haklyone
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Mer 29 Juin - 20:29
Si tu m'laisses pas rentrer j'me barre Mais j'deviendrais ton pire cauchemar
Pourquoi tu veux tout foutre en l'air Mais tu sais pas à qui t'as affaire


Militée, militante, milicien.
La grosse tartinade des uniformes, c’est son prochain rendez-vous. Esmée, le tutu ajusté, la dentelle qui fait des corolles vibrantes quand elle l’allonge l’équerre et l’écart, est de mission pour le gratin aux ordres de Manon. L’irremplaçable recrue, la seule sous les projecteurs, l’unique révérence, mais pas moyens de se méprendre, l’agent comptable est un grippe-sous et le CSE, une anarque. La gazelle dont la boîte aux lettres déborde et vomit, de mots doux, de cadeaux, de tendresses inquiétantes et un beau jour de crève connasse et ton cul, ta seule gloire, s’est vue attribuée un garde du corps.

Ce ne veut rien dire mais ça sonnait bien. Des gros bras et un costume juste pour elle, une voix grave et mûre à étaler comme un baume sur ses inquiétudes, c’est le portait étincelant de paillettes télévisées qu’elle s’en était fait. Et puis, ils lui ont servi : Makto.

Le sourire faux a gagné trois centimètres et, comme trop souvent, elle a cligné les yeux avec ferveur. Invariablement, il n’a pas disparu et ils sont rentrés dans un hôtel même pas aussi fastueux que la manoir Caucase, ont badgé une suite en forme de loft pour famille recomposée et ont savamment apprivoisé les absences de l’autre. Sept jours, c’est pas grand-chose quand il faut calibrer la lumière, rejouer les pas, reconstruire la pièce sous les remarques aigries de la vieille harpie qui lui sert de prof. Sept jours c’est long quand on a sur les talons deux onyx implacables, un copain-pour-de-faux mais avec qui il faudra faire pour-de-vrai puisqu’il n’y pas une échoppe où Caspian renonce à ce rôle préfabriqué par la milice.

Soixante-douze-heure, plus ou moins, se sont écoulées et elle est gavée. Gavée de devoir faire semblant d’avoir une hygiène alimentaire même s’il n’est même pas là pour la voir déguster les brocolis bien découpées. Gavée de devoir prétendre ne pas vouloir sortir dans les bars de la capitale pour éviter qu’il ne la balance à ses clients si soucieux d’investir pour sa sécurité. Gavée d’entendre les bruits d’une autre douche et de retrouver des poils blonds sur le sofa corail où elle aime s'affaler après les entraînements.

Esmée y pense dans son pyjama pourri. Jogging noir et sweat shirt bleu cendres Aradidas pour camoufler chaque centimètre de peau, les divas ont encore plus de choses à protéger que les filles lambda. Elle croyait avoir tiré un trait sur la colocation le jour où elle a quitté le pensionnat et là voilà dans sa chambre à foutre en l’air édredon et commode : le sèche-cheveux manque à l’appel.

La Caucase ça la gonfle. La moutarde lui monte au nez chaque fois qu’elle tire un tiroir. Les sourcils se froncent quand elle soulève tapis et serviettes dans le désordre de l’impatience. Le souffle fort, elle massacre son espace personnel, rongée par l’idée que c’est sa faute. Il lui a piqué. Pour la faire chier, parce que depuis trois jour, il l’empêche de respirer et elle tient bon. Sourire de miel sur roucoulement gras, elle joue les petites copines parfaites sans prendre ombrage du gars qui mate en arrière-plan. Emploi du temps recalibré pour s’ôter le déplaisir de le croiser plus que nécessaire, elle apprend par cœur le temps et les horaires de ses séances de sport et de ses repas.

Elle craque.

La danseuse remet du mascara, peint les lèvres en gloss pailleté, marche avec humeur, pousse porte sur porte, enjambe la carpette moche sous la table basse, les poings serrés d’un avant-goût de représailles. Elle ne toque même pas. Elle clanche la poignée et éclate avec venin.

_MAKTO. Tu m’as volé mon sèche-cheveux ?! T’es vraiment un gamin ! Fais-toi couper les tifs une bonne fois pour toute et rend le moi immédiatement ! Elle lève les bras, secoue la tête et un tas de gouttelettes glacées s’éparpillent de la moquettes au mur, hérisse sa chair. Je vais attraper la crève. La crè-ve. Et crois moi que je te balance sans un remord si je suis malade pour la représentation.

Les poings viennent s’arrimer sur les hanches. La gazelle bombe le torse. Elle a envie de scandale et de lui faire payer le cauchemar des derniers jours.




