haklyone
You do not have a soul. You are a soul, you have a body.
Scream with passion or you're not human i swear ─ Jules & Hya - Page 2



 
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Scream with passion or you're not human i swear ─ Jules & Hya
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Invité
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Anonymous
Dim 10 Juil - 14:33
Scream with passion or you're not human i swear
Soft and sweet is so easy with you
Il te prévient, comme quoi ce ne serait pas facile de faire les vendanges. Mais toi tu n'y réfléchis pas trop, tu ne penses qu'à toi et lui sous le soleil, les rires éclatants et les sourires à tout vas. Alors ça te vas.

❝ ━ T'inquièèèèèètes. J'vais me faire des ours, j'peux bien me faire des vignes! ❞

Un clin d'œil pour couronner le tout, mais comme s'il avait prévu d'avance ta petite blague aux sonorités beaufs, il te fit un compliment. Et il savait, que tu ne savais jamais comment réagir aux compliments. Il ne t'en fait pas des masses, mais tu as quasiment fini par te dire que ça l'amuse, de te voir dans l'embarras, de te voir en panique de ne pas savoir quoi répondre, si c'est de l'ironie, si c'est sincère, si le compliment doit être renvoyé ou simplement accepté. C'est en effet drôle à voir il est vrai, et pour le coup comme il le dit, un peu mignon, puisque c'est tes joues qui rougissent et tes lèvres qui se pincent pendant que sa main vient te caresser gentiment la tête.

❝ ━ Je reviendrais toujours.. Voyons. ❞

La bouteille te revient et il se redresse. Il te regarde, te sourit, et tu es enfin plus ou moins à jour par rapport à lui et Dyomyre. Il parle de plage, imite les vagues, rigole, tu es heureuse pour lui évidemment. Mais il y a toujours une partie de toi qui s'inquiète. De ne pas voir s'il ment, de ne savoir démêler les sentiments. Toi et les relations humaines, tu t'y es plus habituée c'est sûr, mais tu ne sais toujours pas trop bien comment faire, comment être, ni comment penser. C'est comme ça que tu te retrouves dans ce genre de situation, où la personne en face de toi n'a l'air d'envoyer que de bons signaux, mais que ton cerveau surchauffe à essayer de savoir s'il ment juste très bien ou s'il dit la vérité. Tu ne veux pas être ce genre d'amie qui se retrouve devant les faits accomplis alors qu'elle aurait pu anticiper. Tu veux être ce genre d'amie qui arrive à voir quand on lui dit faussement qu'on va bien, qu'on essaye juste de la rassurer. Mais tu n'y arrives pas. Alors tu n'as qu'une solution, le croire sur parole.

❝ ━ Trop cool alors ! Je reviendrais te voir pour savoir combien de fois t'as pris la tasse. ❞

Un nouveau clin d'œil, c'est que tu aimes bien le taquiner, quand la timidité arrive à se calmer. Et puis, c'était ta minuscule vengeance pour t'avoir mise dans l'embarras un peu plus tôt.
Tu as l'habitude, de le voir gigoter, se calmer, pour bouger de nouveau avant de retrouver la paix. Ca le rend vivant, Jules. Ca le fait lui, le caractérise. Tu suis ses mouvements d'un regard amusé, joyeux, tout en emmenant la bouteille à tes lèvres une nouvelle fois. Le gout se repend, brûle doucement la gorge et apaise les membres. Tu te laisses un peu plus t'enfoncer dans le lit. Il ne faut pas que je boive trop non plus.. On sait jamais.
Jules revient à tes côtés et soulève tes cheveux afin d'illustrer ses derniers propos. C'est vrai que je n'ai jamais pensé à ça.. Le regard interrogatif, tu scannes la pièce à la recherche d'un miroir en soutenant tes cheveux tel qu'il les avait laissés avant de les lâcher, mais finalement, tu diriges les yeux vers les siens, et tourne la tête de manière à ce qu'il la voit sous tous les angles.

❝ ━ Tu trouves ? Tu penses que je devrais ? Hm.. J'y réfléchirait. ❞

Puis viens la remarque, accompagné du regard désabusé qu'on te connait tant.

❝ ━ Genre ! Non mais quel toupet, comme si ça, ❞

Tu rejoins son visage du tiens et agite tes cheveux au dessus de celui-ci, histoire de l'embêter, peut-être même de le chatouiller avec tes longues mèches.

❝ ━ C'est moins doux que ça ? ❞

Puis tu prends une mèche de ses cheveux. En fait c'est vrai qu'ils sont vraiment soyeux.. Mais tu n'en diras rien. Il en va de ta fierté.

❝ ━ Comme si c'était possible. Pf. ❞

Et tu réalises. Car tu es comme ça finalement, soit tu réfléchis trop soit tu réfléchis pas assez. Et là c'était la seconde option, puisque tu réalises que tu n'es qu'à quelque centimètres de son visage, les joues en rougissent de nouveau. Tu te redresses si vite que tu manques de faire tomber la bouteille. L'air de rien tu la fais danser en l'air jusqu'à tes lèvres, comme si tout était calculé. Et avant d'en boire de nouveaux quelque gorgées, tu poses quand même une question. Dans la panique de vouloir engranger sur un nouveau sujet, c'est la première qui te vient.

