haklyone
You do not have a soul. You are a soul, you have a body.
Lost Haven // PV : Orion



 
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Lost Haven // PV : Orion
Ephraïm Kurusu
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Ephraïm Kurusu
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Ven 22 Sep - 12:18
Il arrive au sommet.

Ephraïm s'arrête. Sous lui, cascadent les flancs abrupts de la montagne, les angles rocheux sont ici et là adoucis d'un peu de neige. Il fait froid, là-haut. Un vent puissant s'engouffre dans ses vêtements, mais le jeune homme ne fléchit pas, au contraire, il lève la tête pour se prendre la gifle en pleine tête. L'air glacé le mord à pleines dents et lui arrache un rictus, il ouvre les bras et vide ses poumons d'un soupir.

Ici, il n'y a ni murs, ni arbres, pour le retenir. Le ciel lui ouvre les bras. La montagne, ses pentes infinies. Il n'a plus besoin de se débattre, pour chercher un peu d'air, car ici il y en a de partout. Ses paupières s'entrouvrent, dévoilant ses yeux océan ; aujourd'hui, aucun nuage à leur horizon. L'eau y est claire, limpide, alors que le soleil s'y reflète, dévoilant l'écume turquoise. Le sourire du jeune homme s'étire et ses mains, étirent leurs doigts, qu'aurait-il donné pour être oiseau ? S'envoler, au dessus de tout, sentir l'ivresse de la chute, la puissance du vent au travers des plumes ?

Un grésillement attire son attention. Ephraïm cligne des paupières, récupère son talkie-walkie qu'il porte à son oreille.

_ Unité A1, en position, il répond. En temps normal, le jeune homme aurait pris le temps de développer sa réponse, au moins, faire l'effort d'enchaîner quelques mots. Mais ici, les situations sont si souvent urgentes qu'elles ne laissent guère le temps aux négociations : il faut être rapide et efficace. Car il suffit de quelques secondes, pour qu'un braconnier se fasse la malle, quelques secondes, pour qu'un accident arrive, car il suffit de quelques secondes, pour qu'une personne s'asphyxie sous une avalanche ou ne bascule dans le vide.

Heureusement, la réponse a tôt fait de l'apaiser.

_ Ooh cowboy. Ta patrouille se passe bien ? T'as vu le mec pas loin de ton périmètre ? A l'ouest, pas loin du pic. Fais moi plaisir, descends le de là et ramène le sur les chemins banalisés. Vérifie qu'il se soit pas amusé à poser quelques pièges, sinon, tu connais la procédure…

_ Je vous le ramène. Compris. Autre chose ?

_ La vue est belle là haut ?

Ephraïm sourit. Son collègue, décidément, ne prend pas l'intrus au sérieux - il doit se dire que ce n'est qu'un promeneur égaré et il sait très bien qu' Ephraïm sait se montrer persuasif, lorsqu'il s'agit de suivre les règles.

_ Oui. Pas de tempête à l'horizon. Fin de l'appel.

Ephraïm raccroche, il tourne le dos au vide. D'un pas assuré, il rejoint le chemin qui dégringole dans le vide. Il réhausse le sac sur ses épaules. Il referme ses mains sur les lannières. Rapidement, ses semelles épousent les défauts des pierres, prenant appui dans les anfractuosités, ses mains servent parfois à s'appuyer ou se tenir aux pierres. La pente, il l'avale en quelques bouchées, avant de sourire à la vue du chemin plus aisé, alors, Ephraïm commence à trotter.

Son sang s'échauffe, son coeur s'accélère, il retrouve la tension familière des muscles. Le vent se fait plus joueur ; par instant, embrasse sa joue, décoiffe ses cheveux, mais Ephraïm récupère le ruban, la crinière, en quelques gestes, les noue en chignon sévère. Aucune mèche ne s'échappe, quoi que, deux d'entre elles s'évadent pour tomber de part et d'autre de son visage.

Il observe les environs, il tend l'oreille, il hume l'air, il n'a pas le meilleur flair, mais ça suffit pour localiser le promeneur. Ephraïm ralentit l'allure, il hésite mais finit par emprunter le même chemin que le randonneur, jusqu'à l'apercevoir. L'instinct lui donne l'envie, d'hurler mais sa raison le muselle : sous la peur, certains animas ont des réflexes stupides, comme se jeter du précipice.

_ Hey, monsieur.

Il s'est arrêté à une dizaine de mètres de lui.

