haklyone
You do not have a soul. You are a soul, you have a body.
Potit Potier avec Paradisier Coloré FT. Jules - Page 2



 
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Potit Potier avec Paradisier Coloré FT. Jules
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Mer 27 Juil - 19:38
Le fils de vigneron ne sait plus quoi dire. Le sérieux du paradisier a coupé net ses mignonneries. Franchise, sérieux, rien, ou presque, ne peut empêcher notre volatile de dire ce qu’il pense. Les bons le prennent bien, les mauvais le prennent mal, cela fait aussi office de test.

Là, bien que déstabilisé, le compagnon du soir ne fléchit pas. Il ne fait même pas l’erreur de s’excuser face au commentaire, une erreur fatale. Sa promesse d’essayer de moins s’excuser est bien vaine, cependant, du point de vue d’Errilys. Un excuseur compulsif ne se soigne pas comme cela, mais c’est un début.

Le volatile ne répond que par un petit sourire sarcastique depuis son verre ambré :

- Bon courag...

Les mots sont finalement étouffés alors que le liquide manque d’être renversé sur la table. Voir le palatines vider son cocktail d’un trait a beaucoup surpris le danseur.

- Wow ! Mais tu m’as dit avoir prit l’apéro avant de venir non ? Ce Blue Lagoon était mon premier de la soirée techniquement, tu as donc repris de l’avance.

Un sourire malicieux se dessine sur les lèvres, alors qu’Errilys vide à son tour le verre de rhum. Pas le meilleur des cocktails, mais tout à fait au goût du paradisier. Habitué a l’alcool fort, ce dernier ne change guère d’expression et repose son verre à grand bruit.

- Il fallait me prévenir que c’était un concours… Je te préviens je perds rarement.

Errilys se souvient que son ami lui a demandé de l’arrêter s’il buvait trop. Mais la soirée ne fait que commencer, il l’arrêterait s’il le soupçonnait de ne plus être en état. Surtout que l’on ne refuse jamais un défi. La main vient se poser vivement sur celle du Palatines alors qu’il recommande un verre, avant de héler à son tour le serveur :

- Attends ! On va varier un peu, deux Cosmopolitains s’il te plait boss.

Et il ponctue sur un clin d’œil de côté.

- Chacun son tour… Même s'il ne faut bien sûr jamais attendre quoi que ce soit en retour lorsqu'on offre un verre.

Relâchant le potier, les deux coudes venants se poser sur le comptoir, Errilys observe le barman œuvrer. Il ne regarde cependant que le temps de commenter le travail de son compagnon, car ce dernier s’essaie à une imitation mignonne de la première présentation du danseur.

Cette vision fait glousser le volatile qui répond :

- Pour l’instant il a trouvé une place de choix sur l’étagère à l’entrée de chez moi. Sa deuxième fonction potentielle dépendra du déroulement de cette soirée.

Mystère, un jeu auquel aime jouer le paradisier. Il pourrait révéler tout de suite le fond de sa pensée et le ferait si Jules lui demandait sérieusement. Mais il est bien plus amusant de cacher ces projets jusqu’au moment fatidique.

Le barman leur sert, contre un billet du volatile, deux verres à martini remplis d’un liquide rouge pâle. Jules brise alors à nouveau la distance qu’Errilys avait rompu quelques instants plus tôt, en posant son coude sous le bec du volatile. Sourcil haussé, mimique amusée, il répond :

- Oh j’aime juste les alcools de qualité, et il n’est pas bien difficile de se souvenir du nom de quelqu’un quand il est marqué sur la moitié des bouteilles dans les boutiques spécialisées.

Le verre est à son tour saisi, mais pas vidé de la même manière que le potier. Sans y prendre garde, Errilys le sirote délicatement, savourant les saveurs qui glissent sur son palais. Il adore la délicate petite amertume du cointreau qui arrive à la fin de chacune des gorgées.

Sans même pouvoir répondre à Jules sur son cadre de vie, le volatile se fait assaillir de questions. Un sourire solaire se dessine alors sur son visage. Il adore parler de lui…

- Vastes questions ! Et pourtant elles peuvent être résumé simplement. Je vis où ? Nulle part. Je fais quoi ? Je me balade euphoriquement sur notre petite île.

Errilys laisse un blanc. Sourire malicieux, petit éclat de rire si son compagnon reste perplexe, puis il poursuit.

- Pour être plus précis je suis vraiment nomade. J’ai une ou deux maisons ici et là mais globalement je passe plus ma vie sur les routes qu’autre chose. Je vole, je marche, bref je profite de ma liberté. Et c’est du coup forcément lié à la deuxième partie de la réponse. Quand je ne suis pas en voyage je rencontre du monde. Professionnellement je fais des représentations dans de nombreux bars et clubs, mais également dans de petits théâtres ou à des réceptions privées. Il m’est déjà arrivé de performer à des concerts, voire avec d’autres danseurs, mais c’est très rare. Je m’attache très peu.

Une petite gorgée est récupérée avant de poursuivre, intarissable.

