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Vices, Ivresse, Plaisirs - Landha



 
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Vices, Ivresse, Plaisirs - Landha
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Dim 9 Oct - 1:50

Vices, Ivresse, Plaisirs




Sueur, alcool, sang, tabac, drogues diverses… Le Geolis, club chic par excellence, illégal à souhait, était emplit d’une atmosphère sulfureuse bien reconnaissable. Ici, tous s’adonnent à des plaisirs variés. Une chose est sûre, les prédateurs y sont maitres à bord. Quelle stupidité, se dit Errilys. Il est assis en hauteur. Juste au-dessus du bar, un espace laissé par l’alcôve en bois laisse suffisamment de vide pour se poser. L’oiseau part souvent de là pour rejoindre la scène. Mais il profite avant cela de la vue, de ce moment de calme où tous ces prédateurs insouciants ne savent pas que leur proie les observe.


Aujourd’hui, c’est le jour de la représentation. Comme de coutume, le paradisier ne s’était pas annoncé. Il avait dit le jour même au patron qu’il se présenterait ce soir-là, et il était venu. Durant les trois derniers mois, Errilys était en vadrouille dans tout Haklyone et personne ne l’avait vu au Géolis. Les moins habitués allaient avoir une surprise.


Soudain, la musique envoutante qui baigne habituellement le club s’atténue jusqu’à disparaitre complétement, ne laissant que le brouhaha des discussions. Les plus alertes interrompent leur discussion et regardent autour d’eux : que se passe-t-il ? Le danseur décolle alors. Il fait quelques ronds au-dessus de la salle avant d’aller se poser au centre de la scène. Là, il fait quelques pas, sous sa forma aviaire, dos à son public dont il a déjà bien capté l’attention. Puis il se retourne. L’oiseau n’est pas un chasseur, pas un carnivore, pas un traqueur, bien une proie. Tous le voient en ce moment. Errilys incline la tête, puis s’envole à nouveau, regagnant l’abri des rideaux de la scène. Le club est alors plongé dans le silence.





Quelques secondes plus tard, le silence est rompu par la musique qui démarre, et le danseur qui s’avance sur la scène. Il n’est plus oiseau, il est homme. Errilys n’est vêtu que d’un caleçon de couleur rouge. Son corps nu laisse bien visible les nombreux tatouages écarlates qui parcourent son corps. Ce sont des stries régulières, sur ses bras, sur ses jambes, sur son dos. Les yeux qui parcourent l’assistance sont également cramoisis, un petit sourire s’étale sur le visage du paradisier, un sourire amusé, défiant, aguicheur.


Les pas de la proie sont au rythme de la musique. Il s’avance jusque sur le devant de la scène et danse. Inspiré du hip hop, aucun de ses mouvements n’est laissé au hasard. La chorégraphie est sensuelle, et la plupart des prédatrices sont subjuguées. Errilys est loin d’être frêle, son corps est particulièrement bien entretenu par les exercices quotidiens, il est svelte et musclé. Au milieu de la scène, une longue barre se dresse, mais cette dernière ne sera pas utilisée tout de suite, le numéro est loin d’être terminé.


Lorsque le rythme ralenti, le paradisier se redresse sur le devant de la scène. Il est droit, la main gauche dans le dos. Le doigts de sa main droite s’attardent rapidement sur sa lèvre, avant de descendre le long de son cou, qu’il tend de manière ostensible. Tout à coup, le rythme reprend, Errilys se courbe violemment, et reprend sa chorégraphie à partir du sol. Le danseur ne met pas juste en valeur son corps athlétique, il ne fait qu’un avec la musique. Chaque parole, chaque bit, chaque son est exploité et son corps y réagit.


Après plusieurs minutes de chorégraphie au sol, l’oiseau attrape la barre derrière lui, dont il s’est insidieusement rapproché. Alors, il s’élève. Le pole devient partie intégrante de son mouvement Il tourne, se dresse, monte, descend. La musique continue de l’emporter, nombreux sont les prédateurs subjugués, fascinés.


Nombreux également sont ceux qui se sont détournés du spectacle. Ils sont là pour conclure un accord, pour boire ou pour danser, pour fumer. Mais certains ne s’intéressent pas à la prestation sensuelle qui se déroule sous leurs yeux. Errilys s’en moque. Il est là pour son propre plaisir, pour le bonheur de ceux qui aiment le regarder, et pour l’adrénaline que lui procurent les regards avides de sang qui se posent sur lui.


La chorégraphie dure une bonne demi-heure. De nombreuses musiques sont enchainées, le danseur est à bout. Finalement, le paradisier se fend d’un salut coulant et se transforme à nouveau, s’envolant et traversant la salle jusque derrière le bar. Aucune interruption n’a lieu dans la musique, si ce n’est une légère réduction du volume au moment du salut.


