haklyone
You do not have a soul. You are a soul, you have a body.
Dyomyre » Heat Waves



 
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Dyomyre » Heat Waves
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Mar 9 Aoû - 17:38


sometimes all i think about is you late nights in the middle of June
heat waves been faking me out can't make you happier now


La nuit est tombée, les étoiles parsèment le ciel et les rires d'enfants se sont éteints dans les bras d'Haklyone. Le calice d'eau à la main, celui même où 'on plonge le pétillant à l'intérieur et les bordeaux ne servira ce soir qu'à s'hydrater d'eau et probablement de jus d'orange lorsque le goût deviendra encore plus insipide qu'il ne l'est déjà.
Les mèches châtains tombent sur le crâne, la main tient celle de la jolie blonde devant lui et il la fait tourner, revenir vers lui pour mieux repartir.
Les murs parfaitement blancs renvoient les stroboscopes illuminés, les papillons valsent sous la chaleur et ça fait sourire Alfie, de pouvoir profiter d'un instant aussi mièvre sans avoir à se soucier du travail et de Gia, de pouvoir simplement voir devant lui les opportunités qui ne concernent que lui, lui et lui.
Les basses derrière font vrombir le cœur, les pulsations qui s'enchaînent et la tête pleine d'envies, Alfie termine la fin du verre et arrange le caleçon qui tombe du bassin, parce que les lacets ne serrent plus assez, qu'ils sont trop vieux, probablement que le vêtement date des années adolescentes, l'époque où rien n'était important, tout était éphémère pour réellement s'en soucier.

Mais aujourd'hui, Dyomyre n'a rien des souvenirs qu'on oublie en un claquement des doigts, elle a tout des belles constellations qu'on voudrait voir des nuits entières. T'as un rythme affreux. On t'a jamais appris à danser ? T'as pas littéralement vingt frères et sœurs ? Et aucun pour correctement te faire poser un pied devant l'autre...
Les rires en émois, s'approche d'elle et enroule les bras autour de la taille, le poitrail qui s'écrase contre les omoplates qu'il peut sentir à travers la chair et recule jusqu'au rebord de la piscine. Tu vas réussir à nager avec tes trois grammes dans le sang ? Si tu meurs, Gia va être vraiment triste, t'es un peu sa... Copine maintenant. Elle attend tout le temps que tu sois là le mercredi après-midi..
Vérité qu'il n'aurait pas vraiment avoué à Lunapolis, pourtant ici, il peut oublier les tracas et tout dire sans se soucier. Parce que c'est vrai, que Gia se languit parfois des silhouettes qu'elle a l'habitude de voir, d'embrasser et de serrer. Le menton s'écrase sur le crâne de la demoiselle, les pieds glissent sous les siens et essaie de marcher avec elle, les jambes qui ont du mal à suivre correctement le mouvement des siennes sans menacer de s'écrouler dans l'eau ou contre le carrelage. L'un serait probablement plus agréable que l'autre, c'est certain.

Réflexe paternel, Alfie vérifie toujours par la baie-vitrée que la petite fille ne se réveille pas, elle qui s'est écroulée sur le canapé entourée des doudous qui ne lui appartiennent même pas et qu'elle voudra emporter dès le réveil. L'attention revient sur les boucles solaires qui chatouillent le nez tandis que les bras desserrent doucement l'étreinte par peur de faire mal, les phalanges qui caressent légèrement les côtes sans même le vouloir.
Le contact, Alfie n'en a plus profité depuis des années maintenant, parce qu'il n'a plus le temps pour autre chose que le travail et que Gia, que se concentrer sur lui-même est bien trop contraignant, alors il y a la Fosse pour palier à ça.
L'arcade encore ecchymosée, entre le bleu minuit et le parme, ça s'étale jusque la paupière gonflée et la lèvre scindée en plein milieu.
Douleur comme remède. Lève correctement les pieds. Arrête de traîner...

I've been thinking 'bout what life could be
Imagine there was only you and me
Woke up from the longest dream
Baby, now you got me on my knees
I've been waiting on you just to get my hopes up
But we can never make it there
heat waves
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Jeu 8 Sep - 3:51
Love me in spite if I betray our lonely nights spent out
like a Light
Les jours s'étaient alignés, les soleils s'étaient levés, les lunes couchées, et Dyomyre s'était rendue à la maison coquillage de temps en temps pour y faire le ménage avant le week-end à venir.
La piscine avait été soigneusement nettoyée et chlorée, les chambres d'amis dépoussiérées, et elle avait rempli le frigo et les placards de sorte à ce que la toute petite tête blonde puisse venir goûter ce que bon lui semblait au sortir de la piscine, les mèches encore trempées et les pieds peinant à ne pas glisser sur le carrelage brillant.

