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Laurens » Something in the way you move makes me feel like I can't live without you



 
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Laurens » Something in the way you move makes me feel like I can't live without you
Clarence H. Poingcarré
Maison du Souffle et des Cendres
Clarence H. Poingcarré
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Jeu 6 Juil - 19:08
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Something in the way you move Makes me feel like I can't live without you
Boum boum boum.
C’est le son du caisson. Des tessons. De la baston. Des passions. De

Clarence a pas beug.

Quand la nuit a perforé sa silhouette fantomatique de lumières ahuries qui ressemblent à des visions indigo et grenat. Que la foule a absorbé le sentiment rude d’avoir une individualité. Que les odeurs ont empesté au point que ses yeux lui brûlaient.

Il a continué à lever le poing et balancer le bassin. Sa peau ivoire était trempée par l’effort et le poison.

Boum boum boum.
Au milieu des copains de tout le temps, il.
Clarence résonne. C’est l’écho des basses à ses tripes. Tout ce qui n’est pas lui soudain s’assourdit, diminue, s’affadit. On dirait la flotte qui rampe loin du rivage pour mieux exploser à ses pieds. On dirait que c’est terrifiant et merveilleux à la fois.
Il a des sueurs froides mais c’est pas comme garder la tête froide. La semelle des sneakers trop belle pour la qualité de la fête suce le sol collant. Clarence ne décolle pas la rétine de lui, un demi-sourire paumé en travers de la figure.

La musique s’arrête et le loup sursaute.
Il sait pas s’il l’a aperçu y a deux minutes ou deux heures. Les bras se sont enroulés sur l’échine, sous les aisselles : un monstre à deux têtes en marche pour remonter un Ithloreas trop tout en été. Clarence sourit trop. Il ose plus parler. Il a peur de les beug les aveux d’adoration et les serments éternels. Il est mieux blotti contre Laurens enroulés dans la brise tiède et bientôt les draps défaits.

Il est midi matin, le soleil gratte au le volet fermé et Clarence dégringole du sommier.
Le menton aplati sur l’arête du matelas comme un clébard, les deux à demi-plissé sur lui. Il reste un moment, les pensées ouatées par l’alcool à le fixer en se demandant s’il va se réveiller. Les minutes qui le rapprochent de la lucidité le déchirent de culpabilité. Il y tient plus. Nerveux, Clarence ramène la carcasse en boule pour se traîner dans le dressing.

Le loquet claqué, le loup s’entaille les pieds sur les pierres, il a oublié ses pompes. L’air marin le soigne pas, pas plus que les rayons accablants, pourtant il marche tête basse pour dissimuler un rictus tendre. Là-bas, dans une échoppe plus pratique que sympa dont la devanture jaune impressionne, il fait tomber au fond d’un sac plastique les snacks qu’il préfère. A la caisse, on lui dit qu’il a une sale gueule et il sourit, les iris rivées sur les photos de la veille. Le caissier il a une odeur d’écorce brulé et ça met Clarence mal à l’aise de toute manière.

Chez lui, Clarence marche pourtant sur la pointe des pieds.
Y a les victuailles qui se balancent maladroitement au bout des doigts abimées par l’escalade. Avec la main libre, il frappe la porte de la chambre du bout des phalanges et murmure dans une expiration Laurens… Lentement, sans oublier de foudroyer les interstices de lumière qui traversent les rideaux opaques du salon, il entrebâille le porte. Murmure. Encore. …. Laurens ? Il soulève le pochon, qui produit des bruits plastifiés. J’ai pris à graille. Ses paupières clignent vite pour dévorer la silhouette familière mais dans l’obscurité. J’peux faire des œufs ou des crêpes si tu préfères. Il extirpe en fond une petite bouteille d’eau fraîche, la dernière d’un stock qui fond trop vite en cette saison, pour la tendre au renard.

Clarence H. Poingcarré
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Laurens Tadeus
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Ven 7 Juil - 14:44
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Les paumes brassent l'air fébrilement, les os qui claquent quand les mouvements deviennent trop brusques, pas assez élégants, Laurens en oublie la délicatesse que les filles rêvassent et la nervosité que les garçons réclament.
Le stroboscope au dessus de son crâne sature, détonne et éclate dans des disparités écarlates qui lui bousillent la rétine. Il doit froncer les sourcils, plisser les paupières pour ne pas avoir les larmes qui s'éclaboussent le long de ses joues.

Les fêtes, Laurens en connaît la couleur parfaite sur le bout des doigts, les vieux alcools fait maison et les pizzas à la croûte trop cuite, les assiettes en carton pour éviter d'avoir à faire la vaisselle. Il n'a rien inventé de ces façons de faire, il a pourtant proposer de s'y mettre pour s'éviter les corvées emmerdantes dès midi.
Clarence derrière, Laurens l'a ignoré jusqu'à revenir à lui pour casser ses lèvres contre sa mâchoire, mordre la gorge gonflée par le désir. Et il s'est à nouveau extirpé des bras plus larges que les siens pour arracher de ses cheveux fins la couette sur l'arrière du crâne. Il préfère le voir les cheveux lâches, emmêlés et sans artifice.
Il a souri puis il s'est tiré, Laurens. Il n'a plus revu Clarence de la nuit, à jongler entre les soufflettes et les balades dans le quartier, les pieds dans l'eau dans l'espoir de choper une truite ou deux pour le repas du midi.

