haklyone
You do not have a soul. You are a soul, you have a body.
Astéria » Don't romanticize my life



 
-30%
Le deal à ne pas rater :
PC portable Lenovo Yoga Slim 6 i5-13500H – 16 Go RAM / 512 Go SSD
699 € 999 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Astéria » Don't romanticize my life
Invité
Invité
Anonymous
Mer 21 Sep - 21:46
i need
to
redesign
There's something inside that fucking hurts me every time
I've tried every single pill to help me chill, and I'm not satisfied
One minute, I'll be fucked, and the next minute I'm fine


Les mains liées, Gia elle a le regard qui oscille entre les cheveux flamboyants de la dame devant elle et la brise qui fait claquer les panneaux en bois sur la devanture du magasin. L'azur du ciel mange les nuages transparents, à peine visibles et pourtant bien là, lorsque Gia fronce les sourcils, les paupières qui se serrent pour parvenir à apercevoir les stries légers dans le firmament. Dans le c(i)el les z'oizeaux ils volent suuuper haut ! Toi aussi tu vas aussi haut que les gros nu(a)ges Aste(é)uria ? et sur le ton de la confidence, la petite fille soulève le postérieur, les coudes sur la table et elle se pousse vers l'avant, là où les carnets de coloriage sont déjà bien remplis, débordent et ne désemplissent pas des couleurs qui se superposent. Comme les z'abeilles ?
Les dents encore rondes et manquantes creusent les lèvres grenats, le sourire qui s'étend des côtés de chaque joues puis elle entend la porte s'ouvrir, Alfie qui vient s'asseoir à la table avec un plateau, des verres de jus d'orange et des gâteaux. Toujours les mêmes, ceux de mémé, à la figue et à la bergamote. Les mains fleuries s'empressent des gourmandises parsemées des délicatesses familiales, les joues pourpres des saveurs exquises qu'on ne réserve qu'à elle, le petit joyau encore trop frêle. Encore des coloriages... Faudrait passer à autre chose un jour. Faites du vélo, j'sais pas.. les yeux ronds et avachit sur son fauteuil, Alfie jette une œillade malicieuse à la jeune femme à ces côtés, celle qui enchante les fêtes de sa présence, des odes à la Sainte encore jamais atteinte. Gia, elle, fait la moue, les poings qui viennent frapper sur le bois ma vernis et elle grignote salement les mignardises, pioche dans toutes sans en manger réellement aucunes. Tu sais même po en faire ! Tu sais toi, Ast(é)uria ? Moi oui ! J'ai pas besoin des potites roues, c'est pour les bébés ! la voix qui s'affaisse, Gia rapproche la paume de sa bouche pour ne pas qu'Alfie puisse voir les lippes mouvoir. Comme lui. Un groooos bébé... Puis le bassin revient trouver la dureté affreuse des chaises de l'extérieur, l'air suffisant et le sourire intrépide.

Alfie n'y prête plus vraiment attention, il à les yeux qui roulent, la main qui lui fait signe d'aller voir ailleurs et la tête bascule vers Astéria. Tu racontes quoi ? Des fanatiques qui ont essayé de t'embrasser les pieds ? le rire casse le sérieux qu'il envisageait, se redresse et arrange les boucles solaires qui dégringolent des tempes de la toute petite. Il y a des gens qui embras(s)ent les pieds ?! C'est bizarre.. et elle fixe le paternel, les soucoupes rondes et Alfie répond à l'interrogation de la même manière, l'air effaré avant de se tourner avec elle vers Astéria, dans l'attente d'une réponse qui saurait éclairer la plus jeune.
And when I come down, I know that I'll be pissed

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Mer 12 Oct - 15:27



don’t romanticize my life« Flowing through the seas of time, memories that were left behind, bring us closer to the end of this journey where we grew as friends. » — Maude Plante-Husaruk, “Spiritfarer”
Elle hoche doucement la tête.

« Bien sûr que si ! » qu’elle s’exclame, un grand sourire aux lèvres. « Parfois, je vais même voler plus haut que les nuages… »

Prêtresse s’accoude à la table, immitant l’enfant en prenant alors un ton de confidence, paroles murmurées comme un secret qui ne devait s’ébruiter.