-


Quelques minutes après la fin de la représentation, Errilys se glisse dans la salle depuis l’arrière-boutique. Il est vêtu de son habituel veston, sa cravate rouge et sa chemise blanche. Ses yeux sont toujours aussi rouges mais ses tatouages sont désormais camouflés. Le danseur a une bière à la main. Il n’en boira qu’une, mais il a envie de profiter encore un peu des regards interloqués et avides du Geolis. Rares sont les proies admises au club, mais il fait techniquement parti du personnel. Il n’est pas un client, n’a pas le droit d’être un client. Pour le moment, il observe la salle, attendant de voir s’il capte l’attention de quelqu’un, ou si quelqu’un capte son attention.
Souffle Orange - Brise étrange - Joie
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Lun 10 Oct - 20:31
Le Geolis Club, voilà bien un lieu que Landha détestait autant qu’elle l’appréciait. Autant y faire des affaires étaient toujours… une enrichissante expérience, autant les débordements de testostérone qui venaient froisser ses vêtements l’énervaient. Elle avait d’ailleurs une fois perdu une vente au profit de quelques dents perdues pour un indélicat. Elle s’en était remise, il ne mangeait plus que des steaks hachés.

Ce soir l’ambiance était plus calme, elle profitait un peu plus de la soirée et d’un cocktail ou l’autre, histoire de parfaire son mimétisme en ce lieu. Après tout, elle était connue comme une vendeuse de plaisirs, et à ce titre, elle agrandissait toujours son répertoire, afin d’adapter ses propres gammes. Un des seuls plaisirs qui n’était pas dans son répertoire… Eh bien c’était elle-même. Après tout, on peut bien vendre sans se vendre, et encore moins brader la dignité qui était la sienne.

Elle venait de changer de table quand la musique de fond s’estompa pour laisser place au joyeux brouhaha des conversations. Son voisin de table n’étant pas des plus désagréables, et surtout il semblait intéressé par ce qu’elle proposait, elle accepta de prendre un verre avec lui avant de parler affaires. Mais surtout, c’était la représentation à venir qui l’intriguait. Très certainement un des meilleurs aspects de ce club, pour autant que l’artiste soit à la hauteur…
Un oiseau coloré tourna plusieurs fois dans la salle avant de se poser sur scène. Le vol n’avait rien d’un ballet aérien, il n’était là que pour attiser la curiosité de la salle. Bien que Landha n’ait pas vu d’où il avait pris son envol, une fois qu’il était passé dans son champ de vision, elle n’avait pas lâché une seule de ses plumes du regard. Elle ne lâcha d’ailleurs pas d’une seconde le danseur des yeux, en oubliant même jusqu’à l’existence de son cocktail et de son partenaire de table. Quand celui-ci voulu reprendre la conversation d’un léger toussotement, elle le fit taire d’un geste de la main non équivoque. Comment osait-il vouloir la distraire d’un si appétissant spectacle. En elle, Landha ne savait trop si c’était la prédatrice ou la femme qui parlait, mais en l’instant, elle désirait croquer le danseur.

Quand la représentation fut terminée, le danseur envolé vers l’arrière-salle, Landha cligna deux fois des yeux, sortant du rêve éveillé des danses envoûtantes qui s’étaient orchestrées devant elle. Elle était seule à table, son compagnon en ayant eu assez d’attendre la fin du spectacle. Au moins avait-il eu la décence de payer sa consommation. Son cocktail ne lui faisait plus envie, il était devenu trop chaud que pour être encore savoureux.

Doucement, avec prestance toute mesurée, elle se leva pour se diriger vers le bar. De telles danses endiablées avaient dû assoiffer l’artiste et elle comptait bien l’alpaguer pour le féliciter. Elle n’était pas installée depuis longtemps au bar pour le voir sortir dans une tenue qui, disons-le clairement, mettait moins en évidence son petit oiseau, tout en donnant malgré tout l’envie d’ouvrir sa cage.

- Très belle prestation, cela faisait un petit temps que je n’avais pas été à ce point captivée par un spectacle. Si je n’avais pas tant apprécié, j’aurais très bien pu venir voler dans tes plumes pour la vente que je viens de rater.

Tutoyer pour mieux déstabiliser son interlocuteur, technique basique qu’elle avait développée au fur et à mesure de ses échanges commerciaux… peu licites. Ici, l’idée n’était pas de dévorer le danseur, que ce soit au sens propre comme au figuré, mais plutôt le prendre à contre-pied et éviter qu’il ne s’envole loin d’elle en prétextant une quelconque et futile excuse.

