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Thaïs da Silva Jones
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Thaïs da Silva Jones
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L'info trop locale
Novembre 2099 ⇿ Boutique de fleurs ⇿ Après-midi
Elle s’écarte de la personne qui fume à côté d’elle en grognant un peu. Aucun savoir-vivre. Elle a l’habitude de cette odeur pourtant - l’un de ses pères et son frère fument, ainsi que bon nombre de ses amis. Ça ne la rend pas vraiment plus agréable. Heureusement, la navette ne tarde pas à arriver. Elle passe sa carte à la borne pour valider son voyage, puis va s’installer - miracle, une place assise. Elle pose son sac sur ses genoux, et l’ouvre pour en sortir son dictaphone ainsi que des écouteurs qu’elle branche directement dessus. Elle pourrait faire comme tout le monde et “réviser” ses questions d’interview en les relisant, mais ça fait longtemps qu’elle sait qu’elle est bien plus mémoire auditive que mémoire visuelle. Le fait qu’elle n’a jamais aimé lire doit jouer.

Quand elle descend à Lunapolis, elle est fin prête. Elle a déjà prévenu ses supérieurs qu’elle ne retournerait pas aux locaux de la gazette à Regalia ce soir, mais qu’elle leur enverrait un mail avec l’interview retranscrite et mise en page. C’est déjà bien assez de faire un aller-retour dans la journée entre Lunapolis et Regalia, ce n’est pas pour s’en taper un de plus pour un article. Elle n’est même pas sûre que la reprise d’une boutique de fleurs intéresse vraiment les gens à Regalia, mais on lui a demandé, alors elle le fait. Elle tient à récupérer ses Lenss à chaque fin de mois.

Elle déplie tranquillement sa trottinette une fois un peu éloignée du quai, remet son sac correctement sur ses épaules après avoir vérifié qu’elle l’avait bien refermé, et prend donc la route de la boutique. Elle arrive au bout d’une dizaine de minutes - elle connaît bien le chemin, après tout. Son appartement n’est pas très loin, elle remarque. Elle descend de sa trottinette, la replie et la prend sous son bras. Il faudrait qu’elle investisse dans un de ces trucs électriques, mais elle préfère sa bonne vieille patinette. Elle pousse la porte - entre en terrain conquis. Elle fait attention aux plantes ; la boutique lui fait un peu penser au jardin de ses parents, avec toutes ses couleurs et ses plantes différentes, même si son père préfère de loin les légumes et autres choses qui se mangent. Elle s’avance vers le comptoir, tout sourire.

- Bonjour, je cherche Ari Niva. Je suis Thaïs da Silva Jones, c’est pour une interview pour la gazette de Regalia. Normalement mes employeurs ont prévenu.

Elle ne sera pas surprise s’ils ont oublié. Il ne se passe pas grand-chose de palpitant à Regalia et ils arrivent quand même à avoir du boulot par-dessus la tête, alors couvrir la reprise d’une boutique à Lunapolis ne doit pas être leur priorité.

- Je peux la poser quelque part ? demande-t-elle en montrant sa trottinette. Je voulais la laisser dehors à la base mais je pense qu’elle sera plus en sécurité à l’intérieur. On sait jamais, je vais passer un moment ici.

Elle regarde l’heure sur son portable, avant de le ranger dans la poche de sa veste.

- Je pense qu’on devrait commencer par les photos tant qu’il fait encore jour. Vous voulez apparaître dessus ? C’est pas obligé.

