Apollo, tout à ton travail tu n'aperçois pas immédiatement le secrétaire qui arrive dans ton dos, se racle la gorge et t'invite dans un geste à le suivre.
"Monsieur Cooper, c'est l'heure de votre entretien."
Dans un sourire, il s'engage dans les couloirs pour traverser le Centre de recherche jusqu'à l'aile administrative, faisant régulièrement la conversation. "Nous avions prévu un juré, mais il a préféré s'en occuper personnellement." Il s'arrête finalement devant la porte d'un bureau, frappe et se tourne une dernière fois vers toi pour te souhaiter bonne chance. "Ne vous inquiétez pas, il peut être intimidant mais c'est une crème."
A peine fais-tu quelques pas dans le grand bureau que tu aperçois Obéhus Tornes, Maître de la Maison du Souffle et des Cendres et Gouverneur de l'île, assis confortablement dans un fauteuil. A ton entrée, il se lève, t'offre un sourire et vient te serrer la main avant de s'asseoir à nouveau, t'invitant à faire de même face à lui. Entre vous, une petite table basse et divers papiers. Tu peux y reconnaître ton CV imprimé ainsi que ta lettre de motivation.
"Bonjour Mr. Cooper, c'est un plaisir de faire votre connaissance. Asseyez-vous je vous en prie."
Dans son beau costume bleu foncé, Obéhus est à son aise, un aimable sourire aux lèvres. "Ainsi vous souhaiteriez reprendre la lourde charge qu'est le Centre de Recherche. Je vous avoue que vous n'êtes pas le seul, la sélection semble difficile. J'ai moi-même quelques a priori, Joseph Harken était un grand homme mais..." Il s'interrompt, secoue la tête. Il y a apparemment des sentiers sur lesquels il ne souhaite pas encore s'aventurer.
Il prend ton CV entre ses mains, le parcourt du regard. "Vous savez, diriger un Centre aussi grand que celui-ci n'est pas simple, ce n'est certainement pas à la portée de n'importe qui." Le regard se lève brièvement vers toi Apollo, concentré, semblant te jauger.
Si un jour on avait dit a Apollo qu’il aurait sa chance de monter en grade, jamais il n’y aurait cru. Et pourtant. Les occasions se présentes au moment où on s’y attend le moins. Directeur du centre de recherche.
Oui. Il avait ressassé l’idée dans son esprit pendant de longue heure, jusqu’à ce que ca devienne une o b s e s s i o n. Là il pourrait m i e u x comprendre. Là il pourrait m i e u x s’investir.
C’était tout bénef. Sa lettre écrite, son cv envoyé, il avait attendu un temps avant d’avoir un retour. Un entretien. Très bien.
Il était persuadé que s’il restait fidèle a lui-même, alors il réussirait son coup.
C’est simple. Très simple.
Et pourtant. En arrivant le jour de l’entretien avec le secrétaire qui vient le chercher, il se doute pas qu’il se retrouverait face a l u i.
Il plisse les yeux en entendant les mots qu’on lui lance. Un jury c’était logique, prévisible. Et pourtant, autre chose se produisait sous ses yeux.
Il comprend a moitié. Et c’est en entrant dans la pièce qu’il le voit. Oh. Obéhus Tornes en personne.
Est-ce parce qu’il a été impliqué dans l’enquête qui a secoué le laboratoire récemment ? Il serre un peu les dents, mais le sourire est là.
« Eh bien bonjour M. Tornes, je ne m’attendais pas à vous voir ici, vous devez bien vous en douter, c’est une agréable surprise. »
Tourner les choses a son avantage, c’est la première des règles dans ce genre d’entretien. Il s’installe, le laisse continuer. Attentif.
Evidemment qu’il n’est pas le seul sur le coup. Il le sait. Il s’attendait a ce genre de réflexion.
