haklyone
You do not have a soul. You are a soul, you have a body.
[fête des lumières] he is half my soul - ft. ephraïm



 
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[fête des lumières] he is half my soul - ft. ephraïm
Ilya Matkovic
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Ilya Matkovic
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Mar 26 Déc - 21:06
une épaisse couverture recouvre le sol
d'un geste doux, presque prudent, il balaie délicatement les grains de sable du revers de la main, de sorte à ne pas voir les plis se creuser dans le tissus
parce que ça doit être parfait et ilya
ah ilya
il ne sait pas comment ça fonctionne
ce genre de choses, comme si un seul pli pour lui
pouvait arracher la beauté de cet instant présent.

il a tout préparé. la couverture, sur laquelle il se trouve.
un pique-nique, qu'il a lui-même confectionné, dans le sac qu'il se trimballe, déposé sur le coin de la couverture. un second plaid recouvre déjà ses épaules, ilya n'a pas attendu ephraïm pour s'en recouvrir, il fait déjà nuit noire et de toute manière
elle est bien assez grande pour qu'ils la partagent à deux si l'occasion se présentait (il espère)

emmitouflé, le regard est fixe, sur l'écran de son téléphone. il a déjà envoyé les coordonnées à l'équidé, un coin sur la plage plus tranquille, à l'ombre des regards. de là où il est, il ne voit pas les festivaliers, minces silhouettes dans le vague, voit seulement quelques lanternes
ci et là
s'élever dans les cieux, lumières dans l'obscurité.

ses yeux se relèvent vers l'océan, la partie inférieure de son visage rentrée dans la couverture, ephraïm n'est pas encore là qu'il sent ses joues rougir,
si jamais il trouvait l'idée stupide, alors il n'aura qu'à le blâmer d'avoir laissé traîner l'un de ces livres à l'eau de rose qu'il affectionne tant, c'est de là qu'il a tiré l'idée.
Ilya Matkovic
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Ephraïm Kurusu
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Ephraïm Kurusu
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Lun 8 Jan - 18:24
Tu peux écouter de la musique en appuyant ici.
Ici ?
Oui, vas y, essaie.
Les yeux du petit frère s'illuminent et les paupières s'écarquillent ; le grand, sourit et perd sa main dans ses cheveux.
Il était temps de changer de téléphone, hein ?
Leur demande le vendeur.
Uriel et Ephraïm lèvent les yeux et s'échangent un sourire.

Il est temps de changer.

Les écouteurs aux oreilles, le pas n'est plus si lourd quand Ephraïm s’avance. Porté par la musique, les lumières, la foule, l'euphorie ambiante, bien faible, comparée à la puissance de ce qu'il ressent. Déhanché des hanches, les bras se lèvent, s'étendent, Ephraïm saute sur un plot, attend le deuxième d'un bond. Les yeux mi-clos, un sourire se dessine sur ses lèvres, s'étire quand un groupe le dépasse en courant. Sans même y penser, Ephraïm s'élance à leur suite, les dépasse dans un rire tourne sur lui-même, les mains dans les poches de sa veste trop grande, l'équidé fredonne en agitant la tête.

Il se sent si léger. La culpabilité ne vient plus peser sur ses épaules : lui et Uriel ont jeté chaque pierre, au fond de l'océan. La peur, n'est plus là pour le freiner, les murs, ne sont plus là pour l'enfermer. Le passé, s'est finalement détaché, débarrassé de ses chaînes, Ephraïm se sent s'envoler. La vie, leur ouvre les bras, le futur n'attend plus qu'eux.

Et il est temps, d'avancer.

Alors Ephraïm fait, tout ce qu'il s'est interdit pendant des années. Dans son sac à dos, un paquet de chips et un jus de fruits qu'il a achetés. Il porte une veste ample, de jogging, ouverte sur son crop-top blanc où se trouve un cupcake rose. Un jean, aux genoux déchirés, de grosses chaussures. A sa ceinture, sont suspendus quelques portes-clefs mignons, couleurs vives et pastels, d'un axolotl fushia, d'un poisson turquoise, d'un bubble tea vert. Les cheveux bien attachés, le sourire aux lèvres, le visage enfin dénué, de toutes tensions, ses yeux, sont d'un bleu que plus aucun nuage noir ne vient troubler.

L'alerte sur son téléphone attire son attention, à la lecture du message, Ephraïm saute sur place à deux reprises. Levant le téléphone au-dessus de sa tête, il laisse échapper un cri de joie et se jette en avant ; se récupère d'une main, projette ses jambes pour retomber sur ses pieds après le poirier improvisé, l'étalon s'élance.