Et ça lui fait moins de papier à remplir, aussi, mais en vrai ça lui est un peu égal. Elle lui sourit en le regardant - elle remarque des détails auxquels elle n’avait pas fait vraiment attention jusqu’ici. En fait elle remarque les cicatrices. Mais ce n’est pas comme si elle en avait quelque chose à faire - elle-même a une énorme trace au-dessus de son nez, et elle est amie avec des petits voyous comme Auxence qui ont eux aussi des cicatrices.
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Ari M. Niva
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Pour Ari, c’est un jour comme tous les autres. Comme tous les autres, à ceci prêt qu’il est fébrile depuis la veille au soir. Il n’a que peu dormi, et sa patronne n’a pas aidé. Elle lui a envoyé un simple sms, en début de soirée, pour lui dire “au fait, demain la presse vient couvrir ta reprise de la boutique. Une simple formalité, juste une petite interview. Bonne soirée!” Il s’était demandé si elle l’avait fait exprès, de le prévenir trop tard pour qu’il puisse se préparer, demander à recevoir les questions à l’avance, tout ça. D’ailleurs il ne comprenait pas que le mail n’ait pas atterri sur la boite mail du magasin, mais dans celle de la vieille dame, qui n’avait du coup pas manqué l’occasion de le taquiner. Enfin, ce qu’elle, elle considérait comme une taquinerie. Parce que pour Ari, c’était quasiment la fin du monde! Il s’était tourné et retourné dans son lit, imaginant les pires question que lea journaliste pourrait lui poser, et quand il avait réussi à s’endormir, il s’était réveillé en sueur aux premières lueurs de l’aube. Alors, il avait décidé de se lever. Ça ne servait à rien de rester là comme un idiot. Autant s’activer. Et c’était ce qu’il avait fait, nettoyant et rangeant le magasin de fond en comble alors même qu’il l’avait fait la veille, réécrivant tous les panneaux et étiquettes de manière plus élégante et lisible, et finalement il avait été prendre une douche et se préparer, choisissant avec soin sa tenue. Il avait fini par se décider pour une chemise bleu marine, dont il avait boutonné le col jusqu’en haut de peur que celui ci ne révèle la cicatrice dans son cou, et dessus il avait mis un cardigan à grosses mailles, épais, couleur mocha. En bas, un pantalon confortable mais élégant, en velours côtelé marron, avait complété le look, qu’il avait terminé avec, bien sûr, des chaussures, et surtout l’inénarrable tablier qu’il avait toutefois mis sous le cardigan, enlevant et remettant celuii ci au moment opportun.

Après ça, eh bien… il avait attendu. Stressé, et attendu. Il avait conseillé les clients, bref fait comme d’habitude… mais son visage cerné et tendu avait concerné les habitués, qui lui avaient même fait quelques remarques compatissantes. Tout cela, ce lien social qu’il arrivait à créer peu à peu avec eux, il s’en serait réjoui d’ordinaire… mais hélas, aujourd’hui il n’en avait pas eu l’occasion. Il n’avait rien pu avaler au moment du déjeuner, évidemment, et il avait fini par se forcer à s’occuper, revérifiant la classification des graines, arrangeant quelques bouquets, finissant par complètement vider le présentoir à graines en sachets pour le re-ranger entièrement. Et c’est évidemment alors qu’il est à genoux au sol, entouré de graines qu’il replace minutieusement selon un nouvel ordre “beaucoup plus logique et instinctif”, qu’il entend la cloche de la porte sonner et qu’il s’entend demander où est Ari Niva. Il se relève alors précipitamment, plusieurs sachets de graines tombant de ses cuisses où il les avait disposés. “Ah! Euh, eh bien, c’est moi,” fait-il en se mettant maladroitement debout, ses muscles raidis par la position un peu contraignante. “Hm, désolé,” fait-il. “Euh, vous pouvez la mettre ici, derrière le comptoir.” En même temps qu’il parle, il tente de ramasser un maximum de sachets, qu’il fourre dans la poche de son tablier et celles de son pantalon, avant de tendre la main pour prendre la trottinette. Il n’est jamais monté sur un de ces engins du diable, mais rien que de les voir filer à toute vitesse ça lui fait un peu peur. Il imagine à quel point il est asé de se blesser avec… Bon, c’est ironique venant de lui. En tout cas, un fois la trottinette déposée, il se débarrasse des graines, en remettant juste assez pour que le portant ait l’air plein. L’annonce d’une photo le fait un peu stresser: et si quelqu’un remarque que la classification des graines sur le portant est totalement aléatoire puisque pas du tout terminée, et juge le magasin sur ce critère? Il aura l’air d’un imbécile absolu. Puis, elle lui demande si il veut apparaître dessus. Immédiatement, il secoue la tête, tendu comme la corde d’un arc. “Ah, si ce n’est pas nécessaire, j’aime autant éviter,” fait-il, d’autant qu’il ne préfère même pas imaginer la tête qu’il a avec ses cernes et son visage nerveux. ll tente une plaisanterie pour se donner un peu contenance. “Et puis, je ne pense pas que vos lecteurs aient très envie de voir ma tête, je ne veux pas gâcher vos ventes… Quel serait le meilleur angle pour vous?

