haklyone
You do not have a soul. You are a soul, you have a body.
Caspian ◊ Vers le ciel, le soir, tu pries, les rêves de Cupidon m'ont rendu stupide ◊ terminé - Page 2



 
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Caspian ◊ Vers le ciel, le soir, tu pries, les rêves de Cupidon m'ont rendu stupide ◊ terminé
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Invité
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Anonymous
Sam 20 Mai - 16:08
Vers le ciel, le soir, tu pries,
les rêves de Cupidon m'ont rendu stupide


Fidji le trouve marrant, avec sa langue bien pendue, ses obsidiennes extraites de quelques mines lointaines. Il lui fait oublier les à priori et jugements à la louche, qui ne remplissent pas la gamelle, seulement les rancunes amères. Les bras solides, gonflés, sont plus attirants que les baudruches du stand de tir, c’est certain, elle pense, ses yeux vissés à la silhouette sans la moindre pudeur. La tête de Fidji roule en arrière, elle aime la sensation des cervicales étirées, qui dénouent les vertèbres et le cœur avant d’étirer les bras avec flegme.

Un œil turquoise entrouvert sur le spectacle, la mise en bouche, de sa nouvelle recrue, plus blonde et mieux entretenu que toute la troupe réunie. Hum… Pas sûr que cet adorable museau soit aussi vendeur. Et aux joues pincées sous les paumes de Caspian, la funambule répand en appuyant doucement sur la truffe du garçon. Elle rit, encore, l’amusement serein remplit les alentours. Puis, penchée pour le regarder dans les yeux, car elle aime leur forme de vasques à pétrole, les cils épais qui en dessinent les contours, Fidji minaude. Ce n’est pas ma faute si j’ai un faible pour les mecs baraques. Un timbre de fillette naïve empruntée aux jargons des femmes à qui on ne refuse rien, pour lesquelles on plie l’échine avec plaisir. Du moins, Fidji aime à le croire. Et elle repart en fanfare, hissé sur les épaules du plus galant de forains ou les mains prisonnières des siennes.

Le vent la glace.
Les tiges de métal, droites et tendues entre les écrous, creusent dans la chair laiteuse de la jeune femme. La curiosité la rattrape et elle aimerait revenir en arrière, trouver de meilleurs mots pour lui extorquer les coulisses de son enfance. Il y a quelque chose d’insaisissable dans la voix absente du jeune chevalier, quelque chose d’intangible que, comme le reste, la phalanger souhaiterait posséder. Est-ce qu’elle pourrait le dissimuler dans sa boîte à bijoux ? Pourtant, la brune s’interdit d’insister, la tête penchée dans un acquiescement trop respectueux pour une fille de son milieu.

Elle râle quand il s’offusque, un souffle long pour bouscule toutes les mèches paille qui traîne sur la mine irritée. Ses poings serrés viennent se loger plus haut que les hanches, pour se grandir à son tour, la cage remplie d’air nocturne. Caspian tu n’es pas drôle. Et c’est les joues qui gonflent, la feinte de la bouderie, comme si Fidji allait soudain se détourner pour fixer les cieux en silence jusqu’à ce qu’on implore son pardon. Elle n’essaye pas pourtant d’être cette jeune femme revancharde qui s’emmure dans une forteresse en papier, elle a trop peur que Caspian ne revienne jamais de ce côté si de l’île. Au lieu de ça, ses mains viennent se croiser sous ses seins, une jambe repliée sur la cage quand l’autre balance déjà dans le vide. Ca ne se fait pas de demander un secret à une femme. Fidji affirme, le regard réprobateur, avec l’index elle vient enrouler une mèche corbeau, tire sur les cheveux, au cas où il en tomberait un idée. J’ai déjà pris un bain de minuit. Elle passe la langue râpeuse le long des lèvres où le gloss est bien estompé, la tête se baisse pour adresser un regard taquin à l’autre avant de clore les paupières, la bouche agitée de rires contenus. Mais ça aurait été beaucoup plus sympa avec toi. Elle ouvre un œil. …M. Muscles. C’est plus fort qu’elle, la circassienne pouffe gentiment et espère le voir rougir, histoire d’ensevelir une bonne fois pour toute les dettes de secrets.

 
Crie liberdade
J'me suis pas perdu dans ses yeux, on s'fait du mal pour aller mieux Ici, c'est la merde, ma le-gueu, pas une étoile pour faire un vœu Pas une étoile pour faire un vœu quand il faudra éteindre le feu Qui sera là? Tu seras là? J'en doute un peu

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Caspian Matkovic
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Caspian Matkovic
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Mar 23 Mai - 10:37
Ft. Fidji
Vers le ciel, le soir, tu pries,
les rêves de Cupidon m'ont rendu stupide

Les peaux se cherchent, se chamaillent, railleries fanfaronnes dans les pupilles qui se fixent un temps, gracieux tourment. Les rires chantant comme à l'Opéra, rafraîchit les tympans de glas juvéniles, de souvenirs encore à mériter. Caspian n'est pas naïf au point de penser intéresser les feux follets, mais les courbes s'arquent en sourire princier, simplement s'amuser d'exister, jouer un peu avec les briquets, savoir quand renoncer. "Pas avec moi Fidji, on sait tous que tu n'aimeras jamais personne plus que toi."  Ca sonne presque comme une confidence balancé dans un air nonchalant car il ne lui en veut pas non, il y a des choses qu'il préfère garder comme ça. Le rire du phalanger au creux de la main, les petits secrets distillés ici et là, la montagne de fer gravit pour l'occasion,
soupirer les confessions.
Il ne dit pas tout Caspian, là haut le regard perdu vers l'horizon, défiant presque l'autre d'en rajouter une couche, de rire de lui et de ses passions mais elle n'en fait rien ; Fidji préfère tricher au jeu, s'inventer des regards amoureux.