Ephraïm, du haut de ses 1 m 57, n'est probablement pas le plus impressionnant des Miliciens. Sa corpulence est fine et particulièrement nerveuse. Une veste militaire dessine un torse et des bras particulièrement fins - les scratchs censés resserrer le tissu sont déjà étirés au maximum et la tenue paraît déjà ample. Les mains qu'il a posées sur ses hanches, sont veinées, les doigts sont assez courts et épais. Les jambes, paraissent très longues pour sa taille, elles ont tout l'air de brindilles, impression renforcée par les énormes chaussures de randonnée qu'il a à ses pieds.

Ses sourcils sont sévèrement froncés. Un grand nez qui a déjà été brisé, se relève sur son extrémité. Yeux d'amande, le bleu est à présent assombri d'agacement. Mâchoires assez carrées, pommettes bien marquées, les cheveux bien attachés, malgré les deux mèches qui s'agitent par instant, devant son regard. Sa voix porte, ferme, elle reprend.

_ Qu'est-ce que vous faites là ? Vous êtes hors des chemins banalisés, c'est dangereux. Je vais vous ramener sur un terrain plus sécurisé.

Il ne lui laisse pas le choix. Il se recule d'un pas pour le laisser le rejoindre, son regard ne le lâchant pas.

_ Je m'appelle Ephraïm Kurusu, je fais partie de la brigade affectée au Mont Hurleur. Qu'est-ce que vous avez dans votre sac ?

Il espère que l'homme va collaborer et accepter de lui montrer son contenu. Ses yeux finissent enfin par le lâcher pour observer l'endroit où l'inconnu se trouvait : qu'était il en train de faire ?
Ephraïm Kurusu
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Orion Ersone
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Ven 22 Sep - 20:24
Le chemin balisé est un ennui mortel pour lui. Les herbes et plantes écrasées par des passages incessants, devenant alors inintéressantes pour ses yeux experts. La terre retournée laissant apparaître des racines pouvant être utilisé pour soigner, mais devenant inintéressante si elles étaient brisés sous les pas. C'est pour cela qu'en ce jour, vêtu d'un manteau fin, d'une écharpe dissimulant la partie basse de son visage, Orion se risquait dans une zone inconnue pour lui, mais ô combien intéressante.

Le bruit de ses pas remuant la terre dure, le crissement des cailloux sous sa semelle, l'odeur des plantes, le vent s'insinuant entre les arbres pour venir soulever ses cheveux ébène, il se sentait chez lui. L'ai frais lui emplissait les poumons, il respirait silencieusement, comme s'il ne devait pas faire de bruit, comme s'il savait qu'il n'avait rien à faire ici et que le moindre bruit qu'il pourrait faire aller attirer du monde.

Ses yeux observaient les alentours, comme un enfant qui découvre le monde après avoir été trop longtemps enfermé. Des trèfles rouges, des fleurs communes tels que du muguet ou de la pivoine. Bien que toutes les plantes et fleurs trouvent un intérêt dans le regard d'un herboriste tel qu'Orion, il ne baissa que pour prendre quelques fleurs et trèfles qui, une fois qu'ils seront séchés et préparés, peuvent avoir des facultés curatives non-négligeables. Il sortit de son sac une petite fiole en verre, venant récupérer quelques gouttes de sève coulant d'un arbre, elle pouvait aussi être plutôt utile. Il se permit même de récupérer quelques bouts d'écorces, c'était toujours bien d'en avoir au cas où.
Tout dans la nature trouvé un intérêt aux yeux d'Orion, les larges feuilles de certaines plantes pouvaient être utilisé en cataplasmes pour des douleurs, les trèfles rouges pouvaient, utiliser convenablement, soulager des affections de la peau et l'intérieur des feuilles de l'Aloès vera est très utile en cas de brûlure.

Il continuait à marcher, observant les alentours avant de s'arrêter, fixant un point fixe. Une fleur fermée, blanche, des feuilles l'entourant, partant vers l'extérieur comme un collier, une tige assez large qui s'affinait au fur et à mesure qu'elle s'approchait du sol. Il s'approcha, lentement pour l'observer. Il allait devoir revenir ici, juste pour elle. Ou alors... Il observa autour, cherchant des repousses de cette fleur reconnaissable par une grande partie des connaisseurs. Epiphyllum à larges feuilles, surnommée « la belle-dame de nuit », cette fleur à la surprenante habitude de n'éclore que la nuit, offrant alors la beauté de ces larges pétales à la vue de tous.
Sortant alors une petite pelle, ayant trouvé une petite pousse au sol et un petit pot, Orion allait délicatement retirer de la terre cette petite chose pour la ramener chez lui et la faire pousser. Mais un bruit lui fait tourner la tête et il eut le réflexe de se redresser pour observer les alentours et il vit un homme, pas un géant, un homme en soit assez peu... Intimidant, qui le fixe, les mains posées sur les hanches.