Il plisse les yeux. « Je me doute. Et pourtant, je suis là, c’est bien que je me pense capable de le diriger. Vous savez, je ne suis pas chercheur depuis la veille, je connais les moindres rouages de ce bâtiment car la qualité première d’un scientifique c’est bien sa curiosité et son sens de l’observation. On doit être attentif a tout, car chaque détail peut être important. »
Il inspire. Légère pause. Le fixe droit dans les yeux.
« Mais je me doute bien que je ne suis qu’un candidat parmi tant d’autre dans votre longue liste, après ce qu’il s’est passé, il est évident que le choix du prochain directeur est un sujet sensible. »
L’air de dire. Il sait. L’air de dire. Il était là. Alors il sait a quel point la situation est tendu.
Cet avantage de s a v o i r en fait-il pas un meilleur candidat ?
Obéhus a le sourire professionnel mêlé de la douceur du père, les mains jointes sur un genoux relevé, les jambes croisées en t'observant sans se presser, Apollo. Ce qu'il a en face de lui a l'air de lui plaire, le Maître de Maison semble déjà connaître quelques-uns de tes travaux. Ici, il connaît bien plus de choses qu'on ne le pense.
"Oui, on m'a vanté votre investissement ici et c'est une très bonne chose. Un véritable scientifique se doit de faire preuve de curiosité, d'ingéniosité quitte à parfois se voir montrer du doigt face à l'incompréhension générale. Ce que nous faisons ici, ces études, ces recherches... nombreux sont ceux qui n'y comprendront jamais rien. Il faut des gens comme vous monsieur Cooper, c'est indéniable."
Après ce qu'il s'est passé oui. Le visage du gouverneur se crispe une seconde, c'est encore un sujet sensible, l'enquête est encore en cours et il te le fait remarquer. "Les derniers événements oui... j'ai bien peur que le procès en cours n'entache la réputation du Centre mais ce qui est fait est fait, nous ne pouvons qu'espérer ne pas reproduire les mêmes erreurs."
Il te scrute en plissant les yeux, comme une menace sous-jacente. Oui Apollo, il ne vaudrait mieux pas répéter les mêmes erreurs. "J'ai entendu dire que vous étiez présent." A l'entendre, tu comprends pertinemment qu'il a probablement plus qu'"entendu" tous les détails. "Manon Solvienne m'en a touché un mot également, en m'ordonnant de mieux tenir en laisse les - je cite- petits oiseaux sous mon ailes." Le sourire s'évade en moquerie, comme si cet avertissement de la part de la Maison rivale l'amusait plus qu'autre chose.
"Mais j'ai une question à vous poser, monsieur Cooper." Obéhus perd soudain son sourire et en cet instant, il paraît bien plus semblable à un rapace scrutant tes réactions. "Vous avez indiqué dans votre lettre de motivation avoir aidé pendant l'investigation - non autorisée - ayant provoqué la chute du Docteur Harken. Pourquoi ? Vous aviez remarqué que quelque chose n'allait pas n'est-ce pas, vous avez pourtant refusé de sortir du bâtiment avec les autres lorsque l'ordre en a été donné. Vous avez dans un sens, délibérément désobéi aux ordres de la Milice et permis à deux miliciennes en civils, présentent pour la journée porte ouverte de fouiller les lieux alors même qu'aucun mandat n'avait été donné."
Il se penche un peu, te jauge pour voir tes réactions.
Apollo savait bien que cet entretien mettrait en lumière ses dernières actions. Il s’y était préparé.
Alors si son premier discours avait été plutôt bien pris. L’ambiance changeait rapidement au moment où le sujet des derniers évènements fut abordé.
Il inspire. Sait qu’il va devoir s’accrocher.
Sait aussi qu’au moindre faux pas, au moindre mot de travers, il est dans la merde. Alors il écoute, enregistre chaque mot. Comprends que sa présence peut lui causer du tord. Il réfléchit Apollo pendant que les mots défilent.
Et finalement, la question est posé. Il inspire.