- Mais peut-être pourrions-nous en discuter tranquillement devant un verre, au calme. Et comme j’ai été conquise, si vous désirez un extra, c’est moi qui offre, cadeau de la maison. Et pas de pensée déplacée mon bel oiseau, je suis plus à courir les jolies poules que roucouler bêtement devant le coq.

Elle ponctua sa phrase d’un clin d’oeil en tapotant le siège en cuir du tabouret à côté du sien, sous le sourire amusé du barman. C’est qu’il avait déjà vu Landha plus d’une fois à l’oeuvre. Et bien qu’elle ait l’âme d’un faucon, son regard pouvait s’avérer aussi hypnotique que celui d’un serpent. Sinon, elle ne serait devenue celle qu’elle est…
Toujours était-il qu’elle n’avait pas attendu la réponse d’Errilys pour se commander une bière à la cerise. Étrangement, elle trouvait souvent à son goût les plats et boissons à la couleur rouge sang. Mais son interlocuteur buvant une bière, elle avait trouvé plus judicieux d’opter, elle aussi, pour une bière plutôt que pour un verre de vin.
Après tout, on faisait plus facilement confiance à quelqu’un qui avait des habitudes similaires aux siennes...
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Lun 10 Oct - 23:51

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Petite bière rousse à la main, Errilys observe la foule. Les nombreux regards avides qu’il capte, sans pourtant se mettre particulièrement en valeur, le font frissonner. Il adore cet endroit où il est à la fois le rebut et la star. Rien de tel pour mettre un peu de piquant dans une soirée, et lui fournir l’adrénaline dont il a besoin pour se sentir vivant.

Alors que ses yeux balaient la foule sans rien trouver de très intéressant, ils tombent finalement dans ceux d’une anima qui l’observe ostensiblement, et l’air légèrement insistante. A peine plus petite que lui, blonde comme lui, la femme donne l’impression d’être assez frêle au premier regard. Pourtant, le paradisier sait qu’en ce lieu il ne faut sous-estimer personne, et surtout pas les prédateurs affamés qui portent un regard avide sur les choses. L’anima en question est plutôt jolie, et Errilys la détaille sans se cacher, tout en se rapprochant.

- Merci beaucoup, je suis heureux que mon spectacle t’ais plu. Vraiment désolé pour la vente manquée, mais qu’y puis-je si tous n’ont pas aussi bon goût que toi ?

La réponse du berger à la bergère : Errilys n’est pas le moins du monde déstabilisé par le tutoiement. Il répond avec un sourire amusé, légèrement sarcastique. Son ton est quelque peu grandiloquent, et il se fend d’une révérence exagérée pour ponctuer sa phrase. L’oiseau écoute la proposition et soutient le regard d’un œil joueur, jusqu’à ce que son interlocutrice se commande une boisson. Là, il balaie rapidement les environs des yeux. Nombreux sont ceux à avoir remarqué le match qui se jouait devant eux. Les regards des prédateurs qui n’ignorent pas la proie sont soit, avides de sang, soit complètement dédaigneux, soit particulièrement agacés. Errilys n’est pas vraiment le bienvenu ici, et il sait bien qu’il n'est à sa place que tant qu’il divertit les clients. Il avait besoin de ce petit tour d’horizon avant de se lancer dans un badinage dangereux, un jeu orchestré par une femme qui a l’air d’avoir une idée derrière la tête, dans un lieu des plus hostiles. Le paradisier ne doit surtout pas se laisser emporter par l’euphorie, ou l’adrénaline. Il repasse naturellement au vouvoiement en suivant l’exemple de son admiratrice.

- Vous me flattez, j’aurais plaisir à partager un verre avec vous.

Le volatile s’assoit donc sur le tabouret qui lui est désigné, avec l’agréable impression de marcher sur un fils en captant le sourire amusé du barman. Il pose son verre sur le bar, et enchaine avec un volume de voix modéré :

- Je me présente : Errilys d’Anatèle ! je me permets, car les présentations n’ont pas trop cour pour le type de catin que je suis en ce lieu…

Un rire discret ponctue la fin de sa phrase. Ce type de présentation est très stratégique pour le volatile. Tenter de choquer en disant tout haut ce que tous pensent tout bas est un plaisir à jamais renouveler, mais cela permet également de savoir comment son interlocutrice le perçoit.

- Et vous êtes ? Si la question n’est pas indiscrète bien sûr.