« Et même encore plus haut que les abeilles. »

Devant elles, sur la table, s’étalent divers cahiers remplis de coloriages – des coloriages parfaits, des moins parfaits, des coloriages aux couleurs qui ne s’agençaient pas réellement ensemble mais qui étaient tout de même jolis. Des vieux coloriages, vestiges des visites antérieures de la rouquine – des coloriages aux couleurs fraîchement apposées sur la page, témoins de ce jour où le temps était assez beau pour s’asseoir à la table dehors et s’adonner au remplissage de ces cahiers à cœur-joie.

Mais voilà que la petite Gia, toute souriante, se tourne vers la porte perçant le mur de la boutique, non-loin de laquelle elle était installée avec son amie plus âgée, après l’avoir entendue s’ouvrir. En émerge Alfie, aux bras chargés d’un plateau garni de magnifiques mignardises à se mettre sous la dent. Le cygne ne peut que sourire, rassemble déjà les quelques cahiers qui traînent sur la table afin de dégager un peu d’espace pour le plateau. Celui-ci est à peine posé sur la table que l’enfant y plonge les mains, empoignant un gâteau et s’empressant d’en prendre une grosse bouchée. Astéria en rit légèrement, tend la main et s’en prend un aussi.

« Oh, tu sais, on ne change pas les bonnes vieilles habitudes. Et puis, le coloriage, c’est amusant, » qu’elle dit alors, les paroles accompagnées d’un haussement d’épaules. Elle jette un coup d’œil à son ami, lui maintenant avachi sur son fauteuil, et lui offre un simple sourire en coin. « Ça te fait quelques dessins à accrocher sur le frigo. »

D’un mouvement de la tête, elle désigne l’un des coloriages plutôt réussis de la petite, puis prend une bouchée du gâteau qu’elle s’était pris un instant plus tôt.

Un rire fortement amusé résonne alors, Astéria devant porter la main devant la bouche en une vaine tentative de l’étouffer. Gia, la petite Gia, si adorable. Son commentaire à peine subtil l’avait prise de court, si bien qu’elle avait failli recracher la bouchée qu’elle était sur le point d’avaler. Ce n’aurait pas été un très beau spectacle. Heureusement, la jeune femme finit par se calmer, avalant son morceau de gâteau sans plus de problèmes.

« Oh, dans ce cas, j’imagine que je suis un groooos bébé moi aussi. J’ai jamais appris à faire de vélo ! »

Mais voilà que la conversation se retourne et se détourne, passe d’un sujet qui se veut un peu plus sérieux à ce qu’on pourrait décrire comme l’une des situations les plus embarrassantes pour un parent – la petite qui pose une question à laquelle Papa n’a pas de réponse. Et lorsqu’il pose un regard effaré sur la rouquine, la voilà, elle aussi, prise de court par la chose. Les yeux ronds qui basculent entre Gia et Alfie, scintillant de confusion l’espace de quelques secondes, finissent par se plisser légèrement alors qu’un énorme sourire étire les lèvres.

« C’est juste une façon de parler, une expression, vraiment… » qu’elle répond enfin. « Personne ne vient embrasser les pieds de qui que ce soit. C’est une façon de dire que certaines personnes feraient n’importe quoi pour, par exemple, obtenir les faveurs de quelqu’un ou, dans ce cas-ci, de la Sainte-Haklyone. »

Astéria souffle doucement, relâche enfin cette inspiration qu’elle n’avait pas eu conscience d’avoir prise. Satisfaite de son explication somme toute assez vague, voilà qu’elle lance un regard à son ami.

« Et puis, pour te répondre plus sérieusement… C’est assez tranquille depuis quelques jours. Y’en a un qui a tenté, mais je crois qu’il a compris que c’est pas un truc que les prêtresses apprécient, de manière générale. Enfin, personnellement, je n’y vois pas l’intérêt. »

S’ensuit un haussement d’épaules relativement nonchalant. Le sourire se redessine ensuite sur le visage, solaire, rayonnant. Mirettes saphir se posent sur Gia et Alfie, tour à tour.

« Et de votre côté, comment vont les choses ? La vie, tout ça ? Ne me dites pas qu’il se passe ‘rien’, je ne vais pas y croire. »

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1
Sauter vers:
nos partenaires