Elle n'avait pas revu le visage de Jules ni même entendu le son de son rire ; et si elle avait pensé s'y habituer, passer à autre chose plutôt rapidement, force était de constater que ce n'était pas le cas, et que les tracas tournaient encore en boucle dans sa tête.
Il semblerait pourtant que la maison coquillage la rendait hermétique aux soucis extérieurs.
Pour ce soir, peut-être Jules cessera t-il d'exister, et avec lui, le cœur un peu lourd qu'elle traîne. Pour l'instant, en tout cas, il lui semble étrangement aisée de ne pas y penser, et elle doit bien remercier Gia pour ça, puisqu'elle n'aura pas beaucoup eu l'occasion de laisser ses pensées vagabonder avec la petite qui ne faisait que courir partout.
Pourtant, même les boules d'énergies comme le petit furet finissaient par tomber de sommeil, et elle avait fini si fatiguée qu'elle n'avait même pas pris le temps d'aller dans la chambre.

Maintenant que la petite tête blonde n'était plus dans les parages, Dyomyre avait pu se permettre de sortir la bouteille de rouge qui lui avait fait de l'oeil toute la journée.
Bien sûr, après un ou deux verres, elle avait fini par verser le vin dans une carafe pour ne plus avoir à regarder le nom écrit en lettre pompeuses sur la bouteille, comme un tête à tête terrible qu'elle cherchait à éviter, parce qu'il y avait pour le moment des sonorités bien plus douces que celles Palatine, en aigreur sur la langue, un tête à tête bien plus charmant que celui, mensonger, auquel elle ne voulait même plus penser.  
Mais voilà, Dyomyre n'y pense déjà plus, Dyomyre n'a que dans la tête que les basses, la musique qui se réverbère en échos contre les parois de son crâne, Alfie aux sonorités infiniment plus tendres que celles Palatine, terribles et hautaines.

En tout cas, Alfie semblait bien plus doux lorsqu'il n'ouvrait pas la bouche pour se moquer de son déhanché, alors même que Dyomyre ne l'avait jamais trouvé si terrible que ça, lorqu'elle avait les yeux un peu rouges et la tête un peu ailleurs. Les lendemains, en revanche, lorsqu'elle regardait les vidéos, elle devait bien admettre que lui apprendre à danser, c'était peine perdue. J'ai pas autant de frères et soeurs... Doit y avoir une photo, dans la maison, tu veux les voir ? Le sourire large, la nuque qui se tord pour regarder derrière elle, suivre les mouvements de la silhouette qui se glisse derrière elle, et Dyomyre regarde ses pieds. Eh ben tu sauras que je gagne toujours aux jeux de danse... C'est facile, hein... De critiquer alors que tu peux même pas danser parce que tu dois tenir ton slip... Les yeux roulent dramatiquement, même s'il ne pourra pas les voir. Les pieds se soulèvent pour laisser les siens glisser entre le carrelage et la plante de ses pieds, les bras se posent sur ceux qui viennent la tenir, et un peu maladroitement, parce qu'elle perdrait sûrement un peu l'équilibre perchée ainsi s'il ne la tenait pas, Dyomyre essaie de mener la marche, quoique ce soit loin d'être pratique.

Je sais pas ce que tu t'imagines... Silence faussement agacé. Je sais pas ce que tu t'imagines, j'ai bu très peu... Il en faut plus que ça, pour ne plus pouvoir nager. Je suis certaine que je nagerai bien mieux que toi, parce que j'aurai les mains libres, déjà. La grimace qui se dessine ne vient pas atténuer le rire, la mièvrerie qui peint les joues, qui s'étale en sillons pailletés sur la peau qu'elle frotte des doigts et des ongles. Ah bon... Tant mieux alors, parce que je viens que pour elle... Même plus pour les disques ou, peu importe... Mensonge éhonté, un demi-mensonge peut-être, c'est que ce n'est pas tout à fait vrai, qu'il n'y a pas que Gia pour la faire passer le pas de la porte.

Les jambes arrêtent de se mouvoir, le corps se laisse aller de tout son poids, et Dyomyre grimace. C'est pas à moi de nous faire marcher, c'est à toi. C'est toi qui a les pieds sur le sol, hein... C'est toi qui doit lever les pieds, pas moi. Comme pour démontrer ses dires, la blonde lève sa jambe en l'air, tient fermement les poignets d'Alfie pour ne pas risquer une chute, et penche le visage en l'air pour le regarder, l'air très fière d'avoir démontré que sa jambe levée n'aura pas suffi à les faire se déplacer. C'est Gia, qui te met des patates pareilles ? Elle est forte...
Take me up tight, strung up like a kite, dumb, wicked, and white. Love me in spite If I betray our lonely nights spent out like a light with no kiss goodnight, we ever fight when I'm away? Did your mother always seem to hate me? I'm sicker every day and now I'm terrified of talking to my friends only to stay still. Dreaming of our first born and your hair covered in popcorn, you never leave
Strung
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Ven 9 Sep - 10:46


sometimes all i think about is you late nights in the middle of June
heat waves been faking me out can't make you happier now