Alors qu’il commence à orienter la jeune femme vers les endroits les plus inondés de lumière et loin du présentoir à graines, la sonnerie de son téléphone retentit. “Ah, je suis désolé, je pensais l’avoir coupé…” Il s’apprête à rejeter l’appel, avant de réaliser… Qu’il s’agit de la propriétaire. Il décroche. “Madame Kusakabe, je suis désolé le moment-” “AH, MON PETIT ARI! Alors ça c’est bien passé? J’espère qu’ils mettront une belle photo de toi avec l’article, donner un visage à la boutique c’est toujours bon pour les affaires! Ça rend le commerce plus humain!” “Euh, eh bien… La journaliste vient d’arriver…” “Ah, mais c’est super!! Dis lui de te prendre en photo depuis la gauche, c’est ton meilleur profil!” fait-elle, et il grimace. “Ah, mais, j-je-” “Devant les plantes carnivores ça serait bien, ah ceci dit ça serait bien que tu sois dans un environnement un peu plus coloré que du vert! Passe la moi, je vais lui parler!” “Madame Kusakabe, je- je vous remercie de votre appel… Mais je crois que son temps est assez limité, elle n’aura peut-être pas le temps de vous parler…” Il se tourne vers Thaïs, mais ne lui dit rien. “Oui, non vous voyez elle me fait signe qu’elle n’a pas beaucoup de temps, merci beaucoup d’avoir appelé!” “Ah, bon, je comprends, bon mais faites ça bien! Et souris, mon petit Ari, tu es très beau quand tu souris!” “D’accord, d’accord, merci, à plus tard!” s’exclame-t-il en raccrochant, rouge cerise. “Je- je suis désolé…!” souffle-t-il, un peu au bout de lui même. Il prend un instant pour se calmer… Puis se tourne vers la jeune fille. “Dites moi… Est-ce que… Mettre la photo du gérant… Ça aide à rendre le commerce plus humain?” demande-t-il, craignant la réponse, mais encore plus le courroux maternel de sa tempétueuse patronne, qui ne manquera pas de vérifier l’article lorsqu’il sortira.




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Ari M. Niva
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Thaïs da Silva Jones
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Dim 24 Déc - 2:52

L'info trop locale
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Il n’a pas l’air très très sûr de lui, le monsieur. On lui a souvent dit de ménager les gens un peu timides, alors elle va… essayer. C’est déjà mieux que rien, non ? Il faut dire qu’elle est d’un tempérament plutôt franc, alors prendre des pincettes, c’est presque bizarre pour elle. Au moins, bonne nouvelle, il semblait au courant de sa venue. Elle lui sourit en lui donnant sa trottinette repliée. Mais le pauvre, il a l’air débordé. Elle est à deux doigts de lui demander si elle peut l’aider, mais elle n’y connaît pas grand-chose en plantes, outre ce que son père lui a appris. Alors elle préfère se mettre à la tâche, donc les photos pour commencer. Elle lui demande directement si elle veut apparaître dessus - elle ne veut clairement pas le forcer. Mais quand il lui dit qu’il imagine que son visage ferait baisser les ventes du journal, elle secoue la tête à son tour et s’apprête à protester, mais le téléphone du fleuriste sonne et elle n’en a pas la possibilité.

Il se met un peu en retrait pour répondre à l’appel, et elle se retrouve devant les présentoirs de plantes. Ah. Bon, très bien. Elle commence à prendre des photos, déplaçant parfois quelques plantes pour avoir une photo un peu plus joli, tout en prenant soin de les replacer correctement ensuite - la présentation en photo et en vue réelle n’est pas totalement la même, et si elle veut profiter de la lumière naturelle c’est plus pratique. Même si, dans tous les cas, elle va les retoucher. Quand il revient, la question qu’il lui pose ne manque cependant pas de la faire sourire, un peu espiègle.

- Vous voulez que je dise ce que vous voulez entendre ou la vérité ? Je suis désolée, mais oui, “mettre la photo du gérant rend le commerce plus humain”. Elle fait partie de ces gens qui miment les guillemets. Ça aide aussi à simplement mettre un visage sur un nom, être sûr qu’on a en face de soi la personne que l’on cherche. Et croyez-moi, avec les photos que j’ai prises, vous allez avoir plein de clients venant de Regalia. Ou des partenariats, peut-être. Ce serait sympa, non ?