Et la phrase se ponctue d'un petit clin d'œil. Errilys a volontairement éludé le sujet de l’extra, il ne veut aucun verre supplémentaire, et surveille discrètement le sien afin de s’assurer que rien n’y soit ajouté subrepticement. Il le reprend d’ailleurs pour prendre une gorgée en attendant la réponse de la prédatrice.
Souffle Orange - Brise étrange - Joie
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Mer 12 Oct - 21:39
En plus d’être mignon, il semblait avoir l’esprit assez fin. En tout cas suffisamment pour ne pas être désarçonné par un tutoiement, alors qu’il avait bien pris la peine de la reluquer. Qu’à cela ne tienne, elle avait appris à user de son corps comme d’une arme, sans jamais s’offrir à qui que ce soit qu’elle n’aurait désiré.
Landha dut retenir un petit rire devant sa ridicule révérence. Il semblerait bien que son interlocuteur soit artiste jusqu’au bout des plus, du moins avait-il clairement l’art du spectacle.

Certains regards s’étaient tournés vers eux, on y voyait toutes sortes de sentiments et certains déplurent à l’Anima qui fusilla certains curieux de ses yeux ambrés. La plupart reprirent vite leurs conversations, ils avaient bien compris qu’elle choisissait avec qui parler, la manière et le lieu. Si tous les prédateurs ici présents n’étaient pas ses clients, un certain nombre l’était et d’autres connaissait au moins sa réputation à défaut de la connaître.

Cette distraction indélicate manqua de peu de lui faire perdre le nom de son compagnon de bar, qu’elle espérait ne pas jouer les piliers après être passé sur la barre de la scène.

*Errilys… Errilys… Où ai-je déjà entendu ce nom. Un client occasionnel ? Peut-être… Mais ce nom est plus lié à ce lieu… Il est fort probable que j’aie déjà assisté à une de ses représentations. Landha, ma grande, tu devrais essayer de mémoriser les noms en plus des visages, ça aide...*

La question suivante qu’il posa, si naturelle, pouvait également être dangereuse en ce lieu, surtout lorsque l’on ne connaissait pas son interlocuteur. Quoi que celui-ci s’était de lui-même présenté comme une catin des lieux. Bah, après tout, s’il s’avérait qu’il devait lui nuire, un bel oiseau comme lui, elle trouverait certainement acheteur…
Elle but une gorgée de sa bière avant de prendre la peine de lui répondre.

- Landha, Landha Sanguir ! Et si tu étais une catin, voilà longtemps que j’aurai loué tes services.

Elle trempa encore ses lèvres dans sa bière, laissant un instant le vermeil du liquide miroiter dans ses yeux d’or avant de reprendre la parole. Elle continuait expressément sur le tutoiement, histoire de montrer que le changement de verbe de son compagnon importait peu, et qu’elle entendait bien mener la danse à son idée.

- Personnellement, je te crois bien plus intelligent que pour n’être qu’un des meubles des lieux, sinon tu me connaîtrais et il en serait de même pour moi.

Elle se pencha un peu vers lui et, d’un ton plus bas, presque comme une confidence.

- Et ce serait bien que tu cesses de te comporter comme si à chaque instant tu risquais d’avoir ta tête sur le billot. C’en est presque déplacé de penser que je m’abaisserais à de pareilles manigances. Je n’ai rien d’une Anima-vipère… Et si tu crains un extra dans ton verre, eh bien, ce n’est pas la façon de faire de la maison.

Elle se redressa et se fendit d’un beau sourire coquin.

- Par contre, je peux te fournir à peu près tous les plaisirs qui te viendrait à l’esprit, pour peu que tu puisses en mettre le prix. Mais comme pourboire de ta prestation, je suis prête à t’offrir un échantillon.

Elle avait parlé suffisamment fort que pour que le barman s’en aille laver un coin du comptoir plus éloigné. Il savait comment elle fonctionnait, et c’était bien mieux ainsi.
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Mer 12 Oct - 22:57

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Ne quittant guère son interlocutrice des yeux, Errilys remarque la facilité et l’autorité avec laquelle elle détourne les regards indiscrets. Il semble bien que la personne en face de lui s’impose dans ce milieu. Il y a là une certaine forme de pouvoir, dont il n’a cure, mais qui peut être dangereux. Le volatile ne changera pas pour autant sa ligne de conduite. Mais il note qu’il ne d’adresse pas au dernier arriviste, or les personnes de pouvoirs sont rarement les plus inintéressantes.

Autre chose intéressante, Errilys note l’emploi du conditionnel lorsque Landha, puisqu’elle s’est ainsi nommée, parle de son état de catin. Il y répond par un sourire de connivence et un petit hochement de tête, une forme de remerciement silencieux. Effectivement, s’il est regardé comme un bout de viande ici, il est loin de vendre son corps. Bien au contraire, il choisit toujours ses partenaires. Les jeux physiques ne sont jamais unilatéraux pour le volatile.