Il n'est revenu que tard se frotter à Clarence, le poitrail contre son échine, à brailler des morceaux de phrases incompréhensibles.
La musique s'est doucement éteinte, il n'y a pas vraiment prêté attention depuis que la fête a commencé, alors l'entendre se taire ça ne l'a pas ému ni même dérangé.
Le bras par dessus l'épaule plus haute que la sienne, Laurens essaie d'avoir l'ascendant avant d'abandonner pour que Clarence l'enserre contre lui, à le protéger d'une brise qu'il juge trop froide alors même que sur son front les perles de sueur dégringolent.


Ils ne sont pas rentré complètement droits, Laurens a les bribes d'une marche qu'il a compté en trop, d'une chute dans les rires et les râles puis des draps frais qui sont rapidement devenu tièdes. Sur le ventre, il s'est retourné plusieurs fois pour trouver la position confortable qui ne lui donnera pas la gerbe, les idées encore embrumées il n'a pas réagi lorsque le poids sur le matelas haut-de-gamme s'est allégé.
Laurens s'est tourné sur le dos, les mains glissantes sur le visage pour se débarrasser des vestiges de la nuit.

Laurens a pourtant fini par courber l'échine, les mèches entremêlées qu'il va laisser comme ça toute la journée, a brossé ses dents sans conviction et a passer des coups d'eau sur la face, les bras et le torse avant de retourner s'allonger, l'avant-bras recroquevillé sur ses paupières pour te protéger du soleil qu'il trouve trop brutal dans ce coin-là.
Le souffle erratique, Laurens est retourné mordre la chair de Morphée, pour quelques secondes seulement, il ne se souvient que d'un paysage dont il n'a jamais vu la couleur avant que Clarence, avec sa voix plus cailleuse que les mains d'un ouvrier fasse tonner le sachet dans lequel il reconnaît les bruits des casse-croûtes qu'il dévore depuis ses dix ans. De bon matin tu trouves le moyen d'être aussi gentil... Laurens étire les épaules, dégage sa vision pour tourner la tête vers Clarence. T'as vraiment une sale gueule.
Une fausse grimace qu'il arbore, Laurens s'assoit en tailleur, remonte le caleçon correctement sur le bassin et il boit en grande gorgée la bouteille. Non c'est bon ça. T'as bien dormi ? Les prunelles marbrées se promènent dans celles irisées du loup. Il n'a pas toujours saisi pourquoi Clarence était aussi collant, même lorsque Laurens pourfend de sa voix âcre Clarence, sans jamais s'excuser. T'fais quoi cet aprèm ? Les jointures de ses membres craquent dans une symbiose à laquelle il est habitué, dans un mouvement sans mécanique il fait tomber la bouteille par terre, le goulot qu'il a fermement scellé pour ne pas avoir à courber l'échine. Il ne le fait pas exprès, mais parfois les valses que s'autorisent ses mains sont déconcertantes, jamais attendrissantes, qu'il crève que ça s'arrête. Merde. Le grognement entre les lippes, Laurens se couche à nouveau et dérobe un snack qu'il mange lentement, le regard rivé vers Clarence. Lui qui est toujours si avenant et attendrissant, parfois il rêve de lui en coller une entre les deux yeux, parfois il rêve de lui embrasser le cou sans se soucier de savoir quoi que ce soit.

Laurens Tadeus
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Clarence H. Poingcarré
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Il a l’air de quoi.
Clarence.
Auréolé par la lumière blanche, avachi par sa charpente, les yeux enfoncés par la fatigue.
Clarence inspire les relents d’alcool, de sueurs et de foutre emmêlés. Ce donne mal à la tête. Il veut Laurens. Dans le petit écran du téléphone, la périphérie de sa vie, enfoui dans ses draps. Le loup étire un sourire fripon.

Il place la main en étoile sur son visage, les phalanges écartées pour mater entre les articulations.

C’est mieux comme ça ? Clarence a du mal à juguler un rire écrabouillé par le tabac. J’pourrais porter le masque que Fleur m’a bricolé pour le bal de print’. Naze. Parce que Fleur et lui, c’est leur truc, d’être naze, ensemble.

Ses genoux plient pour s’accroupir et avec les doigts retirer les gravillons et les poussières incruster entre les orteils, les gorgées qu’il s’enfile le rafraîchirait presque. Clarence s’anime en sens inverse, vient creuser des affaissements sur le lit avec ses paumes, le regard enferré dans le sien.

Fermer les yeux sur lui, les ouvrir sur lui. C’est la partie qu’il a préféré. A côté, les noyades dans des eaux couleurs plomb qui disloque ses membres avant de l’engloutir lui sont égales. Oui. Clarence rampe le long de la silhouette en tailleur, s’y enroule pour son bassin colle à son échine et que sa tête repose sur le cuisse du renard, docile. Et toi ? Clarence scrute avec attention les traits parfait de Laurens, terribles et attirants, qui dégage la même violence désarmante que les flots.

Il fait une chaleur à crèv’. Il lève un index accusateur sur les volets de bois flotté, peints couleur bord de mer de carte postale, qui peinent à retenir le jour estival. J’vais peut-être sortir la piscine gonflable, la remplir d’eau froide et la foutre devant le projo du salon. Y penser échappe un soupir rêveur de l’ourlet des lèvres roses. Sa tête balance de droite à gauche avec hésitation. … Tu mates un truc avec moi ? Clarence a peur que le retenir le fasse fuir. Sa truffe monte et descend, agitée, avant que l’impact de la bouteille brise net le fil des idées.