Enfin, elle ne sait pas trop ce qu’il en penserait, lui. Avoir des partenaires professionnels nécessite un certain travail, et il doit déjà être bien occupé avec toutes ses plantes. Il n’a sans doute pas non plus la possibilité d’engager quelqu’un pour s’occuper de ça uniquement. Bref… Elle le regarde.

- Du coup, on la prend cette photo ? Faudra que je vous fasse signer des papiers aussi, vous savez, pour le droit à l’image. Vous préférez la devanture du magasin ou des plantes, comme fond ?

Elle, en tout cas, elle s’est faite à l’idée. Mais elle ignore ce qu’il en est vraiment de ce monsieur Niva et le choix lui revient toujours. Et puis… elle est un peu curieuse, il faut bien le dire. Une vraie fouine (parfois on dit que ça lui irait mieux qu’une simple belette).

- Qui c’est qui vous a appelé pour vous dire de finalement prendre la photo ? … Si c’est pas indiscret. Mais le revirement m’amuse un peu.

Ça doit être quelqu’un qui compte pour lui en tout cas, c’est sûr. Une petite amie peut-être ? Ok ok, on se calme Thaïs. Il ne te le dira sans doute pas, si c’est ça, de toute façon. Pas la peine d’essayer de mettre son nez dans le nez des autres, ce n’est pas professionnel.
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Ari soupire un peu, ses épaules tombantes alors que Thaïs parle et que l’information tombe comme un couperet. De toute façon…. Si madame Kusakabe l’a décidé… Il n’a pas vraiment d’autre choix que de prendre cette fichue photo. Il hoche alors la tête, comme un condamné résigné à accepter son sort.
Ah, vous avez raison, bien sûr…” Il pense un instant, un doigt contre sa lèvre inférieure. “Oui, c’est vrai que ça serait bien. Des partenariats et davantage de clientèle. Peut être que je pourrais embaucher un employé.” Ça serait pas mal. Il a de plus en plus de mal à comprendre comment madame Kusakabe a pu tenir seule, car il ne s’en sent pas l’énergie. Il faut dire, il n’a pas la réserve inépuisable que semble posséder sa patronne, qui malgré ses soixante dix ans bien tassés, reste sautillante et en pleine forme. Il n’a aucun mal à imaginer qu’elle suit aisément le rythme de ses petits enfants dont elle s’est à présent rapprochée.
Je n’aurais sûrement pas le choix, en fait. S’il y avait des partenariats. Je crois que j’aimerais bien ça,” fait-il comme pour lui même, sa voix relativement basse. L’expérience du mariage, bien qu’assez cauchemardesque sous certains aspects, lui a aussi donné la possibilité d’utiliser sa créativité botanique à plus grand échelle, et il s’est finalement bien amusé… chose qu’il n’aurait jamais crue possible dans un cadre professionnel. Alors, c’est sûr, ça donne envie d’en faire plus… Même si Ari n’est pas sûr qu’il a l’étoffe pour gérer des gros projets ou ce genre de choses.

Elle le questionne, et il hoche la tête, raisonnable. Il faut faire des sacrifices.
Ah, mais… Enfin, ça va aller, comme ça? Habillé comme ça? Et… je ne suis pas vraiment coiffé…” Il grimace un peu. “À votre avis, qu’est-ce qui irait le mieux? Devant c’est peut être bien comme ça on reconnaîtra facilement la devanture, non?” suggère-t-il d’une petite voix. Il essaie de penser au bien être de la boutique, et faire au mieux, et tout dans son attitude le prouve. Aussi, quand la jeune fille l’interroge, il ouvre de grands yeux et rougit un peu.
Hn? Oh, c’est- c’est ma patronne… Enfin, madame Kusakabe, la propriétaire du magasin!” Il dévisage la jeune fille. “C’est elle qui a dit que ça serait meilleur pour les affaires… Je crois qu’elle connaît son domaine. Elle a ouvert le magasin à vingt ans et l’a tenu pendant presque cinquante ans toute seule.” Il en parle avec admiration, espérant au fond de lui qu’il pourra lui rendre honneur par son travail. Alors, il faut ce qu’il faut pour la boutique. Il se saisit d’un tabouret en bois tout simple, et va l’installer devant la vitrine, claudiquant légèrement. La lumière est chaude, et complimente à la perfection son teint d'albâtre. “Si je m’assieds ici ça va?” demande-t-il, en se plaçant bien droit, les mains sur les cuisses, devant la devanture, au milieu des fleurs.





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Ari M. Niva
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