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| | Jeu 13 Oct - 8:14 Parc des cerisiers – Temps : magnifique ciel bleu.
Anita était tranquillement assise à une table de pique-nique. La jeune fille aimait tout particulièrement ce parc pour son aspect paisible. Même si beaucoup de gens le parcouraient, c’était une étendue si vaste qu’elle passait inaperçue, posée dans son coin avec son carnet de dessins. Le dessin était pour elle un merveilleux hobby, mais ça s’arrêtait au hobby, et elle savait pertinemment qu’on ne pourrait pas la laisser aller plus loin dans ses envies. Sa mère voulait que la demoiselle ait un travail sur et qui la met à l’abri du besoin. En soi, c’était un désir tout à fait louable pour toute mère qui se respecte, vouloir que son enfant réussisse dans la vie et qu’il ait un salaire suffisamment confortable pour vivre correctement.
Cependant, Anita n’avait pas pour ambition de vivre richement, elle aimait se dire qu’elle aimait vivre simplement, humblement. Elle savait qu’il ne lui fallait pas grand-chose pour être heureux. Mais, elle ne voulait pas décevoir sa mère, alors elle suivait ses conseils et exigences. Après tout, elle était plus vieille qu’elle, donc elle savait mieux qu’elle ce qui était bon pour elle. Cependant, parfois, la jeune fille avait besoin de s’échapper loin de la pression que sa mère mettait sur elle. C’est pourquoi cette dernière trouvait souvent refuge dans ce parc, profitant pour y faire quelques croquis d’arbre, ou de chien jouant avec leur maitre.
Cela faisait déjà un moment qu’elle se trouvait là, posée sur sa table de pique-nique, à regarder les branches des arbres bouger aux rythmes du peu de vent qu’il y avait là. On était en septembre, la température était encore bonne, c’était agréable de rester là, à contempler cette nature qui ne se souciait de rien d’autre que de son propre bien être. Il y avait quelque chose dans cette nature qu’Anita trouvait inspirante. Cette impression de liberté qu’on a tous, un jour, pour objectif d’attraper, mais qu’on arrive seulement à toucher du bout des doigts. C’était surement pour ça que la jeune demoiselle aimait temps représenter la nature dans ses croquis. Ça et les animaux, eux aussi semblaient vivre sans se soucier de rien, seulement de l’instant présent. Sans la crainte du futur. Pour Anita, c’était ça, la signification du bonheur. Le fait de vivre de manière insouciante et en totale liberté.
Son crayon de bois noir entre les doigts, elle griffonnait sur son carnet à dessins un vaste étendu d’herbe, avec un grand arbre dans le vent, sur le côté. Un paysage démontrant ce besoin d’espace et de liberté qu’Anita eût besoin, c’était un paysage qu’elle travaillait depuis plusieurs heures maintenant, travaillant sur les détails du tronc, les mouvements des feuilles ainsi que le jeu de lumière venant d’un soleil couchant en arrière plans. Malgré l’aspect noir et blanc du dessin, on pouvait facilement deviner avec les nuances, le dégradé du ciel, représentation d’un ciel se préparant pour le couché virant progressivement vers le bleu nuit qui caractérisait la nuit. On pouvait y voir, après, quelques défauts, mais Anita était encore jeune et elle savait qu’elle n’obtiendrait jamais un rendu totalement parfait, et ce malgré des heures acharnées de pratique. Elle savait que même les plus grands artistes n’arrivaient pas à atteindre la perfection et rare était satisfait de leur travail.
On pouvait voir dans son carnet, plusieurs croquis abandonnés, qu’elle trouvait peu à son gout, manquant de détail correct, ou un jeu de lumière qu’elle trouvait peu réussi. Au final, celle qui se mettait le plus de pression, même dans son hobby, c’était Anita elle-même, peut-être était-ce tout simplement, le résultat de la même pression que sa mère lui met pour ses études ou juste un trait de caractère de la jeune fille ? C’était fort possible, que celle-ci était perfectionniste dans ce qu’elle faisait. Le problème, c’était que son perfectionnisme finissait toujours à la poussée à penser qu’elle n’arriverait jamais à faire un truc correctement et se dévalorisait pour les moindres petites choses qui n’allait pas.
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| | Sam 22 Oct - 10:57 La fin du mois d’aout, le début du mois de septembre autrement dit la fin des vacances scolaires et bientôt la rentrée des classes. C’était la course contre la montre pour le jeune artiste, il courrait dans tous les sens. La semaine avait été bien chargée, il avait du faire des aller retour tous les jours en ville. Il avait du aller faire la liste de ses fournitures, récupérer ses manuelles et bien sur se refaire une garde robe. Son père n’aimait voir son fils sortir en publique avec de vieux vêtements. Le week end seulement, Sorin pu enfin souffler, prendre une pause, avoir du temps libre. Il l avait bien mérité, son père n’avait pas cessé d’être sur son dos depuis le début des grandes vacances, ne lui avait laissé aucun repis. Deux jours avant la reprise, Gabriel avait permi à son fils d’être totalement libre de ses mouvements. Ce dernier s’était fait un plaisir immense de se reposer tout le samedi. Il avait dormi jusqu’a midi et été resté tout le reste de la journée en pijamma dans sa chambre, dans son lit à rattraper ses lectures. Il avait pris du retard dans ses mangas et il n’avait toujours pas commencer à lire sa pile de roman sur son chevet de sa table de nuit. Le soir, il avait quand meme fait l’effort de suivre son père à un repas de famille, chez sa soeur. Il le regretta bien vite, ses cousins étaient infernales, inssuportables à cause de leur très jeune age, c’était des jumeaux de dix ans. En réalité, Sorin avait du venir pour les surveiller toute la soirée afin de laisser un peu de repis a son père et à sa tente. Il l avait très bien et vite deviner, une des raisons qui l’avait mis dans une humeur de chien avant le départ. Le lendemain, il se réveilla dans les alentours des dix heure, du faire un peu de rangement avec son père et eut l’autorisation de sortir, d’aller se promener. Il avait trouvé une bonne excuse pour filer, celle bien sur de devoir se remettre sérieusement au dessin et il avait eut la bonne idée d’aller faire du dessin d’observation dans un magnifique parc. Ce dernier avait la spécialité d avoir beaucoup de cerisiers, de magnifiques arbres dont sorin adorait reproduire sur feuilles. L’avant veille, il avait été faire deux trois courses pour aujourd’hui justement, il s’était racheté un peu de matériel de dessin, son pique nique et une veste contre la pluie si jamais le temps tournerait au vinaigre. Une fois sur place, le jeune artiste se promena une petite heure ou deux pour plusieurs raisons; Il avait besoin de se dégourdir les jambes, il voulait visiter les lieux et surtout trouvé un endroit ou dessiner. Il allait faire du dessin d’observation, il devait trouvé un bonne scène à reproduire. Le jeune artiste s’était fixé cet objectif or son intention fut détourné par la présence d’une jeune dessinatrice. Il avait vu ses croquis de loin, se sentit obligé de s’approcher d’elle. “ vous vous debrouillez bien ! Je peux ?” Sorin avait un certain niveau en dessin, pouvait se permettre de reprendre les débutants ou les dessinateurs qui avaient un peu de mal. Il avait vu quelques erreurs dans ses croquis et voulait juste l’aider à s’améliorer “ je peux vous donner une astuce pour le clair obscure, ca t’aidera pour les autres dessins” | | |
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