Sa petite et fine silhouette, n'a aucune difficulté pour fendre la foule. Traverser le marché nocturne, passer au travers des étales, saluer les collègues d'un geste de la main. La plage, est un trajet qu'il connaît si bien qu'il saute par dessus les obstacles sans la moindre difficulté. Il reconnaît Ilya assis plus loin, qui lui tourne le dos… Le visage éclairé d'un sourire malicieux, Ephraïm ralentit à peine l'allure.

Ilya se sent soudain, tiré en arrière.

Son dos rencontre, un torse brûlant. Ephraïm a glissé ses bras autour de sa taille, à genoux derrière lui, l'a basculé contre son torse. Le regardant d'en haut, unissant ses yeux aux siens, le visage éclairé d'un sourire radieux, il se penche pour unir ses yeux aux siens… Et réalise que son nez est très proche du sien. Hésitant une seconde, Ephraïm dépose un chaste baiser sur son extrémité avant de doucement le relâcher.

Bascule alors, à coté de lui. Assis à coté, mais en face de lui, Ephraïm défait son sac à dos et le pose entre eux, retire les écouteurs de ses oreilles. Le sourire fier, il lui montre son téléphone.

_ Regarde, c'est mon nouveau téléphone ! Uriel me l'a offert ! Tu pourras m'aider à installer Snake ?

Il demande. Ephraïm est heureux.

Et Ilya ne l'a probablement jamais vu ainsi.

Si le jeune homme s'arrête sur son fond d'écran, il peut probablement voir sur l'écran de verrouillage, la selfie d’Uriel et son frère. Et sous l'écran de verrouillage, une photo… d’Ilya. Apparemment concentré, la langue sortie, les yeux ronds, une expression que le jeune homme connaît probablement très bien…

Ephraïm se redresse légèrement, retire ses chaussures et ramène ses jambes contre lui. En tailleurs, il observe alors la couverture, sur laquelle ils sont, celle sur les épaules d’Ilya…

_ Tu as froid…?

Inquiet, ses sourcils se sont froncés, il retire sa veste et la passe par dessus ses épaules. Prenant quelques rougeurs, il dévie timidement le regard.

_ Prends. J'ai trop chaud moi.

Il remarque le sac sur le côté.

_ C'est… C'est pour nous ?

Il s'étonne, avant d'ouvrir son propre sac à dos.

_ Moi aussi, j'ai quelques surprises…

Il sort le paquet de chips, le balance dans les bras d’Ilya, récupère le jus de fruits puis deux tupperwares. Le visage éclairé, d'un rictus amusé.

_ J'ai aussi pris mon thermos, si on a besoin d'un café. Faut pas exagérer.
Ephraïm Kurusu
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Ilya Matkovic
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Ilya Matkovic
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Dim 28 Jan - 18:53
les paupières mi-closes, il se laisse bercer par le bruit des vagues venant s’écraser inlassablement sur le rivage.
les genoux ramenés contre lui, il y appuie son menton, réajuste sur ses épaules la large couverture qui les recouvre.

il apprécie la sérénité des lieux, une invitation au calme, doucement la tête dodeline.
derrière, il n’entend pas le son des grosses chaussures s’enfonçant dans le sable.
à la seconde où il sent son corps basculer vers l’arrière, les pupilles s’ouvrent, alertes
le plaid glisse au sol tandis la tension gagne ses muscles,
ses mains cherchent à s’accrocher à quelque chose,
ses doigts venant se planter dans les cuisses de l’équidé lorsque son dos vient épouser une surface brûlante.
son coeur martèle dans sa poitrine, le contrecoup d’avoir ainsi été surpris
ce n’est que lorsqu’il ose un regard vers le haut, croisant celui d’ephraïm, que ses épaules s’affaissent enfin, qu’il laisse son corps fondre contre le sien, soudainement plus à l’aise.
le baiser pressé contre son nez fait monter le rouge jusqu’à ses joues et doucement, il s’extirpe de son étreinte
le regard détourné, il mime un air grognon dans une tentative de camoufler la gêne qui s’empare de ses traits.

« ça va pas me surprendre comme ça?! »

il souffle doucement, n’est même pas réellement vexé ou véritablement embêté
simplement fidèle à lui-même.

son visage s’adoucit quand, du coin de l’oeil, le téléphone flambant neuf capte son attention, jusqu’à ce que le regard ne vienne s’accrocher à son sourire, que son coeur fasse un bond en le voyant irradier de joie.

sa tête bascule pour venir se poser contre son épaule, le rose toujours collé à ses joues, presque timide
observe l’image de verrouillage avec un petit sourire, manque néanmoins de s’étouffer avec sa propre salive en se reconnaissant dans la seconde image.