« C’est vrai, j’étais bien sur place, c’est aussi vrai que je suis resté de mon propre chef, et ce, parce que j’étais présent au moment des faits. Je pensais bêtement pouvoir éclaircir une affaire qui finalement me dépasse. Croyez-moi quand je vous dis qu’au départ, ma seule et unique motivation n’était que de prouver a tous que le laboratoire n’avait rien a se reprocher. »
Il soupire. « Mais je pense que j’étais trop idéaliste. Je ne pensais pas que l’affaire irait aussi loin. Je pensais réellement que ce que je ne connaissais pas n’était que le fruit d’expérience qui ne concernais en rien mes projets, des expériences probablement différentes mais bégnine pour l’image de notre centre. »
Il hausse les épaules. « Une fois dans la boucle de l’enquête et face aux doutes et aux éléments qui constitue aujourd’hui les preuves, je ne pouvais plus faire marche arrière. Que pensez vous que ca aurait sous entendue si j’avais refusé d’aller plus loin ? J’aurai été encore plus suspect qu’en continuant mes recherches. Je ne savais rien de tout ca, et pourtant, j’ai continué a chercher pour montrer que tout les scientifiques ne sont pas à mettre dans le même panier. Pour l’image de notre centre, c’était nécessaire que je sois présent jusqu’à la fin. »
Il roule les yeux. Termine sur sa lancée.
« J’ai enquêté avec la présence de 2 miliciennes, je pensais bien que c’était de leur ressort d’agir sur les citoyens présent, je ne me permettrai pas de me subtiliser au rôle de la milice en ce genre de situation. Je n’avais de toute façon pas l’autorité nécessaire pour le faire. »
Il se penche un peu vers l’avant. Le fixe droit dans les yeux.
« Mais si je prend le poste pour lequel je suis présent devant vous, alors j’aurais pu le faire, bien que de mon point de vu, ce genre de chose n’aurait même pas du avoir lieu. »
Sous entendu que Apollo n’approuve pas l’expérience qui a causé la perte de l’ancien directeur.
Mais il ne le dit pas clairement. Il ne sait après tout, pas le véritable avis de celui qui se tient devant lui.
En ce genre de situation, il vaut mieux se montrer discret.
Obéhus écoute, bien droit sur son siège, les yeux plissés par la réflexion, tentant peut-être de démêler le vrai du faux ; la bêtise de l'héroïsme. Tu réponds bien Apollo il est vrai, le maître de maison finit par hocher la tête comme s'il comprenait.
"C'est vrai, vous ne pouviez pas savoir, qui aurait pu ? C'est un coup dur pour le Centre, le docteur Harken a laissé derrière lui bon nombre de problèmes." Sans parler de cadavres, il grimace un peu avant de se reprendre.
"Vous avez certes participé jusqu'à la fin de l'enquête dans l'espoir de blanchir les scientifiques mais il se trouve que vous n'avez pas particulièrement objecter lorsque la Milice est arrivée avec ses gros sabots. Saviez-vous que Manon n'avait aucun droit de se trouver là avant d'avoir obtenu le mandat de perquisition ? Mais j'imagine que là-bas, c'est elle qui dicte ses propres règles... et si elle est intouchable vous, vous ne l'êtes pas."
C'est presque comme une menace, mais Obéhus a le sourire doux, un peu trop doux peut-être. "Vous n'aviez effectivement pas l'autorité nécessaire pour intervenir mais ces miliciennes, elles ne l'avaient pas non plus." Du moins pas sans mandat. Obéhus souffle, laisse son regard devenir songeur.
"C'est tout naturel que vous soyez contre ce genre de manigance. Mais si les ordres venaient à aller à l'encontre de vos convictions, que feriez-vous ? Imaginons deux secondes que vous étiez à la place de Joseph Harken. Suivre vos instincts dans l'espoir de révolutionner la science quitte à mettre de côté la moralité ou bien rester cloisonner sans jamais explorer le champ des possibilités. Et si tout cela était vrai et que nous nous préparions effectivement à une guerre contre les Hommes et que vous aviez entre vos mains le seul moyen d'empêcher ça, auriez-vous fait comme le Dr Harken ?"
Apollo était fier de ses réponses et pourtant, il se doutait que celui qui se tenait en face de lui allait chercher la petite bête toujours plus loin.
