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Mer 27 Déc - 22:50
I’m just in a t-shirt on the couchAppartement de Bobbie @Bobbie Bratt Novembre 2099
Tes ongles claquent en rythme sur l’écran de ton téléphone, les lettres de pixels forment des mots tandis que tu avances à l’aveugle dans ton appartement. « Girls night ? ;) ». Le nom de Bobbie s’affiche dans tes notifications, tu songes un instant à proposer à Carmine de venir avant de te rappeler que les films au programme risquaient clairement pas de lui plaire. « Chez toi ou chez moi ? ». La question te fait sourire, comme une impression de déjà vu alors que tu lèves les yeux sur l’état de ton appart. Pas encore remis de ta dernier soirée, avec quelques bouquets de ta dernière représentation étalés ici et là. Tu souffles avant de répondre. « Chez toi, je préfère. »
La nuit tombe à peine alors que tu toques à la porte de Bobbie, remontant tes lunettes de soleil sur le dessus de ta tête. Une fois la porte ouverte, tu entres, connaissant déjà la maison, pour les quelques fois où tu t’es déjà pointée, quelques qu’en soient les raisons. Tu retires ta veste pour laisser respirer ta peau, tes mains rejoignent tes mèches en une haute queue de cheval.
« Alors, j’ai pris des bières, ma trousse à vernis et la trilogie des Human. Un classique. »
Le petit sourire qui se dessine au coin de tes lèvres ne suffit pas à exprimer ton excitation. Il fallait dire que tu adorais les films d’horreur : Human, Les ongles de la nuit, Derrière la barrière de corail, tant de classiques que tu ne te lassais de regarder encore et encore. C’était également un bon moyen pour repousser les prétendants collants qui t’idéalisait dans cette image de poupée fragile. Un quart d’heure devant Anima Activity et c’était plié, tu ne les revoyais plus.
Mais avec Bobbie, c’était différent. C’était le moment de détente parfait pour se refaire les ongles et discuter tranquillement, sans pression, sans débordement. Et même si par le passé, il est déjà arrivé que le film ne soit plus vraiment votre priorité, ce n’était plus vraiment le cas aujourd’hui, encore plus depuis que tu étais casée.
« Tu vas me juger mais … j’ai pris des bières à la cerise. »
La connaisseuse pouvait bien être épouvantée par cet affront, il fallait dire que c’était meilleur avec ce petit goût sucré, quand bien même ce n’était pas dans tes goûts préférés.
Merci à Amande, Silvertown, Nébuleuse et Gremlin pour les avatars.
Helen Mason
Bobbie Bratt
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Jeu 28 Déc - 0:27
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helen appartement de bobbie novembre
Quelques missives virtuelles envoyées et une bougie au parfum hespéridé embaume la pièce principale du petit appartement de la rainette. Même à cette heure tardive, elle est éveillée, déconnectée de la plupart des codes : obligée de travailler tard pour pouvoir subsister à son cadre de vie. Elle envoie un baiser dans le vide, souffle sur la flamme qui se consume sur l’allumette avant de la jeter. Bobbie aime bien l’odeur singulière que dégage les cires parfumées, ça la rassure, ça la réconforte. Elle range ce qui traîne avant l'arrivée de sa plus grande alliée pendant les dures nuitées.
Quelques frappes contre l’entrée signalent l’arrivée de l’invitée, c’est l’heure d'accueillir le serpent qui connaît pour bien des raisons les pièces de cet appartement. Bobbie rejoint la porte d’entrée, entrebaille l’accès, puis accorde un sourire ainsi qu’une bise à Helen avant de la laisser circuler.
- C’est encore une raison pour que je me colle contre toi, n’est-ce-pas ? Qu'elle murmure tout bas. Tu sais que ça me terrifie Helen, mais tu me fais le coup à chaque fois… Tu ne t’en lasses pas ?
