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T'arraches les pansements sur ton genou tu fais la figure de proue | Carmine Rilke



 
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T'arraches les pansements sur ton genou tu fais la figure de proue | Carmine Rilke
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Jean Klein
Maison de la Lune et du Sang
Jean Klein
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t'arraches les pansements sur ton genou tu fais la figure de proue
tu veux être best in show mais t'es qu'un cabot
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la plage
➕
ft. carmine
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09/99
Sa main en visière, l'échine courbée au dessus de son portable
Jean rumine, il ne comprend rien à l'application sur son portable.
Il se demande ce qu'il fiche, s'il est aussi désespéré que ça, mais il avait entendu à la pause Arnold qui se vantait
de toutes ses conquêtes, de tous ses amours.
Ça demande des photos, mais Jean, il avait bugué un instant
des photos il n'en prend jamais de lui, sauf des officielles, mais il va pas mettre des officielles ??
c'est pour ça qu'il était ici, aujourd'hui, à la plage, avec son petit polo, sur son jour de repos, en short court.

Il s'essaie devant les vagues à un selfie, dos au soleil, l'ombre est horrible, on ne voit rien
ses yeux se délavent, son sourire est fade.
c'est pas possible...il soupire et sort ses lunettes de soleil
se place face à l'étoile furieuse, il a l'impression de cuire il n'aime pas ça
Belles lunettes il tape des poses timidement et d'un verre à l'autre
par delà les serviettes étendues et les jambes nues
entre les parasols multicolore qui se fondrait presque dans le décor
un homme court
Jean le suit des yeux une deux secondes se désintéresse du click
de son téléphone
puis il comprend
il comprend la femme qui court elle aussi un peu plus loin derrière qui crie qui a du mal
sur le terrain mouvant
et l'homme dans les bras un enfant, un bambin, un bébé, un petit anima
et
les pas qui s'enfoncent
la drôle de danse. Jean machinalement
range ce qui mitraille son oreille son cou son haut azur, la poche arrière du short.

Il manquait plus que ça
sur son jour off
comme s'il avait que ça à foutre
que de régler les problèmes de couples des autres
ou d'arrêter ceux qui devraient être enfermés
mais il ne réfléchi pas vraiment,
un pas puis deux puis trois, pieds nus, il court après
un prédateur fixé sur sa proie. Il emboite le pas
Il n'a pas son badge
pas grave, il ne crie pas il ne dit rien il court
musclé fossa, habitué à l'entretien physique quotidien
l'homme avait de l'avance mais pas sa stamina
on peut dire ce qu'on veut de Jean parce qu'il boit
parce qu'il est un peu à côté de la plaque un peu lourdingue
parce qu'il se rate des fois (mais qui est parfait n'est-ce pas)
il connait son métier il lui est rentré dans la nuque comme un code barre
quelque chose d'indélébile qui pourrait dérouler toute son identité.

Il arrive il l'attrape par le col l'homme se débat mais pas facile avec ses bras
pris dans un précieux colis
Jean à de la poigne, mais il fait attention, pas de croche patte pas de prise de catch
il ne veut pas blesser l'enfant (bambin bébé qu'est-ce que ça change vraiment ?)
Il ne pleure même pas mais ça Jean n'y fait pas attention, à ses grands yeux ouverts qui le dévisage par dessus l'épaule du délétère.

Ça suffit maintenant !