Sans y penser, le loup rattrape la teille à plat ventre sur le lit, la termine d’un geste raide pour mieux la froisser. Le loup grimpe à nouveau pour rattraper Laurens. Il passe un coussin sous son torse, l’enserre avec les deux bras, les billes levées avec piété sur le visage grimé de tâches rousses du Tadeus. Ca te chauffe ? J’ai des glac’ Sa voix est étouffée par la taie d’oreiller où il l’a englouti alors Clarence se redresse sur les avants bras, ouvre le buste pour être distinct. Et quand le soleil se couche, on peut faire un tour ramasser les pommes pins pour allumer un barbeuc. En basculante son poids, Clarence touche son épaule avec le front Hum ? toujours à quémander.

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Laurens Tadeus
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Sam 8 Juil - 16:25
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Maqué à Clarence comme une vieille morue, Laurens tend deux phalanges pour lui arracher les doigts en soleil enfantin sur sa face qu'il veut voir, là où les cils bombent les paupières alourdies par le manque de sommeil, le trop-plein des rayons satisfaisants sur les bords de plage et délétèrent de bon matin. Le masque affreux ? Non, je préfère encore me coltiner ta sale gueule, Clarence. Les hochements de la tête sont accentués par la mouvance des épaules dû à son rire à peine dissimulé. Il n'apprécie pas vraiment Fleur, s'accommode à elle par habitude, aime répandre les mensonges à son sujet, l'habitude sûrement.

J'ai mal au dos. Mais ça va, j'ai eu pire nuit. Laurens laisse Clarence se mouvoir à ses côtés, enfoncer le menton dans la chair de sa cuisse trop fine pour lui demander s'il demander sans prétention s'il mange assez. Les caresses, Laurens sait les apprivoiser pour mieux les offrir, alors amabile comme le chant des oiseaux qui piaillent à l'extérieur, sa main se soulève pour offrir sa paume au crâne de Clarence, démêle en faisant attention les mèches nouées comme des tresses.
Marlène lui a souvent demandé quand, avec Clarence.
Antoine l'a souvent ignoré à cause, de Clarence.
Personne n'a jamais su, pourquoi Clarence.
Dans l'intimité d'une relation qu'il n'a jamais espéré voir aller plus que loin que des baisers et ivresses sans lendemain, parfois Laurens se pose pourtant des questions.
Quand, pourquoi, comment.

La chaleur ne le gêne plus, il râle, s'indigne, mais Laurens est habitué. Il laisse la sueur scotchée les fils bruns sur l'arrière de la nuque et contre son front, les perles qui glissent de l'occiput jusqu'au bas des reins. J'sais pas, y a la mer juste à côté, t'abuses non ? Entre les jointures des phalanges, Laurens tire la racine des cheveux pour que Clarence abandonne les lubies des gamins qui n'ont manqué de rien. Non, enfin si, s'tu veux. J'ai rien à faire c't'aprèm.
Les couleurs estivales s'ébrouent partout en aurores contre les murs jusqu'au sol, le carillon de dents qu'il a offert l'été dernier à Clarence auprès du bois bouffé par l'eau peine à valdinguer et à faire entendre sa mélodie.

Clarence s'évade pour récupérer la bouteille lâchée par Laurens, le coussin qui se hisse sous son poitrail comme lui l'a fait d'innombrables fois. Entre ses babines mordues par la sècheresse et le manque d'eau, Laurens y enfile une clope faite à la main dans la nuit, l'allume et inspire la fumée jusqu'à cramer ses bronches. Non ce soir j'dois aller aider un pote. Laurens dépose les billes flinguées par la malice sur Clarence. Parce qu'il sait que le loup crève de passer tout son temps avec, qu'il préfère le voir se languir et réclamer, implorer plutôt qu'accepter.
La chair contre la sienne, Laurens glisse pour être sous Clarence, les mèches devant les yeux, il peine à correctement apercevoir l'homme dont le visage chavire au dessus du sien. Laurens renifle, fronce le nez, la chambre empeste les effluves trop fortes et ça l'empêche de prendre des grandes respirations. Sauf si tu trouves de bons arguments pour rester. La voix s'étouffe lorsqu'il murmure, les lippes tirées dans un sourire nonchalant et la clope nichée entre l'index et le majeur qu'il ramène frénétiquement à ses lèvres.

La cendre ne cesse de brûler, tombe en ulcère léger sur sa poitrine, il ne s'embête pas à s'en débarrasser, la douleur comme rappel amer qu'il est encore en vie. Parce que ton barbecue, ça me branche pas particulièrement. Laurens soulève la clope pour venir la blottir entre les lèvres gemmes de son amant.  Laurens préfère les virées nocturnes à grimper les rochers anguleux, à choper les méduses avec un filet puis à se retourner le crâne en blâmant Clarence de céder trop facilement à l'emprise vorace des autres, jamais de la sienne.
Laurens Tadeus
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Sam 8 Juil - 17:35
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Sa main arrache le masque de fortune.
Affreux. Clarence retient les démangeaisons aux zygomatiques. Le plaisir malsain qu’il y prend à se dire peut-être, un peu, parfois, Laurens veut l’accaparer différemment des gibiers qu’il dépèce. Ce plaisir, il vaut mieux l’enfouir sous le sable et espérer que les marées ne le déterrent pas trop vite.