- J’ai beaucoup de contacts à droite à gauche et quelques points d’attaches forts, mais peu à vrai dire. Ma ville de cœur reste Lunapolis où je suis le plus connu, où j’ai passé mes premières années d’indépendance. C’est notamment à Animation que j’ai commencé à me forger une réputation.

Le paradisier parle, parle, parle… Il pourrait continuer longtemps ainsi, puis il se souvient de ses projets et de son compagnon.

- Je parle beaucoup mais qu’en est-il de toi ? Il y a bien des choses que tu aimerais partager ?

A question ouverte, réponse ouverte. Errilys sirote à nouveau son cocktail dans l’attente d’un commentaire de la part de son compagnon.
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Ven 29 Juil - 4:50
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C'est vrai que Jules doit retenir les pardon et les désolé, ceux qu'on crache comme on crache les colères. Promis pour ce soir, Jules ne s'excusera de rien qu'Haklyone lui en soit témoin si ça arrive.
Errilys semble surpris de la descente terrifiante du Palatine, parce qu'il est habitué aux mélanges abominables des alcools, les spiritueux qui menacent de le faire s'écrouler à deux heures du matin, dans la baignoire de ses amis.
L'apéritif c'est pour échauffer les papilles aux goûts immondes des boissons, ça n'importe pas réellement même si on termine complètement soûlard au point de ne plus parvenir à reconnaître les copains des inconnus. Sourire un peu idiot, sourire un peu candide, Jules à les épaules qui tressautent et la langue qui se débarrasse des résidus sur les lèvres. J'ai toujours un coup d'avance.
Le minois s'oblique en direction d'Errilys à qui les sourires ne font que s'allonger et les rires martèlent au rythme des basses derrière eux. On verra qui finira le premier par terre. Certainement pas moi. C'est sûr, je le sais.
Les prunelles vertes roulent, la certitude sur la gueule d'ange. Pourtant Jules n'a rien des garçons qui tiennent correctement la route lorsqu'ils boivent. L'esprit s'embrume rapidement, les idées sont décousues et les mains s'entichent de tous les bras qu'il peut croiser.

S'il avait voulu encore sentir le rhum incendier l'œsophage, Errilys prend les devants et commande deux Cosmopolitans, cocktail un peu trop huppé pour Jules qui ne s'entête pas des mondanités, préfère toujours choisir les ambroisies et les spiritueux trop forts, ceux qui font monter l'adrénaline trop vite, le danger au bout des lèvres jusque dans le cœur. Jules se met à souffler par le nez pour retenir le rire, observe les deux verres dont l'éthanol est vermeil puis l'imitation foireuse fait rire l'oiseau face à lui. Un peu curieux, Jules remercie le serveur, glisse le calice entre ses doigts tout en appuyant les mirettes dans celles du paradisier. C'est à dire ? Tu vas m'inviter chez toi et je vais devoir payer pour avoir accès à ton domicile, c'est ça ?
Les yeux s'arrondissent comme des planètes et Jules se met à bruyamment rire, parce qu'il imagine la scène un peu idiote, un peu candide, pas sûr que ce soit ce qu'il insinuait, Erri. Alors il boit doucement cette fois-ci, avale les lèvres pour ne rien rater du goût cinabre. C'est vrai. Je suis démasqué je suppose. L'héritier du Domaine et de son splendide vin. Quelle vie.

Il a le rire amer et le sourire forcé, Jules. Il ne s'étale jamais vraiment sur la vie au Domaine, parce qu'elle ne concerne personne que lui-même, personne que les Palatine. Le verre se vide rapidement et pourtant, il aura essayé d'y aller doucement. Une fois vide, il le repousse et déglutit, le coude toujours contre le bois ciré du bar et les yeux comme des enclumes à cause des boissons trop vite enchaînées.
La paume qui maintient le menton trop lourd, Jules a les lippes perchées jusqu'aux oreilles, écoute attentivement ce que semble offrir la vie de nomade du paradisier. Un peu impressionné par un amas de paroles aussi conséquent. Augustin qui adore entendre les gens parler de comment ils vivent, de ceux qu'ils aiment et des rêves qui les animent, il est bien servi avec Errilys.
Alors les cils qui battent l'air et les dents qui se plantent dans les lèvres, après l'afflux massif de mots de sa part, Jules demande deux Mai Tai, cocktail qu'il adore boire et qui a toujours tendance à renverser les têtes tant il est fort. Incroyable. Sérieux, c'est super bien. Je sais pas comment tu fais, j'y arriverais pas. Je crois que je m'attacherais à tous les gens que je rencontre et je ne voudrais jamais les quitter. Alors vraiment, je suis impressionné.