Makto le démon
29.06.2098 - La Tour Gémeaux, Lunapolis

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Caspian Matkovic
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Presque 3 jours de cauchemars, 3 jours à rester cloitrer dans sa chambre une fois les portes de la luxueuse suite ouvertes. Pas un échange de plus de deux mots, les yeux qui s’évitent et les lèvres crispées dans une mauvaise parodie dramatique. Affalé sur son lit aux draps lui rappelant le manoir familial, odeur boisée et colère sous-jacente ; sa propre Maison n’a pas lésiné sur les moyens mais par les âmes, il a sa propre salle de bain. L’idée de devoir croiser les crèmes anti-rides et masques de beauté aux odeurs chimiques lui ferait plisser le nez de dégoût.
La harpie de l’autre côté de la suite, il l’évite, détourne le regard et prie pour qu’un événement imprévu ne les force pas supporter la présence de l’autre plus de quelques minutes.
Ça le gonfle, mais la Milice portée comme un blason doré, son âme enrobée dans la volonté du travail bien fait.
Lui vivant, personne ne viendrait égorger, mutiler, poignarder Esmée Caucase fléau de sa vie mais vedette du spectacle annuel dont il se serait pourtant bien passé. On lui refile la sale besogne et Caspian, peu fier de ses récents exploits n’a plus qu’à baisser la tête en serrant les poings.
Promis promis, protéger au péril de sa vie.
Promis promis, il résistera à l’idée d’étrangler lui-même la victime.  

Totalement blasé par la situation, le blond finit par rouler sur le dos, les pieds au niveau de la tête de lit, simplement habillé de son jogging noir et t-shirt blanc tout simple lui servant de pyjama. Les mèches blondes étalées sur les draps trop soyeux à son goût, il pianote depuis quelques minutes sur son téléphone, échangeant quelques messages avec Alexis, puis Alysse. Puis Aube. Tout pour le sortir de sa misérable existence maintenant odieusement offerte à la reine des pimbêches pour les prochains jours.
Garde du corps. Les mots roulent sous ses pensées moroses que ses amies peinent à balayer.
L’idée d’avoir à servir de protection aux illustres Maîtres de Maison, voilà de quoi le faire sourire jusqu’aux oreilles. Mais une Caucase ? Sous prétexte qu’on insulte ses fesses et promette une mort imminente ? Le fennec l’aurait volontiers laissé se débrouiller seule si son sens du devoir ne prenait pas à chaque fois le pas sur tout le reste.

Par moment, il aimerait bien être un peu moins intègre, un peu moins loyal. Laisser les horribles femmes se faire dévorer par le premier venu, hausser les épaules et faire comme s’il n’avait rien vu. Mais malheureusement, les ailes de justicier ont fini par prendre plus de place que la cuillère dorée enfournée dans sa bouche dès les premières secondes de sa naissance.
Soupire d’exaspération en tapant un nouveau message, ça aurait pu être pire : on aurait pu lui refiler sa propre famille à protéger.
Des pas lourds dans le couloir, Caspian fronce les sourcils sans prendre la peine de se redresser alors que la porte s’ouvre sans prévenir. Pour une danseuse, n’est pas très gracieuse quand il s’agit de se déplacer.

“Salut Caucase, ça va Caucase ? Tu marches aussi gracieusement qu’un hippopotame c’est fou…”

Un regard à la jeune femme en se tordant un peu le cou avant de le reporter sur son téléphone dont un petit ping retentit dans la pièce.  “Je sais pas où il est ton sèche-cheveux, j’ai le mien je te signal, je ne suis pas assez désespéré pour te voler tes affaires…”

Les cheveux s’agitent et Esmée et Caspian finit par se redresser vivement, le regard noir. “Putain tu mets de l’eau de partout, sors d’ici !”  
Non vraiment, la gazelle devrait plus se préoccuper de ses envies meurtrières à lui plutôt que de se plaindre d’un admirateur psychopathe ou d’un rhum qui lui fera une sale tête le jour de la représentation.

“Je suis pas responsable de ta santé c’est écrit dans le contrat.”   Effectivement, le rôle du blond ne consiste en rien de moins que de protéger la diva des agressions ennemies. Un sourire arrogant fait pour la première fois son apparition. “Au moins si tu tombes malades, tu resteras sous la couette et j’aurai toute la suite pour moi tout seul.”  

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Jeu 30 Juin - 12:59
Si tu m'laisses pas rentrer j'me barre Mais j'deviendrais ton pire cauchemar
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Esmée a les lèvres pincées d’indignation. Elle voudrait crier plus fort à lui en déchirer les tympans de sa cacophonie de cliente insatisfaite. Lui mettre le genoux par terre et lui faire admettre que des deux, c’est lui l’obligé, le salarié, le subordonné.  

Il est vautré dans sa chambre mieux rangée qu’un appartement témoin, aussi sarcastique qu’à l’ordinaire. La modernité c’est d’avoir la main sur le cellulaire perso à pianoter paresseusement quand on est en fonction. Les ajustements de la bienséance à la sauce Makto ce sont des piques venimeuses et une bonne louche de grossièretés. Définitivement, la milice a perdu ses lettres d’or.

_Non Makto, ça ne va pas. Ca se voit non ? Avec les doigts en éventail, elle indique le crinière imbibée dont le goutte à goutte irrite sa peau sans refroidir sa fureur. Crétin…

Les yeux se balancent avec dédain vers le plafond. Les bras croisés quand elle le voit se redresser, elle contracte la mâchoire et ancre ses pieds sur le seuil. Elle ne va pas faire demi-tour maintenant. Ce serait comme dire qu’elle a perdu. Elle aurait son sourire détestable figé dans la colonne. Non. Elle ne survivrait pas l’humiliation.

