haklyone
You do not have a soul. You are a soul, you have a body.
Les amours qui s'envolent, les amours qui s'étiolent (Alfie)



 
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Les amours qui s'envolent, les amours qui s'étiolent (Alfie)
Invité
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Anonymous
Jeu 25 Aoû - 10:51
Ft. Alfie
Les amours qui s'envolent, les amours qui s'étiolent
 


Galatée les mains tordues par l'anxiété, le regard rivé à la devanture vitrée. Le cœur qui fait boum comme une bombe déjà mille fois explosée, recommencera l’expérience deux minutes après. Un soupire amoureux, une main qui lisse pour la millième fois sa robe d’été jaune orangé, contrastant avec son teint bronzé. D’un mouvement de la main, elle vérifie qu’aucune mèche ne dépasse de son chignon haut, que ça frange ne parte pas dans tous les sens comme au réveil ; que tout soit parfait, à sa place. Un énième regard à son petit miroir de poche pour vérifier son rouge à lèvre prononcé, s’orne d’un merveilleux sourire de façade et la voilà fin prête à sortir de la ruelle dans laquelle elle s’est nichée, juste en face de la boutique de disques pour ne jamais perdre de vu la cible.

Une inspiration, une expiration. Galatée remet ses immenses lunettes de soleil hors de prix qui la conforte dans son anonymat le temps de traverser la rue, avant que le tentement reconnaissable de la porte sonne comme le meilleur des sons à ses oreilles. Le regard ambré parcourt rapidement les allées sans oser bouger, s’arrête sur les disques en tout genre sans pourtant les voir. Aujourd’hui, elle n’est pas là pour acheter quoi que ce soit. Non aujourd'hui, la brune a mis une vingtaine de minutes avant de se décider sur sa teinte de rouge à lèvre.
Aujourd’hui, c’est une envolée céleste, une ode à l’amour, elle l’a décidé c’est ainsi. D’une démarche fière et sûre d’elle - oh comme elle frémit intérieurement -, la girafe s’avance et les talons claquent.

Son balayage attentif s’arrête quelques secondes plus tard sur une tête brune bien reconnaissable. “Alfie !” Le cœur rate un battement. Va-t-il s’arrêter ou exploser ? Et sa voix, n’est-elle pas un peu trop haut perchée ? Non Galatée n’est faible devant personne, se racle la gorge avant de venir à la rencontre du merveilleux, beau et splendide vendeur, se reprenant pour ne pas le scruter, comme à chaque fois de haut en bas.

"Ça va ? Gia n’est pas dans le coin ?”  Le regard se porte aux alentours sans rien voir. Si l’actrice adore la petite fille, un tête à tête avec Alfie n’est absolument pas pour lui déplaire. Son sac crocochanel plaqué contre elle, Galatée hésite. Ne sait plus quoi dire jusqu’à ce que son excuse pour venir par ici se rappelle subitement à elle.

“Hm tu te souviens du disque que j’ai acheté la dernière fois ? Queentzal ? Et bien je passais dans le coin et en voyant ta boutique je me suis dis que j'aimerais beaucoup retrouver quelque chose du même genre…”

Grand sourire innocent. Ce disque acheté au hasard pour faire plaisir au délicieux vendeur, elle y a à peine touché, s’arrêtant à la fin de la première chanson dans une moue d’horreur, préférant immédiatement rassurer ses oreilles dans une douce chanson d’amour. Ce disque, si elle n’y a plus touché, reste pourtant sa meilleure excuse pour repasser par ici, s’amouracher une nouvelle fois et soupirer intérieurement comme une adolescente.

cactus
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Anonymous
Sam 10 Sep - 10:13
lately i feel
like i'm
loosing
my mind
I'm acting funny I keep refilling my wine
I fail to notice when I push past my limit

Les mains caillées des foulées funestes, Alfie a les jointures qui tirent, le dos plus cassé encore que ceux des vieux sur les bancs devant les lacs et malgré tout, il a narré par dessus le lit d'enfant l'histoire qu'il avait vécu la veille, celle édulcorée des brutes qu'on annonce comme les dragons et de l'égo sur le ring qu'on remplace par les princesses.
L'arcade soudée à l'aide d'un pansement avec des abeilles, le nez se fronce sous la poussière qu'il dégage des vieux disques au fond de la boutique jusqu'à entendre le tintement de la cloche, celle qui annonce la venue matinale des clients.