Jean qui accroche le corps poupin, agrippe, tire loin il est
plus fort
peut-être aussi que sonne l'aurore pour le terrible alors il lâche prise
et Jean se tourne paquet en main il se tourne parce qu'il entend la maman en pleure et essoufflée derrière qui arrive qui les rattrapent et Jean il n'est qu'un anima, sûrement dans une autre vie qu'il aurait fait autrement mais
voilà
il se tourne et tend l'enfant au bras grands ouverts et fébriles de "Madame..." et alors que son torse se tord il sent un impact d'autant plus fort, dans l'épaule, là, en haut.
Jean râle
Jean fait quelques pas en avant (en arrière) cherche sa posture la
maman attrape son enfant et s'enfuit en courant Jean échappe un "attendez..." à peine écouté, refait face au malotru près à le 1v1 t'as vu en le traitant de "sale...connard ! tu vas racler !!" mais peut-être la peur lui fait pousser des ailes peut-être que sans le paquet il est bien plus léger alors que la main sans douleur va pour l'agripper, il file il file se fait liquide, merde, loupé pour loupé Jean a à peine le temps de sortir son téléphone de son bras valide, de sa poche arrière, pour le prendre en photo de dos, alors que le fugueur fait peur aux quelques badauds de si bonnes heures.
Sa main qui pend, son bras qui pisse le sang, le couteau toujours plongé au dessus dedans, Jean commence à ressentir la douleur vive et lancinante, il regarde son portable et commence à taper le numéro d'urgence
il s'éteint
la batterie meurt
???
Jean s'accroupit au sol en soufflant fort, laisse son portable tomber dans le sable et se gratte la tête de sa main sans frein, tremblante, en maugréant :

Putain...toujours sur moi que ça tombe les couillonnades...  

(c) opalescence
Jean Klein
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Carmine Rilke
Maison du Souffle et des Cendres
Carmine Rilke
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Mer 4 Oct - 12:12


faux marathon
Je me consume, j'allume ma propre mèche
Une odeur de crème solaire colle à l’épiderme, le soleil ne brulera pas le masque. Le vent marin claque contre le visage, il ne fera pas tomber les sourires. Les baskets aradidas s’enlisent sur le goudron qui borde l’étendu sabline, l’équilibre ne cèdera pas à la gravité. La musique bousille les conduits auditifs, il n’y a que la motivation, la détermination qui boue, qui fait battre le cœur à profusion. Tout en cardio, ça s’emballe brusquement. Carmine a l’impression de brûler toute entière alors elle ralentit pour se rafraichir et s’hydrater. Son téléphone greffé dans la main, elle arrête l’application et commence à marcher pour reprendre son souffle avant d’être coupée. Sur la plage, un peu plus loin dans l’allée il y a des cris, un homme sur le sable qui git. La rascasse encore essoufflée par ses foulées s’approche de la scène en continuant de courir. La marre écarlate l’a fait se stopper nette alors que ses paupières voudraient se refermer, mais elles se figent dans l’angoisse.

- Monsieur ! Ca va aller ? J’appelle les urgences.
[Moi, ça ne va pas aller.]

Son cœur continue de s’emballer, pourtant le repos est retrouvé. Le sang continue de circuler, dans ses veines, dans les  artères à toute allure, il continue de courir : les peurs se froissent dans les pensées alors qu’elle préfère sembler forte. Carmine veut les couvrir, ne pas faire attention, elle continue de sourire alors que brûlent les souvenirs brouillés dans les mers rouges sans passion. Sa peau vole des drapés pâlots derrière les rideaux rouges de ce faux marathon.

- Je suppose que vous ne voudriez pas finir comme moi... Mais vous êtes loin du compte, ne vous en faite pas.

Sublimer le réel pour oublier, Carmine en fait des blagues, préfère en rire alors qu’elle est peut-être plus affolée que le souffrant, alors qu’elle porte ce joli sourire de prince charmant. Elle s’éloigne de l’homme pour reprendre son souffle, pour éviter de croiser la mer carmine qui tache les tissus. La rascasse en a déjà trop vu.

- Oui… Allo. Oui. Un homme s’est fait poignardé l’épaule. Nous sommes aux plages d’opales, à proximité des radieuses. Non. Il est encore conscient, juste à côté. Je reste avec lui. Quel est votre nom ?... Votre maison ? Bien. Je vous envoie la localisation. Merci.