Elle joue les petites imbéciles, les petites naïves, les âmes craintives. Bobbie ne l’est pas. Le charme planqué sous l’épiderme, elle joue toujours les jolies poupées fragiles, mais la rainette est plus futée. Elle trouve des prétextes pour pouvoir mieux l’embrasser dans ses bras quand les humains viendront détruire l’animalité. Pour le moment ils se remplissent de la veste du boa. Elle dépose cette dernière dans la penderie à côté de l’entrée pour rejoindre le reptile qui annonce la couleur des boissons qu’elle a rapporté.
- AH NON ! Tu aurais dû me laisser nous préparer des cocktails, ou si tu voulais quelque chose à la cerise j'aurais fait un mélange avec de la liqueur. J’ai des bières à la maison. Des VRAIES. Pas ton nouvel élément du tableau périodique, ça va être trop sucré… Tu n'aimes pas mes cocktails ?...
Jouer la suceptibilité pour mieux reigner. Qu’elle dit en soufflant avant de récupérer les bouteilles pour les mettre au frais. Ce qui est pire pour la rainette, ce n’est pas de boire les fausses bières vendues en grandes surfaces, mais plutôt qu'elles soient trop chaudes pour être convenablement dégustées.
- Installe-toi. Je vais chercher un plaid et du dissolvant.
Qu'elle dit en allant chercher le necessaire dans les pièces à côté.
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Mer 24 Jan - 23:35
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Alors que tu entres à peine, la rainette te tourne autour comme un vautour, malicieuse et taquine, tu la regardes du coin de l’œil en souriant. Ses petits jeux t’amusent et elle fait partie de ces rares personnes que tu peux considérer comme une amie. Alors tu réponds, du tac au tac.
« Si ça marche, pourquoi je m’empêcherai de continuer ? »
Ton rire résonne délicatement, tandis que tu déballes tes affaires et mets les snacks dans de petits bols, comme une habitude qui guide tes pas et tes mouvements. Tu étais une personne plutôt solitaire, tu ne pouvais le nier. Peu importe les soirées auxquelles tu étais traînée, ou la foule qui n’avait de cesse de t’entourer, tes moments favoris restaient ceux où les conversations étaient terminées. Mais ce genre de petites soirées, en petit comité, avec un film d’épouvante, quelque chose à boire et manger, une compagnie agréable à tes côtés, c’était ton petit péché.
« J’adore tes cocktails, Bébé. Rien t’empêche de nous en faire, tu sais ? »
Tu te tes de cacher ton sourire amusé, parce qu’au fond, ça te faisait rire de la taquiner avec ce genre de petits détails. Alors qu’elle s’éclipse un instant pour compléter votre set-up, tu installes les snacks et prépare le film.
« Puis y’a qu’avec toi que je peux regarder ce genre de films. Carmine aime pas du tout. »
Et ça se comprend. Tu ne comptais pas lui imposer tes petits plaisirs, en particulier quand ils lui font du mal. Par contre, Bobbie ? Oh, elle pouvait trembler, tu savais qu’au fond, elle avait pas si peur que ça. Tu prends place, en regardant tes ongles.
« Oh, grouille toi avec le dissolvant, je peux plus voir mes ongles en face. »
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Jeu 25 Jan - 13:44
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- Alors n’achètes plus ces viles liquides. On verra si j’ai la foi… Si tu es sage.
L'œillade taquine vient brûler sa rétine. Bobbie en fera probablement, mais elle ne dévoile pas ce double jeu. La rainette serait bonne au poker si elle mettait sérieusement, heureusement Bobbie n’est pas intéressée par les jeux d’argent. Elle préfère chanter les interprétations au tarot plutôt que de jouer réellement : planquée derrière la fumée des bull-vogue, elle s’envole lentement.