Les doigts s'emmêlent, les fils solaires chatouillent les naseaux et le dos cogne au buste, fait remonter la fièvre ardente contre les joues qui se pavent du pivoine, le sourire qui se languit à chaque fois que les muscles se détendent. Le rire fusille à travers les lèvres, celles qui essaient pourtant d'empêcher les fragments sonores de tonner à travers la maison, par peur d'éveiller Gia, qu'elle ne se mette à pleurer ou qu'elle ne finisse par se mêler entre les pieds, quémander toute l'attention qu'elle désire, qu'elle mérite et Alfie continue de laisser le bassin tanguer au rythme de celui de Dyomyre, les phalanges s'imbriquent entre les siennes, le bras qui s'allonge pour la faire tourner sur la pointe des pieds avant de venir les glisser sous les siens. C'est une façon de parler. J'espère que t'en as pas vingt, je m'inquièterais pour la santé de ta mère.. Tu me montreras demain, Gia voudra voir aussi. Alfie et les yeux ronds, la joue creuse le crâne pour s'y coller sans que les mèches blondes n'embêtent les sens.
Le gloussement s'extorque des bronches sans difficulté, ça laisse passer le rauque de la voix sous les glaires, déglutit et avance lentement avec elle sur le rebord de la piscine, les bras pliés pour lui permettre de s'accrocher facilement à la rondeur des poignets, à l'angularité des doigts, là où elle veut, comme elle le veut.
La petite moue vient orner le visage d'ordinaire si jovial, la tête se penche sur le côté du visage pour se permettre de compter avec apriori les tâches de rousseur qu'il aperçoit, s'attarde sur le nez rond qui se dessine et les cils qui battent à travers la bourrasque maigre sur les chairs nues. J'ai le droit de te critiquer quand tu sais pas aligner deux pas après l'autre. Je vois pas pourquoi tu parles de mon short de bain, il me va très b-i-e-n ! Alfie se met à rire, les dents qui migrent distraitement sur les lèvres tandis que son regard s'abaisse sur les siennes, se fait violence pour remonter les prunelles sombres jusqu'aux siennes trop claires pour qu'un jour il puisse accepter d'y voir autre chose que les étoiles.

Alfie suit la cadence lente qu'impose Dyomyre, les talons se déchaussent du carrelage en même temps qu'elle, revient trouver le sol sans encombre quoique parfois, l'échine ploie un peu trop vers la droite ou vers la gauche, la gravité infixable. T'es aussi rouge que les poivrots que j'arrêtais à quatre heures du matin sur la voie publique... Tu peux pas me le cacher à moi, je sais reconnaître ceux qui ont bu plus que deux verres de pinard. Le front vient se cogner à sa tempe tandis qu'il la libère des chaînes invisibles qu'il a imposé, vient se mettre face à elle pour coincer ses paumes dans les siennes, la faire valser avec lui sans les pirouettes affriolantes des ballerines, sans les voltiges des acrobates ni même la grâce divine des prêtresses. Ce n'est qu'Alfie et Dyomyre, comme deux gamins qui n'ont jamais suffisamment dansé, quand bien même ils auraient assez dansé pour rendre toutes les constellations jalousent, que même en se mouvant de la sorte, elles ne parviendraient jamais à accomplir les exploits qu'eux ont réussi. Si tu te baignes en étant complètement torché, il y a malheureusement des chances que je te retrouve à faire la planche mais sur l'bide. Ce serait vraiment terrible... Alfie baisse le ton au fur et à mesure, comme une confession qui n'en est pas une, les ongles crissent doucement la pulpe de ses doigts et le type tourne la tête vers le salon, observe Gia tourner sur le dos puis le ventre, se rouler en boule jusqu'à s'immobiliser pour rêver des aventures farfelues au delà des plages qui délimitent le droit d'aller et venir des habitants de l'île. Hin ? Alfie ne saisit pas tout de suite l'allusion grotesque et lorsqu'il comprend, la bouche s'entrouvre et les glabelles s'étirent, le sourire revient et machinalement, la main se porte à l'arcade abîmée. Ah ouai, tu sais avec ses petits poings elle balance les poings et bam ! Alfie balance la tête en arrière pour imiter le coup porté par les balourds de la Fosse, que Gia s'en accorde la victoire tant méritée. Elle a un sacré crochet du droit, je pense que je vais l'inscrire en self-défense. Histoire qu'elle me vienne en aide, que je sois pas obligé de venir tabasser les types louches pour elle. J'veux être la princesse à protéger.

Ce n'est pas vrai, jamais. Alfie jusqu'à rendre son dernier souffle, il écrasera ceux qui veulent s'en prendre à Gia, personne ne soufflera le vent de la colère contre elle, il ne le permettrait pas. La main quitte la paume pour venir doucement rouler sur l'épaule, s'empare de quelques mèches qu'il frictionne sous les doigts. Gia est déjà fan de toi... Elle attend les prochaines vacances déjà. Doucement les corps se rapprochent, le menton contre sa tempe et Alfie murmure, sous le silence des arcanes. Moi aussi.
I've been thinking 'bout what life could be
Imagine there was only you and me
Woke up from the longest dream
Baby, now you got me on my knees
I've been waiting on you just to get my hopes up
But we can never make it there
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