Esmée reste.
Esmée campe.
Esmée se borne.

_Non. Je ne bouge pas d’un pouce tant que je n’ai pas mon sèche-cheveux. C’est clair ?

Elle ne va pas baisser les yeux devant un fennec de pacotille. Il veut jouer sur les lignes, s’en prendre au bullet point, à la jolie calligraphie de leur signatures qui se battaient la place en bas de page. Tant mieux. La Caucase est la reine des contrats. Ceux qu’on rédige pour mieux tenir en laisse, parce que l’argent ça sert à ça, aussi.

_Il ne t’est pas venu à l’idée que si tout le gratin se retrouve devant des planches vides parce que tu n’as pas veillé correctement sur ma personne, tu seras le premier qu’on blâmera ? Les éclairs traversent les yeux. La pluie d’un tonnerre silencieux charge l’atmosphère d’une électricité palpable. Oh crois moi Makto que même avec quarante de fièvre je peux encore faire une interview pour dénoncer l’accueil scandaleux de la milice et le manque flagrant de professionnalisme de leurs gardes du corps.

Les mains frottent avec rigueur les avants bras pour combattre le froid. Les lippes bleuies sous le gloss cerise, la danseuse enrage. Si elle tremble, elle dira que c’est la colère. Si elle n’obtient pas gain de cause, elle lui fera payer encore plus cher. Si elle tombe malade, elle  mettra tous les mouchoirs sur son lit parfaitement fait et éternuera ses glaires dans ses plats protéinés.

L’idée la requinque et elle redresse fièrement le menton, l’arrogance d’une starlette au bout de la langue.

_Si j’ai la crève. Les mirettes se réduisent à deux fentes mauvaises. Jules te pétera la gueule.

Les pommettes rougissent d’utiliser un langage aussi cru alors qu’elle frémit d’excitation et provocation mêlées.

Makto le démon
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Tout indignée sur le pas de sa porte, princesse hautaine en pyjama qu’il n’ose pas observer plus longtemps. Il le sait, cette femme n’a que d’odieux propos en bouche et le désir vengeur de le faire sortir de ses gongs par tous les moyens. Engeance du diable, un mot prononcé et c’est la descente aux enfers, l'irrésistible envie de lui faire fermer son clapet, de se boucher les oreilles et d’attendre la fin de l’orage. Mais avec Esmée Caucase, il est hors de question de se faire rabaisser, de laisser une once de faiblesse s’échapper de son armure d’acier collée par la fierté.

Le blond laisse son téléphone s’écraser sur la couette, se redresse finalement en tailleur sur son lit et observe la masse de cheveux d’un oeil perplexe. Non, lui il ne voit pas. Les cheveux sont mouillés, et alors ? S’il n’y avait pas l’eau dégoulinant sur la pas de sa porte le mettant dans une rage folle, il pourrait presque penser que ça lui va plutot bien. Malheureusement les femmes sont une espèce bien compliqué et la danseuse, une diva parmi les diva.

“C’est vrai que t’as une sale tête…”

Car on ne change décidément pas les bonnes habitudes.
Telle une gamine, elle ne semble pas vouloir bouger d’un pouce, laissant Caspian pousser un long soupir d’exaspération. La pire parmi les pires et il fallait qu’il bosse pour elle…
Il bougonne sans sa barbe, énervé. “Je t’ai dis que je l’avais pas…”

La suite lui fait froncer les sourcils de frustration. Elle n’a pas tord et ça l’énerve. C’est du chantage et ça l’énerve mais la Milice passera toujours au dessus de sa propre personne et à côté de la cause de Manon, Caspian n’a de cesse de penser qu’il n’est finalement pas grand chose. Poing crispé, il finit par se lever, venir pointer un doigt en direction de la danseuse, absolument irrité. “Ok tu sais quoi ? On va le chercher ton foutu sèche-cheveux et tu me foutras enfin la paix à moi et à la Milice ! Si tu crois qu’on ne peut pas écraser ta petite carrière qui vient tout juste de commencer tu te mets le doigts dans l'œil. Moi aussi je peux faire des interviews et moi aussi je peux me mettre à balancer sur la drogue dans tes tiroirs, les sales types qui traînent dans ta loge ou les habitudes détestables de la diva Caucase.”

Furax, il la dépasse sans attendre de réponse pour s’engager dans le couloir. Si tout cela est bien évidemment faux, Caspian considère qu’un mensonge n’est pas peu cher payer pour préserver l’intégrité de la Milice. Il ne tourne la tête qu’une seconde sans s’arrêter de marcher pour répliquer sèchement. “Jules m’adore, laisse tomber et arrête de laisser ton petit copain mener les batailles à ta place.”

Car lui, il n’a aucune envie de se battre contre Jules. Les yeux plissés par l’énervement, le blond traverse la suite et ouvre à la volée la porte de la salle de bain d’Esmée. Car ce foutu sèche-cheveux, il ne l’a pas pris.
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Caspian Matkovic
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Jeu 30 Juin - 16:39
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La tête en pétard, Esmée n’est pas avenante. Elle grince avec les dents et fait des pianos impatients sur la peau du bout de doigts. Elle en plein le nez et ça fait seulement six minutes chrono qu’elle est là. Les remarques affligeantes. L’agrume sanguine. Les soupirs exaspérés. Les arômes mâles. La mauvaise fois évidente. Si ce n’est pas la crève qui la terrasse, ce sera la migraine.