Lové comme les chiots qui jappent et couinent, Clarence fronce ses sourcils épais. Il passe une main distraite le long des vertèbres qui sont des creux et des bosses aussi hypnotisant que ses doigts enfoncés près du cuir du crâne. Le foisonnement des passions et des angoisses brutalement apaisés et, encore, le louveteau oublie jusqu’à la dernière des précautions, se laisse promener par le bout du museau même si ça chante à Laurens.

Il sent ses billes se rétracter. Les zéniths langoureux et mortels ça ne l’effraie pas. Clarence, lui, s’y sent exposé comme les insectes noirs et dégoutants qui rampent sur la pierre claire. Il s’enfouie dans la chair de la cuisse pour cacher le rouge aux joues, la terreur des océans. Il sait, Clarence, que si Laurens lui ordonne de sauter dans les vagues. Il le sait trop bien. Ca le terrifie encore plus. …T’es maso. On va juste chopper une insolation. et rester des jours dans un lit, inertes comme les étoiles de mer, grasses et roses. Le sourire finit écraser contre lui, de la satisfaction immense de se savoir à ses côtés pour encore quelques heures.

Amarré à l’oreiller comme une bouée, le loup entend la pierre embrasée la cigarette, sa langue se déroule et se replie. Lui aussi, il respirerait bien le tabac, une obsession qu’il essaye d’édulcorer lorsqu’il est près de lui.

Ca ne lui plait pas.
Les histoires de potes qu’il faut aider.
Pas plus que les histoires de Laurens qui ne l’impliquent pas.
Il sent le grognement animal médire dans la gorge. Clarence accablé par une possessivité qu’il fait passer pour un instinct de protection. L’aider à quoi ? je peux peut-être te remplac’ si c’est un truc chiant… et jauger le gars, peut-être faire un truc à la con genre : gonfler les pecs, marcher un peu raide ou communiquer uniquement par sarcasme.

Clarence tressaillit quand les pores épousent les siens.
Laurens, un conte qui commence trop bien, vient se subtiliser au coussin et les idées vertes s’évaporent, ses yeux glaces sont mouchetés par le réconfort. Là, il balance sous lui, les battements du cœur écrasés sur le loup, même les exhalations de fumée fiévreuse n’ont pas la même odeur quand elle sorte de sa bouche. Hum… Ses sens boivent Laurens, il reste pas beaucoup de méninges pour articuler. Je vais trouver. Il ferait n’importe quoi pour Laurens, il faut juste qu’il arrête de faire n’importe quoi pour Laurens.

Il pleut des brasillons sur la peau chérie. Clarence qui les fixe tomber. Fantasme un instant d’y presser la langue pour essuyer les brûlures et goûter la chair. L’air désolé et ailleurs, le loup fait une drôle de moue. Il aime le barbecue, les effluves de barbaque qui s’enfuie et les foules que ça ramène. Il s’y sent à son aise, perché sur un transat à surveiller les alentours. Ca va. J’ai compris que j’ai l’air d’un vieux, plan-plan. et il inspire avec gratitude sur la latte portée à ses lèvres. Chacun de ses bras autour du visage de Laurens, descend, il aime sentir son poids se déformer sur les muscles du chasseur et son odeur ensevelir toutes les autres. J’vais faire couler la pistoch moi. Y’a le caf sur la gazinière si tu veux.

A contre cœur, Clarence s’extirpe de sa proximité intoxicante, pour ramasser les sapes tombées par terre, les plier soigneusement sur le rebord du lit. Le loup enfonce deux sandales Ricanard sur les pieds de Laurens, certains de ses t-shirt et caleçons de bain sont restés sur les portants de la salle d’eau.

Assez vite, Clarence siffle. Les notes d’une chason à quatre accords, une comptine qui parle de flirt, un air trop gai pour la sale gueule qu’il se paye. Les meubles basculés, la pompe auto en marche, un gigantesque flamand rose pneumatique colonise progressivement son séjour. C’est pas vraiment une piscine. Il a un peu menti. C’est plus une cuvette XL.

Clarence passe la porte secoue les doigts par-dessus le seuil pour entendre les grelots pleins de dents faire de l’écho dans sa mélodie. Il fait cinq tours avec le tuyau jaune, par-dessus l’omoplate, ça lui rappelle quand il installe les parcours d’escalade aux plus jeunes sur les flancs de falaise. Il fait tourner la manivelle du robinet, le pouce et l’index pincés sur le plastique pour retenir l’écoulement.

Laurens ? il cherche du regard dedans, la baie ouverte tranche le séjour de lumière crue. Malicieux, le loup, marche doucement, oreilles basses, le jet dans les mains à la manière d’une arme.