La tête détournée, elle peut reprendre son souffle, enfin récupérer. Elle regarde les vagues, qui avancent, qui reculent, l’écume qui s’entasse et se bouscule. Elle respire fortement, mais la panique ne la quitte pas pour autant. Alors elle envoie la localisation en quelques clics avant d'éviter de croiser sa phobie par peur de feinter.

- Ils se mettent en route pour venir vous chercher. Je peux peut-être vous aider ?
[Si je ne m'effondre pas avant de valoriser ma fierté.]

Large sourire alors qu’elle est plus faible qu’avant, alors que son corps ne peut pas couvrir ses envies de faire semblant. Carmine, elle est embêtée, parce qu’elle sent qu’à tout moment, elle pourrait s’évanouir, qu’elle pourrait s’écrouler. Alors elle détourne son regard, ne veut pas manquer de fierté.

L'amour de la gloire excuse tout, et peut-être, plus tard, maître de tes semblables, leur feras-tu presque autant de bien que tu leur as fait du mal au commencement... ;

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Sam 21 Oct - 22:24
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Pffff....respire ça va aller...

C'est rien il a vu pire
il a reçu pire aussi
c'est rien c'est rien...
la douleur le lance, il sent le sang couler s'étendre
il ne panique pas Jean il y pense pas vraiment
aux conséquences de tout ça il se dit ça va aller
un petit tour aux urgences
ça va aller...

Une personne s'approche un peu plus de lui, sur son chemin peut-être, il n'y a pas eut de cris terrible et Jean serre les dents
alors il n'y a pas beaucoup de monde qui a compris ce qui se passe, les badauds ont les yeux rivés plus loin, de leur serviette, sur le large et les jolies vagues qui s'écrasent passivement contre le sable humide.
Jean vois tout ça, il ne fait pas attention
à ce que tu dis.
Je suppose
il relève son regard enfin sur toi
il te reconnait
ses yeux s'arrête sur le vide de ton bras manquant
non
ça ne sera pas lui, pas comme ça, qu'il se dit
ça va aller
même toi tu le dis
et tu dois en savoir quelque chose
Il va pour te demander d'appeler
que son téléphone a plus de batterie
mais tu le fais déjà vois tu t'éloignes tu dégaines
il n'écoute pas trop la conversation à la place il sort les griffes sur sa main toujours en commission, transformation partielle, peut-être qu'il aurait du commencer par là, il attrape avec son col, glisse les griffes dessous et déchire, gros lambeaux qu'il arrache qu'il le fait grogner de douleur car ça tire ça tire lorsque le tissu autour du couteau se tend sous l'entreprise.
Il l'aimait bien ce polo, il lui avait couté cher parce que Jean aime la bonne qualité
mais voilà il allait pas demander à la dame de se dénuder pour lui ça va pas non ?

ça...tombe bien...


Que tu proposes ton aide que tu sois là
il te tend le bout de tissu qu'il s'est arraché.

Si vous pouvez...j'sais pas....appuyé...peu pas trop faire de..garrot à ce niveau...surtout pas retirer le couteau....euh...

Il s'essuie du dos de sa patte son front il a un peu froid alors qu'il fait chaud il espère qu'elle va vite arriver l'ambulance mais ça devrait le faire, il sait pas si le couteau est profondément enfoncer ou non il espère que non mais dans le doute il préfère pas trop qu'on y touche en attendant que les experts arrivent.

Il voit ton air, t'as pas l'air super bien à l'aise dans le problème et il comprend c'est un peu toujours surprenant ce genre de chose même lorsqu'on a déjà été sous la flamme il décoche donc un sourire qui se veut rassurant, un peu tordu à vrai dire, il plisse ses yeux pour le vendre, parce qu'on plisse toujours les yeux pour un vrai sourire il parait, il sait pas, il a jamais fait attention vraiment. (non il l'a fait mille fois devant son miroir en répétant des pick up line en étudiant son regard son faciès essayer de contrôler essayer de se donner plus de chances sans jamais que ça marche vraiment bien)(est-ce que ça marchera mieux quand il n'a pas d'autres idées derrière la tête ?)