Caucase se sent plus aguerrie maintenant qu’elle a un petit ami à mettre sur les photos des tabloïds et taguer dans ses stories. Jules lui a appris comment ça s’esquisse les désirs mièvres. A son palmarès, des balades main dans la main, un baiser sur le joue et même une caresse envolée sur les clavicules. Le territoire se conquiert à pas de fourmis, une mandibule après l’autre. Les fragrances masculines sont un jeu d’enfant à ignorer depuis qu’elle s’intoxique dans les sweats empruntés à Jules. Fière de son redoutable entraînement, la brune ne cille pas même si c’est agaçant de s’apercevoir que ce n’est pas le même parfum, quelque chose de plus… solaire dans celui du milicien.

L’index accusateur posé sur elle le fait loucher. Faire mouche transperce son visage d’un rictus triomphal alors qu’elle presse les lèvres pour sceller un cri de victoire. Et toc. La gazelle n’aurait franchement rien à redire si le blond ne commençait pas à se lancer dans une diatribe aussi malveillante qu’infondée.

Le regard de la miss se charge d’un mépris froid et elle applaudit avec sarcasme, lentement, prend soin de détacher tous les mots.

_Bra-vo. Bel exemple de ce qu’on appelle de la diffamation. Et après tu vas en taule ? tu te mets les menottes tout seul ou c’est un collègue qui s’en occupe ? Elle lui tirerait bien la langue mais elle veut savourer l’exploit de le sentir se contenir, plier à son caprice mieux que du papier à lettre. Moi, je peux le faire comme vous êtes visiblement en sous-effectif pour ce que ça soit toi mon garde du corps.

Caspian au bout d’une chaîne, les étaux aux poignets, ça fait gronder une joie diabolique sous son plexus. Elle a le sourire des gamins qui ont mis la main sur la cachette des jouets emballés la veille de l’anniversaire. Il la dépasse violement et ses muscles tétanisent un instant, les ongles manucurés impriment un peu de frayeur dans la chair des paumes. Il est plus baraqué que Jules, ça l’intimide malgré elle, la gazelle. Le border fidèle à la mort peut-être qu’il le ferait quand même si elle lui demandait en le pressant, comme enfant, la bouche en cœur et les yeux brillants.

Pourtant Esmée elle a dit ça pour être le petite copine puérile qui fait des ronrons guimauves sur son prince à tout bout de champs. Officiellement. Esmée elle a dit ça pour être la petite peste du papier glacé, celle qui fait sortir de ces gonds son horripilant geôlier. Officieusement.

Déçue, les lippes tordent un moue et ses yeux basculent dans un soupir dévasté.

_Jules adore tout le monde. Elle marque une pause. Mais moi encore plus. C’est bien normal quand on sort avec un garçon aussi extraordinaire de s’en vanter, tout le temps, de tout ce qu’on pourrait faire l’un pour l’autre.

Elle essaye les flatteries sucrées et écœurantes, celles qui font passer l’envie de commander un dessert. Elle essaye parce que des fois quand elle répond aux courriels de sa boîte mail, elle ne sait trop quoi leur dire à ses fans. Il est très drôle. Mais une connaissance pourrait le dire. Il est très talentueux. Mais une cliente pourrait le dire. Il est très attentionné. Mais une amie pourrait le dire.

C’est un peu fumeux l’amour.
On croit que ça se récite comme les lignes d’une comédie dramatique et en fait on a toujours l’impression de manquer un je-ne-sais-quoi d’important pour le rendre authentique.

A petites foulées, la gazelle retrouve l’autre sur la tommette moderne, son visage déformé d’agacement reflété dans le miroir d’un lavabo où déborde ses effets personnels.

Voir Caspian dans sa salle de bain, prêt à éventré les crèmes de jouer, écrasé jusqu’au dernier de ses rouges à lèvres Croco Chanel lui fait beaucoup moins plaisir que ce qu’elle anticipait. La grimace qui déforme ses traits parle pour elle. La brune n’a rien anticipé et c’est pour ça que le résultat de son chantage est juste désolant.

_Recule Makto. Si moi je n’ai pas trouvé alors ce que c’est ma partie de la suite, je ne vois pas bien comment toi tu pourrais faire mieux. Elle hausse les sourcils, hautaine. Tu vas juste finir par nous mettre dans une situation embarrassante à tout ouvrir à la volée.

Esmée n’a pas vraiment envie que Makto découvre tous les secrets de ces tiroirs. Esmée, en bonne acheteuse compulsive, elle a un vrac de choses à ne pas assumer.