Alors il ne lâchait rien, il restait concentré sur le moment et écoutait d’une oreille attentive.
Il a conscience ne pas avoir eu une attitude exemplaire mais il ne peut pas non plus complètement l’admettre. Sous peine de rater son entretien. Et puis, fierté oblige.
Les dernières questions fond froid dans le dos. Au nom de la science… au nom de l’évolution … jusqu’où irait-il ? Il ne sait pas. Apollo ne s’est jamais posé la question. Il n’a jamais eu à se la poser.
Et pourtant. Il est bien obligé d’y répondre au cours de cet entretien.
Il inspire. « Pour défendre ma communauté je serai prêt a faire bien des choses, mais prendre les risques qu’il a pris sans certitude de pouvoir sauver quoique ce soit, je ne sais pas. »
Il marque une légère pause, pensif. « Pensez-vous réellement que sacrifier et expérimenter sur notre communauté est une bonne chose ? Ces gens n’étaient pas consentants. Au nom d’une science incertaine dans ce cas précis, pouvons nous nous targuer d’avoir les plein pouvoir sur la vie de ces gens ? Non. Pas a mon sens. »
Il soupire légèrement. Roule les yeux. « Je ne peux cautionner de devoir utiliser mes connaissances sur des âmes non consentante, je chercherai toujours une solution qui me permettra de ne pas franchir les limites de la moralité. J’empêcherai cette guerre si j’en ai le pouvoir mais je ferai en sorte de ne pas prendre de décision hâtive voilà tout. »
Il penche légèrement la tête. « Le poste de directeur implique-t-il que je dois faire de même dites moi ? »
Direct. Sans détour. Apollo commence sérieusement a se poser des questions.
Au nom de la science oui, le gouverneur pose des questions étranges, s'intéresse au tréfond de l'âme, aux contradictions qui font mal et aux convictions ébranlables. Il a peut-être quelque chose en tête, à moins qu'il ne souhaite te pousser dans tes retranchements Apollo, faire sortir les démons et exorciser le bon. Il t'écoute, hoche parfois la tête comme s'il était d'accord ou au contraire, soucieux de dire non.
"Vous avez raison, il n'y avait aucune certitude pour que toutes ces affreuses expériences soient un succès. D'ailleurs, j'imagine que ça ne l'ait pas au vu des résultats."
Il se met lui aussi à réfléchir quelques secondes avant de secouer la tête. "Non bien sûr, je ne cautionne absolument pas ce genre de chose. Mais en tant que Gouverneur, il est parfois de mon devoir d'aller à l'encontre du peuple pour leur propre bien, quitte à passer pour le méchant j'en ai peur. Mais dans notre cas effectivement, se lancer dans une science inconnue ne pouvait que conduire au désastre. Le docteur Harken devait avoir une totale confiance en ses capacités, mais il s'est manifestement trompé."
Oui, et tout cela ne mène finalement qu'au drame. Un sourire rusé et félin apparaît sur les lèvres d'Obéhus et si tu ne connaissais pas déjà son âme Apollo, tu jurerais avoir un prédateur en face de toi. En cet instant, peut-être fait-il un peu peur. "Et bien monsieur Cooper vous avez décidément réponse à tout ! Il est difficile de vous piéger je vous l'accorde. Mais n'oubliez pas que dans toute guerre, la moralité finit par être franchie. Pour gagner, un sourire et de belles paroles ne suffisent jamais."
Obéhus se lève finalement, délie ses longues jambes pour faire quelques pas dans la pièce, te tourner le dos, faire mine d'inspecter les bibelots sur les étagères d'une pièce qu'il ne connaît apparemment pas bien plus que toi. Il finit par secouer la tête en souriant un peu, énigmatique. "Et si je vous répondais oui, partiriez-vous en courant ?" Quelques secondes passent avant qu'il ne se retourne vers toi, finalement sérieux. "Non, je ne vous demanderais pas de telles choses soyez sans crainte. L'île n'a pas besoin d'un second scientifique à moitié fou. Avez-vous des questions supplémentaires concernant ce poste ?"