Pas pratique un bras ouai...besoin de deux pour mon job, donc vaut mieux pas...mais ça va aller ahah...plus...de peur que de mal..chui sûr...?

Une pointe d'anxiété se glisse dans ses derniers mots, non il ne sait pas
mais il croit oui que c'est pas grave qu'il ne doit pas saigner tant que ça
sinon il serait déjà entrain de perdre conscience, il croit, ouai, et il pousse un soupire fébrile, un peu saoulé, mais qui aide à décompresser.
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Mar 24 Oct - 10:49


changer de sujet
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- Oui, ça marche. Je m’en occupe.
Comme si j'avais le choix maintenant.

L’air à moitié confiant. En réalité, Carmine est mal à l’aise, intérieusement tétanisée. Elle a l’enie de décanter, mais elle ne peut plus s’enfuir face à la rivière hémoglobine. Quelques personnes autour commence à affluer : curieuse de ce qu’il vient d’arriver. Pourtant, personne ne se rapproche assez pour venir aider la rascasse qui s’efforce de ne pas réellement regarder. Ses doigts attrapent le bout de tissu et tentent maladroitement de le serrer. Le poisson n’ose pas poser ses orbites sur son travail mal fait, pas par peur de se décevoir, plus par mésenvie de recroiser les dérives du passé.

L’estomac est pourtant tordu, la peau prend des pâleurs rarement connues. Une drôle d’asthénie accompagne ses membres déjà crevés par la course, et malgré les sourires de l’inconnu, Carmine est rongée par l’anxiété. Ce n’est pas du bon stress, quelque chose d’assez fort pour qu’elle se sente paralysée, le souffle presque coupé. Combien de temps va t-elle tenir jusqu’à l’arrivée des secours, de la milice, de quelqu’un… Qu’on vienne le chercher car ses doigts tâchés de sang lui donne l’envie de gerber, tremblante par sa peur consumée.

- C’est jamais très pratique… Allez vous êtes courageux, ça va bien se passer. Vous allez sûrement avoir des points de sutures et un temps d’arrêt...
Tant que les urgences se bougent, il ne devrait pas y avoir de séquelles.

Pourtant, Carmine n’a aucune nouvelle des urgences de cette cité. Elle espère qu’ils ne vont pas tarder, parce qu’affronter les torrents carmins l’effraie. Malgré, les sourires, malgré le fait qu’elle tente de le rassurer, c’est peut-être l’enfant qu’elle était qui est totalement paniqué. Cet enfant, qui hurle, qui crie, avec l’impression que tout est déjà terminé. Les flash dans son crâne coagulent, restent bloqués, elle a l’impression qu’elle va tourner de l’oeil, mais la rascasse ne veut pas s’échouer. Elle aurait besoin de s’assoir, mais elle a trop de fierté.

- Vous faites quoi dans la vie ? Vous avez l'air vaillant.
Plus que moi en ce moment.

Elle tente d’oublier, de changer de sujet.
Toujours le sourire crispé sur les lèvres, mentir n’est probablement plus possible. La scène, carmine l’a dévastée.
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Mar 24 Oct - 21:25
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Tu appuies et Jean crisse, il serre le poing, il se dit
qu'il faut pas qu'il grogne trop qu'il soit costaud
il se dit peut-être devant d'autre, mais pas devant toi,
toi qui a du avoir bien plus mal, à en perdre un bras
et bien plus jeune de ça.

Il regarde le sable, et s'accroche à tes mots, la discussion, il lui faut bien ça
Il en profite pour grommeler parce que ça lui convient guère ce genre de mise à pied.

Oh pas trop non plus hein, ça doit pas être très grave, 'fin ils verront bien...