Le nectar parfumé terminé, Jules l'attrape et le soulève comme une révérence bancale et rigole, n'en boit qu'une fine gorgée et cette fois-ci, il ira plus doucement. Je suis pas aussi ambitieux je crois. En tout cas je me contente très bien de ma vie entre Lunapolis et Régalia, d'avoir mon propre atelier et de pouvoir voir mes frères le week-end quand je rentre. Jules omet pourtant la véritable raison de pourquoi il rentre au Domaine les week-ends, omet les moments qu'il pourrait revivre sans jamais se lasser.
Jules assoiffé, pourrait boire des fleuves d'ambroisie là tout de suite et si la boisson pâle lui fait envie, il serre les dents et prend sur lui. Pour les représentations, t'as jamais eu de problèmes ? Genre des types un peu louches ? Une fois une fille s'est fait attraper derrière le bar mais, j'étais là avec des potes. Regarde. Jules soulève la chemise et abaisse légèrement la ceinture, montre une légère cicatrice au dessus de l'aine. Ce malade a failli m'éventrer avec son couteau. Mais j'ai rien eu et on l'a raccompagné puis on est allé se mettre une mine.

Jules se marre doucement, parce que l'histoire est complètement aberrante, qu'il n'aimerait pas travailler dans le monde de la nuit, non jamais. Ce n'est pas pour lui et pourtant qu'est-ce qu'il aime faire la fête et être entouré.
Le verre se rabiboche entre les lèvres du Palatine, crève de soif et voilà que le verre est déjà à moitié vide. Tant pis pour les résolutions que personne ne semble de toute évidence   tenir. Il ne sera pas le premier. Entre les grimaces et le torse qui se bombe pour reprendre convenablement de l'air, les silhouettes se tassent derrière eux et Jules bascule vers Errilys avec son tabouret, s'installe dessus pour être certain d'avoir toujours la force de s'élancer sur la piste, de ne pas se tordre la cheville lorsqu'il va se mouvoir trop rapidement.
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Dim 31 Juil - 17:30
« Toujours un coup d'avance »

Le rire du Paradisier résonne entre eux à nouveau à cette phrase. Tout est toujours jeu pour le volatile qui est toujours très heureux de rencontrer un partenaire également joueur. Il est mignon le Jules, ses mimiques sont confortables et contaminent Errilys qui se sent très bien en ce lieux.

- Nous verrons, nous verrons…

Il ne répond néanmoins pas à la provocation. S’il pourrait enchainer les verres probablement plus longtemps que son compagnon, Errilys sait que la soirée ne fait que commencer et ne souhaite pas la voir se finir trop vite. Gâcher les précieux breuvages serait également une honte. Il préfère donc se saisir de son cosmopolitain et le siroter comme prévu. Il aurait bien l’occasion de ramasser le potier à la petite cuillère avant la fin.

Les yeux s’écarquillent à la suggestion. L’inviter chez lui ? Errilys y a bien évidemment pensé au préalable. Adepte de tous les plaisirs, il ne perd jamais le nord lorsqu’il invite quelqu’un à une soirée en face à face. Mais l’idée de Jules est très clairement à mille lieux de son état d’esprit actuel. La surprise passée, le volatile éclate de rire une nouvelle fois, faisant écho à son compagnon, aidé par l’alcool qui commence à faire chauffer leurs veines. Puis le sourire s’étire en une moue machiavélique, alors que les yeux écarlates s’enfoncent dans les émeraudes qui leur font face.

- Si c’est ce que tu désires, mon domicile n’est jamais fermé aux personnes intéressantes. Mais tu n’auras rien à payer pour cela.

Une gorgée vermeille est engloutie, laissant planer un petit blanc dont le volatile se délecte.

- Tu y finiras sans doute d’ailleurs si je dois te ramasser à cause de l’alcool que tu ingères. Mais ce n’est absolument pas ce à quoi je pensais avec ton pot.

Petit sourire sarcastique derrière la coupe cramoisie. Les paroles ne sont pas en l’air. Errilys tient très bien l’alcool à cause de la quantité phénoménale qu’il est habitué à en ingérer. Il a toute confiance en lui et cela se voit. La confiance est sans doute l’impression qui nous frappe en premier lorsqu’on l’écoute parler. Même si on est persuadé qu’il a tort, notre première réaction est toujours de le croire, avant d’éventuellement remettre en doute ses paroles.

Le Palatines esquive habillement les sujets qui le concernent. Mais le volatile ne s’en rend même pas compte. Habitué aux rouages de la conversation, il sait qu’il vaut mieux laisser les autres parler, et il aime bien les écouter. Mais si on lui demande de parler de lui directement, jamais il ne se défilera.

Errilys parle donc. Il parle tant que son verre est à moitié vide lorsque celui de son compagnon est plein. Lorsqu’il finit de parler, sa main saisit le calice et le porte à ses lèvres, prenant une longue gorgée. La remarque de Jules le fait alors tiquer. Elle lui en apprend peut-être plus sur lui que l’ensemble de la conversation qui vient de s’écouler. Il répond, pensif.

- Tu t’attaches si facilement ? Intéressant. Pour m’attacher à quelqu’un personnellement je dois lui donner toute ma confiance, et cette confiance est extrêmement difficile à acquérir. Je ne donne jamais aux autres la possibilité de me faire souffrir. Mais en t’attachant beaucoup tu dois beaucoup souffrir non ? Parce que les gens ne sont pas vraiment très bienveillants en général.