La petite pelle et le pot était encore au sol alors qu'il observait l'homme qui lui disait de revenir sur le chemin balisé, beaucoup moins dangereux. Orion n'en avait pas envie, il n'allait pas partir comme ça en laissant cette fleur magnifique derrière lui.

« Je vous demande deux secondes. »

Il se baissa, attrapa sa pelle, retira la petite pousse qui allait devenir la belle-dame de nuit dans quelque temps, la posa, accompagnée de ses racines dans le pot et mit de la terre autour pour la maintenir le plus possible. Il se releva, le pot dans la main et s'approcha de l'homme, non sans jeté un coup d'œil aux alentours : il ne veut rien louper des herbes et plantes qui poussent ici. Son regard se reposa sur l'homme alors qu'il n'était maintenant qu'à 2 mètres de lui, le pot toujours dans la main. La brigade affectée au Mont Hurleur alors... Orion n'avait rien à se reprocher en soit, il ne faisait rien de répréhensibles.

« Enchanté. Je suis Orion Ersone. Botaniste. J'ai dans mon sac des plantes et des instruments. »

Son regard ne laissait rien paraître, mais cela se voyait clairement qu'il était dans son élément, son regard avait de nouveau changer de direction alors qu'il continuait de parler.

« Le chemin balisé n'offre rien d'exceptionnel en termes de plantes, c'est pour ça que j'en suis sortie. »

Il est vrai que, à voir comme ça, la petite plante qui se trouvait dans le pot ne laissait rien de la futur beauté qu'elle va faire naître. C'est pour cela qu'Orion essaye de faire découvrir la beauté des fleurs à tous ceux qui veulent bien l'écouter et à la nécessité de faire attention aux plantes qui nous entoures. Il est tellement simple de s'empoisonner dans un lieu où on ne connaît pas les plantes qui s'y trouvent... Et il est regrettable, à ses yeux, que les gens ne se rendent pas compte que la nature offre déjà assez de matériel pour se soigner de la plupart des maux et blessures. Il posa alors son regard sur l'homme, attendant tranquillement qu'il dise quelque chose, un peu déçu de voir sa promenade découverte prendre fin.
Orion Ersone
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Ephraïm Kurusu
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Ven 29 Sep - 10:05
L’individu est d’assez petite taille.

Corpulence fine et élancée, manteau fin et une écharpe dissimulant le bas de son visage, il n’a pas vraiment l’attirail d’un braconnier. Mais il sait qu’il ne faut pas se fier à ce que l’on voit. Les sourcils instinctivement froncés, Ephraïm  renâcle un peu puis s’approche d’un pas lent. Prudent, il reste à 2 mètres.

Il le voit se baisser, attraper la pelle pour creuser la terre, la mettre en pot… Surpris, il lève un sourcil.

_ Qu’est-ce que vous faîtes exactement ? Vous avez une accréditation ou une autorisation pour prendre des plantes protégées ?

Il demande, et la réponse d’Orion l’apaise un peu. Ses traits se relâchent, ses épaules aussi, Ephraïm laisse finalement ses bras retomber de part et d’autres de son corps.

_ Botaniste, je vois. Je peux voir l’intérieur de votre sac ? Où est-ce que se trouve votre boutique ?

La question paraît probablement inoffensive, c’est en réalité pour s’assurer à ce qu’Orion ne lui mente pas. Il attend  patiemment qu’il pose sa fleur, qu’il ouvre son sac et Ephraïm se penche pour en observer le contenu. Il n’a pas le flair d’un chien, il ne peut pas vraiment savoir s’il y a d’étranges substances à l’intérieur, mais en tous cas, il ne discerne rien de dangereux… Soulagé, Ephraïm se recule d’un pas et lui fait un signe de main pour qu’il récupère son sac.

_ Merci. Désolé pour ces vérifications. On a des soucis avec des braconniers. Entre ceux qui posent des pièges, ceux qui remplissent des seaux entiers de plantes… Enfin, merci pour votre collaboration. Vous cherchez des plantes en particulier ? C’est quoi, celle que vous avez ramassée ?