Aucune réponse ne quitte les lèvres d’Errilys, qui préfère boire en même temps que la prédatrice après son petit sourire. Quelqu’un qui le connaissait bien verrait ici à quel point le danseur est prudent. Habituellement il se répand en paroles plus ou moins intéressantes. Ici, il préfère attendre et laisser l’initiative à son interlocutrice pour pouvoir réagir.

Pourtant, la surprise se lit brièvement sur le visage d’Errilys lorsque Landha se penche vers lui. Les paroles qu’elle prononce sont loin d’être communes à la vision générale de ce bar. Elle complimente son intelligence, ne se méprend pas sur sa place en ce lieu et remarque même le soin qu’il prend à ne pas se mettre en danger. Une légère admiration nait dans son regard pour la femme en face de lui, et il ne s’en cache pas. Ce même regard cramoisi s’illumine légèrement d’une teinte flamboyante lorsque la prédatrice propose des « plaisirs » à la limite de son imagination.

Si la prédatrice a gagné beaucoup de points par ses paroles, cela n’empêche pas Errilys de se reculer sur son siège en l’observant d’un air joueur, le nez au fond de son verre, avant de répondre d’un ton assez bas.

- Eh bien ma chère Landha, si je ne suis point la catin de ces lieux dans le sens commun du terme, tu n’es pas non plus la prédatrice la plus commune que j’ai pu croiser en ces lieux. Tu me sembles bien plus intelligente que la plupart de ces animaux.

Les dernières paroles sont prononcées dans un souffle, alors que le paradisier repose son verre sur le bar, toujours à portée de main. Il n’a pas répondu à l’avance claire qu’il a reçu, mais garde cette carte dans sa manche pour plus tard… Son visage, néanmoins, se fait moins joueur alors qu’il répond à la confidence de Landha.

- Désolé si mon comportement peut sembler déplacé. Disons que mon âme ne me permet pas vraiment d’être en sécurité en ces lieux. Je n’ai pas peur de toi qui te trouve juste en face de moi, mais plutôt de celui qui pourrait se glisser dans mon dos quand mon attention serait ailleurs. Cela peut sans doute paraitre légèrement insultant, mais je ne peux pas faire confiance à quelqu’un que je rencontre pour la première fois pour assurer ma sécurité si je me retrouve à voir des éléphants roses au milieu du Géolis, j’espère que tu peux le comprendre.

Ces paroles sont dites avec beaucoup de sérieux. Beaucoup plus que le danseur en a fait montre jusqu’à présent dans la discussion. Un sérieux qui disparait bien vite pour afficher un sourire détendu, et provocateur.

- Et si tu n’es point vipère, qu’es-tu donc ? Grand félin ? Oiseau de proie ? Puissant canin ? Je fais des propositions mais je n’ai guère d’idée. Je serais également curieux de connaitre plus précisément la nature des plaisirs dont tu parles. Sache que j’ai largement les moyens de mettre le prix, peu importe ce que tu pourrais me proposer… Si tant est que j’y trouve un intérêt, mais j’aime beaucoup le plaisir.

Errilys reprend une gorgée de sa bière. Au vu de la réaction du barman, que le volatile connait assez bien, il a une idée assez précise de ce qui risque de lui être proposé. Mais il a besoin d’une forme d’une confirmation. La question concernant l’âme de son interlocutrice pourrait sembler anodine à des yeux extérieurs, mais elle ne l’est pas pour le paradisier qui apprécie beaucoup de savoir avec qui il parle vraiment. Ces mêmes yeux extérieurs chercheraient vainement une trace de mensonge dans les paroles du volatile lorsqu’il indique avoir largement les moyens. Fieffé menteur, riche héritier ou manant convaincu, il serait difficile de le dire. Aucune des paroles d’Errilys ne peuvent être interprétées comme un mensonge sans y croire fermement au préalable.
Souffle Orange - Brise étrange - Joie
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Mar 18 Oct - 22:13
Malgré qu’elle l’aiguillonne un tantinet, son interlocuteur continue à jouer la prudence et la retenue, cachant ses réactions dans l’humour. Il était plaisant pour elle de discuter avec un Anima vif d’esprit. Par analogie, elle trouvait son verbe aussi beau et rythmé que sa danse, alternant les moments de calme et les violentes figures. Ça le changeait de la faune habituelle a qui elle venait vendre l’un ou l’autre produit ou conclure de nouveaux partenariats.

Non, ici et maintenant, elle savourait pleinement ces babillements avec Errilys, sans aucune arrière-pensée autre qu’éventuellement remercier le danseur pour le spectacle… Et peut-être pour le spectacle plus intime qui se déroulait en ce moment.