Les verres de rhum arrivent. Le paradisier finit son cosmopolitain d’un trait, et s’attaque au nouveau qui lui est proposé.

- Hum, sur ce cocktail je pense que nous serons sur la même longueur d’onde. J’adore le Mai Tai.

Il en prend également une fine gorgée en écoutant Jules parler de sa vie. La description est rapide, assez superficielle. Errilys commence à sentir que son compagnon n’aime pas trop parler de lui. Surtout qu’il aurait pu rebondir sur la vie alternée entre Régalia et Lunapolis du potier, mais ce dernier ne lui en laisse pas le temps. Cela ne déplait néanmoins en rien au paradisier qui se fait un plaisir de répondre aux questions avec un grand sourire, riant doucement à la chute de l’histoire de son ami, peu surpris.

- J’ai mon lot de cicatrices. J’ai sans doute déjà été drogué et mes os se sont ressoudés plus d’une fois. Surtout vu où je traine parfois, je vis dangereusement. Mais que veux-tu, c’est les risques du métier. Il serait hypocrite de dire que flirter avec le risque me déplait.

Nouvelle gorgée d’un breuvage cette fois-ci ambré. Lorsqu’il repose son verre, Errilys enlève les deux premiers boutons de sa veste, et de sa chemise. Si cela déstabilise Jules, le paradisier ne le laissera pas parler, levant la main et le coupant d’un « Attend. » autoritaire si le potier essayait de commenter ce qu’il voyait. Puis il annonce comme une confidence.

- Vois-tu, cela fait bien longtemps que j’ai apprit à me défendre. Et je m’assure d’avoir toujours une ou deux assurances sur moi.

La main plonge sous le manteau et en retire une longue lame. Elle ne reste visible qu’un court instant, à peine sorti de son étui, qu’elle disparait à nouveau. On a pu apercevoir un objet qui n’est clairement pas destiné à la cuisine. Une fine et longue lame à doubles tranchants, métallique, dangereuse, une courte garde légèrement ouvragée, élégante, avec les lettres E.A. gravés à la base du tranchant.

- J’ai étripé plus d’un mec louche, comme tu dis, qui voulaient me voir danser plus que de raison. Ils cherchent généralement à t’attirer à l’écart du regard, mais s’ils ne sont pas douze, je finis généralement par m’en sortir à l’audace, la menace ou à la force. Un voyageur solitaire ne ferait pas bien long feu sans savoir se défendre.

Un clin d’œil vient ponctuer cette confession, encore. Les clins d’œil et haussements de sourcils s’enchainent sur le visage du volatile. Il aime ces mimiques exagérées et chaleureuses.

Alors que le potier se rapproche de lui, Errilys se tourne également, son verre à la main. Toujours très détendu, à l’aise, mais l’alcool commençant à altérer ses perceptions, sa deuxième paume vient s’appuyer contre l’épaule de son compagnon.

- Dis-moi, une question me taraude et je ne suis malheureusement pas doté de l’odorat qui me permet d’y répondre seul. Quelle est ton âme ? J’aime savoir à qui j’ai à faire, les âmes sont importantes pour moi.

Le sourire est large, les paroles de connivences. Le visage du paradisier est très proche de celui de Jules. Très tactile, il n’a jamais de problème à pénétrer la bulle de quiconque.
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Lun 1 Aoû - 9:01
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Les provocations sont pour les frimeurs, ceux qui peuvent affirmer qu'ils ne finiront pas la gueule au fond des chiottes à avoir les relents des spiritueux trop forts.
Les provocations sont pour les abattus qui n'ont plus rien à perdre et tout à prouver.
Jules, il ne saurait pas dire si c'est pour la frime ou pour lui, pour pouvoir bomber le torse et pavaner comme les paons aux plumes psychédéliques.
Jules, il ne saurait pas dire et c'est probablement bien mieux comme ça.

Les veines gonflent de la chaleur, étouffent sous l'épiderme brûlante et la chemise en flanelle bleu trop lourde pour les épaules, trop épaisse pour la moiteur du lieu se voit rapidement ouverte pour laisser l'air passer par dessus le débardeur noir.
Les sous-entendus et les elliptiques ça n'a pas de sens pour le Palatine, encore moins lorsque l'alcool charbonne déjà à tout enivré. Alors il fronce les sourcils et ramène le regard vers le barman puis revient à l'homme face à lui, abaisse la voix comme sur le ton de la confession. T'essaies de me faire des allusions...?
Le sourire tire sur les muscles, remonte les fossettes sur les sillons qui entourent les lèvres et les cordes vocales font vrombir les rires en pagaille. Parce que Jules n'est toujours pas certain de voir où il veut en venir, les charivaris se superposent et pour empêcher de s'esclaffer encore plus fort, le rhum revient rouler sous le palais et par dessus la langue, s'imprègne des saveurs âcres dans le fond de la gorge.
Jules ne doute pas qu'il termine le museau dans le caniveau, lui qui pendant un temps savait pourtant se gérer, ces derniers temps les résolutions ne se tiennent plus, il n'y croit plus comme on ne croit plus à la petite souris, celle qui s'empare des dents de lait pour glisser les pièces dorées à la place. Les mirettes titubent des simagrées qui s'échappent des lippes jusqu'aux prunelles fiévreuses en face de lui, Jules ne peut pas refuser les invitations même s'il sait qu'au petit matin, il ne sera plus là pour longtemps et n'aura que des souvenirs engloutis de la soirée. Alors il faut vraiment me dire, ce que tu veux faire avec mon pot, parce que moi, je ne vois pas.
Les regards s'amusent et finissent par se perdre dans l'ambroisie diaphane qu'on se plaît à avaler comme les boissons sucrées miellées.