Clarence H. Poingcarré
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Sam 8 Juil - 19:16
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Les grondements au fond de la gorge se font entendre moins fort que des tonnerres lorsqu'il folâtre, les babines rebiquées viennent écraser les fossettes scotchées sur la rondeur de ses joues qui se creusent avec le temps.
Clarence se glène comme les cordes épaisses qu'on accroche comme des décorations autour des bouteilles de vin ou sur les ancres des bateaux à l'arrêt.
Laurens a toujours les idées mêlées aux vices, rien n'a de candeur lorsqu'il les ordonne. Roi d'un univers qui ne tourne que pour lui, Laurens n'a plus coutume de se faire petit et indésirable. Il veut que sur sa gueule les regards s'arrêtent, les envies ne se retiennent plus et qu'elles se déploient comme le font les étoiles et le soleil, une récidive à laquelle l'usure s'est associée comme une alliée, à laquelle on ne pense plus tant elle se produit chaque jour.
Subtilement, ses sourcils se froncent sans faire bouger un seul sillon de son visage, il veut que Clarence n'y voit que l'harmonie et le sourire sans hargne. Pourtant, ça ne lui plaît pas, que Clarence refuse. Laurens, il ne voulait pas d'une vulgaire piscine dans le salon, parce que ça finirait par foutre un bordel monstre, qu'il veut pouvoir profiter des discussions qui l'éreintent à l'extérieur, des brûlures solaires sur sa chair, que les tâches mordillent plus encore la peau de son visage et de ses épaules.

Parfois, dans un élan cupide d'une vulgarité qu'il n'a jamais voulu étouffer si ce n'est pour plaire aux autres, Laurens, voudrait aboyer et honnir Clarence, quand les fils d'un destin qu'il a lui-même prédit ne s'aligne pas correctement, qu'il y a un nœud, qu'un d'eux se coupe, que la toile s'effrite sans qu'il ne puisse pouvoir y arranger quoi que ce soit.
Sous Clarence, la chaleur l'étouffe trop fort, entre la cigarette et lui il ne sait pas duquel se défaire tout de suite.
Le zèle s'est réprimé doucement dans le creux du bide, il a perdu une certaine vivacité et il crache la fumée à la gueule de Clarence tout en avalant le peu de bave qui humidifie le fond d'une gorge irritée. Non, c'est un rencard. Ça va faire tâche, si je t'envoie.
Les lèvres se sont doucement fermées au fil des mouvements de l'un et de l'autre, Laurens a glissé les doigts de son bas-ventre couvert par un caleçon qui ne lui appartient pas jusque son cœur, là où il tapote doucement.

Le loup s'affaisse contre lui, le renard déglutit et embrasse à nouveau la cigarette, la gorge tirée vers l'arrière pour pouvoir s'époumoner. Les doigts dégagent la zone du poitrail de Clarence pour venir gripper l'épaule.
Clarence s'est levé le premier, aidé par Laurens qui l'a bousculé afin de pouvoir à nouveau respirer. Les inspirations font gonfler les bronches comme des ballons de baudruche, les paupières s'enlisent lorsqu'elles se serrent, il a l'impression de crever. T'allonges pas comme ça, Cla. Tu veux me buter ou quoi ? J'vais m'faire du café, ça m'évitera que t'essaies d'me crever avant même d'avoir pu m'laver. Laurens abhorre les sourires lorsqu'il enrage, pourtant, pour Clarence, il le fait. Les lippes dans une grimace étroite, à lui tirer la langue comme le font les gamins aux parents.

Laurens doit s'évader, Clarence s'est subtilisé avant lui pour aller gonfler le terrain de jeu dans le salon. Par frustration certaine, le gamin renverse les vêtements pliés soigneusement, les tongs aux pieds qu'il laisse claquer contre le carrelage.
L'odeur de Clarence a fini par s'évanouir dans cet appartement qu'il considère presque comme le sien, il y a les photos et les babioles qu'il crée de ses mains, les rangées de dents cimentées comme des cintres à l'entrée. Il marche jusque la cuisine, le dos rond par dessus le comptoir et jette son mégot dans l'évier ou ça crépite comme lorsque les feux des pétards s'éteignent sous le regard austère des miliciens.

Il ne veut pas avoir l'air aigri ni blindé. Laurens, il  veut que Clarence courbe l'échine jusqu'à frôlé le sol, qu'il s'excuse jusqu'à que l'air lui manque. Quoi ?
Dans un souffle lassé, Laurens frappe ses joues, sautille sur place, tente de noyer les émotions négatives. C'est difficile et pour s'aider, il harmonise le sourire sur les babines avant de rejoindre Clarence qui l'éclabousse. Clarence !! Et il hurle, Laurens.
La violence du jet le foudroie sur place, la fraîcheur de l'eau lui file la chair de poule et il s'enroule sur lui, tourne pour se protéger le visage des gouttes vicelardes. Sale connard... Il approche vicieusement à son tour, le rire qui a balayé la mauvaise humeur, il lui arrache le tuyau jaune criard des pattes et lui fourre dans le slip, la main qui le maintient par la nuque, un pouce sous la croissance des cheveux et le reste des phalanges plus bas. T'es un salaud mon Clarence. Ton eau qui est gelée là !!

Laurens se colle à Clarence les dents serrées, le tuyau qu'il tente de maîtriser correctement pour venir lui fourrer devant le visage en souriant. Pas besoin d'la mer pour te foutre la misère. Laurens s'amuse, les ongles qui par réflexe animal s'enfoncent dans la chair, un baiser sur la joue et la paume qui finalement s'arrache pour venir enguirlander les côtes, qu'il le voit craindre et supplier.
Laurens Tadeus
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Clarence H. Poingcarré
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Mer 2 Aoû - 19:39
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Something in the way you move Makes me feel like I can't live without you
La miséricorde c’est : les bras brûlants, la détonation du cœur et les fossettes vertigineuses de Laurens. Oui. Qu’il y loge encore un ou dix mille baisers, qu’il y susurre encore une vanne ou la promesse de chérir, qu’il y donne la main ou même l’âme. C’est encore Laurens qui, par l’inflexion de sa voix ou de ses sourcils épais, peut tout faire chavirer. Et renverser. Encore.