❝ ━ Ca fait si longtemps que vous êtes amis, ça n'est jamais allé plus loin que ça, entre vous ? ❞

Pas besoin de citer de nom, tu savais qu'il comprendrait de qui tu veux parler. Et comme si tu n'avais pas balancé une bombe déguisée en question de curiosité, tu laisses le vin s'écouler doucement le long de la gorge.

agora
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Anonymous
Dim 24 Juil - 4:44
It was a cool
and lonely breezy afternoon
You could feel it 'cause it was
the month of June


Les éclairs des rires sonnent comme les violoncelles dans les orchestres et le vin lui, bombarde le cramoisie sur les joues jusqu'aux naseaux. Le rythme cardiaque du Palatine s'accélère et les effets déjà infectes de l'ambroisie se répand à travers les veines bleuis et épaisses qui cherchent à aspirer l'air frais de la chambre.
Hyacinthe aussi douce que les amas de cotons sous les étoiles, aussi acidulée que les bonbons qu'on se partage entre les récréations, Jules étire toute sa colonne en souriant à cette dernière.
Il est bienheureux de voir l'air espiègle et à la fois apaisée sur la moue ronde d'Hyacinthe. Il n'aime pas voir les aigreurs la parcourir et lui tordre les lèvres dans une grimace de fureur enflammée. Jules pivote sur lui-même puis relâche les mèches briques de cette dernière, glisse les mains contre son ventre jusque son short, les doigts qui fourmillent dans les poches à la recherche d'une quelconque fin de cigarette qu'il aurait oublié dans la journée.
Mais les doigts n'heurtent que les vieux tickets des restaurants, les emballages des gâteaux et les capsules des bières bon marché de la supérette du coin.

Jules ne s'étale jamais vraiment sur les déboires et les choses qui démangent, celles qui veulent se vomir comme cauchemars et celles qui se ravalent comme des hontes.
Les problèmes s'égarent et Jules ignore jusqu'à qu'il n'y songe plus, comme s'ils n'avaient jamais été là, qu'ils ne faisaient pas quotidiennement pression sur le cœur pour avertir qu'un jour ou l'autre, ça finira par exploser. Trop adorable.

Les commissures s'arrondissent et les yeux se plissent, Hyacinthe peut jurer que les fines fils auburn sur le crâne sont bien plus soyeux que ses propres boucles brunes, et ça, il n'est clairement pas certain qu'elle dise la vérité. Elle doit certainement se voiler la face et lorsque ses propres phalanges dans les siennes, il profite des caresses, prêt à lâcher les ronrons de plaisir avant qu'elle ne s'arrête. Les cheveux courts souligneraient un peu mieux son visage à Hyacinthe. Peut-être. Il n'est pas certain, il voit déjà les feux d'artifices par dessus les crânes et le monde comme sur un bateau. Tu devrais pas te mentir comme ça, Hyacinthe... Admet-le que mes cheveux sont bien plus fluffy que les tiens, c'est pas grave. C'est un de mes charmes les plus appréciés.
Jules lui lance un large sourire, laisse le dédale de dents s'afficher fièrement tandis que la nuque se tend afin de correctement la voir s'enliser la gorge de quelques gorgées encore.
Jules voudrait boire encore mais il a peur de ne plus pouvoir s'arrêter, de s'enfoncer dans les travers des soirées étouffantes jusqu'à se traîner sur le parquet, quémander les attractions des nuits folles.
Pourtant bien vite le sujet dérape, s'actionne plutôt sur sa relation avec Dyomyre et Jules peut remercier l'alcool de ses ravages. Celui d'avoir coloré avec fureur le visage, parce qu'autrement, il aurait déjà rougi de devoir s'expliquer.
Euh... Non ? Fin'. Je sais pas. Ce serait bizarre d'embrasser sa meilleure pote. Même les potes.
Il a le rire qui cingle la poitrine en deux, qui font remonter les remords et les regrets, ceux d'en avoir trop fait et ceux de ne pas en avoir fait assez et le buste remonte afin de s'asseoir sur le bord du lit et tant pis pour les faux-semblants.
Doucement et sans vergogne, Jules s'empare de la bouteille et en boit plusieurs gorgées tout en grimaçant, frappe le thorax à plusieurs reprises pour se débarrasser de l'air avaler lors du passage du fleuve vermeil. Je vais, pas assumer le réveil demain. Tu veux danser ? Je colle un peu mais bon.

Jules dépose le contenant au sol, se relève et fait le tour du lit afin de glisser un bras derrière son dos et tend l'autre à Hyacinthe en attente qu'elle accepte -ou non, de danser sur le rythme des sons mièvres qu'il peut passer à la radio sans que ça ne dérange qui que ce soit qu'eux-mêmes.
a little kiwi


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