Jules écoute attentivement Errilys -du moins il essaie du mieux qu'il peut. Les rides au milieu des sourcils se serrent parfois et se relâchent, la mâchoire se tend pour finalement relâcher l'étau et il hoche la tête, veut se persuader qu'il tient la route jusqu'au bout.
Le danger, ça n'attire pas spécialement Jules. Le danger, c'est pour ceux qui ont le courage de vivre sans se soucier des risques.
Alors Jules il a beau dire que le danger ça ne fait pas partie de son mode de vie, le danger, il s'y confronte la plupart des nuits avec les amis et les inconnus, lorsque les voix s'échauffent et que les coups l'emportent.
Comme le blizzard dans la nuit, ça étouffe la vision et ça glace les organes ardents, on ne se repère plus entre les silhouettes ça balance les coups en priant que ça touche les enfoirés et pas les amoureux.
Alors Errilys qui flirte ouvertement avec l'angoisse, ça fait frémir Jules des sensations sauvages que procurent les nuits fauves à travers la ville, alors il penche légèrement l'échine et tend son verre pour le faire tinter contre le sien. Ce qui ne te tue pas te rend plus fort, comme les vieux aigris aiment le dire.

Jules élargit les lèvres et le calice ambré y revient, avale le fond et gargarise jusqu'à à nouveau grimacer, repose le verre et fait signe au serveur de lui refaire le même.
Le paradisier ouvre le blouson et la chemise et les idées lui viennent. Comment il ne crève pas de chaud avec les silhouettes qui s'amassent dangereusement, l'alcool qui fait germer les gouttes salées sur le poitrail et la nuque, là où les boucles brunes s'entortillent. Wow. He bien j'espère que tu ne vas pas déraper avec. J'aimerais garder ma jugulaire intacte. Promis je ne te ferais pas danser comme les filles autour des barres.
Les mots sont sincères, Jules n'a pas envie de voir les doigts manquer et le sang gicler. Il pivote sur le tabouret s'accoude au comptoir, laisse cette fois-ci le cocktail devant lui sans le toucher.
Jules dont la violence est innée, Jules dont la violence dépasse parfois l'entendement n'a pas besoin des lames et des glaives pour se protéger.

Ça hurle derrière lui, ça fait vibrer le cœur dans des pulsations rapides qu'il essaie de ralentir lorsque les bronches laissent pénétrer un peu moins d'air. Mais ça ne sert à rien, ça ne fait qu'aiguiser la sensation d'étouffement et tant pis pour le rythme cardiaque. Un chien. Un border-collie pour être précis. J'ai l'odorat pour toi. Et là, mon nez est en train de mourir, si demain j'ai pas mal aux sinus c'est un miracle.
La paume contre l'épaule, Jules ne la remarque pas, bien trop habitué aux accolades et aux rêveries, ça le surprendrait au contraire qu'on ne le touche pas.
Il n'est pas certain si c'est l'alcool mais les carcasses ont toujours eu tendance à avoir les œillades faciles contre lui, les gestes mécaniques contre l'échine et les joues. pourquoi c'est important ? Si j'étais... Un rat je serais pas assez bien pour monsieur le paradisier ?
Sans amertume et avec toute honnêteté, Jules garde le nez face à lui et vient enfin prendre une gorgée amère, repose le verre et patiente de la réponse, le même sourire qui fend les lèvres comme les sourires d'adolescents, ceux un peu idiots, ceux un peu trop candides.

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Mar 2 Aoû - 19:06
D’un coup d’œil circulaire, Errilys saisit la montée en activité du bar. Les danseurs commencent à se regrouper sur la piste de danse, il est 22h passé désormais. Lui-même commence à avoir chaud sous les nombreuses couches de vêtements. L’alcool monte également à la tête, faisant chavirer la pièce et l’image du Palatines à côté.

Ce dernier se saisit du blanc posé par le volatile. Il se demande si les paroles anodines cachent plus de choses.

- Je ne fais jamais d’allusions, si je veux quelques choses je le demande, ne t’en fait pas.

Les paroles se veulent rassurantes, la voix forte, assurée, les mots vrais. Errilys ne cherche rien ici. Il voit cependant qu’il pourrait sans doute obtenir beaucoup de choses de son acolyte. Encore quelques verres et il le mènerait sans doute n’importe où. Amusant.