Les songes s’édulcorent là où ses commissures tombent.
Clarence, bredouillant, l’a plaquée contre lui : l’angoisse d’être trop petit, trop inintéressant, trop chiant pour la vie que veut mener Laurens. Les cils fournis, ils ressemblent à des ramasses-bourrier, clignent pour estomper la douleur liquide entre ses veines et dans ses os. Le loup écrase la truffe, des plis qui atteignent le front, pour expirer par-dessus les soupirs qui veulent faire tapage, un rire étranglé. Chouette. C’est la bonne saison. La canicule infernale qui étouffe les boîtes crâniennes, si bien qu’on prend des sirops plein de glaçons en regardant l’océan, en se disant. Je t’aime jusqu’à la fin du crépuscule, de la saison, de ces vacances gélatineuses. Je t’aime. C’est plus sucré qu’un vodka fraise, c’est un rencard de Laurens, qu’il vivra sans Laurens.

Il faut s’y faire.
Il faut s’y faire.

Clarence le martèle, la chair hérissée, à s’en oublier dans les pores du renard. Il y refoule complexe et meurtrissures jusqu’à ce que le triangle rose railleur ne l’éjecte des rêveries. Déso’… le louveteau marmonne, les oreilles penchées dans l’expression des bêtises avouées-pas-regrettées. Je me suis… égaré. Il a la sourire de traviole, pas sûr qu’une boutade le tire vraiment de ce pas. Les iris obsidienne mitigent une balade sur sa chair nue, silencieux pour ne pas mordre. Les oreilles en arrière, Clarence marche tête basse dans les pièces, rêvasse le regard rivé sur le quadrillage du carrelage.

Il était bien avec sa lance.
Il avait la trouille au bide.
Il se disait. Ce n’est pas encore terminé. S’il n’est pas encore parti. Ce n’est pas terminé. Les doigts cramponnés au jet, Clarence rit aux éclats, enlacé dans l’étreinte glaciale de Laurens qui est bien plus précieuse que tout le reste. Le geyser dans le calbut transforme les rires en hurlements des tripes. Il a les billes qui se rétractent et le souffle coupé. Laurens qui l’empoigne, le charcute et l’embrasse. Ca fait mal. Clarence lutte sans y mettre de la force. La flotte lui inonde la gueule l’empêche d’articuler correctement. blbl… Laur..blbl… Tu va me tu…blbl

Les genoux se cassent la gueule en avant. Ca fait un mal de chien dans les rotules. Il enfouit la tête dans ses cuisses pour échapper au torrent, murmure entre deux inspirations hachées. T’as gagné, t’as gagné, … faut pas regarder la belle piscine par terre. T’es barré Lau’ putain. Pourquoi ça le fait sourire comme ça alors ? Ca lui brûle la gorge la liqueur de sa tendresse. La chaleur agréable de boire. La nostalgie de boire. Boire boire boire.

Clarence s’enfuit, rampe à demi, s’évade par le seuil pour couper l’arrivée d’eau. Il fait tomber les sapes par terre, en boules sur le parvis où le soleil finira bien par faire son job. Dans le petit jardin, où il y a plus de dalles que d’herbe, la corde à linge se balance sous le mistral, il respire l’été grouillant, congelé, même que ses dents claquent.  Eh Laurens ! Laurens viens voir ! qu’il s’époumone, agenouillé près de la menthe qui sent si fort que ça pique les yeux. Du bout des doigts bosselés de corne, Clarence triture, jusqu’à avoir la terre sous les ongles.  Y a une tortue qui a pondu ses œufs… tu sens ? Lui, l’odeur de la vase terreuse ça retourne son estomac contrarié.


Clarence H. Poingcarré
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Laurens Tadeus
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Sam 5 Aoû - 1:54
the lover for life


Les corps s'embrassent et la passion s'embrase, Laurens a enfin oublié les idées vertigineuses d'une colère abrasive, il ne pense plus qu'à plonger ses doigts entre les vagues que font les côtes de Clarence, le museau dans le creux du cou pour en inspirer toutes les effluves frivoles de l'été.
Les amulettes sur le mur s'envolent avec les bourrasques que forment les courants des portes ouvertes, on peut entendre le vitrage claqué et ça forme des sursauts sur sa chair qu'il aurait pu prédire si Clarence n'avait pas son poitrail accolé à son dos.

Clarence se défoule et Laurens râle, il râle et bascule, l'attrape avec lui sur un sol si glissant qu'ils manquent par dix de se briser le coccyx.
Les jeux taquins, ils en font si souvent que le jour où il n'y aura plus droit, Laurens se sentirait bien bête. Alors comme les gamins au bord de plage, Laurens ne se laisse pas faire, glisse le museau là où les os se déroulent, entre les épaules et la gorge. Il baise la chair et essaie de mordre tout en gérant la pression du tuyau qui n'a de cesse de glisser. Il n'aime pas la façade rugueuse, il a la sensation d'avoir entre les doigts de la peau de crocodile, quoiqu'il n'en ai jamais encore chassé.
L'eau entre les gencives, il maintient Clarence par le bras, écoute les remous qui se forment avec la mousse jusqu'à qu'il s'avoue vaincu. Les mots se tassent et se cassent, Laurens en entend la désarticulation dans chacune des syllabes. Peut-être, mais j'ai gagné, gros nul.

