haklyone
You do not have a soul. You are a soul, you have a body.
Make one hell of a collaboration △ Jules - Page 2



 
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Make one hell of a collaboration △ Jules
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Invité
Invité
Anonymous
Dim 24 Juil - 17:29
We could blame all human nature. Stay cool, it's just a kiss.
Oh, why you gotta be so talkative? I talk too much, we talk too much.

Les dernières anxiétés s’effondrent au tempo de la joute tendre. Les petits fours n’y changeront plus rien alors autant se tartiner d'enfantillages avant que l’ébriété de Jules sonne la retraite. Les lustres sont des projecteurs agressifs qu’Esmée ne peut s’empêcher de reluquer en roulant les yeux. Elle plante sa fourchette avec humeur. La porcelaine martelée de ses petites frustrations. La vanité doit être intrinsèquement liée à l’estomac. Ses joues gonflent comme les baudruches d’anniversaire et envolent les répliquent puériles en sifflements aigus.

N’imp. L’herpès c’est dégoûtant. Si tu l’attrapes c’est parce que t’as embrassé des bennes à ordure.

Elle sort une langue rose et râpeuse, petit triangle arrogant, et emmêle les doigts sur les cuisses. Le rire revient au galop, comme si être mauvaise ça lui donnait des droits à la ballerine. Celui de rire de ce qui est mal et de mettre au tapis ces baisers à venir qui lui foutent la chair de poule. Dans l’écho des éclats joyeux du Palatine, elle est à l’abri des malaises.

Le minois fripe en l’entendant ponctué ses déclarations d’un scepticisme agaçant. Esmée qui veut faire comme les grands. Embrasser, fumer et pisser debout si c’est ce qu’il faut pour rester dans le coup. La gazelle a la mâchoire qui contracte et l’échine qui raidit en imaginant les contours poreux de la jeunesse foutue en l’air, dépravée et débauchée, dont les soirées ne terminent pas dans une flaque de champagne mais de bile grumeleuse. Le plexus rebondit sous les battements rapides des terreurs maladives qu’elle est condamnée à subir, Esmée, et ses instincts récalcitrant de proie. L’arrogance ça coule sur le bec. L’audace c’est comme de l’essence. Les étincelles c’est toujours trois petits mots un peu provocants : t’es prête.

Je t’ai que je pleurais plus ! T’es sourd bon sang. J’ai pas peur Jules. J’ai même pas peur. Deux fois parce qu’on s’adresse d’abord à soi pour se convaincre de ses mensonges. Je peux faire pareil. Je peux tout faire comme toi et Dyo. Tu me prends toujours pour un bébé Jules mais je suis plus un bébé. Parce que le nœud du problème, c’est ça finalement. Les dynamiques qui n’ont jamais changé au grand désarroi de le petite princesses Caucase et son émancipation passée à la trappe au regard des deux. La première fois que y avait du GHB dans le verre d’une pote t’étais pas là. La première fois qu’on m’a vomi sur les pieds, t’étais pas là. La première fois que les gens ont…. Crac-crac… sur mon clic clac t’étais pas là. Alors ouin ouin toi-même oui ! Tu sécheras les larmes des filles qui peuvent pas survivre sans ton attention et moi je me marrerai bien avec Mickey.

C’est le déballage venimeux de qui la torture depuis un bail. Esmée se venge sur le charpie de légumineuse, son chef d’œuvre de la journée, qu’elle compte bien renvoyer en cuisine tel quel. Elle a la gorge serrée d’une émotion irritée et ne peux s’empêcher de jeter des coups d’œil en biais à travers la table. Pourvu qu’il s’en veuille. Elle le souhaite méchamment avec l’humeur froissée de la diva dont il parle. Il faudra bien que tout le monde s’y fasse de toute manière. Esmée ce n’est plus juste de la tulle et des moues polissonnes. Sa renommée va faire du bruit et ses caprices aussi. Les litres de sueurs sur la barre et les pieds foutus en l’air ce n’était pas pour le plaisir de dire. J’ai vraiment tout fait pour y parvenir. et rentrer hériter d’une vie ennuyeuse.

Les couverts abandonnés en croix défavorable dans l’assiette, c’est au tour de son fois de trinquer. Le vermeil du bordeaux colore ses lèvres déjà peinte d’une agressivité qui ne lui va ni au teint ni à son statut. Jules, les mots miels, amenuise le torrent fiévreux des idées revêches. La tête basculée vers la droite, Esmée appui un menton effilé sur son poings pour ne laisser que le dédain de son profil. Malgré elle, le discours la console parce qu’Esmée ça ne lui aurait pas plus d’être l’origami de quelqu’un d’autre et si elle veut bien emprunter quelque chose au papier, ceux sont seulement les arêtes. Le gros mot fait fleurir un petit sourire à la commissure et elle renonce au grand numéro, même pas factice, de son ego en pelote.

Tu l’as échappé belle alors. Si on sortait déjà ensemble, j’aurais dû te larguer sur le champs et rip notre plan.

Les instructions l’a font marrer parce que Jules trop protecteur, alors elle se sent déjà plus légère. Tape à l’œil, clinquante, tout le temps, et avec une bouteille de millésimée sous le bras, c’est Esmée qui s’en va en guerre contre le morose des soirées en tête avec sa série. Faire autrement est exaltant mais pas sans mettre son sel dans l’initiaitive.

Tu n’auras qu’à la choisir ma tenue. Ca sera notre deuxième date. Et pour ce qui est des trucs qu’on m’offre, on verra sur place. Ses yeux se réduisent à deux fentes insolentes. On est pas à l’abri que ça soit toi qui m’offre quelque chose.

Jules, gondolé par toutes les substances, est-ce qu’il se souviendra seulement de son script de chevalier. La Caucase, elle a déjà des doutes.



Jules
Esmée
28.05.2098 - Archange, Arc-en-Terre

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