Il voit Jules rire, le volatile, il ne l’accompagne pas, mais sourit. Ils savent. Les deux savent qui ramènera l’autre dans un état lamentable le lendemain. Néanmoins, la diversion ne suffit pas et le Palatines redemande pour le pot, Errilys hausse un sourcil. Il pose alors son verre et s’approche, ton de la confidence à son tour.

- Très bien, je vais te dire ce que je compte faire de ton pot… Après la danse, d’accord ?

Clin d’œil, puis la main saisit à nouveau le verre vermeil et sucré pour l’absorber encore un peu plus.

Le volatile parle, parle… Jules ne réagit pas à sa question sur la souffrance. Il a raison, sujet désagréable. Errilys le garde en réserve pour la fin de soirée et enchaine. La langue s’agite et les paroles s’enchainent, petit commentaire du Palatines, légère crainte à la vue de l’arme à priori. Ici encore le discours rassure.

- Oh ne t’en fais pas je ne sors ce joujou qu’en cas d’extrême nécessité, le reste du temps il reste bien caché. Et rien de ce que tu pourrais faire ne m’obligerait à le sortir.

La chemise se referme, mais pas la veste. Cette dernière est défaite et déposée à bas de la chaise. La chaleur commence à faire transpirer le volatile. Sa peau sue peu, mais la sueur empêche les plumes de faire leur office si besoin, chose qui insupporte le volatile.

Alors que la tension dans la salle est palpable, le corps du volatile répond en écho. Sa tête et ses pieds battent le rythme, il est temps, il est temps d’aller dépenser toute l’énergie de leur corps sur la piste de danse. Mais avant, il veut la réponse à sa question, le paradisier, lorsqu’il se rapproche. Il boit enfin, son verre presque plein encore tant il parle beaucoup et boit peu. Un chien ? Voilà qui ne surprend guère, qui amuse même.

- Ah oui ? Eh bien nous ne resterons pas trop tard, ça t’évitera de ne plus rien sentir demain.

Désormais très proche, la boisson coule sur le palais en grandes quantité. Le danseur veut danser. Quoi de plus naturel ? Il rattrape donc son retard, toujours joyeux, toujours souriant, toujours vibrant en écho à la musique du bar. Si la question du canin le chagrine, il n’en laisse rien paraitre. Trop souvent il a froissé ses compagnons par sa franchise, le volatile, trop souvent il n’a pas su saisir le sous-entendu qui signait le point de non-retour de la conversation. Alors, souvent, il essayait d’interpréter, comme ici. Jules n’avait pas l’air en colère, mais mieux valait prévenir que guérir, rassurer, c’est important. La main se serre contre l’épaule, et la réponse vient, nonchalamment, comme une plaisanterie.

- Attends-tu me prend pour un milicien aigri et raciste ? Je suis peut-être de la lune et du sang mais je n’ai pas ce type de préjugé. Tu aurais pu être un serpent, un rongeur ou un… puma, cela n’aurait rien changé. J’accorde juste beaucoup d’importance à l’âme, j’aime savoir, sans faire de hiérarchie pour autant.

Le cocktail est vidé d’un trait, puis reposé à grand bruit.

- Bon !

Errilys saute de son tabouret, perdant l’équilibre des suites d’une boisson bien consommée, mais se rattrape d’une pirouette, avant de se tourner vers le Palatines. Il incline le buste, sa main gauche se place dans son dos et la droite sur la tête de son compagnon en douceur. Puis d’un ton exagérément caricatural et l’œil joueur, il dit ceci :

- Good Boy…

Avant de tirer la langue, se reculer d’un pas et tendre la main à plat, souriant, invitant, heureux.

- Me ferais tu l’honneur d’une danse ?
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Ven 5 Aoû - 10:03
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C'est soulagé que les allusions ne sortiront pas ce soir, Jules qui n'a jamais vraiment saisi les subtilités derrières les poèmes qu'on lui murmurait aux oreilles, à moins d'enchaîner les mots vulgaires et les œillades acérées.
Le rythme canarde à travers le sang presque aussi vite que les cocktails, Jules balance légèrement les épaules et à la nuque qui valse jusqu'à se faire bousculer, râle un peu et termine la boisson en écoutant toujours les dires d'Errilys bien que la voix se fasse engloutir par les échos et les rires.
Entre les linéaments froncés et la chaleur qui étouffe la chair sous les vêtements, Jules penche le visage et tend l'oreille pour avoir tous les mots de la conversation.
Le suspens ne se dévoile pas tout de suite et ça frustre le cabot qui a les prunelles rondes et le sourire à l'envers, la moue des enfants qu'on prive des monts et merveilles.