« qu..quand est-ce que t’as pris ça?! »

il peste, tend la main pour attraper l’objet,
bougonne un instant avant de soupirer, gêné, tandis qu’il cherche à lui installer son jeu.
à sa question, les yeux se décollent de l’écran
sa veste déposée sur ses épaules, l’instant de quelques secondes, dans son regard, une certaine tendresse visible.

il lui tend de nouveau son téléphone.

« snake, hein.. ça me rappelle l’académie… »

les soirées, dans leur chambre, au dortoir, à tenter de vaincre le record de l’autre jusqu’à tard dans la nuit, sur son vieux téléphone préhistorique.

« pour qui d’autre…. »

il murmure, doucement, attrapant son propre sac lorsque ephraïm fouille dans le sien. il en ressort un seul contenant, à l’intérieur, des pâtisseries aux fraises confectionnées par ses soins.
ce n’est pas grand chose, mais il a mis la journée pour les préparer, n’est même pas certain qu’ils soient comestibles, mais ils sont assez jolis en apparence. trompeurs.

il le pousse vers lui, attrape le sac qu’on lui balance en échange.
un sourire forcé apparaît sur ses lippes à la mention de son fameux café en thermos.

« ..super.. »

sauf qu’en le voyant ainsi sourire, ses lippes s’étirent lentement pour l’imiter.
Ilya Matkovic
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Ephraïm Kurusu
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Ephraïm Kurusu
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Mer 14 Fév - 16:32
Le sentir à sa merci a quelque chose de grisant.

Sentir ses mains s’accrocher à ses cuisses, ses ongles, se planter dans le jean, ses pupilles rondes lovées dans les siennes, son corps qui se détend soudain, fond, contre le sien. Il n’a pas pu s’empêcher de se pencher pour embrasser le bout de son nez. De toutes les lanternes qu’il a vues, son minois est celle qu’il trouve la plus jolie.

Son air grognon le fait rire, à croire que les rôles se sont inversés, pour une fois c’est à Ephraïm de le taquiner. Le jeune homme le relâche à contrecœur, mais fièrement, montre son nouveau bijou. Ca change de son ancien appareil, à la coque fissurée, à la batterie qui ne tenait pas plus d’une heure, aux vieux pixels noirs sur un fond kaki. Le téléphone est bien plus fin, le vendeur a eu la bonne idée d’y mettre une plaque protectrice, c’est un tactile – avec l’équidé, il y a de fortes chances qu’un jour ou l’autre, le téléphone tombe d’une falaise, soit envoyée contre un mur ou se prenne un mauvais coup. Maladresse ou éclat de colère, si le jeune homme ne frappe personne, les objets quant à eux, sont les premières victimes.

La tête qui se repose contre son épaule le surprend, mais l’invite, doucement, à l’enlacer. C’est d’abord sa main gauche, qui descend délicatement le long de son dos. Suit, du bout des doigts, la colonne vertébrale, jusqu’à s’égarer sur sa taille si fine. Puis délicatement, s’appose, s’appuie, plus fermement, pour l’inviter à rester contre lui. Et son bras finalement, l’enlace plus franchement, caresse timidement son ventre, par-dessus son vêtement.

Le souffle un peu court, les joues rouges, se sentant déjà brûlant, Ephraïm sent des fourmis taquiner le bout de ses doigts, sa gorge lui paraît très sèche, alors qu’il repose sa tête contre la sienne.  

_ Celle là ?

Ses yeux brillent de malice et il affiche un nouveau sourire, pas peu fier de sa bêtise.

_ La fois où on a mangé une pizza, chez moi… Quand je t’ai appris à jouer au go.

Il n’allait pas lui dire, que cette photo avait été prise chez lui, par Uriel. Ephraïm avait invité Ilya à passer la nuit chez eux : ils s’étaient promenés dans l’Allée des Temples, étaient allés regarder les étoiles… Il n’y avait ni télévision, ni ordinateur, chez les Kurusu : que le journal, des vieux jeux de société,  les téléphones habituellement éteints. Comme un voyage, ailleurs, hors du temps, déconnectés de la réalité, leur famille appréciait le calme et la tranquillité, les portables, en mode silencieux ou simplement désactivés, pour être sûrs de ne pas troubler la quiétude des lieux. Père, chargé de communication de la milice, était le seul qui disposait d’un ordinateur et encore, Ilya ne l’avait probablement jamais vu dessus. Mère, détestait la technologie, ne comprenait rien à ces « engins modernes » et s’en exaspérait.

