendre au prochain arrêt.
sans un autre mot pour maxine, ni un autre regard.
parce que l'indifférence est le plus grand des mépris.
et amaryllis n’a plus rien à lui dire aujourd’hui.

@nébuleuse
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