Puis, l'hésitation vient
Il sait il te connait Carmine tu passes à la télé une vraie star il devrait en être honoré
que tu lui tende une nageoire malgré tout,
malgré tout parce que tu es souffles et cendres et que bah, ça va pas fort entre vous.
Mais Jean est beaucoup de chose, pas un menteur pourtant, même si ça lui fait pas plaisir de repenser à la cicatrice à l'arcade gagnée, au fait d'être trop tard arrivé.

Milicien... alors il faut bien...vous vous êtes athlète, je vous vois souvent, à la télé, sur des pubs...c'est bien, ça vous a pas arrêté...vous avez de la niaque...il en faut dans ce monde...

Jean soupire bruyamment, il expire fort tout simplement, ferme ses yeux un instant.
Ça le fait chier que le mec se soit barré, il a une photo mais de dos, et la femme aussi elle s'est barrée...est-ce que Carmine a vu ? Il espère car sinon c'est une enquête mal fagotée.

Vous avez vu l'assaillant, et la dame avec l'enfant ? C'est bien ma veine j'ai qu'une photo... de dos du gars...peut pas vous la montrer euh...plus de batterie...Elle va pas tarder l'ambulance, y'en a à côté de la plage non ? Souvent des accidents dans le coin...peut-être les maîtres nageurs de la plage on vu un truc...j'ai couru mais ça a commencé avant tout ça...là...pfff....

Il expire à nouveau
vide ses noirs poumons
il se sent tête légère, sûrement tout le sang
mais pas assez encore pour que ça soit inquiétant
ça a eu le temps de colorer le sable à ses pieds venir sur ses sandales s'échouer.
Il focus son esprit un instant sur l'image
au moins ses parents seront content de l'apprendre, quelque chose à raconter pour les deux mots parlés
qu'il y a chaque mois à la remise du chèque, quelque chose pour leur faire miroiter que leur fils est la martyre rêvée.
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Mer 25 Oct - 11:03


vulnérabilité
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- Ce monde est purement injuste et lâche. Il faut se battre pour s’y faire une place, surtout quand on a quelque chose en moins. C’est aussi difficile de devenir milicien, vous devriez en être fier.

Les compliments fusent comme la vérité qui claque, mais le sourire est gravé. La fierté, il faut la porter sur ses épaules coutes que coutes, ne pas céder devant les rivières rougeâtres qui déferlent sur les peaux. Alors Carmine essaie de souffler pour se calmer, mais sa respiration est rapide, sa peau commence à trembler. Parfois, elle pense que le traumatisme s’est presque envolé, qu’il n’y a plus rien, que quelques grains de sables encore coincés, mais c’est une plage entière d’images qu’elle redécouvre dans son esprit. Elle aurait aimé que la rancune la quitte, mais le visage de Fleur en cet instant, elle voudrait ne pas le recroiser. Les jours qui suivront, elle lui en voudra probablement plus, elle sera plus fausse, elle sera plus fourbe à ses côtés : probablement parce qu’elle a l’impression que rien n’a vraiment changé quand les pulsations s’emballent, quand elle est presque sur le point de s’écrouler. Elle se déteste de devoir accepter cette vulnérabilité : elle n’en veut pas, mais elle est là. Alors elle se tient à l’autre épaule du mammifère les yeux baissés sur les petits grains colorés.

- Je suis arrivée trop tard de mon jogging. Je pourrais quand même regarder une fois le téléphone chargé, mais je ne sais pas si ça va vous avancer à quelque chose. Les urgences de Ithloréas ne sont pas très loin. Le poste de secours est un peu plus loin, mais il faut rester ici parce que j’ai envoyé la localisation. C'est plus prudent.
Elles devraient déjà être là…


Pourtant, les urgences ne sont pas si pressées. Elles n’arrivent pas. Carmine regarde le chemin à côté, les sirènes ne chantent pas. Il n’y a que le bruit de quelques curieux et des vagues qui fusionnent contre la jetée. Elle aussi, avait l’impression que personne allait la sauver et à cet instant elle y pense, peut-être que personne d’autre ne viendra les aider. L’anxiété bourdonne au milieu du crâne : Carmine n’y est plus habituée. Elle déteste devoir la supporter. Elle a cru en avoir eu assez dans sa jeunesse. Il faut faire preuve de patience, mais chaque seconde compte quand on grossit un peu trop les plaies.