Ephraïm leur avait préparé une pizza, ce soir là. Il avait lui-même confectionné la pâte, la sauce tomate, mais avait acheté le fromage et ajouté quelques feuilles de basilic, pour son estomac d’herbivore, il préférait bien souvent éviter la viande et le poisson. Ca n’avait pas le même goût qu’une pizza achetée n’importe où : il fallait dire qu’Ephraïm s’était appliqué.

Ils avaient joué une heure ou deux, aux jeux de société, Ephraïm lui avait appris à jouer au go, avant qu’après quelques parties, ils ne se soient glissés dans sa chambre. Les deux lits, en réalité inutiles, quand l’un s’est glissé contre l’autre. Qu’ils ont écouté au loin, les rumeurs de la cascade, les bruissements du vent dans les arbres ou les carillons, leur souffle, paisible.

_ Ne l’efface pas, je l’aime bien !

Demande-t-il, un peu inquiet de voir Ilya manipuler son téléphone… Ephraïm ne saurait pas comment récupérer la photo, craint un instant, qu’il ne l’enlève de son fond d’écran – mais ça lui fait plaisir, de le voir. Cachée sous son écran de verrouillage, non pas par honte, mais un secret qu’on garde. Loin des regards. Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de risques, pour Ilya, pour eux.

_ On pourra se refaire un tournoi, si tu veux… Tu avais gagné la dernière fois.

Se souvient Ephraïm d’un sourire.

Il ne sait pas maintenant, que les serpents sont bien plus ressemblants qu’autrefois, que ce n’est plus seulement une ligne de points qui avance vers un autre…

Finalement, il le relâche un instant, le temps d’ouvrir son sac et fouiller à l’intérieur.

_ Ca m’étonne juste que… que tu ramènes un Tupperware… C’est pas ton genre, d’habitude.

Ilya achète, plus qu’il ne cuisine. Un grand sujet de discussions entre eux, avec l’un qui veut parfois se rendre au restaurant ou prendre un café à la machine, et l’autre qui emmène son plat dans un sac ou sa boisson dans un thermos.

Le geste le touche, assez pour qu’un sourire adoucisse ses traits. Retenant difficilement son impatience, il se penche pour voir au travers du contenant… Avant d’écarquiller les yeux quand il aperçoit, cette couleur qu’il connaît tant. Il ouvre avidement le couvercle.
Des gâteaux à la fraise.

Décontenancé quelques secondes, Ephraïm reste ébahi, puis lève lentement les yeux vers Ilya. Les fraises. Son fruit préféré. Dire qu’il en est friand, serait un euphémisme.

L’attention le prend au ventre. La chaleur dans ses entrailles monte jusqu’à ses joues, au point où, face à ses yeux brillants, les lanternes qu’ils voient au loin, ne font que pâle figure.

_... Merci, Ilya. Ca me fait très plaisir.

Tellement qu’il en a la voix un peu rauque. Il prend une fraise, sur le dessus, qu’il glisse entre ses lèvres. Gourmandise impatiente, comme cet enfant qui trempe le doigt dans la crème que prépare sa mère, il en sourit avec satisfaction.

_ Tu as pris les assiettes ? Les verres ? Qu’est-ce qui te tente ? J’ai du jus de tomate et du jus de pomme.

Le tout fait maison, à l’habitude des Kurusu.

_ J’ai fait des wraps, au poulet pané avec du kimchi, de la salade verte, un peu de riz, des épinards, dans l’autre, c’est de l’avocat, des pousses de soja, du tofu caramélisé… J’ai préparé une salade pour accompagner, avec pas mal de jeunes pousses, des nems… puis je… j’ai acheté euh… un paquet de chips.

Il rougit légèrement, prend le paquet dans une moue dubitative.

_ Je n’en achète pas souvent (jamais), je ne savais pas trop quoi prendre… j’espère que ça sera bon.

Des chips au goût « barbecue », Ephraïm espère seulement que ça n’aura pas le goût de cendres…

_ … Je me suis dit que des pommes de terre cuite au dessus d’un feu de bois, ça ne devait pas être mauvais…

Si traditionnaliste, qu’ils en sont parfois dépassés.

_ C’est quoi, comme gâteau ? Ce n’était pas trop dur à faire ?

Son regard revient régulièrement sur les douceurs ; l’on devine son impatience d’y goûter.

Ephraïm Kurusu
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Mar 30 Avr - 19:53
un frisson glisse le long de sa colonne vertébrale, quand il sent sa main se promener sur sa peau, s’arrêter sur sa taille, une invitation à demeurer contre lui, s’envelopper de sa chaleur réconfortante.

un soupir satisfait quitte ses lèvres, ses paupières se ferment un instant,
l’envie de savourer le moment présent.