Elle apprécia la flatterie relative à son intelligence, mais ne s’abaissa pas à l’exprimer d’une quelconque manière, déjà plus intéressée par la suite. Elle hésita, mais il lui sembla qu’un instant au moins, le paradisier avait fait montre d’un sérieux bien plus présent qu’au début de leur échange. Mais ce fugace moment fut bien vite effacé par la recherche de son âme animale.

Landha hésita un moment à se dévoiler. Après tout, s’il ne se sentait pas à l’aise pour lui faire pleine confiance, il en était de même pour elle. Car même chez les prédateurs, une certaine hiérarchie existait et elle n’était pas au sommet de la chaîne alimentaire naturelle. Cet état de fait lui avait valu de perdre quelques plumes. Après tout, tout commerce connaît toujours des hauts et des bas, encore plus lorsque le dit commerce n’est pas spécialement légal.

Elle but encore quelques gorgées de sa bière, calquant son rythme sur celui-ci de l’homme assis à ses côtés. À moins que ce ne soit lui qui calquait son rythme sur le sien, elle avait manqué d’attention sur ce fait. Nul n’est parfait.

- Eh bien, très cher, la nature nous a doté tout deux d’une âme qui rêve de liberté, volant vers des rêves que l’on ne peut atteindre. J’ai déjà joué le rôle d’Icare une fois, et on ne m’y reprendra pas.

Elle laissa un petit flottement, histoire de se faire désirer, même si ça ne fonctionnerait très certainement pas sur son interlocuteur.

- Je suis un faucon crécerelle. À cette heure, je ne suis pas vraiment un dangereux prédateur… Du moins c’est ce que dit la nature. Mais là, on ne parle que d’une part de moi.

Elle ponctua par un petit clin d’oeil qui suggérait une part de mystère bien plus grande que de révéler sa part animale. Très certainement un trait typé des prédateurs que de jouer avec sa proie, quand bien même elle n’était pas un chat.

- Quant aux plaisirs, je n’ai que quelques échantillons sur moi, je ne comptais pas faire une grande soirée de vente, mais plutôt trouver quelques partenaires. Mais regarde, tu verras peut-être une gâterie à ton goût.

Elle sortit une sorte de pilulier, sauf qu’au lieu d’avoir des médicaments répartir par jours et heures, différentes pastilles, graines, herbes et feuilles classés par un ordre qui semblait connu que de Landha, attendaient que l’on vienne les déguster.

- Pour les oiseaux comme nous, je conseille très fortement les graines d’Hermès ou les délices d’Aphrodite. Mais si tu préfères les sensations plus brutes, les fruits confits de Dyonisos sont tout adaptés. Oublie l’herbe chacharmante, elle ne fonctionne que sur les félins.

Fini les roucoulades et demi-mots, Landha venait de switcher en mode commerçante. C’était moins glamour, plus direct, mais également bien plus professionnel.
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Mer 19 Oct - 0:02

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Errilys écoute calmement l’histoire de Landha, le nez au fond de sa bière qu’il sirote avec plaisir. Le paradisier hausse les sourcils tout au long de l’histoire, prenant plaisir au mystère qui se cache derrière chaque parabole, chaque sous-entendu. Un sourire particulièrement joueur fleuri au coin de ses lèvres en réponse au clin d’œil de son vis-à-vis aviaire. Une part prédatrice ? Le rôle d’Icare ? Voilà une femme pleine de mystères, mystères qui ne demandent qu’à être élucidés.

La bière sirotée vient se poser sur le comptoir lorsque le faucon dévoile sa marchandise. Errilys se penche en avant et observe avec intérêt les marchandises en écoutant le discours marchand. Il est alors particulièrement proche de Landha, qu’il pourrait toucher en se penchant à peine plus. Cela ne dure cependant qu’un instant, avant que le danseur ne se recule à nouveau avec un sourire en coin.

- Je ne pense guère avoir besoin des délices d’Aphrodite au vu de la compagnie que j’ai actuellement… Cependant, les graines d’Hermès semblent être particulièrement à mon goût. Je suis spécialement épris de liberté comme tu l’as si bien dit auparavant, et c’est clairement l’une des choses qui sont illustré par le nom de ce concentré de plaisir…

Errilys reprend une gorgée de bière à ces mots. Observant la réaction de son interlocutrice, amusé. Les mots du danseur sont toujours parfaitement honnêtes, il se laisse de plus en plus aller. De la prudence et la retenue, il glisse sur l’amusement et la séduction. Pour son plus grand plaisir bien entendu, mais il a bien conscience des risques qu’il prend lorsque cette conversation sera terminée.