Finalement, son pas accompagne celui d’Orion. Il marche à ses côtés, réfugie ses mains dans ses poches, se dirige doucement vers le chemin balisé. Son regard suit celui d’Orion, s’égare parfois sur les flancs rocheux, les pans d’herbe, la vallée au loin ou les plateaux qui les surmontent. Le bruit du vent, souffle contre la pierre, le bruissement des feuilles et les chuchotements des bosquets, sous ses semelles, la terre étouffe ses pas, lui demande, de ralentir, de prendre le temps, d’écouter. Alors Ephraïm  s’immobilise, un instant songeur, ses yeux reviennent sur Orion qu’il dévisage.

_ Vous venez de quelle maison ?

Car l’entente, entre les Souffle et Cendres, Lune et Sang, n’est pas des plus cordiales. Qu’il sait, que certains collègues revanchards exigeraient à ce qu’il le vire de là, à ce qu’il le renvoie dans la vallée, que lui-même s’inquiète, des soins qu’on commence à leur refuser. L’accessibilité, est des plus compliquées ; Ephraïm pense à son frère, à toutes ces prises en charge qui, qui sait, pourraient s’arrêter ?

Ca l’agace, et il a bien envie de faire payer à quelqu’un  ces injustices. Mais il sait qu’Orion n’y est pour rien. Alors, ses yeux se baissent vers le sol, il pousse une pierre du pied, redresse les yeux avec malaise.

_ Si vous avez besoin de… de choses précises, je peux peut-être vous y mener. Il faudra juste être prudent, suivre mon pas, ne pas trop vous éloigner. On a vite fait de se faire une cheville ici. J’ai remarqué des plants d’Arnica un peu plus en hauteur, ça vous serait utile ?

Il désigne le sac d’un geste de tête.

_ On prend pas plus que ce qu’il faut pour remplir votre sac. Vous venez souvent faire vos cueillettes par ici ? Et ça consiste en quoi, d’être botaniste précisément ? Pourquoi ne pas laisser la plante ici ?

Il  interroge. Il n’y a pas de jugement, dans sa voix, de la curiosité bourrue et peut-être, un peu de tristesse à la vue de ce sol à présent vide, de fleurs.
 
Ephraïm Kurusu
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Orion Ersone
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Orion Ersone
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Ven 6 Oct - 20:51
Les plantes protégées, rares, sont aux yeux d'Orion des trésors que la nature offre aux observateurs à l'œil avertis. Il ne fut nullement surpris par la question de l'homme. Accréditation ou non, Orion se savait capable de prendre les plantes rares afin de les observer. Parfois, les observations pouvaient permettre de comprendre pourquoi cette fleur est rare par exemple, et pouvait également comprendre comment faire pour les rendre moins rares.

Il se mit alors à marcher au côté d'Ephraïm, calme et écoutant ses paroles. Ainsi, des braconniers se rendaient en ces lieux pour tuer des êtres vivants qu'ils n'avaient pas le droit de tuer, et d'autres personnes n'avaient pas visiblement pas apprit à prendre des pincettes pour cueillir des plantes convenablement. Un léger sourire étira ses lèvres quand il entendit les paroles de l'homme. Il adorait les questions sur telle ou telle plante, et adorait encore plus y répondre.

« Celle que j'ai cueillie à l'instant est une épiphyllum, elle est surnommée la belle-dame de la nuit, car elle a la particularité de s'ouvrir que lorsque la nuit tombe. »

Oui, cette fleur n'avait en soit aucune faculté curative. Orion l'avait pris pour sa beauté et également pour découvrir pourquoi elle ne s'ouvrait que par la lueur de la lune. Il était très curieux et il avait besoin d'assouvir sa curiosité débordante.
La question que lui posa Ephraïm le fit baisser la tête, perdue dans ses pensées. Orion savait pertinemment que des gens pouvaient se montrer particulièrement odieux face à telle ou telle maison, prêtant un soudain intérêt à ne pas défaire la personne de sa maison. Il était né dans sa maison, y avait grandit et par amour de sa grand-mère, avait décidé de suivre le même chemin qu'elle et est donc rester dans sa maison native. Il ignorait comment aller réagir l'homme à ses côtés, mais peu importe, il avait envie de croire qu'il n'y avait pas que des sanguins de partout.

« Je suis de la maison du souffle et des cendres. »

Rien ne servait de tourner autour du pot.