- Quel est votre nom ? Je ne vous ai pas demandé.

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C'est bien dit ça.

Il est d'accord
il est d'accord sur tout Jean
qu'ici bas, c'est la loi du plus fort qui prime
quoi qu'on en dise, qu'il faut bien voir cette vérité
si l'on ne veut pas dans la vie trop déchanter
Mais malgré tout il sait pas s'il est fier d'être milicien,
peut-être devant d'autre, devant les badauds, mais devant la crème de la crème
comme toi
c'est autre chose, il se ratatine, il se méprise
il se demande s'il aurait pu atteindre ta hauteur dans tes baskets
s'il l'aurait eut, lui, la niaque la vraie, celle qui nous rend Atlas, les fardeaux dont on ne se lasse.

Car il se lasse de tout Jean, comme de cette blessure qui lui fronce les sourcils, ça a assez duré comme ça qu'il pense, où sont les urgences ? Tu dis qu'il faut attendre, que la localisation tu l'as donnée, que ça ne devrait plus trop tarder. Mais Jean a les boyaux tordus, il y a quelque chose qui ne va pas dans l'atmosphère iodée. Il a entendu des trucs récemment, dans les couloirs de sa maison, il ne sait pas si c'est vrai, non quand même pas non ? pas avec un couteau planté en toi...mais il y a cette crainte qui ne meurt pas, alors Jean, l'esprit un peu fébrile, qui n'essaie plus de se raccrocher à l'enquête perdue, commence à perdre de l'assurance.

Vous êtes sûr qu'ils ont bien compris, si ça se trouve, 'l'sont à l'autre bout de la plage...je peux marcher sinon, si vous m'aidez, on peut marcher jusqu'au poste de soin...j'sais pas...j'ai entendu des trucs...fin bref c'est sûrement des cas isolés...

Puis peut-être au final que ce n'est pas si grave son truc, après tout il est toujours conscient, la douleur lancinante qui lui brûle le corps, mais ça ne l'endort. Jean d'un coup, essaie de se lever, il pousse sur ses genoux de ses mains, tremble un peu, titube, il se tourne pour te regarder, et reste interdit un instant, peut-être parce qu'il lui manque du sang, mais sûrement plus pour autre chose.

Bah dit donc....vous êtes toujours aussi pâlichonne ? Faut pas me lâcher hein...

Un rire nerveux le parcourt, pas longtemps, juste assez pour le rappeler à sa douleur, le faire grimacer et serrer les dents d'un ronchon, mais il s'inquiète pour toi Jean, peut-être que tu n'es pas aussi intouchable que tu laisses paraitre, peut-être que toi aussi tu as ces moments de ta vie dont tu n'arrives à te dépêtre. Il aurait pensé que ça t'aurait bâtit telle une maison en brique belles et rougeoyantes, mais il faut croire qu'elle lézarde ; une belle fissure fantôme hante ton bâtiment.
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Mar 31 Oct - 22:33


vertiges
Je me consume, j'allume ma propre mèche

Elle ne dit rien face à la validation. La rascasse sait qu’elle a raison. Elle n’a pas eu de chance, alors elle a du se battre pour s’ouvrir des opportunités. Les autres, les petits animas aux corps entiers, personne ou presque ne se doute de ce qu’elle a du endurer derrière sa couronne rougeoyante d’épines. Alors elle assume Carmine toutes les inégalités. La frayeur agit comme syndrome de vérité.

- Des trucs ? Quoi comme trucs ? On peut peut-être essayer… J’ai l’impression qu’ils ne sont pas pressés.