- Cependant, je ne pourrais pas faire office de partenaire pour partager ces délices en ces lieux. Pour les raisons que j’ai évoquées précédemment évidemment. En tout autre lieu, en revanche… D’autant plus qu’il y a de nombreux mystères dans l’histoire que tu m’as contée précédemment. Icare ? Et tu me sembles avoir de nombreuses facettes. Je ne te cacherais pas que la proie effarouchée n’est qu’une de mes facettes également. J’adorerais prolonger cette discussion dans un lieu où la part animale de notre être joue moins sur la façon dont nous sommes perçus. Ah, et où je ne risque pas d’être agressé, dévoré, violé, ou les trois, en sortant.

En finissant sa phrase, Errilys revient prendre une gorgée de sa bière, et il s’agit malheureusement de la dernière. Il adresse un bref regard légèrement triste sur le fond de son verre, avant de le mettre de côté pour s’accouder au bar, et écouter la réponse de la superbe faucon crécelle en face de lui.
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Lun 7 Nov - 21:04
Ce petit jeu de séduction auquel s’adonnait le paradisier était tout à fait agréable. Elle n’avait cure de cette histoire de prédateur et de proie, même si elle faisait du business dessus. Une compagnie agréable se faisait avec un interlocuteur, ou une interlocutrice charmant(e), la nature de l’âme importait peu. Elle frissonna un rien au contact qu’ils n’eurent pas quand Errilys se pencha sur les délices qu’elle proposait. Elle maugréa en elle-même cette faiblesse charnelle, loin d’être professionnelle.
Heureusement, ou malheureusement, l’oiseau s’en retourna à son tabouret. Une des tentations qu’elle lui présentait semblait l’attirer, mais le lieu ne lui semblait pas adapter pour consommer.

- La pleine liberté n’est malheureusement pas un mets que je puisse proposer. Sinon cela ferait bien longtemps que j’en aurais moi-même consommé. Au mieux, puis-je offrir un avant-goût de celle-ci.

Elle parlait bien entendu de quelques « spécialités » aux vertus abrutissantes qui, l’espace d’un instant, effaçaient les tracas du quotidien. Pour Landha, c’était ce qui se rapprochait le plus de la liberté… Bien qu’elle ne consommât pas de ses marchandises. Après tout, un bon dealer n’est jamais, au grand jamais, consommateur…
En parlant de ça, son compagnon venait de finir sa boisson. Et à son ton, il suggérait ni plus ni moins qu’ils aillent tout deux voler ailleurs pour continuer cette agréable discussion. Elle-même ne savait plus trop si elle était toujours dans son rôle de vendeuse de plaisirs interdits ou si l’anima qui dormait en elle depuis son coma qui essayait de refaire surface.
Oh, et puis après tout, qu’y avait-il de mal à mélanger travail et plaisir. Tant que son affaire était florissante, qui cela pouvait-il déranger qu’elle s’amuse un peu.
Elle finit à son tour sa bière et laissa quelques « échantillons » à côté. Le barman était consommateur, bien qu’il le cachât à son employeur.

- Tu joues les tentateurs Errilys, vilain garnement. Ce rôle est généralement le mien et je ne laisse pas facilement m’échapper. Mais ce soir, je ne sais pas, j’ai bien envie de m’envoler vers un peu de liberté.

Elle se lève de sa chaise et l’invite de la main à la suivre vers la sortie. Mais avant de s’enfuir trop loin de lui, elle se tourne partiellement pour compléter son invitation, et peut-être le rassurer sur ses intentions.

- Promis, pas d’agression, viol ou éviscération. Je n’ai aucun intérêt à plumer un si joli oiseau ce soir.

Un petit clin d’oeil malicieux et la voilà partie, rapidement sortie de lieux, attendant le paradisier sur le pas de la porte. Le changement brusque de température entre la chaleur du bar et la fraîcheur de la nuit lui faisait produire de la buée. À moins que ça ne soit sa propre chaleur qui s’opposait au frais de l’air ?
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Sam 12 Nov - 0:11

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Le paradisier ne perçoit pas le trouble de la faucon crécelle lorsqu’il s’approche pour regarder les produits.

- Oh j’achète toute dose de liberté, même un avant-goût sera toujours différent de toute la liberté que je peux avoir habituellement par d’autres voies.

Répond Errilys au commentaire de Landha sur ses produits. Il ne lâchera pas la possibilité d’essayer de nouvelles choses. L’inconnu est toujours la chose la plus intéressante à ses yeux.