Clarence sur ses genoux, ça le fait rire à gorge déployée, le tuyau qu'il relâche de son étreinte tandis que à terre, Clarence rampe comme pendant les entraînements des miliciens, les sapes en moins.
Sur les volets, le renard arrange les structures de bois qu'il a limé entre ses doigts, là où les postiches trônent enchatonnés par des dents abîmées.
Il s'est senti toujours plus à l'aise là où l'odeur de Clarence stagne, son chez-soi c'est partout où Clarence se cache, même s'il ne voudrait jamais l'admettre que d'être ici, c'est toujours mieux que chez lui. Dans son appartement, il y a toutes les breloques de son enfance, les vieux tableaux de mamie, les vases limés de maman et les vieilles vestes en cuir de papa. C'est comme retourner sur le chemin d'un passé qu'il déteste, d'être au milieu de silhouettes qu'il abhorre plus encore que les belliqueux.

Clarence hurle, ses pensées se noient et Laurens revient à la surface. Il marche vite, de grandes enjambées pour rejoindre le loup qui affirme avoir senti des œufs. C'est la saison, ils ne devraient pas tarder à éclore. Mh. Laurens, avec son pif il peut sentir tous les petits marmots qui se baladent dans la terre, les vers de terre et même les musaraignes. La chair crépite, elle fond et Laurens ébroue le pelage doré parsemé de brun sur l'échine et la queue. Il glapit et enfonce les pattes dans le sol qu'il creuse sans se ménager. Les œufs apparaissent et dans sa gueule, il en dévore un puis deux, un troisième sans en laisser un morceau, pas même la coquille. Les griffes remplies de terre, Laurens vient se frotter à Clarence, mordille les doigts et lèche, en profite pour salir à son tour Clarence un peu plus.
Il a cessé de glapir, il trouve son hurlement trop strident, horrible, agonisant. Il ne s'y fait jamais vraiment. Alors à la place, Laurens cherche les caresses des mains qui lui semble énormes, la queue enroulée autour de ses pattes.

La langue tirée, Laurens débarrasse sans le faire savoir les poils sur les pattes et le torse, en tailleur entre les guiboles de Clarence, il vient chercher ses lèvres en riant. J'espère que l'odeur des œufs bien frais ça te plaît, Cla'.
Une grimace sur le visage, entre ses doigts il récupère le calbute mouillée qu'il enfile en grimaçant, se met sur ses genoux et ramasse les autres boules blanches terreuses pour les monter vers le soleil et essayer d'en apercevoir les embryons. Mh. Je pense que si j'avais vu ça avant de les manger ça m'aurait révulsé. Un nouveau baiser à Clarence et Laurens glisse entre les deux paires de babines l'oeuf. Mange. Ouvre la bouche.. Les dents dévoilées, il veut voir Clarence satisfaire les inepties qu'il demande, même les pires rêves.
Laurens Tadeus
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Clarence H. Poingcarré
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Dim 12 Nov - 21:39
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Something in the way you move Makes me feel like I can't live without you
Tous les souvenirs de Clarence tendent vers la reddition.
C’est le moment qu’il attend ; le moment qu’il préfère.
Le front collé à la cuisse de renard, mouillé et éreinté, et il a collé ses cils pour mieux entendre le rire de Laurens, un tapage rauque et familier. Ses ongles recroquevillés sur les dalles griffent et patinent jusqu’à trouver assez d’appui pour ne pas s’écraser sans la béquille formée par son corps.

Gros nul
A la grille des défaites, il est le meilleur, le bon perdant dont les quilles continuent de balancer depuis le banc de remplacement. Celui qui cédera sa place au type mieux taillé, plus fort, plus drôle, issu d’un roman de l’été qui sentira, s’il en croit les émois épistolaires, la menthe poivrée. Intrusive, germe encore une pensée à ruminer le long des falaises, plus tard, l’opinel au poing : qu’est-ce qu’ils ont plus que lui ces types ?
La douleur venimeuse s’efface dans la tiédeur de la peau chérie.

Ses panards font des ploc dans les glauques, Clarence tourne la poignée du robinet, une rosace en fer rouillé, les sens à vif des brusqueries précédentes. Ses doigts appuient et pressent sur les godets blancs qui ressemblent à des yeux globuleux. Toute son attention est rivée sur la démarche élancée de sa raison d’être, un sourire heureux abruti ses traits, en le sentant se lover sur lui la peluche rousse, dont la truffe humide chatouille ses doigts. C’est oublié. C’est odeur de blanc cru qui déborde des babines, rappelle à Clarence la consistance des huitres avariés.

Sa peau ruisselle d’eau sale, la terre et les restes du déjeuner.
La sensation du dos contre son torse, des cuisses emmêlées au sienne, réduit son souffle à un filet erratique. Tu peux pas être sérieux Lau’… Son visage a pris la couleur du talc, et ses lèvres écrasés dans un baiser au goût de sel et de vase. Un frisson de dégout a surpiqué toute sa peau, involontairement, il a resserré plus fermement son étreinte autour de Laurens. Maintenant, qu’il peut sentir les poils courts et durs de la barbe naissante de la joue plaquée contre la sienne, il peut enfermer l’envie brûlante de vomir, tout confondu, sa révolte et une colère dangereuse.