Ephraïm c'était immobilisé, Orion avait suivit le mouvement et l'observer alors, penchant la tête sur le côté d'un air curieux. Il lui proposait de lui montrer des endroits où se trouvaient des plantes, notamment des plants d'Arnica, ce qui était fort utile dans la vie de tous les jours. Il serra machinalement son sac contre lui en entendant la question de l'homme. Expliquer son travail à une personne non-initié pouvait être assez compliqué, il avait donc prit l'habitude de réduire un maximum, ne pas utiliser des mots trop scientifiques et surtout, ne pas dire de chose trop ennuyante.

«Les plants d'Arnica me seraient fort utiles. Mon travail consiste à observer et à examiner les plantes, notamment les plantes curatives. J'observe la façon dont elles poussent, comment elles évoluent et la toxicité également par exemple. Pour ce qui est de la fleur que j'ai cueilli... Elle est rare et précieuse, je préfère la prendre et lui offrir un endroit sécurisé que de la voir abimée par des traces de pas ou arracher par des gens inconscients. »
Orion Ersone
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Ephraïm Kurusu
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Ephraïm Kurusu
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Mar 7 Nov - 7:13
Ephraïm fronce les sourcils à la mention de la Maison.

Orion a la chance d'être tombé sur lui. Ses yeux vont et viennent de part et d'autre du chemin, vérifient que la radio est désactivée, avant qu'un soupir ne s'arrache de ses lèvres. Le visage plus grave, les mains glissées dans les poches, Ephraïm finit par se mettre en marche, d'un pas lent et chaloupé. Basculant tout son poids, d'un côté puis de l'autre, le roulement, d'une musculature entretenue, Ephraïm dévore la pente.

_ Hm, si je voulais me tenir aux règles, je vous dirai de remettre la plante là où vous l'avez trouvé. Et ça me fait un peu mal au coeur que vous l'ayez arrachée de sa terre. Est-ce qu'il n'est pas possible de prendre une bouture et de la planter quelque part où elle serait plus en sécurité ? Je ne veux pas vous empêcher de faire votre travail ou vos prélèvements, mais je dois protéger la faune et la flore de cet endroit.

Reposant sa semelle sur un rocher, s'apprêtant à s'hisser, il hésite un instant. Les mains dans les poches, une moue sur les lèvres, ses yeux reviennent sur Orion alors que ses sourcils restent froncés.

_Vous avez tout l'air sincère. Que ce soit sur votre profession ou vos intentions. Mais si cette plante n'est pas curative, qu'elle est rare et précieuse comme vous dites… Je ne sais pas si l'emmener chez vous la protègerait réellement. Enfin. Elle vous apporterait à vous sa beauté mais… Elle appartient au Mont Hurleur, elle vient d'ici, si tout le monde ramène un exemplaire chez soi, il n'y en aura plus vous savez ? Alors pourquoi je devrais vous laisser faire ça, vous plus qu'un autre ?

Demande Ephraïm.

_ Ca n'a rien à voir avec le conflit en lien avec nos Maisons. J'ai juste envie de faire mon travail correctement. De protéger cet endroit, et tout ce qui s'y trouve. Que ce soit en chassant les braconniers ou en m'assurant qu'on n'aille pas déraciner toutes les plantes, que ce soit pour décorer son salon, rassasier sa curiosité ou sa possessivité.

Il réfléchit, grimpe sur la roche et offre finalement sa main à Orion pour l'aider à le suivre. Se campant solidement sur ses pieds, arquant le dos, c'est avec une puissance incroyable pour sa taille qu'il le tire en avant, le ramenant à ses cotés sans un effort.

_ Vous avez envie d'étudier cette plante et la protéger. J'ai envie qu'elle reste ici, elle fait partie du patrimoine du Mont Hurleur, si elle est rare, alors autant la préserver. Est-ce qu'il y a moyen qu'on trouve un arrangement ? Qu'on la plante ailleurs, qu'on délimite un périmètre de sécurité ? Je vous laisserai aller la voir, faire des prélèvements, voire trouver une solution pour en faire pousser d'autres… Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce qu'on pourrait trouver un compromis ?

Car il est responsable de la protection du Mont Hurleur. Car il ne veut pas, se montrer d'une justice implacable, ni d'un laxime qui l'hérisse, car il ne veut pas, encourager cette guerre entre leur Maison. Car il veut, trouver une solution, avec lui, pour qu'il puisse mener sa mission à loisir, sans pour autant dépouiller la Montagne, de ses richesses.

Il espère que le jeune homme l'entendra. Qu'il comprendra.

Ils montent, jusqu'à des plants d'Arnica. Ephraïm les désigne, d'un geste de la tête.

_ Ca, j'en vois beaucoup. Vous pouvez vous servir.
Ephraïm Kurusu
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