Les doigts glissent sur le tee-shirt blanc pour le remettre correctement par dessus le futal et les semelles couinent l'arrivée.
Alfie reconnaît immédiatement la tête brune qui pénètre dans la pièce, le sourire large et il vient accoler le bassin à la rangée de jaquettes qu'elle consulte, les yeux qui se meuvent de la robe canard jusqu'aux phalanges attrapant le scellé plastifié des disques. Salut Galatée. Ouai ça va, c'est calme aujourd'hui. À son tour et par réflexe, Alfie se tourne pour regarder vers le comptoir pour faire signe à Gia de le rejoindre mais la petite n'est pas ici, il suppose qu'elle doit écrire sur les murs de sa chambre d'adolescent chez la génitrice. Les paupières se serrent sous la gêne de se sentir aussi bête, le poing cogne doucement contre le menton et les bras reviennent se croiser sous le poitrail qui se voit secouer par le rire. Non, j'avais oublié elle est chez ma mère là. Elle a pas eu envie de venir aujourd'hui. Et toi tu vas bien ?
Galatée, la précieuse et pourtant dans le plus simple de l'être humain, vient dans sa boutique, celle qui n'a rien d'extravagante ni même de détonnant, qu'un jour les poutres finiront par lui céder sur le crâne et il n'en sera pas le premier surpris.
Le regard s'amarre sur le sac à main hors de prix, l'opulence comme parfum d'opium contre sa peau, Alfie qui ne pourra jamais prétendre pouvoir acheter des produits aussi luxueux, redoute le jour où Gia en aura assez des vêtements poupons. Carrément. J'ai reçu des disques hier d'un petit groupe indé dans le même genre. Faut que j'les mette en rayon mais j'peux carrément te faire écouter.

Les reins cassent la proximité entre Galatée et lui, se dirige vers le comptoir, s'accroupit afin de récupérer l'ordinateur portable ouvert, s'accoude sur le bois mal verni et cherche le son dans la playlist. Tu racontes quoi de beau, mh ? T'as des tournages en ce moment ? La vie des célébrités ne l'a jamais vraiment intéressé mais pour Galatée, il veut bien écouter les plaintes et les jérémiades. La musique plus douce que Queentzal et Alfie vient glisser ses phalanges les unes dans les autres, le sourire large à l'attente d'entendre tout ce qu'elle a à lui dire pour aujourd'hui, profite de l'accalmie avant que les mêmes adolescents turbulents ne viennent lui parler durant des heures.
then i lied about it said i didn't

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Invité
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Anonymous
Lun 19 Sep - 11:46
Ft. Alfie
Les amours qui s'envolent, les amours qui s'étiolent
 


Petit élan nostalgique quand la poussière s’élève, que l’odeur des vieux disques imprègnent ses narines. Comme chez elle 20 ans en arrière, comme les escaliers bancals et la commode de bois brun à l’odeur de forêt, les vieilles choses entassées par sentimentalité. Galatée, ça lui change de son appartement moderne, du sofa aussi doux qu’une fourrure et des petites lampes colorées à la pointe de la modernité. Ça lui change du luxe dans lequel elle s’enlise sans même s’en rendre compte, les yeux ronds ravis d’une paire d’escarpins de plus.

Les sourcils se froncent face au petit pansement où trônent les jolies abeilles (pour Gia, elle l’imagine). N’ose pas s’aventurer sur la pente ardue des blessures de guerre. Demander pourquoi demander comment. Un simple regard intimidé vers l’arcade et les yeux se détourne pour se réchauffer sur le visage carré, la mâchoire qu’elle aime parcourir de ses prunelles ambrées et tous les traits qu’elle ne peut ignorer. Une main portée à la bouche pour dissimuler son petit rire à elle aussi ; car s’esclaffer ça ne se fait pas. L’ombre de grand-mère Ajla a jamais dans son sillage, les bras croisés dans une attente teintée de noblesse oubliée. Gia n’est pas là et la girafe s’en retrouve un peu déçu, elle qui aime se perdre dans les babillages incessants de l’enfant, sourire aux lèvres.
Imaginer Alfie pour elle seule aujourd’hui vient teinter les joues bronzées d’un léger rose. « En aurait-elle déjà marre de son père ? Attend de voir l’adolescence… »  Les épaules tressautent dans un rire qu’elle veut contenu. « Ça va, j’ai une semaine chargée et je ne rêve que d’une chose : ne plus bouger de mon canapé ! »  Le sourire est pourtant radieux car Galatée, elle n’échangerait sa vie pour rien au monde, pas même pour une semaine entière à se prélasser sous un plaid en regardant encore et encore les séries qu’elle connait déjà par cœur mais meurt d’envie de revoir chaque année. Non Galatée, elle les aime ses journées si chargées qu’elle n’en voit pas le bout, si longue qu’elle se demande parfois si le temps ne la nargue pas.

Intriguée, la brune emboite le pas du propriétaire dans une démarche assurée ; les talons claquent, résonnent dans la petite boutique de poussière et de belles musiques. « Oh oui je veux bien ! »  L’enthousiasme fait briller l’ambre, Galatée les mains pressées contre le cœur une fraction de seconde avant de se reprendre, ne pas fixer plus que ça d’un air amouraché. Ça pourrait gêner. Toute concentrée sur les moindres gestes d’Alfie, l’actrice affiche une moue de convenance. « Exactement, je dois me rendre à Ithloreas pour tourner certaines scènes, puis à Arc-en-Terre, ça n’en finit plus ! » Soupire théâtrale, un peu exagéré il faut bien l’avouer.

La douce musique vient bercer les oreilles, a girafe un peu surprise d’apprécier, elle et ses goûts bien modernes. Les sourcils se froncent de concentration avant qu’elle ne se reprenne ; il ne faudrait pas rider son joli visage aussi jeune. « J’aime beaucoup. Mieux que Queentzal à vrai dire… »  Un petit aveu de rien du tout, le visage toujours aussi innocemment braqué vers l’autre.

cactus
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