Carmine colle ses mains contre l’homme, pour s’y accrocher ou pour le tenir : elle n’est plus sûre de l’avenir, pourtant elle continue de jouer les dures à cuire. Comme si elle avait encore quelque chose à prouver, mais le poisson sait qu’elle a déjà gagné. Le fardeau de la vulnérabilité continue pourtant de courir dans ses faisceaux, elle continue de faire semblant, de se noyer dans le faux. Le vaillant chevalier a délaissé son armure pour la peur en épaisse fourrure. Elle est lourde, chaude, pesante, donne l’envie de vomir, de s’écrouler sous le poids de chaque goûte de sang qui s’est écoulé pour pouvoir la crée. Carmine, elle déteste devoir la porter. Elle aimerait être aussi forte que les autres jours, elle aimerait pouvoir le supporter : mais son corps a du mal à la maintenir, elle a peur de s’écrouler, les vertiges viennent l’accompagner.

- Toujours pâlotte, mais c’est ok. Je gère. Ma mère disait toujours ça, mais c’est sûrement à force de traîner dans les profondeurs de Maintes-Eaux. L'entraînement intensif, tout ça quoi.
Persévère.

Sa génitrice lui disait que si sa peau était translucide, c’était à force de s’entraîner au fond des abysses, de ne pas croiser les rayons lumineux. Carmine n’avait pas besoin de la lumière, elle avait besoin de voler la lumière pour mettre de la poudre aux yeux. Carmine, elle est un peu tremblante, triste, sévère : toujours en colère. Elle ne veut pas céder, elle ne veut pas choir dans le sable car un homme souffre.
Il est plus important de tenir pour l’aider,
il est plus important de se faire bien voir,
il est plus important de se faire aimer,
mais personne ne voit son corps qui s’épuise.

Elle avance, doucement, lentement, entremêlée au milicien. Il lui semble tellement long ce drôle de chemin. Chaque motte de sable semble être une immense dune infranchissable. Elle n’ose plus affronter la couleur cramoisie qui s’écoule petit à petit.
L'amour de la gloire excuse tout, et peut-être, plus tard, maître de tes semblables, leur feras-tu presque autant de bien que tu leur as fait du mal au commencement... ;
[/quote]

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Mer 1 Nov - 21:09
t'arraches les pansements sur ton genou tu fais la figure de proue
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Des trucs...vous savez bien...après la radio...c'était dans les journaux...

Il a envie de râler sur le sujet, mais t'es pas vraiment la bonne personne pour ça, et là, il a besoin de toi, Jean sait se la fermer lorsqu'il faut, il l'a apprit à l'école en écoutant les instructeurs, les sergents, on apprend vite dans la milice : quand il ne faut pas avoir le mot de trop ; lorsqu'on est que soldat notre avis ne compte après tout pas tant que ça.

Mais c'est différent avec Elyas n'est-ce pas ? Jean repense à la l'enquête à la tour aux marches, aux recoupement à sa cicatrice sur son arcade encore fraiche de ces moments.
Il lui avait fait confiance
malgré lui
il y avait sûrement de meilleurs partis
mais ça avait été lui.
On dit que c'est le hasard, mais Jean n'y croit pas à ces bobards
ou alors que lorsque ça l'effraie de trop, lorsque ça l'arrange pas trop
alors oui, dans ces cas là...
providence providence, quelle malchance...Jean il pense bien
que personne ne viendra avant un bon moment au moins.

Tu t'accroches à lui et tu lui fais une "à la Jean", à dire que ça va, à dire que ça vient de ton entrainement, quelle excuse, Jean voit outre, parce qu'il à l'habitude, parce que des excuses, il en entend à la pelle lorsqu'il prend les dépositions, lorsqu'il attrape les donneurs de larcins, puis aussi quand lui même sait plus quoi faire de ses mains.
Mais Jean, il te le renvoi pas à la figure, il joue le jeu, hoche la tête en approbation

J'vous dirai bien que c'est important de prendre le soleil plus souvent, mais c'est vous l'athlète pas moi...