Voyant que sa proposition de voler vers d’autres horizons prend chez sa compagne du soir, le paradisier sourit de plus belle. Il est bien heureux de pouvoir enfin quitter ce lieu où il est constamment obligé de regarder par-dessus son épaule et de maitriser sa consommation. Il n’est pas libre au Géolis, Errilys. Il n’est libre que dans le périmètre de la scène et au-delà la liberté s’accompagne d’un danger permanent. Le volatile ne se fait donc pas prier pour se lever et suivre le faucon crécelle lorsque cette dernière l’invite. Il écoute l’ajout de son vis-à-vis, répond au clin d’œil malicieux par son miroir et complète.

- Merveilleux, je n’aurais donc plus à m’inquiéter de mon intégrité du moment que nous aurons passé cette porte.

Le duo se dirige donc vers la sortie. Errilys a finit son show, rien ne le retient de toute façon. Au contraire, il est simplement toléré dans le bar vu qu’il divertit les clients mais son espèce n’est normalement pas admise, il n’a pas d’accès VIP. De nombreux regards suivent les deux volatiles alors qu’ils se dirigent vers la sortie. L’aura de la vendeuse ne suffit plus pour leur éviter des regards inquisiteurs, haineux ou envieux alors que la sortie se rapproche d’eux à grands pas.

Finalement, l’air frais de la nuit glisse sur le visage des deux oiseaux. Errilys prend une grande inspiration et une expiration bruyante. Puis il enchaine directement, sans laisser le temps à sa compagne de prendre les reines.

- Aaah voila ce que j’appelle la liberté déjà. J’ai deux propositions pour la suite de la soirée. Je peux t’amener à un endroit secret qui a le goût de l’interdit dans lequel nous pourrons profiter de la soirée comme bon nous dira dans le plus grand des calmes. Sinon, j’ai des entrées privilégiées dans le club nocturne le plus tendance et le plus animé de la capitale, je peux te proposer d’aller y faire un tour. Je suis bien évidemment ouvert à toute forme de proposition.

Les propositions d’Errilys sont factuelles et enjouées. Il n’y a clairement aucun sous-entendu vaseux ou autre dans la fin de sa phrase. Il serait très heureux que le prédateur l’accompagne dans sa première idée, mais il laisse le choix à la dame, galanterie oblige. Elle a de plus émit le désir de garder le contrôle de la situation, or le paradisier apprécie tout à fait de laisser le contrôle aux personne sympathiques qui souhaitent le lui prendre. Il suivra le mouvement si on lui propose une autre option.
Souffle Orange - Brise étrange - Joie
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Anonymous
Dim 15 Jan - 21:59
Un endroit secret qui a le goût de l’interdit, voilà bien une proposition qui piquait la curiosité de Landha. Cette soirée prenait décidément un chemin inattendu, mais ô combien intéressant, divertissant même. Comme quoi, dans le monde de la nuit, la limite entre le travail et le plaisir était bien ténue.

- Eh bien, je pense que je vais me laisser tenter par la proposition la plus empreinte de mystère. Un endroit qui a le goût de l’interdit, il semblerait que tu sois autant artiste des mots que sur scène. Néanmoins, j’ai bien envie de profiter pleinement de cette nuit, quand bien même ça nous éloignerait un peu de cet endroit. Que diriez-vous que nous utilisions nos ailes plutôt que nos jambes pour nous déplacer ?

Et sans autre forme de procès qu’un clin d’oeil, elle s’éloigna de l’entrée du club pour se mettre dans l’ombre du coin du bâtiment. Une fois masquée à la vue des badauds, qui au vu du quartier, malgré l’heure déjà avancée, étaient encore assez nombreux, Landha se dévêtit. Elle le fit d’une manière à la fois sensuelle et complètement mesurée, chaque geste étant rapide et efficace, aucun n’était superflu.
Une fois dévêtue, elle plia sa robe qu’elle rangea dans son sac. Heureusement, le tissu était suffisamment fin que pour ne pas prendre énormément de place, mais suffisamment épais que pour masquer ce qu’il devait masquer une fois le vêtement enfilé.
Or donc, une fois ses affaires pleinement rangées, elle se transforma en faucon, s’envola et d’un parfait looping vint récupérer son sac pour se poser sur la potence d’une lampe.

Bien que tous deux soient des oiseaux diurnes, la lumière des candélabres serait bien suffisante que pour les guider dans la ville. Au-delà par contre, ils risquaient d’être un rien aveugles, même avec la lueur du ciel étoilé. Et au pire, tant qu’ils seraient dans une zone urbanisée, les courants ascendants générés par la chaleur des activités anima suffiraient à les guider et à les faire voler sans trop d’effort.
Après tout, elle était un faucon, et non une oie et ce n’était pas à la force de ses ailes qu’elle volait, mais en profitant des courants d’air chaud. À chacun ses forces et faiblesses… Et ce soir, sous couvert de force, elle avait bien envie d’avoir la faiblesse de céder à la tentation...
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