Makto le démon
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Caspian Matkovic
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Esmée vipère dans toute sa splendeur, le dos droit comme seules les danseuses savent si bien le faire, les pieds en pointe pour apprécier observer de haut, fusiller les plus sots. Mais Caspian ne sera pas de cela, faire le dos rond et baisser les oreilles car c’est un ordre, une demande, un devoir. Le blond n’a jamais autant détesté recevoir un ordre sans broncher, le sang bouillonne comme un chaudron et ça démange la gorge d’hurler son mécontentement.
Il la regarde applaudir en ouvrant grand les yeux, comme s’il la prenait pour une idiote - ce qu’elle est d’ailleurs probablement.

“T’es sérieuse ? De quel côté tu crois que sera la Milice ? Certainement pas pour une Rose et Ombre. Dans le doute, c’est à toi qu’on passera les menottes.” Ça le gonfle de reconnaître que sa propre Maison n’est pas toute blanche mais c’est un fait, chacun protège sa Maison et le reste n’est toujours que dommage collatéral. Si ça révulse le blond de penser qu’en temps normal Manon ne lèverait même pas la les yeux sur une gazelle, fermer le clapet de la danseuse vaut bien toutes les mauvaises pensées. Mais le problème de la Milice, les mauvaises graines et trafics en tout genre pourtant bien réduits ces deux dernières années, c’est le sien, pas celui d’Esmée.
Il lève les yeux au ciel, balaie les commentaires d’une main rageuse l’air de dire laisse tomber.

Les pieds frappent le plancher avec détermination alors qu’une grimace vient lui déformer le visage et qu’il n’attend pas que la gazelle le rattrape. “Oui oui beau, fort, gentil, extraordinaire on a compris.[/i]”
Parler de Jules, il adore. Mais parler de Jules-le-petit-copain-d’esmée, certainement pas. Ça lui tord un peu les entrailles, le fait grincer des dents. Caspian, il n’a pas envie de savoir ce qui se passe lorsque le petit couple se retrouve. Caspian, il n’a pas envie de se retrouver entre les deux et de se rendre à quel point ils sont pourtant bien assortis. Assurément, Jules mérite mille fois mieux n’est-ce pas ?

Salle de bain trop féminine pour lui qui se limite toujours au strict minimum. Les étagères débordent de produits de beauté inconnus et une seconde plus tard, Caspian n’est plus très sûre de vouloir s’engager dans cette bataille. Ca sent la fleur d’oranger à plein nez, la pièce encore humide par la récente douche. Mais malheureusement pour l’autre, le fennec à la détermination farouche, l’envie de se donner raison, de retrouver ce foutu sèche-cheveux dans cette salle de bain et enfin enfin enfin échapper aux braillements de femme hystérique.

Regard noir pour la gazelle, Caspian se retourne pour planter ses mains sur ses épaules, la forcer à reculer hors de la pièce.
“Oh non je vais définitivement fouiller partout, c’est pas pour ça que tu m’as appelé ?” Les joues se détendent pour offrir un merveilleux sourire rusé. “En fait t’as parfaitement raison, je dois m’occuper de ta santé et éliminer toutes les menaces. Alors tu restes là et tu ne touches plus à rien, ça serait bête que tu glisses sur le carrelage, que tu te coupes avec une lame de rasoir ou que tu te cognes contre le lavabo." Franchement amusé, Caspian la lâche pour venir inspecter la pièce du regard. “J’ai vu pire comme champ de bataille tu sais. Tu veux te comporter comme une princesse ? Et bien ferme là et ne bouge pas.”

Se retenant d’éclater de rire, le blond affiche là un visage presque sérieux, délaissant la Caucase pour se mettre à fouiller dans les affaires. Premier placard, pas grand chose si ce n’est des crèmes hydratantes et autres objets non identifiés. Il plisse le nez devant toutes ses odeurs chimique.


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Ven 1 Juil - 21:20
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Elle mord la langue. Ca lui revient en claquant sur la palais comme l’écho de ses applaudissements ironiques. Esmée farouche, même en jogging, ravale avec aigreur sa fierté. Il a raison. Elle n’aura pas gain de cause. Ni au tribunal. Ni au commissariat Elle finira au bout de combiné à chouiner pour la charité d’Alastair. Non. Elle n’a rien à voir Monsieur Dresdell, maître des fêtes et des entourloupes. Elle, elle attendra patiemment, limera sa manucure sur les barreaux et répétera les pas de chat à la lumière de la lucarne. La brune se console en le voyant s’exaspérer, la main qui pourfend des ennemis transparents et les orbites ahuries de rogne. L’effet qu’elle a sur ses nerfs, c’est sa seule gloire dans les confettis de piques acides.

Makto, blondinet irritant, peut bien couiner. Il est debout en bon soldat, bon chienchien, et même quand il maugrée avec humeur, ça fait des roulis de satisfaction dans sa poitrine compressée par les corsets de danse.

_Dis le tout de suite. Si t’es jaloux de notre bonheur.

L’insolence étire un rictus narquois et Esmée coule dans ses pas. Si ça l’ennuie, elle veut bien en parler des heures. Oh oui. Attacher de la guimauve sur tous les souvenirs, fanfaronner haut et fort, laisser voler les rubans de sa fausse romance comme un étendoir de la victoire, jusqu’à le voir bouillonner.