Tant mieux, je tiens à conserver mon beau visage. Les paumes enserrent les joues brûlantes et les lèvres s'étirent dans le plus joli des sourires, les paupières se ferment un instant jusqu'à se rouvrir sur le jeune homme buvant le verre quasiment plein.
Jules doit admettre qu'Errilys parle et parle, il s'étale et le sujet de conversation tourne autour de lui comme les anneaux autour de Saturne. Mais honnêtement, ça l'arrange, lui qui aime entendre les autres roucouler et lui donner matière à s'émerveiller des vies qu'il n'a pas connu.
Les âmes, ça ne reflètent pas les gens. Les âmes, elles ne sont pas le reflet de qui on est. En tout cas, Jules a beaucoup de mal à y croire, des serpents qu'on poignarde des mots acerbes jusqu'aux clébards qu'on trouve trop idiot pour réfléchir seuls. Alors il hoche la tête et se met à rire, manque un battement dans la poitrine. Je plaisante. De toute manière, si tu accordais tant d'importance aux âmes tu t'intéresserais pas à un pauvre border-collie qui ne sait même pas trouver des truffes.

Jules observe le garçon s'étirer, terminer le jus framboise et se relève en trombe jusqu'à manquer de s'écraser. Mais en bon danseur, il se rattrape et Jules garde les railleries pour lui, se redresse à son tour jusqu'à arquer un sourcil lorsque la paume se dépose sur le crâne.
Errilys qui lui arrive sous le nez, creuse les sentiers entre les boucles brunes jusqu'à prononcer les mots vipères. Rictus en coin et les yeux roulent, Jules qui a l'habitude des surnoms gênants n'arrachera jamais semble t-il, de sa carcasse les bon garçon ni les sale clébard.
Alors il prend la main dans la sienne, se faufile entre les silhouettes échaudées par l'ambiance sans prendre le temps de clairement lui répondre.
Le Palatine marche à reculons, piétine et laisse les épaules le cogner au passage pour faire comprendre les mécontentements. Pourtant ça ne l'empêche pas de s'engouffrer un peu plus jusqu'à s'arrêter, les éclanches qui tressautent sur les assonances musicales, les genoux qui se plient et s'étirent puis tourne autour d'Errilys et hausse le ton pour que la voix soit correctement entendue. Du coup.. Tu peux me dire maintenant pour le pot ? Je déteste les surprises. Enfin. Ça me frustre..
La moue battue et Jules chante à tue-tête les paroles qui défilent, celles qu'il connait sur le bout des doigts et qu'il aime hurler sous la lune avec elle. Pourtant, aujourd'hui, il doit les scander seul tandis que les mains se ferment, que les bras brassent l'air et le bassin tangue.
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Lun 22 Aoû - 20:24
La musique tonne, la chaleur est dense. Le paradisier s’enivre d’alcool et de musiques. Le Palatines n’aime pas que l’on lui cache des choses, qu’on refuse de lui dire quelque chose. Cela pourrait faire rire Errilys, s’il s’en rendait compte. L’effervescence du moment lui fait perdre le peu d’empathie qu’il peut avoir, et même les moues les plus évidentes ne trouvent pas d’interprétation. Les non-dits ne sont plus que ténèbres pour le volatile.

Néanmoins, il écoute les mots, le danseur. Il entend la position du Border-Collie sur les âmes. Ces dernières sont pour lui un système de classement, une hiérarchie qui brime et classe les relations sociales. Il n’a pas comprit que pour le paradisier ce sont des merveilles de la nature, le don le plus précieux. Cette constatation arrache une moue au volatile qui ne rebondit néanmoins pas encore, il lui faut bouger, se dépenser.

Malgré sa pirouette et sa boutade, le Palatines ne semble pas spécialement amusé, mais rien qui choque Errilys. Il se laisse guider sur la piste de danse, sans chercher à interpréter la brutalité de son guide, pour finir à tourner et virevolter dès que sa main est lâchée.

Les mouvements du volatile n'ont rien d’un spectacle. Ils sont répétitifs et peu impressionnants. Néanmoins, l’harmonie de ceux-ci donnent l’impression qu’il se coule sur le flux de la musique, suant la joie qu’il prend au moment. Un petit écart se forme naturellement autour des danseurs alors qu’Errilys s’attire ainsi quelques œillades de l’assistance, solaire.

Après à peine quelques instants à danser de concert, Jules vient briser le moment par une question. Une question qu’il a déjà posé sans réponse. L’empressement du canin donne l’impression au paradisier qu’il est suspendu à ses paroles, chose qu’il apprécie beaucoup et lui donne un sourire qui fait trois fois le tour du visage. Dans son état, tout peut être prit pour compliments et marques d’attention. Il hausse la voix également en réponse.

- Curieux, curieux mon bon ami. Pour tout te dire, j’organise un petit jeu de piste. Je compte me servir de ton pot dans le cadre de ce jeu. Il s’agit d’une chasse au trésor sociale qui mène dans chaque ville d’Haklyone. Tu as déjà voyagé ? Ça te dirait d’essayer mon jeu ?