Manière détournée de bien te dire
qu'il faut s'occuper de toi
ne pas te laisser couler tout au fond
d'un mensonge dans lequel s'entrelace tes songes
parce qu'il
sait
il sait Jean
à quel point peuvent être fort les démons
lorsqu'on leur autorise de rentrer chez nous (chez soi)
passé le palier, pas de retour
mais il n'est pas temps de se faire dévorer
de les laisser revêtir notre peau et de s'effondrer dans leur estomac
Jean lève sa main valide bras à l'horizontale il te jette un coup d’œil.

Allez, venez on s'aide mutuellement, un bras dessus un bras dessous, on va y arriver championne, c'est pas très loin, ça va aller...

Ça va aller, parce qu'il le faut
parce que son téléphone a plus de batteries et que si tu sombres alors il devra te tirer te porter
comme à la guerre
en temps de paix
il se sentira coupable
d'avoir mis ça sur ton dos
cette situation alambiquée qui n'a ni tête ni queue
qui ne mène nulle part et là...

Le sable chaud qui glisse contre vos chevilles qui s'enfoncent
bientôt la terre ferme le bitume
un chemin un bâtiment
c'est pas loin loin il faut encore une fois
faire des efforts parce que c'est ça la vie y a rien
qui va qui part pas dans les autres sens que ceux que l'on voudrait suivre
il s'y est fait Jean il accepte fataliste dans l'âme il a apprit
à faire avec les soucis.
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Mer 1 Nov - 22:45


échoué
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- Je ne sais pas si on doit faire confiance à tout ça. Dommage que le type de la radio ne soit plus là. J’aimais bien écouter quelques fois, mais on nous retire les sources d’informations.
A croire qu’il était un danger, sûrement qu’il disait peut-être un peu trop vrai pour les chefs de maison.

Toutes ces histoires, Carmine ne les a pas suivies de près, elle est un peu superficielle parfois. Probablement qu’elle devrait devenir plus passionnée, mais elle préfère jouer sur plusieurs tableau que d’afficher un profil particulier, probablement qu’elle préfère ne pas assumer ses propres goûts pour plaire à toute l’assemblée : mais qui pourrait vraiment aimer le poisson qui n’affirme pas tous ses amours, toutes ses émotions ? Elle est fausse comme un ballon dans un canon.

- Vous en faites pas, j’y vais quelques fois quand je fais du sport en extérieur.
Le sang me fait mourir de l’intérieur.

La preuve, elle venait de courir à l’extérieur, mais la vue du sang la fait pâlir. Les couleurs ont pris la poudre d’escampette, elles se sont toutes mises à fuir le jour pour ne laisser que la blancheur du lait. Carmine elle est blanche naturellement et si elle s’expose elle a peur de cramer, alors quand son sang ne fait qu’un tour, elle ne peut s’empêcher de totalement se décolorer. Les gênes du côté de son père sont probablement les grandes coupables de ce blanchiment instantané.

- Allez ! En travail d’équipe on va arriver !

Qu’elle dit en s’exclamant pour se motiver. Carmine avance, le bras l'un dans l'autre, elle continue de marcher. Petit poisson doit toujours se faire plus grand, même si elle semble avoir tout gagner, même si elle est connue, même si elle a atteint un bon stade de popularité. Pourtant, son corps pour une fois ne veut pas l’accompagner, toujours froussard, toujours tétanisé. L’âme se détache quelques instants du corps qui finit contre le sable : le poisson s’est échoué, il ne sait plus nager malgré sa force et son courage, noyé par les vagues de sang du passé. Carmine s’est bien battue, mais elle n’est pas aussi invincible qu’elle l’aimerait.
L'amour de la gloire excuse tout, et peut-être, plus tard, maître de tes semblables, leur feras-tu presque autant de bien que tu leur as fait du mal au commencement... ;

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