La salle de bain est à l’image de son occupante : débordante de superficialité, détonante d’organisation. Dix-sept rouge à lèvre rangés par teinte sur le première étagère du miroir. Les crèmes triées par taille en trois rangées sur la seconde. L’eau de toilette enroulée dans quantité de parures ornées de perles scintillantes. Elle est coquette. Ici, tous les ingrédients d’un masque teint se déclinent et se prolongent jusque dans les tiroirs de la commode du lavabo.

La gazelle n’aime pas l’idée qu’il y fouille. Les secrets de son teint de pêche ne se partagent pas. Les minauderies pour l’objectif des paparazzis sont des heures de préparation aussi angoissée qu’appliquée. Les lippes pincent et le nez fronce. Une ride naît sur son grand front rongé de doutes en voyant l’exécrable milicien retourner la situation à son avantage. Le cœur donne un concert de désaccord et les méninges s’activent pour trouver la faille. Une minuscule idée émerge et la ballerine retrouve un sourire espiègle.

_Ah oui ? Tu sais quoi ? Je suis d'accord avec toi. Heureuse de voir que tu sers enfin à autre chose que me voler tout l’oxygène de mon espace vital.

La miss lâche un rire sec, l’air revêche avant de prendre ses clics et ses clacs vers le salon. Sans se presser, elle pousse le fauteuil le plus matelassé jusqu’à l’encadrement de la porte, joli mobilier en cuir beige. Le pas léger, elle disparaît dans la kitchenette où le personnel a veillé à remplir le mini frigo. Trois arcs dessinés avec les mains, un bouchon de sauté et la voilà, verre à pied en main et un fond de rosé glacé qui en lèche les parois.

La brune s’affale de façon à croiser les jambes sur le dossier de gauche, fermement accoudé sur l’opposé. Elle fait danser la robe du cru au creux de sa paume et regarde avec défi le blond affairé pour elle et, plus jouissif, sur ses ordres.

_Le deuxième tiroir de la commode en partant du haut, crois-moi ce n’est pas une bonne idée. Par contre, je te recommande de t’agenouiller si tu veux inspecter le placard sous le lavabo.

Esmée toise son némésis avec un soupçon de supériorité avant de porter une première gorgée à ses lèvres. Les moments les plus exquis de la vie ont une fraîcheur acidulée le long de l'oesophage.

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Sam 2 Juil - 19:24
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Les yeux levés au ciel devant l’absurdité des propos, Esmée n’est décidément pas la plus futée. Jules a les sourires en couronnes, les parures de bonne humeur et les moues gracieuses pour embellir les journées. Jules, le blond ne voit pas ce qu’il peut bien trouver aux gazelles enfiévrées de colère, de crise de nerf pour un rouge à lèvre mal refermer ou une crème hydratante bon marché. Ils sont probablement beaux ensembles, ça lui fait un peu grincer les dents. Ils sont probablement beaux, mais il ne comprend pas comment quelqu’un comme Jules peut bien supporter les naïvetés exigeantes et plaintes haut perchées. Caspian préfère en rire, ricaner le dos tourner sans poser de mots sur ses pensées. La Caucase, elle peut bien penser ce qu’elle veut il s’en contrefiche, autant que les rictus narquois et moue d’amoureuse transis.

Alors que les doigts fouillent ici et là à la recherche du trésor perdu, le rire sec le fait se retourner, un peu surpris. Caucase d’accord avec lui, c’est une première. La pique sur l’oxygène lui passe au-dessus, c’est petit et ce n’est même pas vexant ; l’autre a décidément la répartie d’une enfant privée de dessert. Il marmonne dans sa barbe avant de reprendre ses recherches. « Ba voyons la princesse sur son trône… » Si ça l’embête grandement qu’elle ait poussé le fauteuil pour avoir une vue plongeante sur ses laborieuses inspections, Caspian fait mine d’ignorer le regard fixé sur lui. Les muscles crispés, il n’y arrive qu’à moitié. C’est dérangeant. Ça l’énerve. Un petit coup d’œil de temps en temps, est-ce là un verre de vin qu’il aperçoit ?

« Ok donc en plus de tomber malade tu veux finir éméchée et te tourner en ridicule. C’est vrai que ça avait siii bien marché la première fois. »  Caspian n’oublie pas l’épisode du bar et de l’alerte à la bombe, encore en travers de sa gorge. S’il a effectivement ses torts, rien ne serait arrivé sans le jeu idiot de la danseuse.

Les doigts s’immobilisent au niveau du deuxième tiroir. Hésitation. Faire confiance à Esmée, plutôt mourir. Mais quand il est question d’hygiène féminine, Caspian veut bien s’avouer vaincu et faire l’aveugle, rien qu’une seconde. Bien, il ne touchera pas au second tiroir. « Ouai t’as raison, je préfère ne pas être au courant de tes étranges pratiques… »
Une grimace plus tard, il s’accroupit effectivement pour ouvrir le tiroir sous le lavabo, lançant au passage un regard noir à la princesse sur son divan.
Mais rien, rien du tout. Pas de sèche-cheveux en vu et ça le gonfle, il se redresse brusquement.