Il semble avoir appris tout ce qu'il était venu savoir te concernant, entre les questions sinueuses et les menaces qui n'en sont pas vraiment. Mais ce qu'il pense au fond, ça, tu n'en sais rien.
Apollo sait qu’il prend des risques en répondant aussi franchement. Et pourtant, il préfère rester droit dans ses baskets. S’il doit reprendre le poste de directeur, ce n’est pas en mentant et encore moins en lançant des paroles en l’air qu’il risquerait de regretter. Il ne fera pas de promesse qu’il ne peut pas tenir.
Attentif au discours de son interlocuteur, il sent que ca passe mieux qu’il ne l’aurait pensé. Il a en effet, comme il le dit si bien, réponse a tout. Il redresse son regard. Sourit très légèrement. Satisfait de cette remarque.
Mais oui. Dans toute guerre il faut faire les choix. La question est : sont-ils en guerre ? Apollo se la pose.
Il plisse un peu les yeux. Le laisse terminer.
Un instant de réflexion quand la première question sort. Et si il était obligé de devoir souiller ses principes, refuserait-il le poste ? Il ne sait pas, il pense que oui. Il réfléchit.
Il réfléchit trop longtemps ce qui laisse l’occasion a son interlocuteur d’enchainer, de se montrer rassurant. Il hoche doucement la tête.
« Me voilà rassuré, mes questions seront assez simples, dans les premiers temps, si j’ai le poste, aurais je le soutiens nécessaire pour me guider dans ces nouvelles fonctions ? Est-ce qu’il y a des choses a savoir au vu des derniers évènements ? Il faut dire que nous ne sommes pas tant au courant des mesures qui ont pu être prises suite au derniers évènements, alors d’un point de vu directif, est ce que le post de directeur est limité, surveillé ? »
Il a besoin de savoir Apollo, les limites que lui imposeront le post. Mais aussi comment il sera surveillé si tel est le cas.
Obéhus a le regard doux mais implacable, les mains solides sur le dossier de sa chaise, qu'il est venu contourner. Tu te poses des questions Apollo, et c'est légitime. Le poste de Directeur n'est pas à prendre au sérieux.
"Vous vous doutez bien que vous n'aurez pas carte blanche, du moins pas dans les premiers mois. Il y aura une période d'essai officieuse, vous serez probablement évalué." Il s'interrompt, s'autorise un sourire. "Mais je ne doute pas que vous soyez à la hauteur monsieur Cooper. Les assistants du Dr Harken seront là pour vous guider dans un premier temps, ils ont l'expérience et font un travail remarquable. Évidemment, je serais également là pour vous aider si vous vous sentez perdu."
Tout cela semble peut-être un peu trop parfait, et effectivement voilà le gouverneur qui pousse un soupir, en s'excusant presque. "Vous aider, c'est vrai, mais aussi vous surveiller. Comprenez que les derniers évènements ne doivent en aucun cas se reproduire. Si j'estime avoir un doute sur vous, ou que l'on me rapporte quelconque fait douteux vous concernant cela risque de très mal se passer." Peut-être dois-tu comprendre que tu seras probablement surveillé à ton insu les premiers mois. "Mais si tout se passe bien je ne verrais aucune raison de vous limiter. Vous verrez, le poste de directeur permet de grandes choses... à condition que vous soyez à la hauteur."
Obéhus regarde sa montre, hausse un sourcil. "Bien, nous avons assez bavardé je le crains. Si vous avez des questions supplémentaires n'hésitez pas à les poser à mon assistant." Il s'arrête, fronce les sourcils et revient sur ses paroles. "Non tout compte fait, posez-les moi directement." Il tire de sa poche ce qui ressemble à une carte de visite sur lequel figure son numéro professionnel avant de te la tendre Apollo.
Un dernier sourire, et il te congédie, tend sa main pour serrer la tienne. "Cet entretien fut intéressant, vous devriez recevoir une réponse la semaine prochaine."