- C’est vrai maintenant que mademoiselle est monogame… Qui l’aurait cru… Bientôt les fillançailles…
Bobbie joue les moqueuse derrière son joli sourire, pourtant elle n’avoue pas les non-dits. L’envie gronde, aboie dans les échos pleins de nostalgie. Elle aimerait parfois retrouver l’amour, bien qu’elle se satisfasse à sautiller autour sans ne jamais l’embrasser. Bobbie en vérité aimerait avoir ce que les autres ont, sans pour autant renoncer à ce qu’elle possède déjà, elle idéalise toutes les convoitises, elle aimerait que quelqu’un s’engage, elle aimerait qu’on la courtise, elle aimerait frôler la fusion, sans jamais débuter une relation. D’autres fois, elle aimerait regoûter au goût fruité de la passion, elle aimerait céder à une unique relation, elle aimerait virer à l’obsession. Bobbie romantisme ce qu’elle n’a pas, insatisfaite à vie : un virus aguerri qui ne se guérit pas.
Bobbie revient une trousse contenant de quoi se démaquiller les ongles, couper les cuticules, se les peindre de nouveau. Déposée sur la table basse, elle se permet de venir piocher une bouteille de blanc qu’elle ouvre en attendant que les bières aux fruits prennent des tons plus frais. Elle sert deux verres à pieds et mène ces derniers sous deux dessous de verre à côté. Elle installe des bols avec les friandises qu’Helen a rapatriées pour grignoter et rajoute à côté.
- A toi de te grouiller avec tes ongles.
Elle s’avance jusqu’à la télévision et insère le dvd dans le lecteur, utilise la télécommande pour augmenter le son de la télévision et retourne s’affaler à côté d’Helen au fond du canapé.
- Et voilà !
A la télévision, les images défilent accompagnées des petites musiques de production : Hamster Bros Inc.
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Ven 5 Avr - 7:31
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L’avertissement de la dej te fait sourire. Tu tâcherais de te souvenir de ses mises en garde et ses promesses légères, car après tout, tu préférais quand même les cocktails sophistiqués aux bières bon marché. Pour autant, avec son regard énigmatique et sa personnalité, tu ne pouvais affirmer que la rainette tienne parole. Mais tu es d’humeur optimiste alors peut être que d’ici la fin de la soirée, tu pourras tremper tes lèvres dans un de ses élixirs dorés. Tu te risques même à ajouter.
« Mais je suis toujours sage, moi. »
Mensonge auquel toi-même tu ne croies pas. Dans un élan de taquinerie, voilà que l’invraisemblable nouvelle selon laquelle tu ne serais plus célibataire revient sur le tapis. Un ricanement t’échappe, sourire au coin des lèvres alors que toi-même tu as du mal à y croire. Et de la même manière qu’Haklyone te guide, tu veux croire aux miracles.
« Tout est possible … » Mais tu grimaces à l’évocation des fiançailles. « Oui, enfin, faut pas abuser non plus. »
Que les cieux te pardonnent ton dévouement incomplet, mais l’acte de mariage attendra. Chaque chose en son temps, et connaissant ta moitié, pas sûre qu’elle soit elle-même prête à ne serait-ce qu’envisager ce cap. Et peu importe si ça n’arrive jamais, l’essentiel est que vous soyez alignées.
Tu t’installes tandis que Bobbie te ramène la trousse demandée, tu lui offres un sourire et même sur la joue un léger baiser avant de saisir l’objet désiré.
« Merci Bébé ! »
Tu commences à déballer son contenu en te débarrassant des capsules rose pailleté qui emprisonnent tes ongles.
« Il va falloir que je reprenne rendez-vous, les faux ongles comme ça, c’est vraiment pas pratique. »
Ton amie lance le dvd alors que tu trépignes intérieurement d’impatience, comme un enfant devant une sucrerie. Bobbie se réinstalle à tes côtés tandis que tu appliques quelques soins sur tes ongles abîmés.
« Je dois dire que ça m’avait manqué ce genre de soirée. Mais peut être que je deviens juste trop sentimentale. »
Oh Helen, toi qui pense avoir perdu ton attitude de glace face au soleil de la rascasse, tu es loin de la vérité. Mais il fallait dire que même sans ton armure gelée, tu n’avais rien à envier à l’image que tu renvoyais.