« Tu me foutras pas la paix tant que t’auras pas les cheveux secs c’est ça ? On va faire autrement, ça serait bête que tu tombes malades, crève d’une pneumonie et me laisse cette suite pour moi tout seul…» Oh non qu’elle horreur. Un rictus amer lui déforme les traits avant qu’il ne se décide à quitter la salle de bain d’un grand pas, bousculant Esmée au passage pour parcourir le couloir en sens inverse et se rendre dans sa propre salle de bain. Là bien rangé à sa place comme absolument toute chose dans son espace de vie, son propre sèche-cheveux qu’il attrape rapidement. La mine ronchon, il repart rapidement dans le salon.

« Ne dis rien, c’est exceptionnel et la prochaine fois, tu te débrouilles quitte à aller en racheter un de l’autre côté de la ville ! »


Sans se défaire de ses sourcils froncés et sa mâchoire crispée par la frustration d’avoir à jouer les maman poule, Caspian n’avouera jamais que laisser quelqu’un tomber malade sans bouger un orteil, ça le dérange. Au fond, l’autre est tout de même bien plus jeune que lui, un peu de maturité, même de mauvaise foi ne fera de mal à personne. Se penchant pour brancher l’appareil à l’entrée du salon, il béni le câble d’être assez long ; avoir à pousser le fauteuil et Princesse Caucase qui devait peser bien lourd avec tout cet égo lui aurait définitivement fait perdre patience.

« Par contre c’est une édition limitée, un bijou de la technologie… impossible que tu mettes tes sales pattes dessus. »
Il ricane un peu, ça l’amuse finalement. La torture au sèche-cheveux, une discipline tellement sous-cotée.
Et si elle parle trop, il pourra toujours lui cramer les cheveux.



(c) opalescence
Caspian Matkovic
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Anonymous
Sam 2 Juil - 20:25
Si tu m'laisses pas rentrer j'me barre Mais j'deviendrais ton pire cauchemar
Pourquoi tu veux tout foutre en l'air Mais tu sais pas à qui t'as affaire


Blottie dans l’épaisseur froide du cuir, Esmée oubli momentanément son dessein de mettre un terme à cette pathétique investigation. Elle a les yeux qui s’aimantent à la carcasse du blond. Avec curiosité, elle creuse les plis du trapèze. Avec assiduité, elle détaille les épaules. Avec un peu trop d’intérêt, elle s’investit dans l’observation attentive des mécaniques.

L’œillade couplé d’un aboiement ferme la fait sursauter et le vin rebondit dans la trachée. Les oreilles rouges de déni, la ballerine s’étouffe le poing ramené avec pudeur devant les lèvres et les yeux mouillés de contenir le ridicule. Elle blâme la petite gorgée et les effet d’un rosé, c’est l’évidence, de piètre qualité. La mauvaise foi, c’est un peu une religion. La voix enrouée étire une plainte aigue.

_Quelle… Quelle fois Makto ?! Les souvenirs affluent. Elle ébroue crinière et fait pleuvoir des projections gelées avec révolte. Dans mon souvenir, tu n’étais pas en meilleur état je te signale. Cherche au lieu de parler. T’es pas payé pour jouer la police des bonnes mœurs à ce que je sache.

C’est du passé tout ça.
Maintenant, elle a Jules. Les embarras sont apprivoisés et même les émojis cœurs sont réservés à un seul destinataire. Il est culotté d’en reparler, elle pense, en se tassant un peu plus confortablement contre le dossier.

La danseuse hésite à détourner définitivement le regard mais c’est beaucoup trop intriguant de voir Makto à quatre pattes pour soulever les portes de placards et coller sa vilaine truffe un peu partout dans le chaotique des cosmétiques. La Caucase laisse échapper un rire puéril en le voyant plier sa grande échine en deux pour épier les contenus. Elle est bien trop contente qu’il écoute sagement ses indications. Jouer les divas la gonfle d’un sentiment nébuleux d’importance, surtout qu’il ne commente pas les découvertes de pansements parsemés de petits chiots et les perles de bain en forme de cœur.

En un éclair il est debout et Esmée manque de laisser sa boisson se briser par terre. Il va se venger. Aligner des petits mots méchants en lui tirant les oreilles ou bien même lui jeter toutes les crèmes à la figure. La Caucase ne lâche pas son regard. Les petits battements affolés dans le plexus ne peuvent rien contre son ego brûlant. La miss acquiesce vivement.

_T’es pas sourd c’est bien, je vais l’ajouter à la liste de tes qualités. Oh ? Mais c’est la seule en fait. Elle tire la langue. Comment ça autrement ? Les sourcils froncent avec sévérité. Makto, je suis contre la prise d’initiative. Qu’est-ce que tu comptes faire ?

C’est trop tard. Trop tard pour attraper le t-shirt et crier en furie que non. Non elle ne veut pas découvrir qu’elle idée plus diabolique que la sienne il vient d’avoir. Il la bouscule et elle est trop inquiète pour se lancer à sa poursuite. Les yeux glissent sur la porte de sa chambre. Elle pourrait s’y verrouiller avant de découvrir quelle horreur il lui réserve. Non. Ce serait admettre qu’elle a le courage d’une gerbille. Et ça, c’est impossible.