Nauséeux.
La mémoire des bizutages et des initiations remonte dans sa gorge en bile.
Laurens ne va pas s’arrêter. Il le sait. Que derrière cette lubie en viendra une autre. Que chaque refus excitera la surenchère.  Ca t’excites ? il murmure entre les lèvres pour ne pas ouvrir les crocs trop tôt, plein d’un second degré défiant, l’air de celui qui s’approprie l’outrage. Le loup lèche la surface. Moue, salé, boueux. Sous sa langue rendue râpeuse par la nervosité. Il laisse le boulet se loger sous son palais, en presse à peine les parois, ses iris restent enfoncées dans celles de Laurens. Pourvu qu’à la fin, ils oublient tous cette nouvelle humiliation, pourvu qu’il ait de la vodka pour se laver la gueule.

Il avale l’œuf tout rond. Ça reste longtemps dans sa gorge même s’il veut faire mine de rien. Tire la langue pour montre patte blanche. Articule soigneusement. Ca y est. On peut passer à l’étape où je marche sur des braises ? Mi-taquin mi-sérieux. Clarence plonge sur ses lèvres y laisse à son tour les impressions de boue avant d’attraper le drap blanc qui balance près d’eux, pour soigneusement, une douceur qu’il réserve à lui et seulement lui, essuyer la bave mêlée à l’œuf, les traces qui vont jusqu’aux oreilles.

T’es un crasseux Lau’ laisse ses lèvres échoué un baiser sur son front … tu crois que leur mère va revenir nous mordre les pieds maintenant ? lui il aurait arraché le cœur des assassins de la marmaille de Laurens. Par vengeance, le loup étale un peu de bave sur le torchon de fortune pour frotter près du nez et des lèvres de sa malédiction. Mh. Tu veux des enfants ? Un léger embarras colore en pose poudrée ses joues. Dans longtemps, je veux dire, dans très longtemps. Quelque part, Clarence est intimement convaincu que cette question risque de briser le simulacre d’apaisement qui flottait jusqu’à présent.



Clarence H. Poingcarré
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Laurens Tadeus
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Lun 29 Jan - 15:16



CLARENCE & LAURENS
Tadeus Appt.
07.23
THE LOVER FOR LIFE
» my memory will to kill me

Claqué entre Clarence et ses désirs mièvres, Laurens courbe l'échine, laisse les os s'ébrouer en rayons solaires lorsqu'il se plie pour mieux se serrer contre lui. Les hostilités se sont éteintes au milieu des gamineries, la niaiserie sur le rebord des babines, il en crèverait presque de lui dire un peu, beaucoup, à la folie, passionnément...  
Les chairs collent, font des bruits gras et ça fait rire à demi-mesure Laurens, les lèvres pincées puis bombées afin d'englober tout le sourire de Clarence qui ne cesse jamais de croître.

Alors le renard veut en profiter, de toutes ses faiblesses écorchées, des mots tendres de Clarence, de sa frimousse écarlate et désireuse. Laurens veut en voir toutes les aspérités, celles qu'il n'a encore jamais vu, les mains prêtes à sangler ses poignets, les corps en osmose, comme s'ils n'avaient jamais fait qu'un, qu'ils s'étaient finalement retrouvés après des années à errer, d'âme en âme. Grave, c'est encore mieux quand tu résistes un peu.. Carnassier dans toute son attitude, les dents se plantent en morsure inégale sur le menton et la mâchoire, pas trop fort pour ne laisser aucune trace de son passage, assez fort pour le faire râler, rugir, réagir.
Comme des enfants qui n'ont oublié aucun rites et sacrements, les phalanges se mangent les unes aux autres et Laurens approche le museau, le nez retroussé, l'odeur empeste. Je suis clément pour aujourd'hui, j'arrête les méchancetés.. Clarence se délecte de lui, l'un dans l'autre, Laurens doit reprendre son souffle.

La chaleur brûlerait presque sa chair, l'eau, heureusement, rend tout bien plus agréable. Clarence à ses côtés brille, un peu trop peut-être, lorsqu'il le regarde, il ne sait plus quoi faire. Parfois ça le prend, parfois, juste un peu, parfois. C'est des protéines. Dans un mouvement las d'épaules, Laurens revient chatouiller son nez contre celui de Clarence, bascule en arrière pour s'allonger, le calbut collé au bassin, ça commence à le déranger, d'être aussi serré. Elle en fera d'autres. Les biches ne sont jamais venu me tuer lorsque je plombe leur copain... Sa paupière se ferme et dans un élan presque violent, Laurens imite le bruit du fusil et son coup vers Clarence. J'sais pas. C'est un peu tôt non ? J'veux dire, s'il me ressemble pourquoi pas.

Les bras tombent, la nuque se raidit et les yeux virevoltent jusqu'à s'imbriquer sur la carcasse plus large de Clarence. Ce n'est peut-être pas la réponse qu'il veut entendre, Laurens a oublié d'user des nous, du nôtre, d'ensemble. Il veut entendre Clarence réclamer, demander, supplier. C'est plus fort que lui, il a besoin de le voir tordre l'échine, les bras cassés d'avoir autant supporté. Et toi Cla' ? T'veux des marmots ? T'as une personne en tête ? Fleur ? Les sourcils haussés, Laurens redresse la colonne, plie les genoux et dépose ses coudes afin de s'y appuyer. Il est concentré sur Clarence, les prunelles verdâtres dans les siennes. C'est jouissif, presque divin, de le voir bafouiller et s'emmêler, il veut l'entendre de lui, les nous et le ensemble.

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Laurens Tadeus
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