"Oh alors tu deviens une dame quand ça t'arrange ? Une dame ne grimpe pas sur les grandes roues Fidji, une dame ne ricane pas derrière sa main, ne prend pas ce petit air main." Un doigt se pointe vers le visage rusé de jeune femme amusée. Faussement autoritaire mais Caspian a parlé au vent, murmuré ses tourments. A son tour.

Le rire éclate devant la confidence, secoue le dos contre les tiges de fer. "Un bain de minuit !! C'est pas un secret ça, c'est vraiment nul, tout le monde en fait !" Le rire s'échoue, le fennec fait mine d'essuyer une larme, l'hilarité sincère. "Aucune envie de me baigner avec les tricheuses, désolé." Le torse se secoue une dernière fois avant de retrouver son calme, frissonner sous le vent. "Très bien, ne dis rien alors, je trouverai tout seul." Les sombres secrets qu'on veut enterrer, les soupirs qu'on voudrait délaisser, les rires abandonnés,
les méfaits cachés.


cactus

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Caspian Matkovic
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Anonymous
Dim 28 Mai - 16:56
Vers le ciel, le soir, tu pries,
les rêves de Cupidon m'ont rendu stupide


Jamais plus qu’elle-même.
Elle toute seule, et son précieux nombril, qu’elle rêve de faire percer un jour, un anneau doré qui n’aura rien du modeste des alliances. C’est peut-être une blague. C’est sûrement une boutade. Fidji pense, les mâchoires serrées, définitivement vexée. Elle est partagée entre la honte d’être puérile qui colore ses joues et l’orgueil farouche qui lui brûlent au fond des tripes, une chaleur trop agréable pour être simplement éteinte. Aimer c’est pour les bébés ou les petits bourgeois. La langue siffle, sous les airs tranchants et le nez levé d’indignation. Les vraies femmes ça n’a pas besoin de se raconter des histoires aussi niaises. La funambule pousse un long soupir exaspéré, exagéré, qui ressemble à un avertissement sévère. Est-ce qu’elle ne devrait pas juste en rire, même jaune ?

Les bras ramassés sous la poitrine, Fidji écoute encore les accusations acides, le regard rivés sur l’index malpoli qui lui sert le laïus arriérés des petites femmes du petit monde de la ville qu’on appelle dame. Ses iris vert d’eau roulent le long de l’orbite, inspirent une certaine condescendance, quand la langue claque au palais pour capter l’attention sur elle. Fidji après tout n’aime pas qu’on l’oublie, sous les projecteurs ou les étoiles, les œillades doivent encore lui appartenir. Une dame ce n’est pas une femme. Ou alors, si c’est comme tu dis, c’est une femme bien malheureuse. Pas étonnant qu’il lui faille des bataillons de chevaliers pour espérer être sauvée.

Caspian la mire puis se marre, car les confessions ne conviennent toujours pas. Fidji que son jeu commence à ennuyer elle-même, acquiesce lentement soudain à des lieux de cette conversation. Elle se remémore les éclats lunaires qui se réfléchissaient sur les eaux d’un étang étroit, la plus grande surface d’eau qu’elle connaisse, après tout, Fidji n’a jamais vu la mer, connaît le reste du monde sur des cartes postales découpées petites. Elle se sent un peu humiliée, alors elle ne dit plus rien, préfère de loin se draper dans un air pensif, le regard vague éparpillé aux confins du parc, son univers.  C’est bizarre de chercher quelque chose sans savoir ce que c’est. elle murmure pour elle-même avant qu’un nouvel éclat dans ses yeux ne rompent définitivement le fil de ses pensées. Enfin c’est un peu ce que tout le monde fait. Fidji déroule l’échine, des nœuds qui se délassent, pour se hisser debout, la pointe des pieds en équilibre précaires. Ils m’attendent au chapiteau. Peut-être, qui sait elle verra bien une fois qu’elle y sera. Merci de m’avoir rendu visite M.Muscle. Et après un salut de comédienne, la phalanger bondit hors des tiges de fer, en étoile, son corps se transforme en mouchoir de fourrure et les fripes s’écrasent en contrebas, provoquent les grondements courroucées des passants.


 
Crie liberdade
J'me suis pas perdu dans ses yeux, on s'fait du mal pour aller mieux Ici, c'est la merde, ma le-gueu, pas une étoile pour faire un vœu Pas une étoile pour faire un vœu quand il faudra éteindre le feu Qui sera là? Tu seras là? J'en doute un peu

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