Il revient bien assez vite avec un sèche-cheveux. Esmée, elle avait presque oublié. Les tifs à moitié secs depuis. Le motif de son scandale. C’est passé un peu à la trappe lorsqu’elle a lorgné sur les profil de son ennemi. Le front est plissé de souci alors qu’elle essaye de déterminé ce qu’il compte faire exactement avec l’instrument qui, elle en est certaine, n’est absolument pas le sien. Elle éclate en rire nerveux.

_Il faudrait que tu m’accompagnes. Ce ne serait pas un très bon calcul… Ses mirettes noisette suivent la silhouette crispée de la prise au fauteuil. Il ne va quand même pas…. Si. Les orbes s’arrondissent de stupeur et Esmée engloutit rapidement un trait de rosé supplémentaire pour faire passer l’information. Je…

Mais Caucase n’a pas les mots. Ce se coincent et elle trinque son manque de répartie. Les divas ça se laisse faire. Les divas sont bichonnées. Les filles de sa trempe ont besoin de s’aligner pas de s’embarrasser. A quoi aura servi l’investissement de JA si elle recule devant les lubies farfelues du milicien ?

La gazelle se racle la gorge. Son rire se répercutent comme une injonction à ne pas se défiler. Au moins, de dos, il ne doit pas voir la teinte carmine étalée des pommettes aux oreilles.

_...D’accord. Elle expire pour se donner du courage. La gorge sèche, son index vient pointer la brosse en évidence à droite du lavabo. Tu peux utilise la brosse en même temps ? … S’il te plaît ?

Esmée n’est pas très à l’aise, voir franchement démunie, mais elle veut faire comme si. Comme si c’était quelque chose qui lui arrivait fréquemment. Comme si elle était assez indifférente à la chose. Elle mord l’intérieur de ses joues pour faire passer la boule de nerfs dans son estomac.

_... Tu… Tu fais doucement hein ?


Makto le démon
29.06.2098 - La Tour Gémeaux, Lunapolis

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Caspian Matkovic
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Lun 4 Juil - 20:08
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Dans ses souvenirs, Caspian n’était effectivement pas dans un meilleur état, le sang énivré par les cocktails colorés alors que la petite menteuse s’enfilait le sirop comme une enfant de 10 ans. Mensonge et trahison, une première rencontre haute en couleur qu’il préfère oublier. Pas mature pour un sou, il se retourne pour simplement lui offrir son majeur levé en réponse suivi d’un regard assassin. « Putain d’alcool… » Il marmonne dans sa barbe avant de reprendre les recherches non pas parce qu’elle l’ordonne, mais parce que sans son précieux sèche-cheveux, il ne sait comment stopper la situation.
Un sourcil narquoisement haussé alors qu’il la bouscule et passe devant, se contente de répondre une fois engagé dans le couloir. « Ma seule qualité ? Pitié regarde toi, tu frôles le zéro pointé. » Petit ricanement mais lorsqu’il revient avec son propre sèche-cheveux, il est déjà passé à autre chose.

Mâchoire crispée dans une tentative de se reprendre. Caspian, il oublie parfois sous les étoiles de l’Opéra et les regards hautains que la Caucase n’a qu’une vingtaine d’année, qu’il a un travail à faire et que jusqu’à preuve du contraire, il est normalement foutrement doué pour ça. Ça l’embête de devoir dire Oui Caucase, tout ce que tu voudras Caucase presque autant que d’avoir à offrir une jambe au premier crocodile venu. Mais si les poings se crispent et les yeux se plissent de défis, le blond a aujourd’hui décidé d’être un peu plus intelligent que ça.

Inconscient du trouble de l’autre, le milicien s’affaire à démêler le fil, se stoppant dans son action en entendant la demande et fronçant les sourcils, un peu gêné. Lui brosser les cheveux, c’est quand même vachement différent que de les sécher mais pris au piège il se contente d’acquiescer, un peu gêné devant la demande pour la première fois de la soirée accompagnée d’une formule de politesse. « Heu ouai pas de soucis… qui l’aurait cru, une brosse et tu perds tout ton répondant. » Il s’exécute néanmoins, repasse devant Esmée en faisant tout son possible pour ne pas la toucher et s’empare de la fameuse brosse.

« Comment tu crois que mes cheveux sont aussi soyeux… je te signal qu’ils sont plus longs que les tiens. Evidemment que je sais me servir correctement d’une brosse. » S’il tire trop alors qu’ils sont encore humides, il risque de les casser. Se disant qu’il ressemble décidément beaucoup trop à une coiffeuse, il se replace derrière le fauteuil en grinçant des dents, allume l’appareil sans plus attendre et minutieusement, se met à brosser une mèche après l’autre tout en la séchant. Bien trop minutieusement mais ne serait-il pas horrible que la vedette du spectacle apparaisse les cheveux cramés le grand soir ? A tous les coups, ça lui retomberait dessus. Délicatement, il passe à la mèche suivante, étrangement redevenu sérieux après quelques secondes de silence un peu gênant.
« Tu sais que j’y ai vraiment pas touché à ton sèche-cheveux hein ? Le mien est carrément mieux. »
Et tout ce qui appartient à la gazelle doit sans aucun doute contenir encore quelques microbes de conneries.



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