« je m’en souviens… j’avais aimé cette soirée.. »

qu’il avoue, doucement.
dans sa famille, on ne fait pas ce genre de chose, on ne profite pas
de la compagnie des autres.
ils partagent ensemble un nom, le même sang
mais pas les bons moments.

moue renfrognée sur le téléphone qu’il lui a saisi des mains, lentement,
son regard remonte jusqu’à lui, son visage inquiet, jusqu’à ce que ses propres yeux se plissent.
grognon, ce serait mentir de dire qu’il n’a pas pensé à l’effacer, gêné à l’idée qu’une telle photo se retrouve en sa possession
mais face à sa demande, il obtempère, lui rend son téléphone dans un geste calme bien qu’il aurait peut-être eu envie de le lui balancer à la figure.

« ça se joue à deux tu sauras, kurusu. au moment où tu t’y attendras le moins, moi aussi je prendrai ta tête de con en photo pour en faire mon fond d’écran. »

le ton est calme, un peu provocateur, mais la voix n’est pas pour autant envenimée de son mépris d’autrefois
entre temps, il s’est même lové davantage contre son épaule.

« et je gagnerai encore la prochaine fois. et celle d’après. et l’autre ensuite. »

il risque de nouveau un regard vers lui, attend un instant
laisse le silence perdurer, les secondes s’étirer
avant de dérouler sa langue bifide d’un geste moqueur.

« le serpent t’a fait peur? c’est pour ça que t’as perdu?  »

il pouffe, doucement. ses épaules remuent légèrement dans un rire sourd.
il sait, qu’il ne devrait pas rire, mais comment ne pas le faire lorsque l’on est soi-même, serpent?

son corps se décolle du sien, lorsque l’équidé le relâche.
d’instinct, il s’enveloppe un peu plus dans sa veste, comme pour combler un manque, compenser pour l’absence soudaine de sa chaleur.

son regard bascule dans le vide, il regarde l’horizon tandis que sur ses joues s’étalent des rougeurs.
ce n’est pas son genre, ne l’a jamais été,
à dire vrai, il n’a jamais cuisiné de sa vie, n’a jamais eu à le faire, petit prince dans sa cage dorée.
il a eu l’envie, pour lui, d’essayer, pour la première fois de sa vie.

il toussote un peu dans son coude, lorsqu’il l’entend le remercier
peut-être ephraïm aura entendu un « de rien » timide, étouffé, s’il y prête suffisamment attention.

« ah. euh, ouais. j’ai ce qu’il faut, c’est dans mon sac. » le corps se déplie lentement, il se penche vers son sac pour le tirer vers lui, fouiller dedans sans relever la tête. « jus de pommes » quelques secondes s’écoulent avant qu’il ne reprenne, plus poliment « s’il-te-plaît » du sac, il en extirpe finalement deux assiettes et deux verres en plastique, les dépose sur la couverture, devant lui. « j’ai… oublié les ustensiles. » sourcils froncés, un peu embêté, il n’a jamais eu à prévoir ce genre de trucs, n’y a pas pensé sur le coup, malgré qu’il aurait bien voulu que tout soit parfait.

« oh, je.. woah. tout… tout ça? » le rouge le prend aux joues. lui n’a pas apporté grand chose au final, se sent mal d’avoir été si fier pour avoir préparé si peu. « hm. j’ai pas.. j’ai pas emmené grand chose d’autre. » avoue-t-il, un peu penaud, pour l’une des rares fois de sa vie. « mais ça a l’air délicieux… comme toujours. »

il plisse tendrement les yeux, quand il le voit, le sac de croustilles entre les mains. « j’ai pas l’habitude d’en manger non plus, si ça te rassure. » sauf peut-être avec aadhya, de temps à autres, lors d’une soirée film, avec du popcorn, comme s’ils étaient deux adolescentes à une soirée pyjama.

« des gâteaux roulés aux fraises… non, ça allait. c’est juste une recette, suffit de suivre… »

en vérité le serpent a pris une bonne partie de la journée simplement pour les faire, a dû recommencer une fois après les avoir brûlé à sa première tentative, pour au final avoir foutu un bordel pas possible dans sa cuisine une fois le tout terminé.

« t’attends quoi pour y goûter? vas-y. »

si l’un est impatient d’en découvrir le goût, ilya a seulement hâte de savoir si ses efforts ont porté fruits. une partie de lui redoute, ils sont peut-être beaux, mais seront-ils bons?
Ilya Matkovic
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