Les paroles sont dites, entre deux pas de danse et une pirouette. Rien ne pourrait empêcher le volatile de se déhancher à présent. Lui aussi connait les paroles des chansons, et il accompagne volontiers Jules lorsqu’il voit que ce dernier scande les paroles des musiques de fête.
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Ven 9 Sep - 8:39
i was
walking
down
by the station
i saw a boy there he had no patience


Le tee-shirt s'accroche le long de l'échine, là où la sueur s'agglutine et le silence s'intensifie au beau milieu du chaos verbal que les silhouettes arrachées hurlent à tue-tête.
Jules promène les doigts sur les épaules devant lui, les phalanges qui grippent le tissu qui lui semble trop épais pour ne pas qu'il crève sous ces derniers, Jules opte toujours pour les matières les plus légères.
Les mouvements graciles, Jules enrobe les mains d'Errilys et le fait tourner avant de le ramener contre son poitrail, se cogne l'un à l'autre, laisse le rire s'ébrouer hors de la cage thoracique.
Jules toujours curieux de tout savoir, Jules qui n'apprécie pas ne rien savoir, parce que c'est une plaie de n'être jamais au courant de rien, alors même si c'est peut-être trop intime, trop secret, Jules réclame de savoir, prêt à mordre les oreilles des questions lassantes.

Mais Errilys y répond pourtant sans orgueil et sans jugement, s'approche à son tour et les prunelles migrent des siennes aux lèvres qui se meuvent pour expliquer la situation.
Ça ne lui semble toujours pas totalement limpide, l'utilité d'un vase dans le cadre d'une chasse au trésor ou d'un jeu de piste. Alors Jules fait une petite grimace, ne cesse de gronder le tonnerre des paroles avant de claquer la langue sur le palais, arrache des reins les bulles coincées entre les lombaires. Le ton s'élève pour correctement se faire entendre de la demande et Jules sans la moindre complexité qui puisse exister, remue les épaules et hoche la tête. Pourquoi pas. J'ai visité l'île de long en large quasiment. Ça consiste en quoi, ton jeu de piste ? J'aurais quoi, à la fin ?
La finalité de l'évènement intéresse Jules, il veut pouvoir en parler à Dyomyre, narrer les aventures qu'il va vivre et aimer ou peut-être détester.
Alors doucement, lorsque le charivari reprend bruyamment, la musique pousse les autres à s'agiter toujours et Jules récupère la paume du blond dans la sienne pour le faire encore tourner avec lui, les dos se cognent et Jules laisse l'arrière du crâne tomber contre le sien. Je dois le faire tout seul ou tu vas être là ? Et il va servir à quoi, le vase ?
Les questions s'enchaînent et la muqueuse d'ordinaire si humide se voit complètement s'assécher des paroles intarissables.
Mais ce n'est pas sa faute, entre le corps qui valdingue et les mains qu'il attrape, celles qui ne sont pas d'Errilys, Jules s'éloigne pour toujours revenir vers ce dernier, prêt à tout entendre de cette histoire, de la découverte qu'il pourrait faire, des aventures à venir.
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Jeu 15 Sep - 0:42
Alors qu'Errilys virevolte sur la piste, des mains agripent ses épaules, une main attrape la sienne, la main de Jules. Le canin le mène et l'emmène, à la surprise du volatile. Mais il suit, attrapant les mouvements, tournant, saisissant les hanches et cognant contre son ami canin. L’alcool qui incendie ses veines ne suffit pas à réduire l’agilité du danseur, le corps bougeant avec un naturel qui défit les lois de l’ivresse. Pourtant, mené ainsi par le Palatines, il se laisse aller et se laisse cogner, riant de cette maladresse plus ou moins volontaire.

Les paroles glissent de ses lèvres mais ne satisfont toujours pas Jules, qui en redemande, il veut tout savoir. Errilys, entre deux mouvements, approche sa bouche de l'oreille de son compagnon, et souffle :

- Les rares qui atteignent la fin de ce jeu connaissent tout de moi. Ils ont gagné ma confiance, et ma loyauté...

Et il danse à nouveau, s'éloignant, se rapprochant, tantôt collé contre le potier, tantôt lâchant la main pour tourner au loin. Lorsqu'il se rapproche, il en profite pour ajouter quelques éléments de réponse aux interrogations inlassables.

- C'est un jeu de piste qui raconte mon histoire. Il mène aux les lieux que je préfère dans tout Haklyone. Je serais... Partiellement avec toi. J'ai la réponse à toutes les énigmes, quel intérêt si je te suis partout ?

Et il s'éloigne encore, sans laisser au potier le temps de répondre. Il se glisse de quelques pas chassés au travers de la foule, emporté par la folie de la boisson, disparaissant aux yeux du border collie. Pourtant, il ne le perd pas de vue et, quelques minutes plus tard, réapparait virevoltant d’un autre côté. Avant que Jules ait pu dire quoi que ce soit, il ajoute :

- Le vase va se glisser dans une des énigmes, et donnant ainsi un avantage. Tu veux toujours jouer ?

Là, le paradisier s'arrête. Il arrête complètement de bouger au milieu cet océan de corps. Statue de glace dans un rêve flamboyant. Errilys attend, il attend la réponse de Jules dans une immobilité troublante, un sourire malicieux figé sur son visage.
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